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09/03/2010

créativité

 

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" Impara l'arte e mettila da parte "

 

On ne peut pas être créatif sans apprendre ce que savent les autres, mais on ne devient pas créatif sans rejeter ce savoir (ou une partie de ce savoir), pour trouver mieux.

- Mihaly Csikszentmihalyi -

 

 

 

08/03/2010

féminine attitude...

:-)

 

(merci Tom!)

 

8 mars

 

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Je trouve cela dommage qu'il faille une journée dite "de la femme" pour prendre conscience de leurs existences leurs desideratas, leurs pouvoirs leurs faiblesses et leurs qualités. Bon nombre d'entre elles sont encore placées sous silence maltraitées voir reconnues comme quantité négligeable, d'autres sans doute aussi nombreuses se bagarrent au quotidien pour faire entendre leurs droits et admettre leur valeur. Je suis une femme également en relation avec beaucoup d'autres de toutes sortes jeunes et moins jeunes, sveltes avenantes vieillissantes ménauposées, chefs d'entreprises artistes avocates infirmières institutrices, présidente d'un parti politique, actrices poètes musiciennes, pédiatres chercheuses professeurs agrégées notaires journalistes chanteuses d'opéra, hôtesses d'accueil, de l'air, confirmées, éleveuses de chevaux, financières, mannequins, photographes, coloristes, en quête d'emploi, souvent aussi mères de famille voir grand-mères, en couple, divorcées une à trois fois, veuves, ayant eu un ou plusieurs amants ou pire n'ayant jamais eu accès au plaisir, beaucoup qui passent ainsi avec leurs histoires leur lourde valise chargée d'espoirs de souffrances et de renoncements. Toutes ont en commun cette soif de liberté et cet appétit de reconnaissance pour ce qu'elles sont et pour ce qu'elles peuvent apporter en tant que femme, en tant qu'être humain. Alors même si je trouve ce 8 mars insultant dans un sens, je lui trouve un intérêt dans l'autre. La femme a son rôle à jouer et son chemin à faire pour une société meilleure et plus humaine, qu'on se le rappelle une fois l'an plus médiatiquement n'empêche pas d'oeuvrer chaque jour en ce sens.

 

 

07/03/2010

sous le ciel de Paris

 

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Belle soirée passée sous le ciel de Paris et ce matin réveil tout en douceur et en lumière...

Première pensée du jour au saut du lit, la colère et le ressentiment ne sont pas de bonnes énergies, ne sécrètent pas d'endorphines et usent et abîment l'humain en nous, j'aime l'idée et le cheminement vers cette sorte de sérénité qui s'ouvre à l'autre, cet amour qui génère du bon en soi et qui éclaircit le paysage dans lequel on évolue. Apaisant.

La journée s'ouvre sous de bons auspices je trouve, suis d'humeur positive et ensoleillée.

Beau Dimanche à tous!

 

 

Pyrograve

A dire vrai pourtant gravé dans ma mémoire je n'y accédais pas d'emblée, l'évocation de pyrogravure dans un blog ami m'y a ramenée pourtant, l'effet boomerang... Au lycée, en cinquième j'ai souvenir d'une vaste cour plantée de modules préfabriqués à côté du bâtiment 19 ème, goudronnée austère mais vallonnée par ailleurs, j'y ai fait mes premiers gadins en skate! J'adorais ça, pyrograver, c'était au cours d'arts plastiques appliqués. J'aimais l'odeur du cramé dans le bois, j'aimais l'idée de la trace indéfectible, j'aimais y faire des arabesques et des phrases de style en lettres gothiques chiadées, j'y mettais tout mon coeur! Mais, oh ces "mais" qui ont tant ponctués ma jeunesse éprise de romantisme et d'éperdu, le prof, Père, de son état au sens religieux, m'avait prise en charité, grave, avec le recul et la lucidité acquise avec le temps et les dents, cela ne me paraît pas si étonnant mais sur le moment complètement. Je voulais absolument finir, la scène m'apparaît si clairement que j'en ai peur moi-même, finir disais-je une planchette bourrée de mots d'espoir et d'amour pour maman à l'occasion de la fête des mères, j'ai oublié la phrase si importante pour moi à graver dans la fibre de l'arbre, je voulais peaufiner et j'avais obtenu l'autorisation de venir en dehors des heures de cours sous la tutelle de mon professeur, ça va sans dire douze ans c'est pas grand pour une petite. Il m'a coûté cher cet extra, le bougre avait la main baladeuse plutôt en dessous du nombril et plutôt dans la culotte des filles, j'ai pourtant résister mais pas suffisamment, j'avais été à bonne école et je savais me laisser faire et lui le savait aussi, comment... il a dû le sentir  sans doute comme tout bon chasseur. Sauf que je n'ai plus voulu y retourner et que cela a levé des inquiétudes, j'étais plutôt du genre qui roule, j'avais changé aprés, et toute l'affaire est sortie à grand bruit, la prof de science Nat s'en est mêlée, j'étais pas la première sauf que j'étais la première à avoir boycotté le cours de travaux manuels et puis ils ont étouffé l'affaire, on était chez les curés quand même!

Depuis, je n'ai plus jamais pyrogravé.

 

 

06/03/2010

eaux de Mars

Pour Anne des ocreries, et puis pour vous tous itou, en écho de nouveau aux couleurs de Claudio...

 

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couleurs de Mars

Piquée chez Claudio...

 

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"Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme."

- Jean-Jacques Rousseau -

 

 

 

05/03/2010

Tu m'aimes-tu?

 

 

 

04/03/2010

cinq sens

 

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" Rien n'existe dans notre intelligence qui n'ait d'abord été dans nos sens."

- Démocrite -

 

 

 

03/03/2010

cancelled

Hum, "tousse", "tousse", reprenons nos esprits.

J'en rêvais en autres rêves et non des moindres, mes fils se soudent et me l'offrent pour mon petit Noël, j'attends patiemment la date du moment de grâce, je me prépare psychologiquement je trépigne toute la journée l'écoute en boucle me met dans l'ambiance, vous en parle et à moins le quart j'y suis. Ambiance plutôt calme et déserte, je me dis " Tu n'es jamais vraiment en avance pour une fois probable qu'ils sont tous comme toi, ou plus en avance encore ", mais ô rageô désespoir ! cancelled. Je m'approche du beau gosse à l'entrée et tente de comprendre, il me dit: " I don't speak french, cancelled, ok! " Ok, baby suis pas deux de tense, je comprends votre langue, quoi, tsé moi je me suis dit il est au plus mal pour ne pas venir chanter, restons zen, m'en fous d'avoir un billet qui vaut tant d'euros je sais bien que je peux être remboursée, pis c'est un cadeau, pis c'est pas le problème. " How is Léonard?" I try. Il me regarde encore...

Bon, la soirée n'était pas comme je l'avais imaginée, mais j'étais en bonne et galante compagnie je suggère un ciné pour palier à la peine et rebondir, on me soumet en retour le titre d'un film, de bonnes critiques et puis un peu d'aventure cinématographique sans filet, il y a longtemps... Toujours du mal à me laisser complètement faire! Je dois dire, là, quel bijou! "Une éducation", pas forcément un titre qui fait frémir ou vibrer, mais quel bonheur, tout, l'image le jeu d'acteur la fraîcheur de l'amour naissant la puissance des lettres et de l'intelligence, ciselé senti émouvant esthétique régalant vraiment. Merci Léonard finalement, on a à nouveau rendez-vous le 25 Septembre et j'ai passé une délicieuse soirée. Take care.

 

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Léonard ...

 

Ce soir, au Zenith, rendez-vous pris avec ce grand artiste qu'est Monsieur Cohen, suis toute émue à l'idée de le voir sur scène!

 

 

02/03/2010

l'étincelle dépose

 

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- William Turner -

 

 

" J'admets que l'intuition raisonne et dicte des ordres dès l'instant que, porteuse de clefs, elle n'oublie pas de faire vibrer le trousseau des formes embryonnaires de la poésie en traversant les hautes cages où dorment les échos, les avant-prodiges élus qui, au passage, les trempent et les fécondent."

- René Char -

 

 

 

01/03/2010

chemin

 

Hum, quand le thème du défifoto est tombé chez Barbara, j'ai tout de suite pensé à cette chanson chantée à tue-tête en boucle si souvent dans les descentes Nord-Sud pour les vacances d'été avec mes trois gaillards dans le char la valise bourrée de malles vélos et autres rêveries. Evidemment ça défie les règles du défi, je sais, à dire vrai j'ai toujours aimé transgresser un peu déformer mettre à ma sauce. Je suis allée visiter les uns, unes et autres, de biens belles images évocatrices et chargées de sens. Je n'ai pas pris de photo moi-même, j'avais en tête plus de mots que d'images quoique les mots puissent en être aussi, j'ai donc fouillé comme à mon ordinaire pour trouver l'évocation la plus proche de mon ressenti en lien avec chemin, chemin impliquant cheminement et traces aussi. Voilà celle qui s'approche le plus de ce que j'ai envie d'exprimer à ce sujet...

 

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- photo de Richard Gonzales -

 

Tracer son chemin, une idée qui m'est chère d'autant que tant d'individus pensent qu'il est défini par avance, je ne le crois pas, je crois à l'instar de ce qu'exprime cette image on le dessine jour après jour avec tous nos gestes nos micro-décisions, toutes nos initiatives et paroles avancées, dans notre manière de penser de concevoir d'échanger. J'aurais pu aussi parler de ce chemin qu'est cet espace pour moi, cheminement serait plus juste, et puis cette notion de traces, l'importance de ce que l'on transmet de ce qu'on laisse en héritage des individus croisés sur la route qu'on marque, de la puissance d'agir et d'aimer, de l'histoire la grande et la plus petite qui nous sillonne elle aussi. Je vous livre tout ça en vrac, à réfléchir, la vie est un chemin et le chemin, ben c'est la vie...

 

 

 

 

Georges Seurat

 

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"L'art, c'est l'harmonie. L'harmonie c'est l'analogie des contraires, l'analogie des semblables, de ton, de teinte, de ligne… "

- Georges Seurat -

 

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download.blog.jpegGeorges Seurat naît le 2 décembre 1859 à Paris, dans un milieu bourgeois. Son père, un fonctionnaire, est un homme solitaire, un caractère dont hérite son fils. En 1877, il s'inscrit aux Beaux-Arts. Au cours de sa brève existence,ce peintre cérébral , cultivé, sophistiqué, dépasse avec détermination l’immédiateté “romantique” de la peinture impressionniste pour élaborer une méthode picturale fondée sur des lois scientifique précises et révolutionner le concept même de l’art figuratif. Son problème étant de trouver un lien entre l’art et la science et, plus précisément, entre la peinture, la physiologie et la psychologie de la perfection. La théorie de la peinture de Seurat se fonde sur l’optique ou encore appelé le « pointillisme ». En effet, la lumière résulte de la combinaison de plusieurs couleurs, un ensemble de points colorés juxtaposés qui, a une certaine distance, recomposent l’unité de ton et rend la vibration lumineuse avec d’avantage d’exactitude.

 

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Il commence par s’inspirer de Manet, Monet, Renoir, Pissarro et sera très influencé par Rembrandt, Francisco Goya et Pierre Puvis de Chavannes, ainsi que par Ingres, dont son professeur, Henri Lehmann avait été un disciple. Ses études sont interrompues par son service militaire qu'il effectue à Brest, où il réalise de nombreuses esquisses de bateaux, de plages et de la mer.
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Dessinant beaucoup, Seurat étudie dans ses œuvres graphiques veloutées les volumes, les jeux d’éclairage, alliant à la force des lignes la sensibilité des ombres : son dessin évolue alors plus vite que sa peinture.

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Un dimanche à la Grande Jatte (1886) signale l’aboutissement de ses recherches et répond à des préceptes rigoureux : chaque personnage pensé en fonction de l’ensemble ; technique de la « division » fondée sur l’emploi de couleurs juxtaposées selon la théorie du contraste simultané ; opposition entre les formes géométrisées et les surfaces colorées ; utilisation du nombre d’or pour construire la perspective.
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Peintre théoricien, « réunissant la pratique à l’idée et l’inconsciente fantaisie à l’effort réfléchi », Seurat influence fauves, cubistes, expressionnistes et futuristes, jusqu’aux artistes du Bauhaus… Son oeuvre, réalisée sur moins de dix années de peinture représente effectivement une énorme somme de travail, compte tenu de sa méthode quasi scientifique à l'opposé de la spontanéité impressionniste, avec ses multiples dessins et "croquetons" préliminaires et sa technique bien personnelle, il fut incontestablement à l'origine d'une importante révolution en peinture et on peut se poser la question de savoir où cela l'aurait conduit s'il avait vécu plus longtemps. Il meurt précocement et subitement en 1891, à l'âge de 31 ans pendant l'exposition du huitième salons des indépendants où fut présenté sa dernière toile "Le cirque" partiellement inachevée.

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28/02/2010

exercice de style

 

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Un projet comme on en rêve dans une vie de décorateur, la réhabilitation d'un vieil hôtel art déco, bien défiguré par le passage du goût de plastique et faux bois des années soixante dix bien abîmé aussi par les différentes contraintes de sécurité toujours plus contraignantes d'années en années, mais ayant gardé malgré tout son charme suranné et ses vieilles histoires dans les murs. Un projet conséquent et à risque qui oblige à donner le meilleur de soi de ses compétences et de ses connaissances accumulées au fil des expériences passées et de culture aussi autant architecturales qu'historiques, poétiques et pragmatiques avec en bandoulière beaucoup d'imagination car à l'instant où j'écris tout est noyé dans un amas de gravas et de poussière, ce qui je dois bien avouer ne m'empêche pas un seul instant de rêvasser et d'entrapercevoir ce que donnera cet édifice une fois relifter et remis à neuf.

Mais mon goût des mots et mon amour des histoires m'entraînent au delà, j'imagine ce qui a dû se passer ici ou là dans les coins les plus incroyables de cet endroit qui en regorgent, dans chacune des 91 chambres qui doivent bien à elles seules recueillir plus d'une centaine d'aventures, le bar pur jus qui a bien dû entendre plus de mille conversations truculentes le grand restaurant sous verrière avec ses grandes colonnes moulurées mille et une discussions endiablées, de quoi se faire un film à chaque passage... Et je me plais aussi à imaginer les à venir, ces petites nouvelles histoires qui vont naître dans ces murs repeints et ces tentures refaites et repensées, dans ces nouveaux éclairages et sofas, dans ce cadre Viscontien quoi que bien loin des lacs italiens.

La déco d'un hôtel est sujette aux fantasmes les plus fous, j'ai toujours pensé qu'avec celle d'un train c'est ce qui aiguiserait le plus ma curiosité et ce qui m'emballerait le plus, un monde par chambre un décor et un nom différent pour chacune d'elle par couleur ou par thème ou à chacune le début d'un poème ou le titre d'un roman, il pourrait y avoir la chambre Casanova, la Marie-Antoinette, la Gabrielle ou la Marcel Proust avec toutes ces madeleines, la Sade, la littéraire pleine de bouquins ou la ludique pleine de surprises, la sobre la déjantée la fleurie la noire aussi, tout à fait sans limite.

Avez-vous dans un petit bout de votre cerveau gauche une petite préférence pour la chambre qui susciterait votre désir et animerait votre imaginaire?

 

 

 

That's life!

 

 

 

 

 

 

00:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : indeed...

27/02/2010

Lendemain de fête d'un vieux maître soufi...

 

Mon ami et poète Jalel El Gharbi vient de sortir aux éditions du cygne le receuil de pensées de son vieux maître soufi maintes fois rencontré au cours de mes nombreuses et quotidiennes visites sur son blog, je vous invite d'ailleurs à lire ce qu'en écrit Guilio-Enrico Pisani dans Zeitung Lëtzebuerger Vollek, ma commande passée j'attend avec douce impatience de me délecter des inflexions mystiques et poètiques sorties de l'âme et du coeur de celui qui souvent m'enchante de sa délicatesse et de sa profonde humanité.

13:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : livre, poésie, rencontre, blog, art, humain

26/02/2010

clair de lune

 

 

Fièvre

 

"Qu'il est doux d'évoquer les anciennes audaces,
L'âme en broussaille et le cheveu folâtre,
Rebelle sans cause au regard épineux
Comme du chaparral farouchement sauvage,
Allant, contre le vent et la vague sage,
Fiévreux dans l'âpre bataille pour la vie,
La vitesse et le droit de ne jamais mourir."

 

je marche à toi, je titube à toi...