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25/08/2009

Le vrai visage des choses

 

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" L'observateur influe sur l'observé, nous dit Werner Heisenberg (le physicien quantique), or en photographie il me semble qu'il faut une certaine humilité pour se fondre dans la situation et entrer en symbiose avec ce que l'on fait et ce que l'on voit "

 

 

12:07 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : photographie, art, vision, regard, humain

23/08/2009

Anne, ma soeur anne ...

helene.jpgNe vois tu rien venir.

A me lire pourtant je me dis que ce doit être limpide et que tous ceux qui viennent me visiter et s'abreuver savent de quoi il en retourne, et puis parce que j'ai aussi ce besoin de faire le point sans doute par souci d'honnêteté mais pas seulement une sorte de "viscèralité" de la vérité chez moi assez présente parfois handicapante aussi quoiqu'avec le temps et pas mal de discipline je récupère l'agilité, il reste encore du travail.

Je ne peux être ordinaire, pas au sens commun mais au sens normale, je ne le serais jamais après avoir tendue à l'être à m'en tordre le cou je me suis faite à l'idée, ou plutôt j'accepte cet état qui est mien depuis peu mais qui dure depuis toujours. Enfant ou âme sensible s'abstenir. Abusée, incestuée, volée depuis ma plus tendre enfance du plus loin qu'il m'en souvienne à l'âge d'un an par mon grand père, son frère et puis plus tard mon propre père et tout cela avec l'aval de ma pauvre mère, elle-même ayant bu à la même source, j'ai fait de ma vie un parcours du combattant, je ne peux pas et ne pourrais sans doute jamais être autrement que ce que je porte qui parfois m'entrave et me ramène à des états d'âme compliqués à gérer mais qui me donne par ailleurs une force de vivre herculéenne, j'ai toujours lutté, longtemps inconsciemment mais plus aujourd'hui sortie de la honte et de la haine aussi. Un travail incessant, une quête, un besoin de comprendre et une sorte de volonté d'être moi-même tout cela cumulé m'a permis d'en sortir, des rencontres aussi le père de mes enfants, mes enfants plus encore, certaines rencontres révélatrices passées et présentes et probable cette petite fille en moi qui n'a jamais baissé les bras, coriace.

Voilà. J'essaie du mieux qu'il m'est possible d'en faire une richesse et une ouverture à l'autre, pas pour me guérir ça c'est une affaire personnelle mais pour humaniser, quand on est confronté trop jeune à la cruauté et à la dénature du monde cela forge un regard et sans doute aussi une sensibilité d'une autre matière, mais c'est ainsi, à prendre ou à laisser. Je prends.

 

 

21/08/2009

Verrà la morte e avrà i tuoi occhi

Parce que mon émotion est intense et qu'il ne m'en voudra pas de l'exprimer, je reprends ici cette magnifique interprétation du poème de Pavese que Christian nous a offert chez lui.


Verrà la morte e avrà i tuoi occhi

Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
questa morte che ci accompagna
dal mattino alla sera, insonne,
sorda, come un vecchio rimorso
o un vizio assurdo. I tuoi occhi
saranno una vana parola,
un grido taciuto, un silenzio.
Cosi li vedi ogni mattina
quando su te sola ti pieghi
nello specchio. O cara speranza,
quel giorno sapremo anche noi
che sei la vita e sei il nulla.

Per tutti la morte ha uno sguardo
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Sarà come smettere un vizio,
come vedere nello specchio
riemergere un viso morto,
come ascoltare un labbro chiuso.
Scenderemo nel gorgo muti.

 

La mort viendra et elle aura tes yeux

retrouvé sur la table de chevet de Cesare Pavese (9 septembre 1908 – 26 août 1950) après son suicide.

La mort viendra et elle aura tes yeux
cette mort qui est notre compagne
du matin jusqu’au soir, sans sommeil,
sourde, comme un vieux remords
ou un vice absurde. Tes yeux
seront une vaine parole,
un cri réprimé, un silence.
Ainsi les vois-tu le matin
quand sur toi seule tu te penches
au miroir. O chère espérance,
ce jour-là nous saurons nous aussi
que tu es la vie et que tu es le néant.

La mort a pour tous un regard.
La mort viendra et elle aura tes yeux.
Ce sera comme cesser un vice,
comme voir resurgir
au miroir un visage défunt,
comme écouter des lèvres closes.
Nous descendrons dans le gouffre muets.

 

 

 

 

16/08/2009

voix de garage ...

 

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Est-ce qu'on y répare les pannes et peines d'amour les coeurs crevés les sens qui lâchent et les émotions qui chauffent? Peut-on y amener son âme pour une vérification complète un check-up une remise à niveau, me le demande. En tout cas l'homme de l'art quand j'ai pris la photo m'a apostrophé " Ma p'tite dame , besoin d'aide?", " Ben je ne sais pas, m'sieur pas encore pas sûr je crois bien qu'il faut que je léve le pied sinon la machina risque de s'emballer!", " Prudence est mère de sûreté, j'peux pas vous dire mieux!"

Oui, mais moi j'aime vivre dangereusement, toujours préféré l'accélérateur au frein, bonne mère, pauvre de moi! 

 

 

15/08/2009

Paul Cézanne

 

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Paul Cézanne naît le 19 janvier 1839, à Aix-en-Provence. Son père, Louis Auguste Cézanne, originaire de Saint-Zacharie (Var), descendant de petits artisans (drapiers, ferronniers, etc.) repérés à Marseille depuis la fin du xvie siècle, possède une chapellerie sur le cours Mirabeau. La famille est relativement aisée et le père crée une banque, le 1er juin 1848, 24, rue des Cordeliers, établissement qu'il transfère en 1856 13, rue Boulegon, et à laquelle il donnera le nom de « Banque Cézanne et Cabassol », de son nom propre et de celui de son associé.

Paul Cézanne fréquente le collège Bourbon (devenu lycée Mignet), où il se lie d'amitié avec Émile Zola. Il entreprend sans enthousiasme des études de droit à l'Université d'Aix. Il suit des cours à l'École de Dessin et aménage un atelier au Jas de Bouffan, résidence que son père a achetée. Il se rend une première fois à Paris en avril 1861, poussé par son ami Zola, mais n'y reste que quelques mois et retourne dans le domaine familial à l'automne, inaugurant ainsi une série d'allers-retours entre la ville-lumière et la Provence.

En 1862, il abandonne la carrière juridique et s'établit à Paris. Il travaille à l'Académie Suisse et y rencontreCamille Pissarro, Pierre-Auguste Renoir, Claude Monet, Alfred Sisley et un autre Aixois, Achille Emperaire, dont il fera plus tard un portrait, resté célèbre. Il est refusé à l'École des Beaux-Arts en raison d'un tempérament jugé par trop excessif. Durant l'année 1869, il rencontre Hortense Fiquet avec qui il aura un fils en janvier 1872. Il cachera cette liaison et cette naissance à son père, Louis-Auguste Cézanne, qui, ouvrant le courrier de son fils au Jas de Bouffan, n'apprendra qu'il est grand-père qu'en 1876. Alors, il acceptera le mariage de son fils au Jas de Bouffan en avril1886, quelques mois avant sa mort en octobre de la même année. Paul s'installe à L'Estaque, petit village sur la côte, lorsqu'il n'est pas dans la capitale.

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En 1872, il s'installe à Auvers-sur-Oise, où il peint avec Pissarro, et travaille dans la maison du docteur Gachet. En 1874, les impressionnistes organisent leur première exposition collective dans l'atelier du photographe Nadaret le public réserve un accueil peu encourageant, voire scandalisé, aux toiles de Cézanne qui en présente trois (Une moderne OlympiaLa Maison du pendu et Étude, paysage d'Auvers). Il ne présente aucun tableau au cours de la seconde exposition impressionniste, mais montre 16 œuvres en 1877 à la troisième manifestation. Les critiques sont très mitigées et il se détache du groupe impressionniste et rejoint la Provence à partir de 1882, d'abord à L'Estaque, puis à Gardanne en 1885, petit village près d'Aix. Là, il commence son cycle de peintures sur la Montagne Sainte-Victoire, qu'il représente dans près de 80 œuvres (pour moitié à l'aquarelle). Sa situation financière reste précaire, d'autant que son père diminue son soutien.

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En 1886, il rompt tout contact avec Zola qui lui a envoyé son roman "L'Œuvre", que le peintre a inspiré. Le 28 avril, il épouse Hortense. La même année, son père meurt, lui laissant un héritage confortable qui le met à l'abri financièrement.

Sa première exposition personnelle, organisée par le marchand de tableau Ambroise Vollard en 1895 en l'absence du peintre, se heurte encore à l'incompréhension du public, mais lui vaut l'estime des artistes. Sa renommée devient internationale et il remporte à Bruxelles un grand succès lors des expositions des Indépendants. Il se fait construire en 1901-1902 un atelier dans la périphérie d'Aix : l'atelier des Lauves.

 

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Dès novembre 1895, Cézanne loue un cabanon aux Carrières de Bibémus afin d'y entreposer son matériel de peinture et ses toiles et où il passe une bonne partie de son temps, voire de ses nuits, jusqu'en 1904.

En octobre 1906, alors qu'il peint sur le motif, dans le massif de la Sainte-Victoire, un violent orage s'abat. Cézanne fait un malaise. Il est recueilli par des charretiers et déposé dans sa maison de la rue Boulegon, à Aix, où il mourra, le 22, emporté par une pneumonie. (source Wiki).

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« Pendant que j'étais à admirer le côté curieux, déconcertant de Cézanne que je ressens depuis nombre d'années, arrive Renoir. Mais mon enthousiasme n'est que de la Saint-Jean à côté de celui de Renoir, Degas lui-même qui subit le charme de cette nature de sauvage raffiné, Monet, tous... sommes-nous dans l'erreur ?... je ne le crois pas... Les seuls qui ne subissent pas le charme, sont justement des artistes ou des amateurs qui par leurs erreurs nous montrent bien qu'un sens leur fait défaut. Du reste, ils évoquent tous logiquement des défauts que nous voyons, qui crèvent les yeux, mais le charme... ils ne le voient pas... Comme Renoir me le disait très justement, il y a un je ne sais quoi d'analogue aux choses de Pompei si frustes et si admirables... »

    - Lettre de Pissarro à son fils Lucien, du 21 novembre 1895 -

 

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"Il ne nous donne pas de leçon mais nous apprend que la réalité est dans notre regard. Le cylindre, la sphère et le cône, les couleurs primaires devenues éléments constructifs du tableau, les grands cernes autour des objets et des personnages, une tension constante entre les différentes parties de la toile, tels sont ses douloureux secrets, lentement arrachés à la nature, au fil des années de labeur obstiné et bougon. Classique par la structure, romantique par la transgression, moderne par l'insolence, actuel par la rupture définitive avec les proportions, Cézanne nous donne l'occasion de respirer. Nous existons, devant n'importe laquelle de ses toiles, comme au plus clair de notre naissanceIl décrit un réel intime et universel qui se révèle, d'un même élan, construit et déconstruit, sorte de géométrie qui nous habite depuis l'origine du monde. ll apprivoise pour nous l'intériorité de son modèle, la Provence : un chemin qui tourne, une terre pétrie de lumière, le vert cru des arbres, une montagne et un château élevés au rang de mythes. Et ce blanc qu’il laisse parfoisparaître sur la toile est celui de l'aquarelliste même lorsqu'il s'agit de peinture à l'huile. " (extrait de sa biographie)

Je ne pouvais pas venir et arpenter la Provence sans parler d'un de ses plus fidèles sujets. Paul Cézanne a su en rendre l'âme et la couleur, un peintre hors pair et un amoureux de ce pays et de sa lumière.

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09:53 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : peinture, cézanne, art, humain

14/08/2009

en goguette

 

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Quelle saveur aurait donc ce bleu décoiffant?

 

 

 

maintenir la beauté de ce qui commence

" On a trop vite tendance à confondre le merveilleux et l’émerveillement. Or il ne s’agit pas de se fondre dans l’euphorie, dans le monde merveilleux, sans limites, d’un Disney où imaginaire et réel, adultes et enfants se confondent, où les animaux parlent et dansent comme les hommes. S’émerveiller, bien au contraire, c’est aller sciemment dans la réalité, fût-elle dure. Ce n’est pas parce que le monde entier n’est pas paradisiaque que c’est un enfer. Inversement, ce n’est pas parce que tout va bien que l’on est à Disney avec Donald ! Cessons de tricher avec la vie et de nous raconter des histoires, regardons l’existence telle qu’elle est, sortons de l’enfance, de la naïveté. Ce qui est merveilleux, c’est que nous vivons dans une réalité qui change à chaque instant et pour laquelle on ne peut rien prévoir, rien savoir si on ne descend pas dans les profondeurs. Le monde se fabrique sans arrêt, redevenons attentifs à ce qui se passe de nouveau à chaque moment. Vivons dans un monde réel avec des personnages réels. Je m’émerveille, cela signifie : je me bouscule, je bouge, je ne cherche pas à avoir le dernier mot ; cela veut dire que je découvre sans cesse du neuf, que j’arrête de voir le monde et les choses de façon banale, parce que j’ai enfin  conscience qu’absolument tout ce que je vis est étonnant. L’émerveillement ce n’est pas la fusion entre l’idéal, le rêve et la réalité, mais entre l’homme intérieur et la réalité. Alors on s’émerveille d’exister, que le monde existe et qu’il y ait une relation possible entre le monde et moi. L’émerveillement élargit la réalité et produit de l’existence nue : j’existe, tu existes, nous existons. Je ne suis plus dans un conte de fées mais dans une histoire vraie entre nous. Tout n’y est pas bien, mais il y a plus profond que le bien et le mal : il y a le vivant.

La vie n’est pas une quantité de vie mais une qualité. S’émerveiller, c’est revenir sur terre habiter le monde tel qu’il est. C’est revenir au premier matin du monde et se mettre en état de création. « Ameuter la vie », comme le disait Antonin Artaud. Nous pouvons quelque chose face à la violence du monde. Cela commence par une attitude intérieure, une façon de penser. S’émerveiller, c’est se réveiller, c’est envoyer au feu toutes nos catégories, tous nos à priori, c’est faire la révolution. Les choses ne font que commencer. Ce qui nous fait mourir, ce n’est pas la mort, c’est de ne pas vivre. 

- Bertrand Vergely -

 

 

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Sept heures du matin et je repense à ce texte lu la veille mon regard sur le lever du soleil n'est plus le même je me sens plus attentive et plus pleine aussi une émotion d'une qualité rare par sa pureté, comment dire comme si cela paraissait tomber sous le sens: 

"Ne trouvez vous pas que c’est un miracle de se réveiller tous les matins ?"

Etre vivant est à apprécier au delà du simple fait il me semble, on ne mesure cela que rarement trop dans ce temps qui nous déroule parce qu'on n'en prend pas le temps peut-être ou simplement conscience, s'émerveiller c'est être vivant.

 

 

 

12/08/2009

voyage en mer

 

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10/08/2009

sens et sens

 

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Ouvrir grand ses papilles olfactives l'iris étoilé, ici c'est le pays qui exacerbe les sens. Les couleurs chatoyantes et florales le bruit sec de la garrigue le crissement érotique des cigales l'odeur de l'anis le goût fort, huilé de l'olive et le chaud toucher parfois venté parfois pesant du soleil au zénith, ce pays est inspirant et appelle à l'amour, même escagassée par la calourasse je garde l'esprit en alerte et le coeur en éveil, pas étonnant que ce soit la patrie des poètes et des peintres, Nicolas, Pablo, René, Paul et les autres...

 

 

For ever

 

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Je l’ai rencontré  au moment propice, toujours cette notion de non hasard dans les rencontres, une rencontre d’abord virtuelle, ici et là-bas, puis backstage s’est développé une véritable connivence devenue complicité, il m’a fait rire pleurer pleurer de rire même émue jusqu’au trognon touchée profond, conquise révélée encouragée adorée. Je l’ai aimé passionnément autant que les mots puissent le transmettre, le pouvoir des mots quand ils sont puissamment amenés et gracieusement offerts quand ils viennent des tripes quand ils viennent du cœur quand ils embrasent l’esprit et décollent l’âme, les mots d’amour, ceux qu’on échange du bout des doigts  les murmurant du bout des lèvres, ceux qui érotisent et enflamment transportent enivrent emportent. Je le garde mon précieux au fond de moi tous les jours qui passent et cet amour est à jamais tatoué.

Love.

 

 

 

05/08/2009

Elle

 

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Elle ne sait de moi sans doute que ce qu'il lui en dit le soir sur l'oreiller au réveil devant la tasse de café dans leurs longues conversations d'après-midi chauds alangis par mails coups de fil et lettres enflammées, et tout ce qu'il ne dit pas et qu'elle sent, elle sait comme moi que nous aimons le même homme, sans doute pour toutes ces raisons si indescriptibles qui font que l'on aime un homme de son génie et de sa plume de sa lucidité et de sa férocité vive de cette tendresse passionnelle sa soif d'amour et de reconnaissance de cet appétit charnel qu'elle seule approche, elle sait aussi bien plus sur moi que je saurais jamais sur elle ne me gardant aucunement d'être et de me livrer ici et là toujours entière et sans détours. Elle m'inspire.

Comme une image elle se ballade dans les méandres de mon cerveau et parfois aussi sans le savoir elle visite mes nuits elle est entrée dans ma vie comme un coup de poignard dans mon rêve éveillé et a suscité une prise de conscience live de son existence et de son importance pour celui à qui je consacrais chaque instants de mes longs jours de vie chargés. Et maintenant je sais que son bonheur dépend du mien, et donc du sien, alors je veux qu'elle sache que je suis sereine et éprise, que l'amoureuse s'est transformée en aimante et que la relation a changé de densité et d'expression et de tempo, que tout me parait fluide et gracieux humain et créatif.

Je la voudrais heureuse car il le sera, je la voudrais fulgurante et ardente il l'attend, je la souhaite elle-même et sûre et mon amie comme je veux être la sienne. L'amour est mouvance pour qui sait s'y abandonner il peut tour à tour être force souffrance nourriture et poison, passion complicité exigence et don, humain joyeux dansant et féroce, un mal nécessaire parfois, une source, une ouverture au monde, poésie... Elle a l'avenir entre ses mains, le sien, le leur.

 


04/08/2009

source

 

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" Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d'eux ..."

- René Char -

 

 

 

29/07/2009

Fernando Botero

 

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Fernando Botero est un peintre et sculpteur colombien né le 19 avril 1932 à Medellin, s'étant lui-même nommé « le plus colombien des artistes colombiens ». Sa carrière débute réellement en 1959 lorsqu'il gagne le premier prix du salon des artistes colombiens (Salón de Artistas Colombianos). Son épouse Sophía Vári est également peintre et sculpteur de statues monumentales. Ils vivent à Paris en France et à Pietrasanta près de Lucques en Toscane.

 

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botero-1.jpgAprès la mort de son père, décédé prématurément, Fernando Botero est élevé par son oncle qui l'oblige à devenir torero. Inscrit dans une école de tauromachie, le jeune garçon ne parvient pas à dompter sa peur de l'animal et décide d'arrêter sa formation. Il dessine et se prend d'admiration pour les peintres français comme Toulouse-Lautrec. A dix-neuf ans, il expose pour la première fois ses tableaux à Bogotá, où il s'installe en 1951. Après avoir participé à plusieurs autres expositions, Il reçoit un prix au Salon des artistes colombiens, récompensant son talent. Il obtient alors de l'argent, ce qui lui permet d'entreprendre un voyage à travers l'Europe. Il se rend en Espagne où il tombe amoureux du musée du Prado, en France où il caricature la 'Mona Lisa' de Léonard de Vinci, et en Italie où il est hypnotisé par le peintre Piero della Francesca. Homme de toutes les cultures, il s'installe en 1960 à New Yorkoù il fait la connaissance un an plus tard de la conservatrice du musée d'art moderne. Celle-ci lui propose d'exposer sa 'Mona Lisa', ce qui lui confère une certaine reconnaissance dumilieu artistique. Ses tableaux, marqués par des personnages ronds et parfois obèses, célèbrent le plaisir de la chair et la volupté. Il part vivre à Paris et apprend, au milieu des années 1970, la sculpture. Fernando Botero, l'un des artistes les plus reconnus de sa génération, expose ses oeuvres en bronze notamment sur les Champs-Elysées en 1992, à New York en 2006 sur les tortures de la prison d'Abu Ghraib et en 2007 au Musée national des beaux-arts à Québec.

 

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«Lorsque l'art entre dans une maison, la violence en sort.»
Fernando Botero - 

 

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Son style est surtout marqué par la rondeur de ses personnages. L'agrandissement de personnages ou d'objets, la réduction d'autres et l'obésité, ou plutôt la rondeur systématique des formes, constituent un véritable système pictural créé de toutes pièces qui permet l'harmonie du tableau. C'est le corps autrement.

Botero, à l'instar d'autres artistes latino-américains de renommée (Rivera, Orozco, Siqueiros) fut influencé par l'art européen. Alors que ces derniers s'inspiraient des révolutions picturales de l'époque, tel le cubisme, le peintre et sculpteur colombien profita de son séjour à Paris pour visiter les musées et s'inspirer des classiques de la Renaissance jusqu'à Ingres.

La beauté et l'amour sont deux exigences primordiales de Botero.

 

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14:59 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : art, peinture, femme, humain

pensée bleue

 

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07:57 Publié dans amitié | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : amitié, rencontre, blog, humain

28/07/2009

donner du sens


 

« Toute connaissance commence par les sentiments. »

- Léonard de Vinci -

 


26/07/2009

sportif

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" Je suis un haltérophile de la cervelle; comme les autres muscles elle se travaille. "

- Karl Lagerfeld -

24/07/2009

Cha Cha Cha

 

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Laure K. lui rend un bel hommage, moi je l'aime depuis si longtemps la Joséphine! Une femme étonnante et si belle de l'intérieur comme de l'extérieur, elle avait une telle énergie, une telle générosité!


 

J'ai toujours trouvé à cette femme une classe folle, ce regard et ce sourire éblouissant, ce corps de divine, depuis que j'ai dix ans je l'admire et pourtant cela peut paraître bien désuet, mais si moderne et si avantgardiste dans l'expression la manière de vivre et de se revendiquer. Une grande dame.

 

 

 

 

23/07/2009

Comme un doute...

 

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Je ne suis plus une jeune fille, mais pas une vieille carne non plus, j'ai découvert internet et le monde des blogs il y a une année et ça m'a transportée, the right thing at the right moment, et là j'ai comme un doute. Je n'ai jamais menti, jamais truandé ma réalité , me suis servie de cet espace pour parler de moi sans détour et sans panache sans arrière pensée sans entrave et là à ce moment là précis je m'interroge, est-ce que tout cela a une réalité vraie pour tout ceux qui interviennent, partagent parfois confient et souvent interagissent, suis je perçue comme une réalité ou comme une chose comme cela éphémère genre papillon, légère ou insignifiante. 

Il y a toujours un danger à être sincère, et puis l'est-on vraiment vraiment, j'y tends mais est-ce l'endroit approprié puisqu'ici tous les coups sont permis, on peut se fabriquer, se nourrir de l'autre et tout cela avec une immense impunité. Je doute et cela me fait peur aussi, je n'aime pas le mensonge, moins encore l'hypocrisie mais au-delà de ça j'ai un tel respect pour l'autre que je m'attend au même traitement sans doute.

Voilà c'est tout.

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22/07/2009

Juan Gris

 

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gris_juan.jpgNé à Madrid, José Victoriano Carmelo Carlos González-Pérez, dit Juan Gris, y entame des études d’ingénieur, qu’il abandonne en 1904 pour se consacrer à la peinture. Il se détourne rapidement du style Art nouveau qui prévaut alors pour se tourner vers celui de son compatriote Pablo Picasso, qu’il rejoint à Paris, dans la colonie d’artistes du Bateau-Lavoir, dans le quartier de Montmartre. Il devient l’ami de Georges Braque, Henri Matisse, Amedeo Modigliani et Fernand Léger.

Il réalise alors des dessins satiriques pour les journaux 
L’Assiette au beurre et Charivari, et ne se consacre pleinement à la peinture qu’en 1912. Il expose cette même année au Salon des Indépendants l’Hommage à Picasso, qui le révèle au public par son interprétation très personnelle du cubisme.

Grâce à un contrat d’exclusivité signé avec le marchand d’art Daniel-Henry Kahnweiler, Gris obtient un statut confortable et peut se consacrer librement à ses recherches. Ainsi incorpore-t-il des bandes de papier ou des morceaux de miroir collés sur ses toiles. Puis il passe à partir du 1914 à un cubisme plus synthétique, donnant une vision simultanée des différents aspects des objets. Il réalise en 1922 des costumes et des décors pour les Ballets russes de Sergueï Diaghilev.

Dès 1920 son état de santé se dégrade, mais il parvient à mettre en ordre ses théories artistiques dans plusieurs conférences et articles, notamment dans 
Des Possibilités de la peinture (1924), conférence donnée à la Sorbonne. Il meurt en 1927 à l’âge de quarante ans. 

 

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Le Cubisme est sans doute le mouvement le plus décisif de l’histoire de l’art moderne. Héritant des recherches de Cézanne sur la création d’un espace pictural qui ne soit plus une simple imitation du réel, et des arts primitifs qui remettent en cause la tradition occidentale, le Cubisme bouleverse la notion de représentation dans l’art. Comme le dit John Golding, historien de l’art et spécialiste de ce mouvement, « le cubisme est un langage pictural absolument original, une façon d’aborder le monde totalement neuve, et une théorie esthétique conceptualisée. On comprend qu’il ait pu imprimer une nouvelle direction à toute la peinture moderne ».

Le Cubisme comprend plusieurs étapes. Les protagonistes du mouvement conduisent d’abord une recherche qui pose la question de l’unité de la toile et du traitement des volumes en deux dimensions. Cette première phase du Cubisme, nommée Cubisme cézannien, se situe entre 1908 et 1910. Une fois conquise l’autonomie du tableau, la question de l’espace se précise, pour devenir une sorte de déconstruction du processus perceptif. Cette étape appelée Cubisme analytique se poursuit jusqu’en 1912. Enfin, après avoir frôlé l’abstraction et l’hermétisme, les artistes réintroduisent des signes de lisibilité dans l’espace de la toile, des éléments issus du quotidien, des papiers et objets collés, orientant ainsi le Cubisme vers une réflexion esthétique sur les différents niveaux de référence au réel. Cette dernière étape a été baptisée Cubisme synthétique.

Les deux premières phases sont menées par Georges Braque et Pablo Picasso qui, voisins à Montmartre dans les ateliers du Bateau-Lavoir, travaillent en étroite collaboration. Ils sont rejoints par Juan Gris en 1911 et le sculpteur Henri Laurens en 1915.

Le Cubisme influence aussi la jeune génération de peintres des années dix. Robert Delaunay, Fernand Léger, Albert Gleizes, les frères Duchamp (Raymond Duchamp-Villon, Jacques Villon, Marcel Duchamp) y prennent une impulsion qui les conduira à de grandes découvertes.

Enfin l’influence du Cubisme se fait sentir dans toute l’Europe, débouchant aussi bien sur les ready-made que sur la peinture abstraite. L’abstraction de Piet Mondrian, le Constructivisme russe, le Suprématisme de Kasimir Malevitch, et même le Futurisme, qui sera en rivalité avec leCubisme, tous sont redevables des innovations originairement mises en place par Braque et Picasso.

Une façon neuve d'aborder le monde.

 

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21:48 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : peinture, art, cubisme, humain

21/07/2009

pensée de la nuit ...

 

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" Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer."


- Paulo Coelho -