Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/07/2012

Aimer

Toujours dangereux d'avoir une idée sur ce sujet! Mais je ne peux m'en empêcher, il me brûle les méninges et je ne peux l'esquiver d'un coup de collier. Pourtant. Aimer. C'est si simple quand on se le permet et quand on permet de recevoir l'amour qu'on nous porte. Faut arrêter de déconner, c'est la seule voie possible, aimer et être aimé, c'est notre essence, ce qui nous fait vibrer. On boit, on dîne, on fume, on sexe, on s'extasie reste qu'aimer est le plus précieux don à notre portée et qu'on piétine, sans raison, ou juste parce qu'on a trop besoin de l'être et qu'on sait pas ou plus comment s'y prendre. Parler d'amour, parler de ce besoin qu'on a tous d'être aimé, reconnu, entendu peut paraître une manipulation. Soit. Sauf que je sais en conscience que toute communication est une manipulation, et que l'amour est ailleurs. Il est là parfois où on ne l'attend pas. Le véritable amour est en nous. Il est dans la capacité qu'on a à donner et dans celle de recevoir ce que l'autre nous donne. C'est un dialogue amélioré, une synergie, une osmose. Pour moi il est source de rétablissement de la justesse des choses. Après en avoir été sevrée et l'avoir vécu, longtemps comme vue de l'esprit, construction romantique que je ne peux reniée, je le vis pleinement comme j'y aspirais et j'en découvre les méandres et bienfaits, loin de toute complexité. L'amour évoqué par les poètes, transfiguré, embelli, magnifié ou anéanti n'est autre que le carburant de notre énergie et la source de notre vie sur terre...

Au commencement était l'amour.

 

16/07/2012

On the road

photo helene.jpg

 

Le bitume, au hasard d'une promenade à Paris, m'a dit ce que j'avais envie d'entendre. Il a caressé mon esprit avec subtiité et rare étonnement et m'a transportée... Suis restée très fleur bleue comme mon nom l'indique Hé,hé. Aujourd'hui j'ai foulé du pied, ce message. J'en reste dans le ravissement. J'en croyais pas mes yeux, écrit là, craie sur goudron sur mon passage juste à quelques foulées du métro Convention! Nan, ça frise l'ironie moi qui en ai tellement besoin, tellement envie. Toujours en manque de marque de sympathie, pas rassasiée, attentive. Petite fille encore...au fond. J'ai pas honte de le dire: j'aime être aimée, oh oui, j'aime ça, j'aime, j'aime , j'aime et j'en ai besoin. Et j'ai besoin qu'on me l'exprime, qu'on me le dise, qu'on me l'écrive, qu'on me passe sur le corps, qu'on me l'imprime. Euh! Pas vous?

 

 

15/07/2012

multiple

090629shiva01.jpg

 

" Dans chaque être humain vit une colonnie entière."

- Pablo Picasso -

 

 

14/07/2012

Née un 14 Juillet

Pivoines et Abbey en ce jour particulier.

Douce et belle journée.

Bon anniversaire, Emcée...

 

Pivoines-roses.jpg


podcast

- Street of dream - Abbey Lincoln -

 

13/07/2012

Rêver, construire, écrire, façonner,

écriture,cinéma,art de vivre,pensée du moment,rêve,réalité,passage,vivant,partage,humain

- Cadavre Exquis - Valentine Hugo -

 

inventer, établir des plans sur la comète. Non seulement j'aime ça mais j'en ai besoin. Entreprendre, réaliser, transmettre, changer le cours des choses. C'est là où je me sens vivante, c'est là où je me sens être. Je sais m'arrêter, profiter du moment présent, et même méditer mais c'est toujours dans l'idée d'aller de l'avant. Stagner, macérer dans mon jus, ne pas avoir d'expectatives, ne pas avoir d'ouvertures, ça me tue. Explorer, deviner, créer, insufler me donnent des ailes alors que me ratatiner, me plaindre, m'auto-flageller me restreignent et me cuisent à petit feu. J'aime tendre vers, j'aime avancer, construire, m'aventurer, sonder, tâter, fureter même si les doutes et les entraves qui vont de pairs sont forts et puissants. A quoi bon être sur cette planète et attendre! A quoi bon être là et rester les bras croisés à penser que d'autres vont nous prendre en charge. Je suis pour l'action, je suis pour la pensée, je suis pour la traversée la plus riche possible, de détours, de chemins, de voyages, d'apprentissages et d'amitiés. J'aime la vie, on the road. J'en suis et compte bien exister jusqu'à mon dernier souffle, idéaliste apaisée et sage foldingue. Sortir du bois et des fossés, être unique, décalée, et pleine d'exentricités et de bonté. Blue jusqu'au bout des ongles! Hé, hé. Donner à inventer, à partager, à visiter, à comprendre et à aimer! Une destinée, une écriture, une volonté, une façon d'être au monde en beauté! Fabriquer sa réalité et s'adapter à celle qui est. Positiver. Générer. Accoucher. Alchimiser. Espérer. Et relativiser. On n'a pas forcément la vie qu'on s'était imaginé.  On n'est parfois loin du compte. Pourtant, toujours reprendre son bâton de pélerin est toujours plus jouissif que de laisser tomber. On a en soi des ressources sans limites pourvu qu'on veuille bien s'y abreuver. Yeah!

 

 

12/07/2012

La part des anges

la-part-des-anges-2.jpg

J'ignorais totalement que "la part des anges" était la partie du volume d'un alcool qui s'évapore pendant son vieillissement en fût. Ces vapeurs qui enivrent le ciel, plus présentes dans les chais d'élixirs forts comme le cognac, l'armagnac, le whisky. D'après Wiki, l'expression aurait pour origine l'alchimie qui désignait par anges les substances volatiles, belle poèsie. Hier soir, je n'avais pas trop envie de rentrer chez moi retrouver ma smala, je voulais être un peu seule et quand on a chez soi enfants et beaux-enfants à demeure, ça n'est pas possible. La vie de famille implique un don de soi, être mère demande certains "sacrifices" qui ne sont rien comparés aux sources de joie que ça procure et parfois j'ai besoin de ne penser qu'à moi. Suis donc allée au cinéma. J'ai beaucoup aimé ce film, sensible, drôle, émouvant, inventif et humain. Il m'a rengaillardie. Il y a toujours un moyen de s'en sortir, s'instruire et être créatif semble en être un de taille, c'est un des enseignements de ce prix du jury de Cannes mais aussi que l'amour donne des ailes, là le titre prend alors une toute autre saveur que celle du malt ou de n'importe quel grain! A voir...

 

10/07/2012

8:00

" Mais qui sans amour Existe? "

- Serge Gainsbourg -

 

 

été 2013

belle image.jpeg

 

Aujourd'hui encore, je vais voir des choses et prendre des décisions. Même si c'est un exercice que je pratique maintenant deux fois par an depuis presque dix ans, il reste difficile. Anticiper, créer, construire un style et savoir un an avant ce que les femmes vont avoir envie de se mettre sur le dos l'année prochaine, ça n'est pas simple. Et puis quel sera le climat, quelle sera l'ambiance dans laquelle on évoluera, où en sera le monde? Tout influe tellement sur tout, tout est si interactif, tout va si vite. Cette année, on avait tous plus ou moins parier sur la couleur et finalement c'est le confort des matières qui l'a emporté, une grande partie dû au temps maussade et à l'économie peu rassurante qui a encouragé à se protéger plus qu'à se faire remarquer. Mais l'année prochaine? Qu'est-ce qu'il va se passer? Il y aurait bien entendu toujours les mariages et les cérémonies qui socialement invitent à s'habiller et faire un effort de toilettes, il y a toujours les aficionados à la recherche du vêtement improbable qu'elles n'ont pas encore vu et surtout pas encore dans leur garde-robe, il y a le quotidien qui use ce qu'on porte et qui incite à changer d'une année sur l'autre, il y a les valises perdues, les divorces, les dépressions de toute sorte, les besoins de changement, le mal-être, l'envie de plaire, de paraître dans le coup, l'amour de l'art aussi. N"empêche qu'il faut savoir voir ce qui va se passer et que pour ça il faut être inspiré, pas toujours aisé, sur commande!

 

08/07/2012

la haine

J'ai repensé fortement à elle aujourd'hui en revoyant un film porté sur ce sujet qui m'anime toujours autant: la vengeance. J'ai repensé à elle sans délectation et sans ressentiment, pourtant, elle a fortement encombré ma vie et de l'appréhender sans prévenir fulgurante m'a chamboulée, à jamais. J'étais si jeune et si peu préparée. La haine! J'aurais préféré ne jamais avoir à la ressentir vivace dans ma chair et si fulgurante dans mon coeur. J'ai haï mon père, j'ai haï ma mère. Peut-être même davantage encore ma mère l'espace de quelques mois. La violence de ce sentiment m'a terrassée et surprise. Je ne pouvais pas en amoindrir la portée, j'étais comme possédée par elle, une sorte de tsunami qui emporte tout sur son passage et n'est en rien raisonnable. Impressionnant à quel point même elle se nourrit de tout et de rien et étreint celui ou celle qui la vit. J'ai souffert d'haïr. J'ai eu peur d'haïr, j'en ai tremblé de tous mes menbres. J'eus préféré n'avoir jamais à la vivre. Mais de l'avoir vécu de force m'a permise de concevoir l'horreur, le ressentiment, la guerre, le crime, la torture, le désir de mort d'autrui. J'ai eu cette rage de voir souffrir et mourir les protagonistes de mon enfance déchirée, j'ai rêvé maintes et maintes fois qu'ils périssent écartelés par leurs mensonges et leurs non vouloir-voir, leurs non vouloir-entendre, leur déni. Je me la suis prise de plein fouet et j'en reste marquée. Elle m'effraie, cette haine. Je n'en voulais pas. Mais elle est pourtant là, scarifiant à jamais ma relation au monde, tatouée au creux de ma cervelle chercheuse, tentante encore parfois, diablerie, m'obligeant à me méfier de cette part d'obscurcit que je traîne dans mon voyage. Je n'aime pas quand elle m'envoie encore ses signes, intermittente habile, mais je fais avec et comme un chevalier qui combat ses démons pour honorer sa cause, je me bagarre avec elle et je tente d'élaborer l'antidote à son poison. Quel remède à ce fléau? Je me le demande encore, pourtant le temps et l'eau ont couler sous mes ponts. Seul le fait de l'accueillir et de l'accepter ont permis d'éteindre son feu, mais il ne me fut pas facile de ne plus avoir honte d'haïr, honte parce que j'en ai pris un certain plaisir, malgré tout, une certaine sorte de plaisir étrange, disgracieux, cruel et peu avare de limites. Oublier, pardonner, effacer? Il n'y a que comprendre qui m'a aidée à la disqualifier dans ma carte du tendre et à pouvoir maintenant en parler avec ce recul propre aux sages que je suis bien loin encore d'égaler!

 

tellement vrai

Bacon Francis Autoportrait 1976.JPG

- Toile de Françis Bacon -


" Le désordre des êtres est dans l'ordre des choses."

- Jacques Prévert -



Plume Latraverse, la ballade des caisses

Merci Vieux G.

 

 

07/07/2012

de la mode

art,art de vivre,réflexion,mode,poésie,baudelaire,dona karan,femme,patrtage,humain

564139_441700349203361_247810408_n.jpg

320302_441700395870023_1719042905_n.jpg

- Urban Zen- Dona Karan -


" La mode doit être considérée comme un symptôme du goût de l'idéal surnageant dans le cerveau humain au-dessus de tout ce que la vie naturelle y accumule de grossier, de terrestre et d'immonde, comme une déformation sublime de la nature, ou plutôt comme un essai permanent et successif de réformation de la nature. Aussi a-t-on sensément fait observer (sans en découvrir la raison) que toutes les modes sont charmantes, c'est-à-dire relativement charmantes, chacune étant un effort nouveau, plus ou moin heureux, vers le beau, une approximation quelconque d'un idéal dont le désir titille sans cesse l'esprit humain non satisfait (...)

La femme est bien dans son droit, et même elle accomplit une espèce de devoir en s'appliquant à paraître magique et surnaturelle; il faut qu'elle étonne, qu'elle charme; idole, elle doit se dorer pour être adorée. Elle doit donc emprunter à tous les arts les moyens de s'élever au-dessus de la nature pour mieux subjuguer les coeurs et frapper les esprits. Il importe peu que la ruse et l'artifice soient connus de tous, si le succés en est certain et l'effet toujours irrésistible. C'est dans ces considérations que l'artiste philosophe trouvera facilement la légitimation de toutes les pratiques employées dans tous les temps par les femmes pour consolider et diviniser, pour ainsi dire, leur fragile beauté."

- Charles Baudelaire - Eloge du maquillage -



06/07/2012

matière à méditer

 

 

 

Agnès Thurnauer

Y a-t-il un art « féminin » ?

6_dsc017511.gif

- Toile Agnès Thurnauer -

 

La vertu des noms est d'enseigner ", dit le Cratyle de Platon. L'importance du language chez Agnès Thurnauer et de la nomination dans cette appropriation féminisante (comme Cézanne parlait des sensations colorisantes) de la peinture est ainsi à considérer comme l'armature de ses signes, comme "le châssis" sur lequel se fonde son tissu artistique, à la peinture émaillée ou pas, indifférent à sa facture.

- Elisabeth Lebovici -

 

Olympia 2006, agnes thurnauer.jpg

- Toile Agnès Thurnauer -


«Il est probable que dans la vie comme dans l’art les valeurs ne sont pas pour une femme ce qu’elles sont pour un homme. Quand une femme se met à écrire un roman, elle constate sans cesse qu’elle a envie de changer les valeurs établies – rendre sérieux ce qui semble insignifiant à un homme, rendre quelconque ce qui lui paraît important. Et naturellement, le critique l’en blâmera ; car le critique du sexe opposé sera sincèrement étonné, embarrassé devant cette tentative pour changer l’échelle courante des valeurs ; il verra là non simplement une vue différente, mais une vue faible ou banale ou sentimentale parce qu’elle diffère de la sienne.»

- Virginia Woolf -

 

medium_at-immigration-jph-hd_ca4c5.jpg

agnc3a8s-thurnauer-31.jpg

biotope_tre_artiste_2006_agn_s_thurnauer.jpg

- Toiles d'Agnès Thurnauer -

 

autoportrait 2010, agnes thurnauer.jpg

- Auto-portrait agnès Thurnauer -

 

 



05/07/2012

Hé,hé,hé...

i'm rien.jpg

- Photo Patrick Natier -

 

 

04/07/2012

open your mind

541774_3858277987906_1280904503_n.jpg

 

03/07/2012

c'est le Noooord!

- C'est le Noord!! -

les-terrils-jumeaux-de-loos-en-goelle-visoterra-18146.jpg

- Terrils jumeaux de Loos-en Gohelle -

 

 

Dans le milieu de la mode, quand "Bienvenue chez les ch'tis" est sorti, c'était branché et follement "in" d'être chetemis. Les parisiens découvraient que les gens du Nord n'étaient pas dénués d'humour et de bon goût, on a eu ainsi notre heure de gloire et chaque fois que je disais que j'oeuvrais à Lille, j'avais droit à un "Ah! Vous êtes du Noooord! C'est chouette!" Cet état de grâce n'a pas duré et nous sommes vite redevenus, nous, les gens du Nord, comme le commun des mortels voire même dans la case des anciens à-priori nous concernant, un genre bouseux attardé alcoolique, une image qui colle aux basques des chtis autant que celle de leur convivialité légendaire et leur amour inconsidéré du festoiement. Bref! Cette année, re-belote! Voilà que L'UNESCO inscrit au patrimoine mondial de l'humanité les terrils au même titre que le Taj Mahal, la grande barrière de corail ou le Mont Saint- Michel! Ni une, ni deux, revoici le Nord en pool position et sous les feux de la rampe. La mode adooore ce genre de phénomène, elle s'en nourrit et s'en repait. De nouveau, être de Lille et du Nord Pas-de-Calais est tendance et signe de richesses insoupçonnées. Hé,hé, j'ai pu bien le tester, puisque je viens de passer trois jours au salon du prêt à porter! Quand même quelle émotion! Pour moi les terrils n'étaient pas une source d'inspiration légère et esthétique mais plutôt un témoignage du labeur, âpre et sombre. Voilà que soudainement ces monts noirs prennent une autre allure et une autre symbolique, au patrimoine mondial de l'humanité, être du Noooord, c'est ça aussi!

 

30/06/2012

correspondance

plume.jpg

 

On ne s'écrit plus. Avec internet on se parle, on se "mail" voire on se "hotmail". Avec les portables on se "sms", se "mms". On chatte, on skype mais on prend que rarement sa plume pour écrire une lettre ou une carte postale, ça n'est plus dans l'air du temps. Pourtant, quel bonheur j'ai eu hier matin en recevant une lettre manuscrite de mon amie Laure. L'objet en lui-même m'a émue. La délicatesse des arabesques sur le papier et puis le contenu, une lettre parait plus intime, plus personelle, plus physique aussi. Imaginer la personne aimée entrain de l'écrire est déjà tout en soi un poème. Bon, c'est vrai qu'avec toutes les possibilités de communication rapide, la tentation est forte de rédiger un petit mot sur son clavier pour exprimer son attachement et l'intérêt que l'on porte à quelqu'un, d'autant que si cette personne est à l'autre bout du monde, la simultanéité a son charme aussi, elle permet une sorte de conversation. Avec le décalage horaire, il y a un plaisir alors proche de la correspondance, l'attente. L'attente de la réponse. Mais il y a une sensualité dans l'écriture à la main impossible à rendre, quand le pouls s'accélère, quand l'émotion est là. L'expression du premier jet, c'est si délicat. J'aime ça. Il faut d'ailleurs une belle complicité pour se permettre de s'écrire ainsi, c'est sans doute ce qui me touche le plus dans cet acte d'écrire, la confiance que l'on a d'être lue comme il faut, d'être entendue, d'être comprise et de rentrer dans le monde de l'autre à pas feutrés, goûter à son intimité pour mieux l'aimer. En s'écrivant davantage, on s'aimerait davantage encore, peut-être...

 

 

29/06/2012

Galerie Naclil

428454_430404613659150_806256161_n.jpg

 

" L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité."

- Fiedrich Nietzsche -

 

28/06/2012

image du jour

psychologie,achats,fringues,soldes,attitude,réflexion,partage,humain