23/02/2014
Un rebirth
- Max Ernst -
tombent les
ruines la poussière
dense tue le souffle
que de poèmes disparus
et la peur qui foudroie
pour qu’un seul homme
renaisse
il n’y aura jamais
assez d’amour
pour ce que
je me destine
à ne pas être
16:31 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : peinture, poésie, état d'âme, cafard, émotion, partage, humain
16/01/2014
Femme regardant un homme endormi
- Pablo Picasso -
00:12 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, peinture, émotion, amour, partage, humain
03/01/2014
Manuel Mendive
« Tout ce qui vient de la terre m’intéresse »
Les créatures de Mendive, qu’elles soient zoomorphes, phytomorphes ou même fantastiques, sont des mélanges que les mots peuvent difficilement expliquer : ils envahissent l’espace et transcendent la matière. Le pouvoir communicatif de sa peinture est reconnu à Cuba comme à l’étranger. Prix National des Arts Plastiques en 2001, c’est l’un des peintres au spectre géographique le plus large. Il s’identifie au public des Caraïbes, des Amériques, d’Afrique, mais il captive aussi en Europe. En effet, Venise, Paris, L’Espagne, Vienne par exemple, mais aussi des pays d’ Asie jusqu’en Extrême-Orient accueillent également les tableaux du peintre cubain.
Chez Mendive, il existe un mélange convaincant entre l’académisme et la force des racines. En plus d’être un peintre connu dans le monde entier, c’est sans doute le plus populaire à Cuba et celui qui mobilise le plus ses compatriotes.
Ce havanais naquit dans le quartier de Lawton et vécut dans la municipalité du Cotorro. Il fut le porteur d’un langage éblouissant que certains considèrent comme mystérieux. Il n’est pas nécessaire de connaître les Arts Plastiques pour comprendre son œuvre, où sont présentes les racines africaines de Cuba. Son intention n’est pas comparable à celle d’autres créateurs dont l’œuvre ressemble à un catalogue didactique : Mendive ne perce pas le mystère de la légende, il lui redonne vie, la nourrit d’éléments sortis de son imagination et la laisse à la portée du spectateur pour que ce dernier puisse s’interroger et réfléchir.
Sa façon de parler est lente, presque musicale. Il est robuste, et depuis un certain temps ses cheveux blancs sont tressés à la façon de ses ancêtres africains. Les personnages qu’il peint lui ressemblent parce que l’image de l’artiste est façonnable.
Il en existe d’autres, mais pour les cubains, Mendive est le peintre des corps par excellence. Sa façon particulière de peindre des tableaux qui se déforment face à l’eau, de faire de la peinture sur une toile aussi sensible que l’épiderme, constitue une de ses principales caractéristiques. Mais il a su aussi prendre en compte le contexte social : la rue, les quartiers, la ville.
Le message de Mendive pourrait se résumer dans le propos de Sala Raul Oliva : Toute forme de discrimination engendre souffrance, gêne, haine, exclusion, violence et vulnérabilité. Son art est une belle leçon d'humanité. Sa manière de l'offrir au monde aussi...
07:53 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, cuba, peinture, corps, découverte, partage, humain
22/12/2013
Andrew Wyeth
- Gymnopédies - Satie -
" Hâte-toi de bien vivre, et songe que chaque jour est à lui seul une vie."
- Sénèque -
22:31 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art de vivre, musique, art, peinture, émotion, découverte, partage, humain
27/11/2013
Serge Poliakoff, le rêve des formes
" Une forme doit s'écouter et non pas se voir."
- Serge Poliakoff -
Du 18 Octobre 2013 au 23 Février 2014, le musée d'art moderne de Paris propose une rétrospective du peintre abstrait Serge Poliakoff (1900-1969) regroupant 70 peintures et de nombreuse oeuvres réalisées sur papier entre 1936 et 1969. L'exposition, conçue comme un cheminement s'organisant en plusieurs séquences articulées autour d'oeuvres-clés, depuis les années de recherches lorsque Poliakoff appartient à l'avant-garde abstraite d'après-guerre, jusqu'à ses dernières peintures d'une modernité épurée, est un pur ravissement. J'ai découvert Poliakoff à ma dernière visite à la Fiac, je ne savais alors encore rien de lui, de son parcours, de ses recherches, de ses origines et de sa vie. Mais les deux tableaux que j'ai alors pu voir de lui m'avaient profondément émue, alors ça va sans dire, cette accumulation dans le cadre élégant et lumineux du musée d'art moderne a été une véritable source de bonheur intense, trois toiles plus que les autres m'ont littéralement subjuguée par leur musicalité, Serge était guitariste et a longtemps gagné sa vie en jouant dans des cabarets russes, par leur matière profonde et vibrante et par leur singularité, ce "rêve des formes en soi" qui est le grand mystère à élucider de "l'abstrait"...
" Quand un tableau est silencieux, cela signifie qu'il est réussi."
- Serge Poliakoff -
Pour Poliakoff, la maîtrise de la couleur est essentielle : il utilise pour cela des pigments purs qui confèrent une qualité énergétique à ses rouges, ses orangés et ses jaunes éclatants. La superposition des tons contribue à la vie sous-jacente de la peinture que le spectateur devine, et participe à l'effet souvent jugé mystérieux de l'oeuvre.
Poliakoff déclare que l'une des qualités de la peinture est d'être géométrique, mais cette géométrie doit être sans sécheresse. Et c'est vraiment ce que je ressens face à ses toiles, l'absence de sécheresse, l'extrême sensualité de l'assemblage forme-matière-couleurs, tout à fait stupéfiant, la surface vibrante de ses toiles semblent éclairée de l'intérieur, l'oeuvre parait vivante.
" Une chaleur humaine teintée de mysticisme auquel s’ajoutent la richesse de la matière " résume avec exactitude et pudeur Dina Vierny. On pourrait aussi appeler ça de la poésie, je la ressens en regardant cette exposition. J’ai l’impression que ces formes angulaires qui se frottent ou se repoussent ont quelques choses à me dire. Peut-être voudraient - elles me suggérer un peu de silence. Poliakoff serait dans son genre un passeur de silence? « Je suis vraiment dans mon cosmos à moi » prévenait-il. Ses toiles invitent à la contemplation...
16:26 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, peinture, poliakoff, exposition, partage, émotion, humain
29/09/2013
Ton parfum sera mon souffle
12:17 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, poésie, émotion, partage, humain
22/09/2013
Birthdays
Soixante années de vie dont la moitié ensemble. Je nous souhaite d'en être qu'au tiers. C'est son anniversaire et celui deux jours après de notre fils aîné. Il en fallu de peu que ça soit le même, Dame nature en a décidé autrement. Aujourd'hui, aux fourneaux depuis tôt ce matin, je prépare un repas pour ces deux hommes et les deux autres hommes de ma vie. Un repas d'amour, familial et festif. J'ai bien l'intention de profiter de ce moment présent en toute conscience, et d'y être toute entière. Tous les sens en action. Attentive, confiante et aimante.
C'est si bon d'aimer.
Happy Birthday.
11:22 Publié dans art, art de vivre, écriture | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : art, art de vivre, anniversaire, écriture, peinture, partage, humain
08/07/2013
Love
08:35 Publié dans art, état d'âme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture, art, émotion, découverte, partage, humain
28/06/2013
L'aurore
- Paul Delvaux -
23:34 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : art, art de vivre, peinture, surréalisme, état d'âme, parcours, humain, femme
18/06/2013
Pluie de soleil
- Klimt - Eaux mouvantes -
C'était un jour d'été. Les champs de lavande s'étalaient à perte de vue. Je m'étais allongé au milieu de l'un d'eux, admirant le ciel et pensant à elle. Elle, que je venais d'apercevoir nue, offrant son long corps souple à l'ondée frémissante qui venait de s'abattre sur la campagne en fleurs. Elle était apparue comme par magie au bout de mon regard. Elle semblait rêveuse et agitée d'une tendresse vibrante. Quand le ciel lâcha d'un coup ses eaux sonores, elle quitta sa robe noire et se déchaussa doucement, pris la peine d'ôter ses sous-vêtements et, le corps nu, entama une danse sensuelle avec les gouttes de pluie glissant sur elle comme la couleur sur un papier d'aquarelle. J'aurais voulu être cette pluie, goûtant ainsi le parfum de ses pores, m'immisçant dans ses cheveux ardents, coulant le long de sa nuque altière, ruisselant sur toute la surface de sa chair. A ce moment, tout moi était en elle, j'étais comme pris d'une passion subite et d'un désir érotique insensé. La pluie s'arrêta net. La magie, elle, continua d'opérer. Ma lady Chatterley se rhabilla, apaisée et sereine et reprit son chemin les chaussures à la main. Le soleil, royal, retrouva toute sa place. L'ondée fut brève et chaude comme une douche dorée. Je laissais alors mon esprit fantasmer sur cet être fou et délicieux qu'il venait de croiser.
C'était un jour d'été, j'errais parmi les lavandes, l'âme en fleur. Je me sentais printanière et précisément prête à éclore et à exprimer ce que mon corps avait à dire. C'était une sensation étrange, profonde, violente et sourde en moi qui ne demandait qu'à sortir. La pluie se mit à tomber, drue, presque chaude, soudaine, puissante. Je n'ai pas réfléchi, je me suis dévêtue et nue, je me suis lovée en elle. Je sentais tout mon être frémir, s'offrir à l'humide, se désaltérer. Et j'ai commencé à danser ne me souciant plus de rien. J'étais bien. J'ai pensé à cette scène sous la pluie du roman de Lawrence que j'avais tant aimé adolescente, j'ai pensé à toutes mes frustrations accumulées, j'ai pensé à la vie, au plaisir, à l'amour, à l'envie d'être libre, fascinée, emportée. J'ai goûté avec une joie manifeste à l'eau vive sur ma peau, j'ai fait l'amour avec le ciel, j'étais dans un état second. L'ondée fut brève, la douche dorée s'arrêta d'un seul coup, je me sentais lavée et en paix. J'étais sereine et habitée par moi-même. Je m'aimais. Je me suis rhabillée et j'ai repris ma route, pleine, rassasiée et confiante. Jamais plus je ne serai celle que j'étais.
Pluie de soleil. Sun Shower Power.
09:31 Publié dans art, écriture, érotisme | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : exercice de style, écriture, art, peinture, érotisme, pluie, émotion, partage, humain
10/06/2013
Envolée
- Toile Valérie Vezzoso -
09:43 Publié dans art, état d'âme | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : art, état d'âme, peinture, blue, partage, humain
05/05/2013
Jack Vettriano
Jack quitte l'école à 16 ans et devient apprenti (ingénieur des mines), mais s'adonne à la peinture durant ses loisirs. Ses premières toiles sont des copies de tableaux impressionnistes (dont Claude Monet).
Vettriano devient célèbre en 1988 quand il expose deux toiles à l'exposition annuelle de la Royal Academy d'Écosse : ces deux toiles se vendent le premier jour et plusieurs galeries se proposent de vendre ses œuvres. Le succès contribue à casser son premier mariage et il déménage à Édimbourg, changeant son nom en Vettriano (nom de jeune fille de sa mère). Suivent des expositions couronnées de succès à Édimbourg, Londres, Hong Kong, Johannesburg et New York. Ses peintures rappellent le genre film noir, avec des touches de romantisme et parfois d'érotisme.
Bien que son style soit jugé vulgaire et sans imagination par certains critiques d'art, c'est l'un des artistes les plus en vue sur le marché de l'Art.
En octobre 2005, on a découvert que certains personnages des peintures de Vettriano (dont The Singing Butler) étaient inspirés d'un manuel de référence pour artiste The Illustrator's Figure Reference Manual. Cette révélation a quelque peu terni la réputation de Vettriano, bien qu'il n'ait jamais nié être autodidacte (il n'avait pas les moyens de rémunérer des modèles).
Vettriano a des studios en Écosse et à Londres. Représenté par la Galerie Portland à Londres de 1994 à 2007, il a désormais son propre site d'internet. Jack Nicholson et Terence Conran figurent parmi ses plus grands collectionneurs.
En 2003, il a été fait Officer de l'Ordre de l'Empire britannique. (source Wiki)
Ce côté glamour, réaliste, à la Hopper, j'aime. Ces femmes fatales, félines, féminines et langoureuses, ça me parle, ça me fascine, j'aime, j'aimerai toujours cette image "gilda", elle m'énergise. Pourtant, je sais que ça peut paraître caricatural. Mais l'idée de la femme, femme, fière et heureuse de l'être, animale, sensuelle, sûre d'être, c'est pour moi le chemin de la liberté de la féminité. J'aime plaire, j'aime être désirée et j'aime, bien plus que plus jeune, être femme. Chez Vettriano, l'ambiance invite au plaisir et sa peinture "érostisitique" invite à se donner. Comment dire. C''est si fabuleux d'être femme, comment ne pas en profiter?
15:24 Publié dans art, art de vivre, érotisme | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, art de vivre, érotisme, femme, peinture, partage, humain
06/04/2013
asile du désir
- Nicolas de Staël -
10:06 Publié dans art, poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : art, poésie, peinture, émotion, partage, humain
30/03/2013
Maurice Denis
07:29 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art, peinture, émotion, partage, découverte, humain
23/03/2013
J'ai tant rêvé de toi
J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.
- Robert Desnos, "Corps et biens". -
22:25 Publié dans art, poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, peinture, noguchi, sculpture, muse, poésie, robert desnos, rencontre, émotion, partage, humain
21/03/2013
Carole Melmoux
« Oublier pour vivre et se souvenir pour créer, créer c’est se souvenir c’est puiser dans notre mémoire, c’est se laisser traverser par le passé pour qu’il se taise un peu en nous et qu’il parle en dehors de nous. Créer c’est aussi oublier ce que l’on sait pour laisser s’exprimer l’inespéré. »
06:25 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : expo, art, peinture, partage, jalel el gharbi, giulio pisani, écriture, amitié, humain
20/03/2013
Le printemps est inexorable*
" J'ai su avec les yeux ouverts plus grandement sur les choses que la vie que nous déployons peut aussi révéler de la joie."
- Odilon Redon -
08:18 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : art, peinture, poésie, écriture, pensée du moment, partage, humain
13/03/2013
Black
" J’aime l’autorité du noir. C’est une couleur qui ne transige pas. Une couleur violente mais qui incite pourtant à l’intériorisation. A la fois couleur et non-couleur. Quand la lumière s’y reflète, il la transforme, la transmute. Il ouvre un champ mental qui lui est propre."
- Pierre Soulages -
08:49 Publié dans art, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, peinture, soulages, black angel, couleur, réflexion, partage, humain
11/03/2013
Wilhelm Hammershøi, peintre de l'intime
Descendant de Vermeer ou précurseur de Hopper ? Hammershøi, peintre danois dont la notoriété s'affirme dans les années 1880, est sans doute l'un et l'autre. L'intimisme minimaliste de ses intérieurs aussi bien que l'atmosphère trouble qui se dégage de son apparent rigorisme en témoignent suffisamment.
Hammershøi a sans doute inventé le portrait de dos, comme il existait un portrait de face ou de profil. Cette femme assise - dont on ne saurait dire s'il s'agit d'une bonne ou d'une bourgeoise, ni même deviner ce qu'elle est en train de faire - attire par son indifférence affichée vis à vis de celui qui la contemple. Au personnage silencieux correspond une gamme très raffinée de gris et de bruns, qui montre la sensibilité profonde du peintre aux atmosphères intérieures.
La composition est toute en angles droits : les lignes de la chaise, de la plinthe, de la desserte quadrillent cet éloge de l'absence avec une rigueur toute protestante. Mais il ne faut pas en conclure trop rapidement que cette toile est une allégorie de la solitude ou du tragique humain. Car Le vrai sujet en est peut-être la nuque, partie du corps la plus indécente dans l'imaginaire oriental. Aussi bien ces rares mèches folles, l'ouverture de la blouse laissant apercevoir la blancheur du dos, en contrepoint de la coupe en forme de fleur posée sur le meuble, constituent-ils les antidotes radicaux à la tentation d'une lecture platement puritaine. (Source Musée d'Orsay)
" Il n'y a rien que cet espace enclos dans les lignes minuscules et vertigineuses du parquet, du plafond, la symétrie des moulures sur les murs, un parallélisme obsédant qui se cherche des points de fuite, une ouverture. Une lumière exsangue et bleue, fatiguée de se frayer un chemin à travers des rideaux, des tentures, des bibelots espacés, respectables, inutiles. Et puis cette nuque un peu penchée... Froide ou chaude ? C'est dans l'incertitude que la sensualité progresse, en silence, en secret. "
07:24 Publié dans art, écriture | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : art, peinture, écriture, émotion, découverte, parte, humain
10/03/2013
Langes de vie
11:05 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art, peinture, sculpture, émotion, découverte, partage, humain