09/07/2009
va où le vent te mène ...
Se défaire des maux !
Et se faire la malle, oups!
Christian, cher tendre mordant ... Miss you.
00:19 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : lever les voiles !
08/07/2009
Sonnet
01:17 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : poésie, état d'âme, de toi à moi, rencontre
06/07/2009
page blanche
Page blanche, vue de l'esprit, on n'est jamais vierge par rapport aux événements, aux rencontres, même naissant tout nouveau-né on porte transporte rapporte tout un passif un passé inconscient sans doute mais présent. J'ai revisionné Festen, film incontournable pour moi au vue de mon histoire, et de ses conséquences, mes parents vouent un culte sans mesure à la Vierge Marie, moi je me débats avec le diable et ses afficionados aux doux noms d'angoisse culpabilité perversité honte et touti quanti! Non pas de page blanche dans l'ici et maintenant, plus ébène qu'ivoire, noircie de tout ce lourd passé encombrant et empoisonnant encore malgré foule d'antidotes envoyées en intraveineuses et caresses réconfort et remises en confiance régulières et assidues. L'inceste tue, silence lourd à couper au couteau, poignard profond blessure vive mais vie appétit de vie d'exister de goûter et d'emmener qui l'emporte, la page blanche c'est l'avenir la prochaine celle à écrire appréhender dessiner construire organiser rêver avaler fondre... Bronze en devenir, sagesse et sérénité, tendresse et enthousiasme, vie en vie.
16:19 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : les fleurs blanches sont celles que je préfère ...
Egon Schiele
Ses premiers travaux s'inspirent de l'impressionisme, mais très vite il est attiré par la Sécession Viennoise. Son travail est dés lors très influencé par les recherches de Klimt, ainsi que Van Gogh, Hodler et George Minne qui jouent un rôle essentieel dans l'évolution et la construction de son style. Il peint des portraits, notamment sa soeur qu'il représente sur un fond vide, monochrome et uniforme, l'une des caractéristiques de son oeuvre.
Dans son oeuvre le nu occupe une place très importante, il est fasciné par le corps humain, sa précarité et les pulsions dont il est l'objet. Le corps de la femme l'inspire.
L'originalité totale d'Egon Schiele est finalement qu'il fait du corps humain un puissant support de l'expressivité. Il peint un grand nombre de nus expressifs. En 1912, à la suite d'une condamnation pour distribution de dessins immoraux, il se voit confisquer quelques-uns de ses dessins érotiques et fait trois jours de prison. Son sentiment d'injustice et de révolte grandit, il réalise un certain nombre de dessins érotiques plus provoquants encore.
Il quitte sa compagne en 1915 et épouse la même année Edith Harms, il est mobilisé peu après à Prague. Son art semble devenir plus équilibré, les thèmes ne sont plus les mêmes, les corps moins torturés. En 1918 il peint un tableau intitulé La Famille qui caractérise cette évolution.Quelques mois plus tard sa femme meurt de la grippe espagnole et lui-même succombe trois jours plus tard le 31 Octobre 1918.
09:55 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, peinture, egon schiele, rencontre
trois minutes et cinq secondes de plaisir ...
05:31 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : charlie chaplin, danse, humain, plaisir
tolérance
"Quand on a des idées bien à soi, même un petit stock, on est obligé d'accepter qu'on se retrouvera sans cesse devant des gens qui vous tireront la tronche, qui essayeront de prendre le contrepied, de vous diminuer, de vous "faire comprendre" que vous devez la fermer, ou qu'il faut éviter tel ou tel type parce qu'il est cinglé ou pédé, ou faux-derche, tel autre parce que c'est un branleur, un obsédé, ou encore un voleur, un bigot, un spirite, un fumeur de hasch, et unetelle une traînée, une exhibitionniste, une pute, une gouine, une mal élevée. Ceux-là, ils réduisent le monde entier à quelques êtres hybrides, monotones, ennuyeux et "parfaits", et ainsi ils rêvent de te transformer en un déviant, en une merde ambulante, ou ils essaient de te fourrer dans leur secte personnelle pour mieux ignorer et abolir tous les autres. Et ils te disent: "Oui, ainsi va la vie, mon brave, en un processus permanent de sélection et d'exclusion. Nous nous détenons la vérité. Les autres, qu'ils aillent se faire foutre." Et s'ils passent trente-cinq ans à te marteler ça dans le cerveau, dès que tu te retrouves isolé tu te prends pour le meilleur et tu t'appauvris énormément, parce que tu as perdu un bel aspect de l'existence: savoir goûter la diversité, accepter que nous ne sommes pas tous égaux et que dans le cas contraire ce serait affreusement lassant." - Gutiérrez -
Rapportée par Trader lors d'une discussion sur l'art chez Didier, cette observation sur la tolérance de Gutiérrez m'a interpellée, un tantinet provocateur mais les épices réveillent toujours un plat et la tolérance, à mon sens est loin d'être un plat facile à cuisiner et à réussir sans tomber dans le magma du condescendant et du tout doit être accepté et pardonné. La tolérance relève du grand art car elle implique une conscience de soi et une compréhension, une ouverture, une culture aussi. Loin d'être si facile envers l'autre et parfois aussi envers soi.
05:06 Publié dans réflexion | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : réflexion, pensée du moment, échange, blog, humain
dormir nue
J'aime dormir nue à la fraîche, dépouillée en contact direct avec l'air et le dehors en respir tout pores ouverts communiant ainsi avec Dame nature. J'aime sentir les éléments, plonger à corps perdu dans la rivière sentir l'eau glisser sur ma peau la matière liquide sur mes muscles humer ma chair frissonner, originelle.
J'aime dormir nue le corps abandonné détendue sans entrave insouciante et insoucieuse libre sereine.
Je m'aime female.
05:06 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : land art, photo, art, vie, humain
son et souffle
A lire et à vivre à voix haute a dit Venise, voilà mais à voix basse ...
05:05 Publié dans rencontre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : christian mistral
04/07/2009
Mistral
Comme le vent dont il partage le nom il est entré dans ma vie en force. Décoiffant dérangeant interpellant acide parfois une relation fut d'emblée posée testée retournée inspectée et la confiance simplement durablement s'est installée imiscée, le plaisir de la découverte de l'échange la curiosité de l'autre le vent baissait et se faisait souffle chaleureux et rassurant avec les pics de mise à vif d'humeur et de rappel à l'ordre. Un vent exigeant, perfectioniste, le choix des mots l'expression des émotions et des sentiments, un vent visionaire engendrant. Joueur il titille teste provoque, protecteur il enveloppe caresse apaise, curieux il questionne raisonne demande, angoissé il exprime ravive fouille colère, aimant il offre se donne interactive, créatif il met au monde balaye induit nettoie ouvre à soi-même. C'est le vent qui bouscule la vallée la lave ravive les couleurs purifie la lumière demande à l'arbre de plier au roseau de courber et nettoie sur son passage entraîne plus loin ne laisse pas indifférent. Mon ouragan se prénomme, au delà des océans Christian et j'aime quand il tempête il enfle ma voile et me voyage, ou qu'il soupire m'émeut et m'enflamme. Pas un vent ordinaire, un homme à part, un météore.
Lire "Valium" de Christian Mistral ou le relire...transportant, mauditement humain.
00:22 Publié dans rencontre | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : christian mistral, littérature, amour, humaian, sentiments
Vue du ciel
J'ai trouvé l'idée séduisante et étonnante, merci Bluebird pour les explications tout à fait explicites, voir d'en haut son coin, son quartier, sa rue, sa ville , je ne m'étais jamais aventurée dans ce rêve d'Icare, et voilà chose faite, mon petit bout de terre citadin...
Mais que le monde est vaste et varié, que d'endroits, de visions, de conceptions, d'humanité, de paysage ciel terre encore à découvrir, à rencontrer, à goûter!
00:17 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : france, lille, vue, voyage, humain
03/07/2009
Joëlle
Elle est arrivée souriante et posée comme à son habitude, toujours vu comme ça depuis des années que l'on se connaît, jamais un mot plus haut que l'autre calme et attentive. Là pourtant j'ai senti une petite différence infime dans le regard derrière ses lunettes design la question habituelle bonjour comment ça va et la fêlure, le vernis qui craque et je découvre ma Joëlle en larmes effondrée prête à hurler de douleur, je la prends dans mes bras ne dis rien laisse mugir renifler et couler les larmes. Puis elle me dit dans un hoquet et du bout des lèvres, j'ai un cancer, je viens de l'apprendre, la merde! Infirmière dans le milieu psychiatrique toute sa vie à s'occuper des autres et non des plus faciles elle venait de prendre sa retraite après tant d'années de bons et loyaux services, une mammographie tous les ans due à des antécédents familiaux, sa soeur sa maman aussi ils lui découvrent un ganglion, bénin mais bon vaut mieux s'en débarrasser, on l'opère une première fois on envoie aux analyses attente retour pas joli on réopère pour en prendre davantage rebelote re retour et une nouvelle opération là on enlève plus que les cellules souches c'est mauvais. Pas bavard le chirurgien, c'est dur je sais j'ai eu le même, je lui dit il fait bien son travail c'est l'essentiel même si au fond c'est vrai je ne le pense pas tout à fait, j'ai remarqué pour y avoir eu droit à quel point ils ne paraissent pas en relation avec l'humain derrière le malade, dommage. Chimiothérapie le mot qui fait peur et puis la cicatrice et peut-être davantage forcément l'esprit gambade et la souffrance elle, s'insinue la peur aussi. Je connais Joëlle depuis plus de vingt ans, je ne l'ai jamais vu se plaindre, une seule fois il y a longtemps elle m'a parlé de son regret de ne pas avoir eu d'enfant, non pas qu'elle n'avait pas un père potentiel avec qui elle vit toujours mais je n'ai jamais vraiment su la raison pudique réservée tranquille, je m'efforçais de trouver les mots apaisants et justes, toujours pas facile, saleté de crabe. Saloperie!
08:38 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : amitié, état d'âme, relation, cancer
02/07/2009
jazz en direct
Constance nous le rappelle dans son beau billet, le festival de Montreux commence. Cette année je ne pourrais m'y rendre, et pourtant c'est vraiment à voir et entendre, le lieu d'abord, et puis les artistes qui passent, toujours variés et de qualité, et cette année Steely Dan en est, entre autre...
Et puis à partir du 18 Juillet, celui des jardins de Cimiez à Nice, Claudio nous en parlera peut-être! Là aussi c'est magique, ces concerts donnés en plein air au milieu de la végétation et des étoiles, j'y avais vu il y a plus de 20 ans maintenant, Gato Barbieri, envoûtant...
La puissance du sax, au milieu de la nuit, vraiment un grand moment ... Là, le programme est riche encore cette année, sans doute qu'entre Chick Corea, Youssou N'Dour, Charles Lloyd ou Sonny Rollins, j'aurais bien du mal à choisir!
Bon, My One and Only Love, incontournable.
J'ai un faible pour le sax, j'avoue, pas seulement mais prononcé! Mais finir cette note avec Youssou N'Dour est un régal, ici en duo avec Neneh Cherry.
23:47 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jazz, festival, voyage, art
s'armer de patience
00:43 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : état d'âme, patience, humain, expérience
01/07/2009
Du Gabin pur jus aussi ...
21:21 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : cinéma, bons mots, toute une époque
Christo
Christo et Jeanne-Claude, communément Christo, est le nom d'artiste sous lequel est connue l'œuvre commune de Christo Vladimiroff Javacheff (né le 13 juin 1935 à Gabrovo en Bulgarie) et de Jeanne-Claude Denat de Guillebon (née également le 13 juin 1935 à Casablanca)
Ce couple d'artistes contemporains (qui emballe la géographie et l'histoire) s'est rendu célèbre par ses objets empaquetés. Naturalisés américains, ils vivent à New York dans le quartier de SoHo.
Leur travail consiste à emballer de tissus un lieu, un paysage ou un monument, de manière éphémère ou durable. Ce qu'on appelle le Land Art. Ces projets monumentaux et de longue haleine ont pour vocation de donner une autre identité au lieu et donc de changer le regard du public. Leur objectif est d'ammener le public à l'art, le surprendre et l'impressionner. Ces oeuvres que l'on ne peut pas acheter, ni même posséder, parlent de liberté selon Christo. Elles s'inscrivent en écho aux phénomènes de société contemporains, comme la consommation, le marchandage ou la médiatisation.
09:24 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : land art, art, monde, regard