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08/03/2010

8 mars

 

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Je trouve cela dommage qu'il faille une journée dite "de la femme" pour prendre conscience de leurs existences leurs desideratas, leurs pouvoirs leurs faiblesses et leurs qualités. Bon nombre d'entre elles sont encore placées sous silence maltraitées voir reconnues comme quantité négligeable, d'autres sans doute aussi nombreuses se bagarrent au quotidien pour faire entendre leurs droits et admettre leur valeur. Je suis une femme également en relation avec beaucoup d'autres de toutes sortes jeunes et moins jeunes, sveltes avenantes vieillissantes ménauposées, chefs d'entreprises artistes avocates infirmières institutrices, présidente d'un parti politique, actrices poètes musiciennes, pédiatres chercheuses professeurs agrégées notaires journalistes chanteuses d'opéra, hôtesses d'accueil, de l'air, confirmées, éleveuses de chevaux, financières, mannequins, photographes, coloristes, en quête d'emploi, souvent aussi mères de famille voir grand-mères, en couple, divorcées une à trois fois, veuves, ayant eu un ou plusieurs amants ou pire n'ayant jamais eu accès au plaisir, beaucoup qui passent ainsi avec leurs histoires leur lourde valise chargée d'espoirs de souffrances et de renoncements. Toutes ont en commun cette soif de liberté et cet appétit de reconnaissance pour ce qu'elles sont et pour ce qu'elles peuvent apporter en tant que femme, en tant qu'être humain. Alors même si je trouve ce 8 mars insultant dans un sens, je lui trouve un intérêt dans l'autre. La femme a son rôle à jouer et son chemin à faire pour une société meilleure et plus humaine, qu'on se le rappelle une fois l'an plus médiatiquement n'empêche pas d'oeuvrer chaque jour en ce sens.

 

 

24/02/2010

le premier bonheur du jour

Pour Fanfan, et puis pour vous tous qui passez par ici...

 

21/02/2010

douces vapeurs

Je suis un peu dans les nuages ce matin après une soirée animée tendre et riante comme je les affectionne tant, et plus particulière encore puisque j'en étais la reine. Déjà dans la journée j'avais été bien gâtée par des petits mots glissés sur mon portable, un petit colis joli et si attentionné de mon amie Venise qui a fait mouche à plus d'un titre avec son choix québécois connaissant mon tempérament passionné, un autre livré par un autre facteur direct d'Auvergne ma petite soeur m'envoyant les "broderies" de Marjane Satrapi, un paquet ficelé posé sur mon bureau par une de mes collaboratrices garni de nouvelles de Süskind et d'un petit trésor datant de 1931 qui aiguise déjà ma curiosité au plus haut point, un cadeau plus gustatif d'une autre caviar d'aubergine et bonne bouteille assortie, et quelques mails amis fort touchants et plein de tendresse... et puis cette soirée d'amour partagé avec ma garde rapprochée, là encore entrecoupée de chansons, rires, bonne mangeaille et baisers divers à nouveau un flot d'attentions tout à fait émouvantes et particulièrement inspirées: baume généreux pour les mains, N° odorifère auquel je suis fidèle depuis presque trente ans maintenant, petite bête blindée de toutes les musiques que j'aime pour moments harmonieux,"soldiers of love" de Sade un régal, dernier James Ellroy un genre aussi qui me passionne et transperçant poème de mon petit dernier, sentimental et qui m'a retourné le coeur tant de je t'aime qui en transpire, tant de plaisir de me connaître et de fierté d'être mon fils, j'en suis toute chose encore... Ils sont doux et précieux ces moments de grâce, nourrissants aussi, quoi de meilleur qu'aimer et être aimé en retour, quoi de plus merveilleux que ces chemins parcourus ensemble et que cette découverte mutuelle des uns et des autres, quoi de plus lestants et fascinants que ces partages et dons de soi et que ces pauses chaleur humaine où il n'est question que de joie et d'affection?

Douces vapeurs indeed et nombreux bonheurs en perspective...

 


18/02/2010

Le cri

Découverte chez Pier Paolo, cette photo de Pietro Masturzo vient de remporter le World Press photo. Elle a ce côté sublime et déchirant de l'espoir, une bien belle image chargée de sens et de poésie aussi, une lumière dans la nuit, un cri.

 

 

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16/02/2010

" Trois petits tours et puis s'en vont."

 

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"Il faudrait laisser à ceux qui restent, à ceux qui viendront après nous, une sorte de testament spirituel. Leur communiquer ce que nous avons cru percevoir et comprendre du sens de cette réalité que nous avons côtoyée quelques années ("Trois petits tours et puis s'en vont"). Leur transmettre nos recettes sur notre façon de gérer cette existence. Ce qu'on peut appeler le métier, ou mieux, l'art de vivre.

J'ai l'intime conviction que la relation aux autres êtres - nos compagnons de voyage - est l'élément à la fois le plus mystérieux et le plus significatif de notre vie personnelle et en définitive de toute l'évolution cosmique."

- Hubert Reeves -

 

 

 

15/02/2010

Blonde!

 

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Hum, aujourd'hui c'était le tour des blondes, j'ai aimé le petit texte pondu chez Didier et l'humour contagieux de Sophie, pour ma part même si je suis à l'instar de beaucoup d'entre elles tout à fait friande d'auto-dérision, je vais la jouer plus sérieuse, et voilà d'une blonde à l'autre un petit clin d'oeil à une actrice dont j'apprécie beaucoup le charisme et l'intelligence, afin de peut-être faire comprendre que la blonde à gros seins et petit pois dans la tête, hanches lascives et regard tombeur existe mais ne regroupe pas pour autant toutes les blondes de naissance! Les québécois, eux l'ont bien compris puisque leur chérie c'est leur blonde, bel exemple de savoir vivre...

Enjoy!

 

 

03/02/2010

Giorgio Morandi

 

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Un des rares paysages peint par Morandi qui avait une prédilection sans faille pour les natures mortes, ce qui en fait un peintre à part tout à fait étonnant et dans la démarche et dans l'aboutissement.

 

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"Ce qui m’intéresse le plus, c’est d’exprimer ce qui se trouve dans la nature, j’entends dans le monde visible."

- Giorgio Morandi -


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Né à Bologne à la fin du XIXe siècle, Giorgio Morandi étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de sa ville natale. Dès 1910, l’artiste a défini son style. La découverte de l’œuvre de Cézanne, puis celle des fresques des peintres du Quattrocento (Giotto, Piero della Francesca, Uccello, Masaccio) sont déterminantes. Peu après Morandi fait la connaissance des peintres futuristes italiens et se joint à eux lors de plusieurs expositions. Il est enrôlé dans l’armée d’Italie et, rapidement blessé, subit alors une crise profonde.

Après la guerre, Morandi découvre la « peinture métaphysique » de Giorgio de Chirico et Carlo Carrà : il développe leur concept, en y ajoutant une forte dose de poésie. Les natures mortes qu’il peint alors révèlent une « intégrité impénétrable comme un corps céleste » (Brandi).

Dans les années 1920, Morandi semble s’éloigner des courants picturaux d’avant-garde auxquels il s’était associé plus jeune, et se renferme sur lui-même, pour ne peindre plus que les éléments de son intérieur physique et mental. Peu d’événements, en dehors de son professorat à l’Ecole des Beaux-Arts de Bologne et de diverses expositions internationales, ponctueront désormais la vie de l’artiste, qui se retranche dans la peinture. 

Morandi ne peut être clairement identifié à une école de peinture spécifique. L’œuvre deCézanne représente son influence majeure : il lui emprunte la monumentalité des formes et les zones denses de couleur. L’artiste développe une approche intime de l’art qui, guidé par une sensibilité formelle d’un grand raffinement, donne à ses paysages et à ses natures mortes une subtile délicatesse de ton et de dessin, suscitant chez le spectateur un mode contemplatif, réminiscence de l’œuvre de Piero della Francesca et de divers artistes de la Renaissance italienne. 

Exerçant une grande influence sur les artistes italiens de la seconde moitié du XXe siècle, Giorgio Morandi meurt à Bologne en 1964, à l’âge de 74 ans.

 

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L'œuvre de Morandi, longtemps isolée au sein de la culture figurative italienne du XXe siècle, trouve aujourd'hui sa place grâce à l'analyse historique. Cependant, la valeur qu'on lui attache tient moins à la démarche rassurante de l'optique historiciste qu'au pouvoir presque obsessionnel des signes que crée l'artiste tout au long d'un parcours formel d'une rigueur exemplaire. L'émotion froide que les objets suscitent, depuis les compositions de l'année 1916 jusqu'aux dernières toiles, témoigne de l'unicité presque irritante de sa vision. En effet, son œuvre passe sans se compromettre à travers les expériences cubiste, futuriste et métaphysique. Vers 1920, elle atteint une stabilité que seul un isolement fécond, presque une ascèse, explique et épure. À partir de cette période, l'artiste reste seul face à un champ visuel réduit qu'il explore jusqu'à ses limites les plus extrêmes. La peinture de Morandi tend à contredire l'approche historique et à dénoncer ses insuffisances. Au-delà des signes qui cernent le réel et le contestent, il existe une volonté de remise en question des formes qu'aucune analyse traditionnelle ne peut éclairer. 

 

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Moi qui ne suis plutôt pas attirée par les natures mortes, je trouve celles-ci tout à fait étonnantes et pleines de poésie, une sorte de quête de l'essentiel, une recherche de pureté aussi, c'est troublant...

 

01/02/2010

Cadeau

Une petite douceur coloriée déposée près de ma tasse du petit déjeuner, une fleur d'orchidée et une douce pensée, voilà le début de ma journée que je viens partager et participer de ce fait au défi bi-mensuel initié par Barbara et sa bande de photographes de coeur... Chez LP, toute le bonheur et l'émerveillement du petit cadeau qui grossit magiquement chez Sophie, infiniment petit sous l'oeil de Didier devenant rivière mais non de diamant chez nono...

Quoi de meilleur que ces partages de mots, de pensées, de notes et d'images, quel plus beau cadeau que l'amitié et l'amour qui se dégage de toutes ces inventions et interventions de chacun, et s'il faut un défifoto pour se le dire davantage, je réitère, j'en suis...

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" La vie se déroule devant nous comme un album photo. Les multiples couleurs du temps font virevolter une valse de souvenirs intimes."

 

- Marie-Claude Pietregalla -


 

25/01/2010

poupoupidou !

 

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Voir aussi chez Didier, LP, Larkéo, Sophie, et compagnie... Merci à vous pour tous ces plaisirs partagés et ceux à venir!

 

(Photo perso prise dans mon bain, c'est la vue que je me suis organisée pour rêvasser, je ne suis pas très course à pied mais j'aime entrer parfois dans la danse!!)

 

 

 

 

24/01/2010

merci Bird

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J'en bleuis jusqu'au bout des oreilles...





 

24/12/2009

Noyeux Joël!

 

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A vous toutes et tous. Faîtes vous plaisir!

Kiss.

Blue

 

 

 

17/12/2009

Green



Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers ;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête.
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

- Paul Verlaine -

 

Merci bel ami.

 


25/11/2009

entre nous, entre tous...

 

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"MAKE BRIDGES NOT WALLS !"

- Giulio-Enrico Pisani -

 

 

 

06/11/2009

Créativ Blogger

J'ai été estampillée et ça m'a touchée par Anne des ocreries et Blue Bird d'une vignette blog créatif, touchée à double titre d'abord par la nature et la qualité des deux protagonistes, compères bloquesques depuis peu et qui deviennent de vrais amis pour moi et également parce qu'il m'est toujours agréable d'être récompensée, aussi singulier que cela puisse paraître cela remonte à loin, l'époque des images et des bons points que l'on recevait à l'école élémentaire pour une écriture soignée une poésie bien apprise une addition juste ou une bonne tenue en classe que je rangeais soigneusement dans une boîte d'alumettes, j'en garde une émotion ténue et émue car à l'époque je grappillais toute reconnaissance et gratifications possibles et seule l'école m'en donnait l'opportunité. Ben là, c'est pareil, la petite fille en moi en palpite d'aise et de plaisir non feint, et hop dans la boîte!

 

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Premier enjeu de cette partie fine et petit jeu entre amis, coller la vignette, la deuxième est d'y adjoindre une photo de sa trombine, ah là là, l'éternelle difficulté de se voir en miroir et la peur de décevoir ou de pas ressembler à ce que l'on s'attend à trouver, l'anonymat ayant on peut quand même le dire certains attraits non négligeables, mais puisque c'est une des composantes de cette aventure et que je suis plutôt joueuse de nature, je vais coller une image qui a une petite histoire de blog aussi. C'est le bout de moi d'une photo prise lors d'un bien sympathique déjeuner avec Maxime the Kid, un bloggeur québécois en stage à Lille à l'époque et qui devrait reconnaître l'endroit et le moment s'il passe par icitte tantôt.

 

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La troisième étape est de parler de soi la quatrième de citer 7 blogs qui nous plaisent... Parler de moi plus encore que je ne le fais déjà, j'avoue préférer parler des autres et des autres endroits qui m'interpellent et me passionnent me ravigotent m'amusent m'apprennent me vibrent aussi m'émeuvent et me triturent, tiens pour reprendre la bannière d'une sauvageonne au grand coeur et à la plume alerte. Rien de virtuel dans toutes ces rencontres, pas de hasard non plus, la vie, et les amitiés qui se construisent et se distillent au fil des jours et des semaines, précieuses et chaleureuses; parce que sept est un nombre magique en relation étroite avec l'histoire humaine( source Wiki), je vais me plier à lui mais je ne peux en choisir uniquement sept, je vais vous en servir trois fois sept, et pour préserver les sensibilités de tous ces êtres qui comptent pour moi j'ai classés mes choix et douces attentions en catégorie hétéroclites.

 Tous ceux qui passent ici le savent, j'ai beaucoup d'affinités et d'attirances pour mes amis québécois, je vous livre mon top seven ici en premier choix:

Vacuum II, cahier spicilège de Christian Mistral, pour dix mille et une raison que je ne peux expliciter en détail, une écriture unique une sensibilité une rencontre importante une passion une source vive. 

Le passe-mot de Venise, une autre rencontre qui compte un autre endroit où je me régale. Créative et cultivée, drôle et sensible, humaine attentionnée réfléchie, grande éprise des mots et des lettres, amoureuse des livres et de leurs auteurs, un lieu incontournable pour découvrir la littérature québécoise, et ça en vaut la peine, croyez moi. 

Je ne peux pas ne pas citer ce cher Yvan, plus tendre que Terrible, avec qui j'ai beaucoup d'affinités autant cinématographiques que culinaires, dont j'apprécie l'humour la sagesse et l'empathie, et le verbe joueur et vibrant

 La cour à scrap, de Sandra Gordon, à l'instar de Christian quelles parties de plaisir verbaux que d'échanges mémorables, que de souvenirs en commun déjà. Sandy et son écriture truculente riche différente, une personne qu'il me tarde de rencontrer pour qu'on puisse rire et jaser ensemble!

Rainette, Rain pour la tribu Mistralienne, nouvelle venue pleine de fantaisie, de bon sens, d'humanité et d'amour des bêtes surtout les grenouilles et les chats, pis on partage le plaisir d'entendre le hautbois...GeeBee et son Pédale Blais Pédale, ou comment découvrir de beaux paysages québécois... Enfin, Bast, joueur, élégant, inspiré. Bien d'autres encore, Trader ancien Inukshuk, une vieille connaissance, et découvert tout récemment le bel espace raffiné et sensible de Lascaux Hall, et puis aussi Gaétan Bouchard et ses histoires du jour simplement...

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 Ma seconde série de sept, c'est une série féminine, des mots des oeuvres des idées des découvertes et des émotions à fleur qui me touchent et m'enrichissent, là chez ma chère et tendre Isa-Bercée, une fidèle des débuts dont j'apprécie beaucoup les multiples talents , pour son oeil et son esprit sa sensibilité aussi Sylvaine Vaucher, le féminisme et la féminité de Carole et parce que ses mots parce que sa vivacité parce que son amitié et sa fidélité à elle-même Saravati. Découverte récemment, son blog est un enchantement, Au fil de mes rêveries de Lyse et parce qu'elle est de mon coin de ch'nord que c'est une véritable amie et que c'est grâce à elle si j'ai découvert le plaisir de blogger, ce quelle écrit avec son humour et son esprit vif argent lui ressemble, ne pas louper ma copine la ch'tite. Je n'ai pas recité Anne, ni parlé de Valérianne  qui nous a fait réfléchir quotidiennement avec ses billets doux, ni de Sylvie et de sa passion des livres, ni de mes amies de la toile Barbara, Marie et ces petites choses, mais sept c'est sept que voulez-vous!

 Bon, encore une petite dernière pour la route, ma série masculine cette fois.

Je suis fidèle à son blog et j'y passe tous les jours, j'en apprécie la teneur et la grande qualité, Jalel El Gharbi, poète lui-même parle comme personne de la poésie et je partage cet amour, et puis il y a les vieux de la vieille comme on dit, les deux compères, Claudio et son Ambition Passionneur qui y arrive à passionner et à susciter haut la main, et puis Didier et son canard du coin, au 42 bis. Alex et son blog riche et intéressant blog cinéphile espaces interculturels cinéma, Hoplite pour le ton, le subversif, le réveil des consciences et la beauté de sa muse Adriana et puis un de la première heure l'incontournable pour qui j'ai une affection toute particulière, Hervé, ses appels d'air ses toiles et ses bons mots, enfin pour boucler la boucle, québécois mais en voyage cyclistique en Europe, Mc Comber et son talentueux Roule Rosie Roule...Et d'autres, encore et plus ...

J'aime ce monde des blogs, rien de virtuel pour moi, créatifs par le contenu, mais aussi par les échanges qu'ils occasionnent chez les uns et les autres, le partage et les affects qui se développent, une belle aventure humaine en somme...

 

 

 

 

 

 

31/10/2009

Un jour un film m'a marqué ...

 Dans la même veine que la note du livre qui un jour nous a aidé, il y a pour les amateurs d'images que nous sommes aussi un ou plusieurs films qui nous ont marqués plus que d'autres, qui nous ont bouleversés émus interpellés, qu'on peut revoir plusieurs fois en boucle même sans lassitude et qui sont fondateurs pour nous, certains plus que d'autres, le Photon dans son commentaire laissé sur les livres le suggère en filigrane et nous parle de deux films qui ont comptés pour lui, le crabe tambour et les ailes du désir, et pour vous lequel ou lesquels ont cette importance?

 

Cette question a été posée à Bacon par Franck Maubert, auteur de plusieurs livres consacrés à la peinture et qui vient de sortir celui-ci, " L'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux", conversations avec Francis Bacon, la réponse est celle-ci:

" J'aime le cinéma comme celui de Bunuel des débuts ou dans un autre genre celui d'Antonioni dont je me sens proche, celui du Désert rouge, de La Notte... En France, celui de jean-Luc Godart; il a divisé, lui. Mais j'oublie les titres: Alphaville? Pierrot le fou? Certaines choses que je sais d'elle? je n'ai pas vu tous ses films mais j'aime ses images brutales et l'atmosphére de ses films. Il y a quelque chose d'émouvant dans le visage d'Anna Karina. Il est qussi l'auteur d'une histoire du cinéma qui se déroule comme une histoire de suites d'images. Les cinéastes sont de grands inventeurs d'images... Un film qui m'a plus récemment marqué, ce film d'un cinéaste hongrois, Istvan Szabo, Colonel Redl, avec ce merveilleux acteur Klaus Maria Brandauer, dans la peau d'un homosexuel contrarié. Il y a le magie des noirs, des rouges et des éclairages mordorés... Je crois que c'est en grande partie inspiré d'une histoire vraie. "

 

Dites moi tout...

 

 

 

 

27/10/2009

Un jour un livre m'a aidé...

 Sur son blogue Chantal Guy nous interroge à la suite de son article sur le livre refuge, celui qui nous aide dans les périodes difficiles, dans les passages à vide ou qui nous a aidé, la question n'est pas si facile surtout si on aime beaucoup les livres, pour ma part avec le recul ils sont nombreux et différents suivant les périodes de ma vie, mais vous, pourriez vous dire quel est celui qui vous a rendu service et le fait encore?

 

 

 

24/10/2009

Hamburger story ...

 

 

Oh! Je lui pique c'est trop savoureux!

 

 

14/10/2009

la chaîne rose

 

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Découverte chez Oldcola, je transmets à mon tour cette belle initiative soutenant la lutte contre le cancer du sein. Il suffit de cliquer sur la petite vignette rose, laisser quelques mots et de cette manière contribuer à ce mouvement solidaire.

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J'ai appris hier conjointement la guérison en bonne voie de mon amie Joëlle et la condamnation à l'inverse de la maman d'une de mes collaboratrices à qui on vient de retirer un sein en lui donnant six mois à vivre, cruauté de l'instant entre la joie et le soulagement pour l'une, la détresse et la douleur pour l'autre, tout ce qui peut être fait pour avancer dans cette recherche doit l'être, à nous d'y contribuer tous hommes et femmes confondus, la chaîne rose, à faire tourner...

 

 

 

 

04/10/2009

le petit Pelissier

 

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Un petit bout de zan pas plus haut que trois pommes, c'est le souvenir que j'ai de lui, l'oeil vif hyperactif très friand de câlins et de bêtises en tout genre aussi, j'avais seize ans, Christophe Pelissier cinq. Monitrice de colo à l'époque je passais mon Bafa et me trouvais là au coeur de l'Ardèche avec en charge pas toute seule bien sûr une ribambelle de gosses de cinq à onze ans, tous des enfants de foyers issus ou de familles déglinguées père en prison mère alcoolique ou l'inverse ou les deux, enfants battus retirés de l'autorité familiale par la justice mais aussi enfants abandonnés un jour sur un trottoir et pour une paire d'entre eux dans une poubelle, une expérience éprouvante et riche, c'est que ces petits diables là ne manquaient pas d'énergie et d'imagination, une formidable soif de vivre de découvrir de rire ponctuée de nuits difficiles de cauchemars récurrents et de violentes bagarres. Et là au milieu de tout cet imbroglio et joyeux carnage une rencontre entre un petit blondinet et une grande tige vénitien. Je lui racontais tous les soirs une histoire pour l'endormir le berçant tant bien que mal tant il n'arrêtait pas de gigoter le bougre, on a passé des heures à courir, à jouer avec les autres à cache-cache ou aux cartes, faire des dessins des mimes même de la poésie. Deux mois qui ont marqués ma vie d'adolescente, me suis donnée à fond et j'ai reçu bien plus encore, les enfants ne sont pas des ingrats et sentent quand vous êtes vrai mais j'ai souffert de leurs histoires toutes les plus sordides les unes que les autres, je repense à cette gamine de douze ans qui avait fugué pour éviter le mariage qu'on voulait lui imposer avec un cousin du bled de trente ans son aîné ou de ces fameux jumeaux ingérables tout accaparé de rendre la violence reçue qui avaient été ballottés de foyers en foyers, parfois plus que maltraités par les gens qui en avaient la charge. Le petit Pelissier lui n'avait eu ni papa ni maman, sans famille, une grand mère trop vieille pour s'occuper de lui qu'il n'avait jamais vu mais nom d'une pipe un appétit de vie décoiffant, il rêvait de devenir joueur de foot ou astronaute, il disait: "tu sais les étoiles, c'est dans la nuit qu'elles brillent", petit prince va. Une vraie histoire d'amour qu'on a vécu là tous les deux, j'étais devenu comme une grande soeur pour lui, il m'a beaucoup appris, je l'ai beaucoup aimé.

 

 

 

 

 

15/07/2009

sur le fil ...

 

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Suis plutôt d'un naturel optimisant, j'essaie toujours de voir le verre à moitié plein. Mais parfois juste un détail ou un mot un souffle même peuvent me faire passer comme on dit l'arme à gauche, et je vais alors inéluctablement au sens du courant qui s'offre à moi, comme si je l'attendais le gouffre du néant cafard de mon coeur en recherche. Coup de calgon, là, pour moi juste quelques mots posés et puis d'autres entendus et puis et puis la vie et son lot et encore celui-là qui ne veut pas m'entendre, je sais que c'est dans l'ordre des choses ces hauts et ces bas, mais en bas c'est moins facile de l'accepter, tout devient plus lourd et plus triste plus laid aussi, alors que porté et emmené vers l'espace et l'amour et j'en passe tout devient si beau. Pfuitt sur le fil , intérêt à développer ses talents d'acrobate, d'humain, d'artiste, de funambule de coeur, de mime de la raison et de scribe, je me sens comme égarée et présente, insignifiante et validée, en quête, permanente frustrée mais confiante, un paradoxe écartelant et épuisant et riche, suis pas dans une forme olympique pour le faire en raccourci. Sigh.