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13/12/2009

Bird m'a taguée aussi...

GPS! Tu parles d'un tag, mais Blue Bird il s'en est bien sorti je trouve, pour ma part mis à part leur étonnante efficacité à ces petites bêtes là quand tu veux aller n'importe où sur la planète je n'ai gravé en mémoire que cette petite anecdote croustillante point s'en faut, seulement pour ceux qui ont déjà approché ce genre d'engin qui parle, suave voix féminine de mon expérience qui indique la route sans jamais perdre son sang froid, méritoire, dans 800m prenez à gauche, continuez ainsi sur 127km, vous êtes arrivés à destination, ouf! Bon, rien de bien comique dans tout ça si ce n'est que parfois on ne suit pas les indications et qu'alors on a le, faîte prudemment demi-tour, passons, moi c'est le son, la petite mollette de son! Dans un ébat amoureux, c'est dire que les choses vous traversent à votre insu, au plus haut de la pointe de la cime du plaisir en pleine zone G, je m'entends dire, plus fort, plus fort, avec la même suavité mécanique de la belle dame du GPS, tsé, plus fort quand tu veux monter le son pour mieux entendre les indications, mais un plus fort si toride, genre imagine en soupir voix grave avec respir, " Plus fort "! Mon effet GPS!

:-)

Et puisqu'il me faut taguer en retour, vais le faire gente masculine, Claudio pour le niçois, McComber et Gaétan pour le cyclo et Yvan pour qui la route n'a pas de secret... Cahier des charges, trois lettres, GPS!


 

 

anne m'a taguée

 

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Sept confidences sur moi dont un mensonge à découvrir, voilà le cahier des charges de ce tag d'Anne des ocreries elle-même taguée par Mary! Voyons voir sept confidences, hum hum, c'est dimanche matin je traîne au lit  matinée grasse et je travaille cet aprem alors j'en profite un max... sept confidences, les confidences c'est que normalement c'est plutôt intime, non!

 

Je suis plutôt d'un naturel chaleureux, j'aime recevoir rencontrer et partager, je m'énerve rarement et suis plutôt ouverte au colloque pour paraphraser Raymond, au consensus.

Suis plus salé que sucré, plutôt gourmande et friande de découvertes culinaires de toutes sortes.

Je crois aimer autant le chaud que le froid, de fait je m'adapte plutôt aux situations qu'elles soient météorologiques, économiques, humaines, avec tout de même une légère inclination pour la chaleur, chaleur en tout genre sauf les échauffements inconsidérés, j'aime pas trop les conflits.

Suis susceptible, un peu soupe au lait, j'ai du mal à encaisser les critiques et les moqueries, du mal à m'en défendre et à riposter ou tout bonnement à m'en protéger, j'ai pas beaucoup de sens de l'humour!

 J'aime tous les jeux de la séduction, que ce soit les oeillades les mouvements corporels les signaux inconscients, plus encore les mots poèmes et savoureux raffinements, j'ai toujours aimé ça et en vieillissant ça ne passe pas, j'en tire un immense plaisir, autant à pratiquer qu'à voir faire, je trouve la séduction très créative ludique et sans limite. J'en aime la fantaisie et le jeu.

Suis plutôt une passionnée, parfois trop sans doute, ça peut fatiguer les gens qui m'entourent, même quand j'en peux plus j'en trouve encore un peu, la vie dans toute sa splendeur, dans toute sa souffrance, dans tout ses possibles me passionne vraiment.

Je suis présente, pas forcément tonitruante pas genre pieds dans le plat mais, suis pas une effacée petite chose discrète et timide longue liane évanescente, j'aimerais bien parfois...

 

Où ai-je menti? hi,hi... Pour le fun et si cela les amuse je tague à mon tour Sandra, Venise et Rainette pis Didier, tiens, Maxime et Barbara, et pis tous ceux que ça amuse ou titille!

 

 

 

12/12/2009

en verve...

Détonnante journée, " détonnante dis-tu? En quoi ! Dis-y voir!"

" C'est que je ne trouve pas d'autre mot que détonnant, dans détonnant il y a la surprise mais aussi comment te dire la présence, la présence je crois oui, toujours étonnante et puis cette notion de ce qui provoque induit et inspire, dans le fond j'aurais pu te dire journée inspirante!"

" Détonnante, inspirante, tu me dis ça à l'emporte pièce mais moi je comprends pas ce en quoi cette journée lourde difficile frette solitaire t'a permis ce genre d'émotion, t'es usante tu sais avec ta fulgurante manière de toujours tout rendre vivant, t'es gonflante j'te jure!"

" Ouais, j'avoue! Deux fois au cours de cette journée assez lourde et froide je te l'accorde j'ai eu l'occasion de d'abord déjeuner avec mon fils aîné en tête à tête, on a parlé un peu on s'est regardé beaucoup parfois tu sais les échanges de prunelles, et puis on a rit aussi, rit de nos propres contradictions et de nos doutes, chouette moment! Et puis là à l'instant juste une heure derrière un repas express avec mes deux autres fils attentifs espiègles rieurs et au petit soin avant qu'ils ne se sauvent à leurs occupations et me laissent à regret courtois à ma seulitude du soir des discussions vives intelligentes drôles et sincères comme je les aime, tu me connais!"

" Hum! t'es indécrottable n'est ce pas!"

" Je crains bien que oui! "

 

 

sous le ciel de Paris

Il est arrivé à Paris, après prés de 14000 km dans les mollets, sacré bonhomme que celui-là!

 

Ben voilà Paname et le tout est possible, la vie devant toujours...

Défendre ce en quoi l'on croit, et le mettre en acte, coûteux parfois mais tout aussi généreux en retour, on ne mesure ce que l'on sème qu'avec ce que l'on ressent.

 

 

 

11/12/2009

en aparté ...

Je me loverais bien là pour quelques heures dans des bras puissants et enveloppants devant un feu crépitant animant la cheminée de marbre noir, je laisserais alors aller mon esprit en vapeurs et inviterais aussi mon corps à se délier à la chaleur de l'âtre pour dans un soupir ne plus avoir qu'à être tout en amour et désir à déguster dans la lumière orange, sigh!

 

 

Le plumitif

 

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 Le Plumitif, puisque c'est ainsi qu'il se nomme, son nom d'artiste en somme m'avait déjà touchée par ses propos et échanges chez Christian Mistral plusieurs fois d'ailleurs, il s'est ouvert un peu plus en nous menant vers son site qu'à priori il trouve "tarte" pour reprendre son mot, pas moi j'y ai trouvé des propos qui me parlent des oeuvres qui me touchent et une démarche tout à fait personnelle et singulière qui m'interpelle, voilà je le partage avec vous, j'ai choisi ces deux oeuvres en particulier et pour l'image et pour le texte, j'ai aimé d'ailleurs dans son introduction et présentation que je vous invite vivement à lire ce qu'il dit sur cette interactivité entre les mots et les images "les multiplicateurs de sens", les mots ne sont pas écrits par rapport à l'image, pas plus que l'image n'évoque les mots mais l'association des deux donne une autre dimension encore, "la première contribution de l'artiste c'est de nous révéler le monde sous un jour inédit" nous dit-il, je ne peux qu'y adhérer, une belle rencontre je dois dire...

 

 

 

 

10/12/2009

Lit de neige

Montréal sous la neige, d'ici ça fait rêver... 

 

" A Noël je n'ai pas plus envie de rose que je ne voudrais de neige au printemps. J'aime chaque saison pour ce qu'elle apporte."

- William Shakespeare -

 

 

08/12/2009

De la peur.

J'ai vécu dans la peur longtemps. Peur de déplaire peur de peiner peur de ne pas être à la hauteur peur d'exister, peur de l'abandon du détournement de regard du doigt pointé autant que du propos mielleux fielleux libidineux, peur plus encore de moi-même que de l'autre, de mon image de mon ombre et de sa grande part dans ma vie, peur du sexe du plaisir du conflit de la beauté du possible de l'impossible aussi, et puis va savoir va comprendre va donc mettre toujours un mot pour expliquer et donner un sens un jour très proche là hier sans doute un peu plus loin en fait je n'ai plus eu peur, j'ai décidé engrammé accepté revendiqué et enlacé cette peur intrinsèque et générée, et je me sens sans rire et sans détour tellement plus vivante!

 

 

Dès l'aube.

Tu poses la chose sur la toile cirée multicolore de la table de cuisine, tu déculottes tu découches écartes les petites cuisses potelées, là tu fourres allégrement ta langue robuste dans la fente fragile tu t'émoustilles et tu dégaines te fais biberonner le manche gris durci velu, slurp slurp, tu te finis, a mano, et tu remballes le matériel.

Fin prêt ta journée peut commencer.

 

 

rencontres

 

" Tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route. "

 

 

résonances

Me suis réveillée Dimanche matin avec ces trois images dans la tête dans l'ordre, j'avais dans la nuit voyagé deci delà, au lever rien à faire elles ne me quittaient plus, étrange, j'essayais d'en comprendre le sens l'association le fil, et puis j'en parle à Eric McComber, me vient alors l'idée de lui demander de mettre des mots sur ce que lui évoque ce triptyque atypique, voilà ses mots...

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La peau
De mes pneus
Fait craquer
La fourrure de givre
Sous les branches
faussement parées
Les lames
acérées de l'étang
Me renvoient
Chatoyantes
Pommettes
Fissures
Et lisses lézardes

Roulé sept cent jours
À la rencontre
Morbide
De tes lèvres
De frimas plâtrées
Tes paupières
Closes et dures
Ton visage vide
Figé dans l'arrogance
De la belle éternelle

Mes sacs s'accrochent
Aux ronces de sucre blanc
Mais je trace
Imperturbable
Plein Sud
Je te tourne le dos
Douce momie
D'éther
Tendre
Dague
En mon sein
Je roule
De l'aube
Laiteuse
Au soir
Pudique
Mon souffle
Fantomatique
Marquant mes mâchoires
De taches lugubres

Je traverse
les hameaux pluvieux
Ectoplasmique
Masse visqueuse
Dégoulinante
Sans bruit
Ni âme
Je fonce
C'est tout

Les chœurs mécanisés
Soi-disants joyeux
De la saison fausse
Résonnent tout seuls
Sur les pavés luisants
Contre les murs impavides
Sur les trottoirs déserts
Minutes, secondes, mètres
Hop !
Sorti
Rien vu
Les champs reprennent
Leurs droits
Chemins
Verts épuisés
Bruns affadis
Ici et là un cheval obèse
Me jette aussi
Un regard
Prétentieux
À peine vivant
Ou une chèvre
En pleine vie
Fait mine
Surtout
De ne rien
Voir




- Eric McComber -

 

 

 

07/12/2009

paroles et baisers

 

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- Jimmy Duvauchelle -

 

 

"On a dit que la beauté est une promesse de bonheur. Inversement la possibilité du plaisir peut être un commencement de beauté."

- Marcel Proust -

 

 

 

 

 

Trois Tribaux dans la ville...

 

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" Hello Christian, salut la Tribu! "

Mac, Philo and co...

 

 


 

06/12/2009

ombres et lumières

 

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- Antoni Taulé -

 

 

Et d'un bord à l'autre je barouette, j'oscille parfois docile et inconsciente entre elles deux me réveille un jour puissante l'autre absente en demi teinte, une porte s'ouvre une autre se referme j'avance dans la vie à coups de tangages intempestifs et d'estocades douces et subtiles, ma vie ressemble à cette sorte de chemin en ombres et lumières...

 


05/12/2009

la beauté encore...

 

 

" Le plus grand obstacle à la vie est l'attente, qui espère demain et néglige aujourd'hui."

- Sénèque -

 

 

 

04/12/2009

Aurélien

 

- Michel-Ange -

 

 

 Un tout jeune homme romantique discret timide fluet le regard fuyant du moins devant le mien, gentil courtois et presque trop bien élevé, propre sur lui soigné poli et polissé assez lisse somme toute, je ne me souviens plus trés bien ce qui nous a conduit tous les deux dans cette correspondance torride, lui seize printemps, moi dix de plus. J'ai découvert son écriture fragile nerveuse à la fois par deux vers au dos d'une carte postale, une oeuvre de Michel-Ange de mémoire avec les mots de Rimbaud, j'ai rétorqué par quelques rimes de Baudelaire adossées à un Modigliani un tantinet plus provocant j'avoue, un excitant petit manége ma foi qui dura quelques semaines et puis soudainement une lettre, trois pages recto verso écrit serré sciante crue suave débordante de sensualité d'audace de stupre, d'étonnants fantasmes voluptés caressantes embroglios érogénes poésie lascive musique des sens, Wouah! J'ai adoré, lu relu jusqu'à épuisement de l'encre, remué plié replié caressé désiré, ce gosse m'étonnait me scotchait me terassait d'aise! Le gredin, il avait le manche à la bonne place et la cervelle qui allait avec, stupéfiant. Alors j'ai riposté sur papier bleu fontaine, encre noire parfumée enjôleuse et cruelle j'ai vampé dévoré avalé tout cru ce petit bout d'âme à coups de soupirs de reins de chatte brûlante et d'espoirs ensorcellants. Vindedious! Le revers crescendo encore plus chaud hot arrachant bandant époutousflant d'où sortait-il donc ce vocabulaire qui transpirait le vécu digne du Marquis associé aux poémes de Bataille ou des Onze Mille Verges véritable hospodar du sexe muni d'une connaissance soutenue du plaisir féminin cunillungustique lingual broutage de buisson foutrement érotique, pas du tout raisonnable cette petite affaire... Les mois passérent et les années, deux pleines à s'échanger des mots doux et profonds profonds...

Je l'ai croisé dans le train Lille Paris la semaine dernière, un bel homme maintenant avec plus de contenance et de présence aussi, toujours assez réservé mais le regard plus vif, vingt ans avaient passé quand même! On s'est reconnu d'un sourire, pas d'échanges de mots verbaux et rien de plus... garder le sortilége intact... j'en m'humide encore!

 

 

et la beauté...

 

 

03/12/2009

10:00

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Jusqu'auboutiste je dévale la pente, assoiffée d'aventures et d'échanges, misant toujours sur le possible et le à venir le palpitement la vibration la p'tite chanson du fond de l'âtre l'étincelle d'une prunelle, la vie. Chaque jour qui passe j'en mesure la grâce et l'émerveillement mais la douleur aussi l'ardeur l'hardiesse le sauvage, tout vaut mieux que de ne pas vivre...

 

 

 

 

 

(photo piquée à Miléna, sur la route j'ai croisé la sienne)

 

 

 

 


acte de foi

 

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- Le Lever - Balthus -

 

 

 

" Peindre est une prière. L'acte de peindre lui-même est une prière. Mais il faut aussi prier avant de peindre. Ne serait-ce que pour se débarrasser de sa personnalité. La personnalité est un masque qui cache l'être profond. Je n'arrive pas à comprendre cette folle recherche de personnalité qui obsède tant les gens actuellement comme si elle était un but en soi. Il faut impérativement aujourd'hui afficher et affirmer sa personnalité. Quelle sottise! Alors que c'est précisément elle qui,comme un écran en forme de miroir, leur fait oublier l'essentiel et les empêche d'accéder à l'universel. Pour moi, c'est justement la première chose dont il faut se dépouiller, comme d'une peau encombrante et inutile. On en arrive à cette caricature que nous vivons aujourd'hui , où tout doit absolument être signé et "griffé", jusqu'aux lunettes ou aux chaussettes. C'est grotesque. Je trouve au contraire que les peintres devraient retrouver l'anonymat magnifique de la Renaissance. La signature est devenue un argument si déterminant sue le marché qu'on en oublie presque de regarder la peinture qui est au-dessus. La signature c'est le label de l'original. Quelle vanité que cette constante prétention à l'originalité. Regardez Cézanne. Il n'a jamais cherché à être original. Et pourtant il n'y a pas de peintre plus original que Cézanne."

- Balthus -

 

 

01/12/2009

"l'acrobate bleu"

J'écris depuis peu dans un cahier qui a en couverture cet acrobate picassonesque au fond parce qu'il me ressemble, je crois, il se cherche se contorsionne entreprend se torture se démembre tout cela dans une sorte d'apesanteur et de fureur propre à son dégingandage avec ce mouvement en roue libre l'oreille à l'écoute et l'oeil aux aguets, depuis longtemps l'écriture fait partie de ma vie l'intime la secréte et ce n'est que depuis que j'ai étendu le fil de mes recherches au monde des blogs qu'elle fait surface parfois incidement subrepticement par ici je l'expérimente à des regards extérieurs des coeurs des sensibilités des humains de toute part, cela m'impressionne toujours un peu me déséquilibre aussi parfois mais le plus souvent, ça m'enchante...