31/07/2012
la vie en rose et blue
20:56 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : baudelaire, voyage, ailleurs, mer, midi, musique, jazz, melody gardot, émotion, poésie, partage, humain
27/06/2012
émotion
Je ne comprends pas un mot de portugais et pourtant je me sens proche de la musique de Pessoa. La poésie est sans frontières, elle est universelle, comme tout langage qui vient du coeur, comme cette main dans ses cheveux et la voix profonde de Maria.
22:58 Publié dans art, poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, art, musique, état d'âme, richesse, parcours, émotion, partage, humain
26/06/2012
Munir Bashir
00:48 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : munir bashir, musique, émotion, instant, quintessence, partage, humain
05/06/2012
sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
- Arthur Rimbaud -
18:55 Publié dans art, poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, poésie, sculpture, émotion, cheveux et pensées soumises au vent, partage, voyage, humain
31/05/2012
De rouille et d'os
" La délicatesse est une façon de parler et l'amour une façon de faire."
- Michel Audiard -
Film à voir.
14:53 Publié dans art de vivre, Cinéma, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : cinéma, délicatesse, vie, appétit, émotion, partage, humain
14/05/2012
Eva et Irina
- Eva par Irina Ionesco -
Avant-hier soir j'ai visionné le film autobiographique Little Princess d'Eva Ionesco avec Isabelle Huppert dans le rôle de sa mère. Je craignais d'être perturbée par ce film, certains films me troublent au plus haut point, l'image s'infiltre dans mon inconscient sans que je ne puisse y prendre garde et a parfois des effets boomerang déconcertants. Sans doute avec l'âge et avec mon bagage suis-je un petit peu plus préservée, là, il ne s'est rien passé de spectaculaire. Intriguée, j'ai voulu en savoir plus sur cette femme Irina qui a photographié sa petite fille de quatre ans jusqu'à ses neuf printemps dans des poses suggestives d'un érotisme troublant et d'une beauté quasi toxique. J'ai trouvé un entretien d'elle parlant de son enfance et de sa vie stupéfiante digne d'un roman, la réalité parfois dépasse la fiction: on ne se retrouve pas tous contortionistes avec deux énormes boas pour finir cible vivante nue pour un lanceur de couteaux! Au travers de son art, elle a cherché à être, à combattre ses démons intérieurs, à rester vivante et elle a instrumentalisé sa fille tout comme elle l’avait été elle-même. Dans le travail de cette femme il y a un côté sophistiqué à l’extrême, élaboré, un dialogue entre la féminité et la mort comme si un corps de femme était un poison ou une plante cannibale, c’est d’une beauté dérangeante, interpellante presque perverse doublé d’un impressionnant rejet du masculin palpable et d'un appel désespéré au féminin. "Qui suis-je", semble t'elle nous dire au travers de son regard. Abandonnée par ses parents à quatre ans, c'est elle qu'elle semble chercher à travers la théâtralisation de sa petite fille, dans toute son oeuvre transparaît cette quête de l'identité. D'un seul coup j'ai pensé à ma propre histoire avec ce doute qui subsiste en moi sur l'identité de mon père, cette conviction fantasmagorique que mon père pourrait ne pas être mon père et que, quoi qu'il en soit je n'ai pas le sentiment d'avoir eu un papa, alors qu'en fait dans ma sombre réalité il est bien là. Quand je parlais davantage de mon vécu enfant, on me demandait souvent comment je pouvais autant aimer les hommes avec ce que j'avais eu à vivre? On pourrait me demander aussi comment cela se fait-il que j'aime autant les femmes aujourd'hui? Je ne conçois pas un monde sans l’un ou l’autre. Les deux ont leur importance dans les mêmes proportions pour les mêmes raisons et c'est cette union de ces deux pôles qui ouvre à la création et à la complétude, j'en suis intimement persuadée. Quand on me parle qu’un monde sans hommes serait plus je ne sais quoi, je ne peux m’empêcher de sourire, pas plus que dans un monde sans femmes je ne pourrais tenir. Pour en revenir à ce film d'Eva, j'ai été fascinée par le jeu de la jeune actrice qui tient le propre rôle de la réalisatrice et par la mise en scène de cette relation d'attraction-répulsion propre à toute relation incestueuse. Pour sans doute beaucoup d'individus, ce qu'a fait Irina n'est pas là de l'inceste mais de l'art, pourtant cette mainmise qu'à cette mère sur le corps de sa fille me rappelle cette tentaculaire présence de ma mère qui m'utilisait sans le savoir et m'offrait en pâture à son père. Je comprends maintenant qu'elle n'a pas pu faire autrement, elle-même prisonnière, elle-même utilisée et, le regard que je porte sur elle est beaucoup plus apaisé et je ne me demande plus, ou en tout cas beaucoup moins, qu'elle aurait été ma vie si je n'avais pas eu à vivre ce que j'avais vécu. J'accepte même cette insoutenable idée que j'ai pu y trouver un certain plaisir malgré moi et que je porte en mon sein cette perversité, qu'il me faut l'accepter voire la sublimer. C'est tout le paradoxe de la relation d'Eva et Irina et toute la violence de leur relation et si elles sont en guerre encore aujourd'hui, luttant avec les mêmes armes, c'est qu'elles n'ont pas pu faire ce qu'après de longues années j'ai le sentiment d'avoir accompli: ne plus haïr ma mère et apprendre à m'aimer entière avec mes venins et mes contre-poisons, mes désirs, mes substances et mes mots qui poussent, cognent et ne demandent qu'à sortir, définitivement je l'espère dégagés de toute l’emprise d'une maman comme Irina, maquerelle et voyeuse qui m'a aimée à sa manière, vénéneuse.
10:25 Publié dans art, Cinéma, écriture, photographie, réflexion | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : eva ionesco, irina ionesco, photographie, art, inceste, réflexion, identité, enfance, écriture, émotion, partage, humain
12/05/2012
Laurence Guez
Nouvelle expo photos de notre amie Laurence au musée des racines à Thévet-Saint-Julien dans l'Indre, à ne pas manquer!
18:14 Publié dans photographie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : expo, photos, musée, laurence guez, art, émotion, racine, partage, humain
Fièvre
- Toile Angelica Ferrant -
Qu'il est doux d'évoquer les anciennes audaces,
L'âme en brousaille et le cheveu folâtre,
Rebelle sans cause au regard épineux
Comme du chaparral farouchement sauvage,
Allant, contre le vent et la vague sage,
Fiévreux dans l'âpre bataille pour la vie,
La vitesse et le droit de ne jamais mourir.
08:31 Publié dans art, poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, poésie, peinture, christian mistral, angelica ferrant, émotion, pensée, partage, humain
11/05/2012
pour Angelica, la délicate, la fougueuse, la passionnée
Au nom de cette intense amitié qui se crée entre nous.
Pour vous, pour nous tous, une andante lumineuse que je viens d'entendre chez elle autour d'un thé vert qu'elle m'a servi dans un magnifique bol en raku démesuré après un délicieux repas japonais fait de ses mains de peintre inspiré.
16:20 Publié dans amitié, art de vivre, Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : musique, angelica, amitié, shostakovitch, émotion, partage, humain
05/05/2012
La musique creuse le ciel*
* Charles Baudelaire
19:27 Publié dans état d'âme, Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique, état d'âme, poésie, charles baudelaire, lugansky, chopin, émotion, partage, humain
30/04/2012
l'amour et le militant
- Création Marie Labarelle - Photographie Matthieu Gauchet -
Ce que la mer chante à des milles d’ici
La force de ton ventre, le besoin absolu
De m’ériger en toi
Voici que mes bras mâles amour s’ébranlent
Pour les confondre en une seule étendue
Ce que la terre dans l’alchimie de ses règnes
Abandonne et transmue en noueuses genéses
De même je l’accomplis en homme concret
Dans l’arborescence de l’espèce humaine
Et le destin qui me lie à toi et aux nôtres
Si j’étais mort avant de te connaître
Ma vie n’aurait jamais été que le fil rompu
Pour la mémoire et pour la trace
Je n’aurais rien su de mon corps après la mort
Ni des grands fonds de la durée
Rien de la tendresse au long cours de tes gestes
Cette vie notre éternité qui traverse la mort
Et je n’en finis pas d’écouter les mondes
Au long de tes hanches…
- Gaston Miron -
12:32 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, gaston miron, l'homme rapaillé, émotion, partage, humain
07/04/2012
C.M.
00:08 Publié dans art, Musique, poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : émotion, catherine major, québec, poésie, christian mistral, amour, vie, ouverture, partage, humain
04/04/2012
De ses doigts de peau, toucher la peau des choses...
- René Magritte -
" Le peintre, du bout des doigts, caresse ou attaque la toile, l'écrivain scarifie ou marque le papier, appuie sur lui, le presse, moment où le regard se perd, le nez dessus, vue annulée par le contact: deux aveugles qui ne voient que par la canne ou le bâton. L'artiste ou l'artisan, par la brosse ou le pinceau, par le marteau ou la plume, à l'instant décisif, se livre à un peau à peau. Nul n'a jamais pétri, n'a jamais lutté, s'il a refusé la prise de contact, nul n'a jamais aimé ni connu."
- Michel Serres -
09:56 Publié dans art, art de vivre, écriture, philosophie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : écriture, peinture, sens, toucher, michel serres, rené magritte, émotion, partage, humain
26/03/2012
C'est le printemps!
Aujourd'hui encore, il fait un temps superbe. Le printemps s'annonce prématuré et violent, déjà les bourgeons précoces surgissent sur les quelques bonsaïs du patio, tout invite à la douceur de vivre. Je petit déjeune, tard, avec mon fils aîné. Le changement d'heure, hier nous a tous un peu perturbés. Il soupire, souffle, dit qu'il est fatigué. Je suis à peu de choses près dans le même état, je lui avoue que moi aussi je sens le poids de la vie, malgré tout j'ajoute que pourtant on a une bien belle vie si on s'évertue à penser à celles d'autres humains ailleurs sur la planète et parfois même pas si loin. Un cadre doux et enveloppant, de l'amour, de l'espoir, de quoi se nourrir, se vêtir, s'instruire. S'amuser aussi, réfléchir, inventer. Pourquoi faut-il toujours qu'on ne soit pas satisfait et qu'on aspire à ailleurs, à autrement, à autre chose?
C'est sans doute notre lot, à nous autres êtres humains nantis, de vouloir toujours plus, de vouloir explorer d'autres pistes, de vouloir avoir le don d'ubiquité, de voir son temps décupler et sa vie plus intense encore, plus riche, plus incroyable. Ma mère me disait souvent: " Se contenter de ce que l'on a, c'est être riche." Parfois j'adhère à cette idée, elle me réconforte et me rassérène, d'autre fois comme aujourd'hui elle me hérisse et me donne envie de tout envoyer ballader. Non, comment pourrais-je me contenter de ce que j'ai? Non que je veuille davantage, mais je veux autrement, je veux sentir mon coeur brûler comme un ciel d'orage, je veux que le sang qui circule tranquillement dans mes veines devienne bouillonant, je veux être bousculée par la passion, grisée par le tournis de mes neurones, je veux être emportée au-delà, que mon corps exulte et que de mon coeur jaillissent des cris de plaisir à n'en plus finir, je veux jouir. Jouir!
C'est ce fichu printemps qui sans doute me perturbe, la montée de sève, la peur de vieillir, de mourir avant que d'avoir accompli, que sais-je? Ou alors c'est dans ma composition intime, ce besoin est mon carburant, ce récurent besoin me rend infatiguable, me donne l'énergie pour aller de l'avant, pour construire, imaginer, m'offrir à la vie en permanence, ne pas m'arrêter sur mes acquis, toujours me remettre à l'ouvrage, me ré-inventer, explorer. Je n'ai pas à avoir honte d'être insatisfaite, je n'ai pas à me tourmenter de vouloir encore plus, de vouloir davantage ressentir, de vouloir davantage exprimer, de vouloir davantage encore aimer et l'être. Ah, être aimée, tout partout, toute entière, adorée.
Est-ce normal de vouoir vivre intensément? Je ris dans mes moustaches de cette question stupide. Normal? Qu'est-ce que nourmal veut dire? Si tu le vis, bougresse, c'est que c'est normal. Quand vas-tu accepter d'être ce que tu es sans détour, quand vas-tu comprendre que tu n'as pas d'autres choix que de vivre ce que tu as à vivre, que tu ne peux pas influer sur ce que tu ressens, que tu ne peux qu'en prendre acte, en prendre conscience et au mieux en faire de l'or, au pire en rester au plomb. Que ta vie est ta vie, que tu en es l'actrice, la scénariste, la metteur en scéne!
Demain, je retourne à l'hôpital sur le billard me faire enlever les quatres broches qui endolorissent mon poignet droit depuis plus de sept semaines, j'ai hâte d'être libérée et de récupérer sereine ma main gonflée comme une outre pleine. L'expérimentation d'en perdre l'usage a été source de colères, d'angoisses mais d'étonnements aussi. J'ai découvert qu'une main gauche n'est pas aussi gauche qu'on le dit, j'ai été surprise par le flot d'empathie que j'ai pu recevoir, j'ai testé ma capacité à m'adapter, à lâcher prise, à inventer d'autres façons de faire, à m'ouvrir. Rien ne remplace l'empirisme. Penser aimer, c'est bon. Aimer c'est encore meilleur. Penser créer, c'est bon. Créer, un degré au-dessus. Penser écrire c'est bon. Ecrire c'est jouissif. Penser jouir c'est bon, mais jouir. Ah jouir!
Pas à tergiverser, le printemps est vraiment là. Il n'a plus qu'à s'installer. Je t'aime, tu sais.
12:04 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : passion, art de vivre, printemps, état d'âme, émotion, envie, partage, humain
24/03/2012
complicité, confiance, compréhension
"La grande différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité."
- Michel Tournier -
09:12 Publié dans amitié, art de vivre, Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : amitié, lorka, laurence guez, drôles de dames, intimité, échange, photographie, émotion, partage, humain
18/03/2012
Raconte-moi...
18:42 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : stacey kent, amour, amitié, échange, présence, envie, émotion, humain
je n'ai eu besoin de personne pour m'aider à voir l'amour
00:42 Publié dans état d'âme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : état d'âme, chanson, émotion, vie, partage, rencontre, humain
15/03/2012
Akran khan
08:28 Publié dans danse | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : danse, évocation, émotion, grâce, force, partage, humain
03/03/2012
va bene
Seul, on est toujours tellement seul face à soi-même, face aux décisions qu'on se doit de prendre, face à l'avenir incertain, nébuleux pas dessiné parce qu'il compte sur nous. Créer, oeuver, écrire, amalgamer, faire naître, accoucher, surprendre. J'apprends à la vitesse de l'atome que j'ai encore tant à comprendre. Pourtant j'ai besoin depuis peu de vivre de certitudes. Grave. C'est pas inscrit dans ma carte du monde. Jusqu'alors je vivais d'envies, d'idéaux, de soupirs cosmiques...
J'ai changé. Suis seule, comme tout à chacun, mais bien accompagnée. J'ai pas peur du bonheur. Il est à ma portée. A moi de jouer. On peut passer sa vie à pleurer, sur son sort en priorité et puis sur celui des autres...
Non, faut pas pleurer, pas seulement, faut y aller. Faut se battre pour ce en quoi on croit, vrai. Faut dire sa rage de vivre, faut l'exprimer, juste être là à l'oser, la revendiquer. Aimer être au monde. Aimer. Aimer. Aimer. Et puis accepter d'être comme on est. S'aimer. Se reconnaître. S'offrir. Recevoir. Donner. Donner... Et accepter de recevoir. Savoir être aimé. Se le permettre. Se l'attribuer. Exister.
23:15 Publié dans état d'âme | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : état d'âme, amour, amitié, émotion, pensée, humain
02/03/2012
Lucio Dalla canta Caruso
21:22 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : musique, mort, temps, émotion, rencontre, partage, humain