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01/04/2011

Precious

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Je n'ai pas lu le roman "Push" de Sapphire dont le film s'inspire, je vais sans doute y remédier, d'après ce que j'ai pu en lire, ça devrait me parler et m'interpeller. Le film n'a pas bouleversé que l'Amérique, il m'a secouée moi aussi parce qu'il est vrai, ne sombre pas dans un pathos excessif et dans un blabla incessant, il prend aux tripes et il prend au coeur aussi. L'inceste n'est jamais franchement un sujet facile a aborder sans tomber dans le mortifère et le culpabilisant. Je me suis vite projetée dans le personnage de Precious magnifiquement interprété par Gabourney Sidibe, même si j'en suis fortement éloigné physiquement et socialement. Je me suis sentie proche de sa rage d'en découdre, de sa rage de vivre, de sa rage de combattre la haine de sa mère, la violence de son père, de son milieu, de ses propres peurs et proche de l'énergie que lui donne l'amour qu'elle porte à ses enfants et dans sa volonté profonde de faire autrement et d'être elle-même, humaine. C'est un film sur l'espoir, un film sur la vie, un film sur la volonté, un film d'amour. On sort de l'avoir vu grandi et énergisé malgré l'horreur et la cruauté du sujet. Précieux.

 

 

 

 

27/03/2011

bonne nuit petits et grands

 

 

 

26/03/2011

Calling You

 

 

23/03/2011

et aussi...

 

" Avant d'aller me coucher, j'ai envie de vous apporter une salade de baisers, bien doux, bien frais, bien sucrés. Qui veut la goûter? "

 

11/03/2011

the visitor

 

 

18/02/2011

Le discours d'un roi

 

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D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.

 

D'abord mon fils cadet l'a vu et a beaucoup aimé, puis mon aîné a été très touché par ce film, enfin le petit dernier, plus si petit, a lui été enthousiasmé et par le film en soi, et par la petite histoire dans la grande, tout passionné qu'il est de celle-ci. Nous l'avons vu mardi soir avec un vieux couple d'amis après avoir dîner rapidement au Grand Hôtel pour la première fois, une bien belle soirée!

Ce film est admirable, les acteurs y sont justes et attachants, l'émotion passe, on est pris dans l'histoire et dans le destin peu commun de cet homme qui devient roi. Rarement un film a à tel point fait l'unanimité au sein de ma petite famille! Pour ma part j'ai aimé l'aspect psychologique et j'ai beaucoup apprécié le personnage de Lionel, le thérapeute, incroyablement interprété par Geoffrey Rush qui a une présence et un physique tout à fait stupéfiants! 

Mis à part l'aspect purement cinématographique et humain de ce film qui l'est particulièrement, c'est une belle leçon de chose quant à l'importance du langage et de la manière de communiquer, à quel point la voix a un rôle émotionnel et persuasif puissant, à quel point non seulement le choix des mots est d'importance, mais aussi dans des situations de leadership, à quel point la manière de les offrir au monde prend toute sa valeur!

A voir!

12/02/2011

Grand Hôtel Roubaix Atmosphère

 

par Laure K.

 

29/12/2010

bouleversant!

 

 

14/12/2010

le blues du bleu

 

 

09/12/2010

Carlos Gardel

Découvert grâce à notre cher poète Mokhtar, voici pour lui et pour vous ce petit hommage au grand Monsieur du tango qu'est Carlos Gardel, avec en prime cette magnifique scène de danse au début du film "l'exil de Gardel" de Fernando Solanas.

 

 

 

" Le tango crée un trouble/ passé irréel qui d'une certaine façon est vrai/ un souvenir impossible d'avoir péri/ en se battant/ au coin d'une rue d'un faubourg."

- Jorge Luis Borges -

 

07/12/2010

Frida

 

C'est quoi être libre! C'est quoi en réalité! Pouvoir dire ce qu'on a à dire, vivre ce qu'on a à vivre, espérer, ressentir, être là. Vit-on seulement ce qu'on veut vraiment, n'a-t-on pas tous des chats dans nos gouttières, des silences enfouis, des rats dans nos cimetières. Vivre c'est faire face, quoiqu'il nous arrive ou qu'il nous soit arrivé, vivre ça n'est pas jeter l'ancre au contraire c'est larguer les voiles tout en ayant conscience qu'on vient de quelque part. Vivre, c'est vivre avec toute cette jouissance que peut contenir le mot, vivre c'est danser, c'est écrire, chanter, et donner du plaisir, vivre c'est aller partager entreprendre, c'est aussi perdre et s'aventurer, c'est se savoir vulnérable et tendre et simultanément fort et guerrier. Vivre devrait être "être libre" à la vie! Oh oui!

Seulement, pas si simple, n'est-ce-pas! Vivre semble être une sorte de combat, envers soi-même dans le meilleur des cas! Vivre nous appartient, à nous de faire en sorte de ne pas avoir à, trop souvent regretter, ou pleurer sur son sort, vivre est le plus précieux bien que je nous connaisse, alors, hum, pas de temps à perdre! Soyons en vie! Enjoy!

 

 

 

31/10/2010

Brokeback Cowboy

 

 

17/09/2010

court

 

 

15/08/2010

ça existe, ça porte un nom, c'est le titre d'un film!

Piqué à Laurence, savoureux...

 

 

22/07/2010

savoureux!

Découvert chez Le Terrible.

 

 

 

21/07/2010

de Blue à vous...

Par Laure Kalangel.

La 1000ème note de mon blog, un beau cadeau poétique et tendre, évanescent et dense à la fois...


 

" J'ai tant de visages

L'amour se partage

Descends des nuages..."

 

- Christian Mistral -

 


06/07/2010

Tournée

Mathieu Amalric donne une définition étrange de « Tournée » : « C'est le film d'un garçon qui a juste vu un reportage sur des filles et qui va en faire quelque chose, mais il ne sait pas encore quoi. » C'est en lisant un article d'Elisabeth Lebovici dans « Libération » qu'Amalric entend parler pour la première fois du « new burlesque », ce music-hall d'un genre inconnu en France, emmené par des actrices aussi accortes qu'excentriques. Cet article fut le déclic, la bonne idée qui lui permettra de réaliser un vieux rêve : écrire un scénario à partir des notes de tournée de Colette. La romancière les écrivait au jour le jour pour un quotidien qui les publiait en feuilleton comme autant de croquis de sa vie d'actrice un peu scandaleuse égarée en province. Ces textes ont été ensuite réunis sous le titre « L'Envers du music-hall ». Extrait : « Nous courons vers l'hôtel, vers la loge étouffante et la rampe qui aveugle. Nous courons pressés bavards, avec des cris de volaille, vers l'illusion de vivre très vite, d'avoir chaud, de travailler, de ne penser guère, de n'emporter avec nous ni regret, ni remords, ni souvenir. »

Le film d'Amalric rend un bel et touchant hommage aux artistes en tournée tels que les croquait Colette. Les filles du « new burlesque » lui apportent un supplément d'âme, une étrangeté, un exotisme qui emballeront définitivement l'affaire avec leur physique fellinien, leurs tatouages, leurs paillettes, leurs maquillages outranciers et leur usage de la langue anglaise pimentée de quelques expressions françaises prononcées avec un accent délicieux. Pour retrouver l'ambiance des tournées, Mathieu Amalric a organisé des représentations en province avec un vrai public, qui découvrait, stupéfait et ravi, les numéros insensés des filles : Mimi Le Meaux, Dirty Martini, Kitten on the Keys, Evie Lovelle, Julie Atlas Muz et le seul garçon de la troupe, Roky Roulette.

 « Tournée » est, aussi, un hommage à ces producteurs qui, tel Bernard Palissy, sont capables de brûler leurs meubles pour financer leurs rêves. C'est Claude Berry qui hypothèque sa maison pour payer les dernières scènes de « Tess » de Roman Polanski. C'est Paolo Branco, le fantasque producteur de Manoel de Oliveira, de Werner Schroeter, de Raul Ruiz, qui gagne au casino les sommes nécessaires pour achever le tournage d'un film de Wim Wenders. C'est Jean-Pierre Rassam, c'est Humbert Balsan, suicidés au champ d'honneur. « Ce sont des artistes et des aventuriers, dit Mathieu Amalric. Comment font-ils pour continuer ? A la mort d'Humbert Balsan, j'ai eu peur pour Paolo. » Paolo Branco devait tenir le rôle de l'imprésario de « Tournée ». Il a décliné au dernier moment. Mais il a produit le dernier film de Manoel de Oliveira, présenté, en même temps que celui d'Amalric, au Festival de Cannes. Respect

- Thierry Gandillot - Les Echos -

Je l'ai vu hier soir... j'y allais confiante, que des bonnes critiques que des bons échos que de bonnes vibrations à propos de ce film, je n'ai pas été déçue... juste un peu peut-être, ne pas avoir vu le show de ces femmes débordantes d'énergie, de générosité et d'amour en entier et n'en avoir que des bribes... C'est un film tout à fait humain, fait de désirs de se sentir vivant et de le partager, fait de plaisirs de se sentir femme et de l'exprimer, fait de couleurs et de gris comme la vie même et parlent de nos voyages de nos errances de nos erreurs et des moyens que l'on trouvent en nous ou autour de nous pour y faire face... C'est un film sur la vie d'artiste, sur le spectacle, ses contraintes et ses bienfaits... Intelligent et sensible, vraiment attachant.

 

11/06/2010

Naked - Suite 604 -

A la suite et dans le sillage de "Notes d'hôtel", recueil à plusieurs mains et coeurs de nouvelles hôtelières, voici la réalisation de Laure Kalangel et de Nils Beaudelot sur inspiration des mots de mon texte Arms Hôtel. Un vrai petit bijou! 

 

La chambre d'hôtel est par excellence le lieu projectif de tous les fantasmes, l'univers d'internet rejoint parfois aussi cet état d'esprit. Mais passer de l'imaginaire au réel n'est peut-être pas toujours nécessaire ni souhaitable et pas forcément non plus la finalité...

 

17/04/2010

Good Morning England


Le genre qui fait du bien quand on veut croire à ses rêves...
Rock!

05/04/2010

4 minutes

Renversant bouleversant interpellant...