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03/12/2009

10:00

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Jusqu'auboutiste je dévale la pente, assoiffée d'aventures et d'échanges, misant toujours sur le possible et le à venir le palpitement la vibration la p'tite chanson du fond de l'âtre l'étincelle d'une prunelle, la vie. Chaque jour qui passe j'en mesure la grâce et l'émerveillement mais la douleur aussi l'ardeur l'hardiesse le sauvage, tout vaut mieux que de ne pas vivre...

 

 

 

 

 

(photo piquée à Miléna, sur la route j'ai croisé la sienne)

 

 

 

 


acte de foi

 

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- Le Lever - Balthus -

 

 

 

" Peindre est une prière. L'acte de peindre lui-même est une prière. Mais il faut aussi prier avant de peindre. Ne serait-ce que pour se débarrasser de sa personnalité. La personnalité est un masque qui cache l'être profond. Je n'arrive pas à comprendre cette folle recherche de personnalité qui obsède tant les gens actuellement comme si elle était un but en soi. Il faut impérativement aujourd'hui afficher et affirmer sa personnalité. Quelle sottise! Alors que c'est précisément elle qui,comme un écran en forme de miroir, leur fait oublier l'essentiel et les empêche d'accéder à l'universel. Pour moi, c'est justement la première chose dont il faut se dépouiller, comme d'une peau encombrante et inutile. On en arrive à cette caricature que nous vivons aujourd'hui , où tout doit absolument être signé et "griffé", jusqu'aux lunettes ou aux chaussettes. C'est grotesque. Je trouve au contraire que les peintres devraient retrouver l'anonymat magnifique de la Renaissance. La signature est devenue un argument si déterminant sue le marché qu'on en oublie presque de regarder la peinture qui est au-dessus. La signature c'est le label de l'original. Quelle vanité que cette constante prétention à l'originalité. Regardez Cézanne. Il n'a jamais cherché à être original. Et pourtant il n'y a pas de peintre plus original que Cézanne."

- Balthus -

 

 

01/12/2009

"l'acrobate bleu"

J'écris depuis peu dans un cahier qui a en couverture cet acrobate picassonesque au fond parce qu'il me ressemble, je crois, il se cherche se contorsionne entreprend se torture se démembre tout cela dans une sorte d'apesanteur et de fureur propre à son dégingandage avec ce mouvement en roue libre l'oreille à l'écoute et l'oeil aux aguets, depuis longtemps l'écriture fait partie de ma vie l'intime la secréte et ce n'est que depuis que j'ai étendu le fil de mes recherches au monde des blogs qu'elle fait surface parfois incidement subrepticement par ici je l'expérimente à des regards extérieurs des coeurs des sensibilités des humains de toute part, cela m'impressionne toujours un peu me déséquilibre aussi parfois mais le plus souvent, ça m'enchante...

 

 

30/11/2009

élan

 

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" Quand j'aime, mon sentiment est une inondation qui s'épanche tout à l'entour."

- Gustave Flaubert -

 

 

 

29/11/2009

bloody sunday

 

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Bain brûlant,

 

j'aime et depuis que je suis en âge de les prendre seule prendre des bains chauds, très chauds, je sais que ce n'est pas bon pour la circulation les varices la cellulite le coeur la peau tant pis, j'aime, sensation d'apesanteur foetale méditative je suis en contact d'une autre manière avec mon esprit, peut-être oui cette sensation de ne plus sentir son corps d'en être libéré pourtant en même temps cette chaleur enveloppante rassurante, j'ai pas l'explication logique, ce que je sais c'est que ça me fait un bien fou et que j'ai pris toutes les décisions importantes de ma vie là, et là aussi les intuitions les délires imaginatifs les plus incroyables l'inspiration l'impulsion la source...

 

 

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" Le premier effet de la poésie, et avant même que l'on ait compris est un effet de grâce, dans tous les sens de ce beau mot. Emouvante certes, elle l'est, et surprenante, car c'est un cri d'homme; mais en même temps rassurante, déliante, heureuse; même dans la mélancolie, la tristesse, le tragique; et le contraste est alors admirable entre ce que nous devrions éprouver et ce que nous sentons en effet."

- Alain -

 

 

 

Vu Lee Konitz hier soir en concert, plus de bouteille of course, jazz plus expérimental aussi et beaucoup d'humour et de simplicité, un bon moment. Là un enregistrement avec le grand Bill Evans, pianiste hors pair, jamais eu la chance de le voir en live, lui!

 

 

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Demain il est à Lille, chez les ch'tis, m'en vais le ravigoter à la bonne franquette l'aventurier cyclonomade.

 

 

 

 

 

 

 

 

28/11/2009

Modigliani

 

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« Ton devoir réel est de sauver ton rêve »

- Amadeo Modigliani -

 

amedeo_modigliani.jpgNé au sein d'une famille juive de Livourne, Amedeo est le quatrième enfant d'un homme d'affaire ruiné et d'Eugénie Garsin. Son enfance est pauvre et marquée par la maladie. À 14 ans, il subit une attaque de typhoïde et deux ans plus tard une tuberculose. En 1898, son frère de 26 ans, Emmanuel, est condamné à six mois de prison pour anarchisme. En 1902, il s'inscrit à l'école libre du nu, la Scuola Libera di Nudo de l'Accademia di Belle Arti à Florence dirigée par le professeur Giovanni Fattori, le peintre chef de file des Macchiaioli, à Florenceet l'année suivante à l'Institut des Arts de Venise où il fréquente les bas-fonds. Quatre ans plus tard il déménage à Paris alors le centre de l'avant-garde dans le Bateau-Lavoir, un phalanstèrepour prolétaires de Montmartre. D'abord influencé par Toulouse-Lautrec, il s'inspire de Paul Cézanne, du cubisme et de la période bleue de Picasso. Il est remarqué pour sa vitesse d'exécution. Il ne retouche jamais ses tableaux mais ceux qui ont posé pour lui ont dit que c'était comme avoir son âme mise à nu. En 1909, il fait un court séjour à Livourne, malade et usé par son mode de vie. Il revient à Paris et loue un studio à Montparnasse. Il se considère au début plus comme un sculpteur que comme un peintre, se consacrant à cet art après que Paul Guillaume, un jeune et ambitieux négociant, lui a présenté Constantin Brancusi. Il découvre l'art nègre et cambodgien au Musée de l'Homme. Ses statues sont reconnaissables à leurs yeux en amande, la bouche petite, les nez fins et longs et les cous allongés. Une série fut présentée au Salon d'automnede 1912, mais sa mauvaise santé lui fait abandonner cette voie brutalement ; les poussières et l'épuisement l'obligent à se consacrer seulement à la peinture.

 

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Il fait le portrait des habitués de Montparnasse, comme Soutine qui avait un « gosier en pente », Diego Rivera,Juan Gris, Léopold Survage, Max Jacob, Blaise Cendrars, Foujita, Jean Cocteau et Raymond Radiguet... Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, il essaye de s'engager dans l'armée mais sa santé précaire le fait réformer. Connu comme « Modì » par ses amis, Amedeo est magnétique pour la gent féminine. Il a beaucoup d'aventures jusqu'à ce que Béatrice Hastings entre dans sa vie. Elle reste avec lui pendant presque deux ans, étant le modèle pour plusieurs portraits comme « Madame Pompadour ». Sous l'effet de l'alcool, il est maussade et violent mais à jeun il est gracieusement timide et charmant, citant Dante Alighieri et récitant des poèmes du comte de Lautréamont Les Chants de Maldoror dont il garde un recueil en permanence auprès de lui. En 1916, il se lie avec le poète et marchand d'art polonais Léopold Zborowski et sa femme Hanka. Modigliani le peint plusieurs fois ne faisant payer que dix francs par portrait.

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L'été suivant, le sculpteur russe Chana Orloff lui présente Jeanne Hébuterne, une belle étudiante de 18 ans inscrite à l'académie Colarossi, et qui avait notamment posé pour Foujita. Lorsque la famille bourgeoise de Jeanne apprend sa liaison avec celui qu'elle considérait comme un débauché et une épave, elle lui coupe les vivres. Leurs relations très orageuses deviennent bientôt encore plus célèbres que le comportement de Modigliani ivre. Le 3 décembre 1917 a lieu son premier vernissage, mais l'exposition est fermée sur ordre de la Préfecture pour indécence : les nus en vitrine de la galerie montraient des poils. À cause de problèmes de santé, il doit déménager à Nice avec Jeanne Hébuterne, qui accouche fin 1918 d'une fille prénommée Giovanna. En mai 1919, il retourne à Paris, rue de la Grande Chaumière. Sa santé se détériore rapidement. N'ayant pas entendu parler de lui depuis plusieurs jours, Manuel Ortiz de Zárate le trouve délirant dans son lit tenant la main de Jeanne enceinte de près de neuf mois. Le docteur ne peut que constater son état désespéré. Il meurt d'une méningite tuberculeuse le 24 janvier 1920. Les funérailles sont suivies par les communautés d'artistes de Montmartre et Montparnasse. Jeanne Hébuterne, qui avait été conduite chez ses parents, se donne la mort en se jetant d'une fenêtre au cinquième étage, deux jours après le décès de Modigliani. Leur fille orpheline, Jeanne (1918-1984), sera adoptée par la sœur de Modigliani à Florence. Adulte, elle écrira une biographie importante de son père intitulée: Modigliani: Homme et mythe. (source Wiki)

 

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 " Le bonheur est un ange au visage grave."

- Amadéo Modigliani -

 Son ami le peintre Maurice Vlaminck disait de lui: " Je l'ai vu ayant faim, je l'ai vu ivre, je l'ai vu riche de quelque argent, jamais je n'ai vu Modigliani manquer de grandeur et de générosité. Jamais je n'ai surpris chez lui le moindre sentiment bas. Je l'ai vu irascible, irrité d'être obigé de constater que la puissancede l'argent, qu'il méprisait tant, dominait parfois sa volonté et sa fierté. je revois Modigliani assis à une table de café de la Rotonde. Je revois son pur profil de Romain, son regard autoritaire; je revois aussi ses mains fines, des mains racées aux doigts nerveux, ces mains intelligentes, tracer d'un seul trait un desin sans hésitation."

 

27/11/2009

Vivant jusqu'au bout...

 

Le Plumitif nous en reparle dans un échange riche et vivant chez Christian Mistral qui nous avait fait partager cette édifiante vidéo d'Henry Miller sur son lit de mort, impressionnante de justesse et de simplicité, sobre et émouvante, je vous la fait passer à mon tour tant c'est puissant de vie.

 

 

 

les yeux fertiles

 

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- oeuvre d'IsaBercée -

 

 

"Toutes les opérations les plus cachées de l'être, tous ses élans, ses désirs, ses amours, ses craintes, ses angoisses, tous ses sentiments les plus doux, et les plus tendres, comme les plus durs et les plus violents, trouvent leur plus haute expression dans le regard. C'est dans cet organe vivant que se rencontre, pour ainsi dire, tout ce qui veut, tout ce qui chante, tout ce qui pleure, tout ce qui vibre, tout ce qui aime dans l'âme, dans cette substance spirituelle où réside la flamme de la pensée, la vie immatérielle et supérieure, la vie de l'esprit."

- Buffon -

 

 

 

26/11/2009

question d'actu

 Afficher l'image en taille réelle

Hum, Christine Boutin ministre du Logement et de la Ville pense à la réouverture des maisons closes, qu'est ce que ça vous inspire?

 

25/11/2009

visages

 

 

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- Ousmane Saw -

 

 

"La plus grande aventure, c'est de voir surgir quelque chose d'inconnu, chaque jour dans le même visage. C'est plus grand que tous les voyages autour du monde."

- Alberto Giacometti -

 

entre nous, entre tous...

 

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"MAKE BRIDGES NOT WALLS !"

- Giulio-Enrico Pisani -

 

 

 

22/11/2009

aller à vau-l'eau ...

 

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podcast

- Frederico Mompou -

 

 

20/11/2009

Foujita

 

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Fujita Tsuguharu, devenu Léonard Foujita après sa conversion au christianisme est né à Tokyo (Shin-Ogawa, Uchigome) le 27 novembre 1886. Issu d’une famille de samouraïs, Léonard Foujita commence très tôt à dessiner. Élève brillant de l’école impériale des beaux-arts de Tokyo et après un brillant début de carrière dans son pays, il réussit à convaincre son père de le laisser partir en France. En 1913, il s’installe à Montparnasse. Le lendemain de son arrivée, il rencontre Ortiz de Zarate qui lui présente Picasso, Rivera, Apollinaire, Salmon, Derain et tous les autres. Très vite, il devient leur ami, et l’un des artistes les plus populaires de l’avant-guerre.

 

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Foujita a son premier atelier au 5 rue Delambre à Montparnasse où il projette alors d'installer une baignoire avec l'eau chaude au robinet dès qu'il aura assez d'argent. Beaucoup de modèles y viennent pour apprécier ce luxe. Parmi eux, Man Ray et Kiki, qui pose courageusement nue pour Foujita dans la cour. Un autre portrait de Kiki intitulé Nu couché à la toile de Jouy la montre nue sur un fond blanc ivoire.

 

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 Les cinq premières années sont des années d’intense souffrance. La première épreuve étant de se retrouver lui-même comme artiste, alors qu’il découvre sans préparation le Fauvisme, le Cubisme et les premières tentatives abstraites. La seconde, celle de survivre à la misère de la guerre alors qu’il ne reçoit plus la pension de sa famille. En 1917, Chéron, le marchand de Soutine et de Modigliani, lui organise une première exposition personnelle très visitée, notamment par Picasso qui y demeure trois heures. Dès lors sa carrière est assurée. En 1918, il peint un premier paysage de la place du Tertre, sous la pluie. Son style est alors monochrome, sévère et proche du Douanier Rousseau. A Montmartre, il rejoint le soir dans les bistrots, bals et cabarets, ses amis Modigliani, Utrillo, Suzanne Valadon, Max Jacob, Juan Gris et le père Boyer qui peint son portrait (actuellement au Musée National d’Art Moderne de Tokyo).

Sa femme Youki raconte dans ses mémoires comment il s’amusait à faire vendre, en un temps record, tous les œufs de la crémière de la rue Lepic en dessinant son visage sur chacun et en signant chaque petit autoportrait. Il est avec Pascin, Kisling et van Dongen au centre de la fête des Années Folles qui secoue Paris entre 1918 et 1930. Au printemps 1939, revenant à Paris après neuf années passées en Amérique latine, en Chine et au Japon, ils s’installent à Montmartre. De la baie vitrée, il découvre le Sacré-Cœur qu’il peint de nombreuses fois. Il est alors voisin de deux de ses amis peintres Oguiss et Inokuma. Devant la menace allemande, le 23 mai 1940, il doit fuir Paris et s’embarquer pour le Japon. Ses meubles et ses tableaux sont conservés par ses amis montmartrois jusqu’à son retour en 1950. Il s’y installe alors et reprend après dix ans une carrière malheureusement interrompue. Il est naturalisé français en 1955. Il se convertit en 1959 après une illumination mystique qu'il a ressenti dans la basilique Saint Remi de Reims et décide de construire une chapelle romane à Reims même avec son parrain René Lalou qui dirigeait la maison de champagne Mumm, son dernier travail majeur sera la décoration de cette chapelle. Il meurt d'un cancer le 29 Janvier 1968 à Zurich, ses cendres reposent dans la chapelle Foujita


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 Message de Sylvie, expert de Foujita:

"... et bientôt, cet été, dans un château du Loiret, le château de Chamerolles (25 kms d'Orléans), une exposition Foujita, intitulée "L'Honorable partie de campagne, Foujita et ses amis" ... que je prépare pour le conseil général du Loiret, donc dès le 30 juin, il faut venir faire un tour dans le monde réel de Foujita avec au moins 80 oeuvres de lui, en vrai, et de Marie Laurencin, van Dongen, Pascin, Kisling, Derain, Vlaminck ...! "

 

19/11/2009

épanescence

 

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pourquoi cette pluie...

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podcast
  - Idir - Deux rives, un rêve -

 

 

Ce matin, j'ai froid jusqu'à l'os.

 

18/11/2009

Time After Time

 

" Time after time
I tell myself that I’m
so lucky to be loving you ..."

 

 

17/11/2009

poetry

 

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- Photos Elisabeth Opalenik -

 

 

"Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !"

- Charles Baudelaire -

 

 

 

 

15/11/2009

Feelings

Pour Emcée, mon Black Angel et vous tous et toutes...

 

 

Lalla Essaydi

 

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- Lalla Essaydi - Les Femmes du Maroc -

 

 

 

14/11/2009

réminiscence d'enfance