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21/10/2009

valse de melody

Le soleil est rare
Et le bonheur aussi
L'amour s'égare
Au long de la vie

Le soleil est rare
Et le bonheur aussi
Mais tout bouge
Au bras de Melody

Les murs d'enceinte
Du labyrinthe
S'entrouvent sur
L'infini

- Serge Gainsbourg -

20/10/2009

jeux de masques

" Le monde est un grand bal où chacun est masqué."

- Vauvenargues -

 

19/10/2009

une journée particulière

Parfois et c'est pourtant rare je ne me fixe pas d'objectif et j'erre, enfin plutôt je me laisse porter au gré de la fantaisie des choses qui m'arrivent parce qu'il arrive toujours quelque chose au fond finalement il ne peut pas ne rien se passer. J'avais dans l'idée de m'offrir un livre bien particulier, " L'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux. Conversations avec Francis Bacon" de Frank Maubert, et bien sûr comme de coutume il n'était pas disponible, j'ai du le commander et en m'égarant dans la librairie, je suis ressortie avec la biographie de Diane Arbus et un autre petit ouvrage sympathique, Pensées provocs et autres volutes de Serge Gainsbourg, drôle de choix pour un Lundi d'Octobre bien maussade et irrégulièrement ensoleillé.

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podcast

" A dire vrai

Je suis un faussaire de compagnie

Un preneur de large

Un joueur de courant d'air

Un repris de justesse

Un éternel évadé

Un faiseur de trous

Et un casseur de verrous

Un sauteur de murs

Et un forceur de serrures"

 

- Serge Gainsbourg -

 

Pas le programme prévu, du moins le peu de prévu prévu préférant l'imprévisible et puis j'ai gambadé à travers cette ville que je connais bien croisé quelques têtes connues d'autres qui me connaissent, pour finalement échouer à une terrasse de café Grand Place leur chocolat chaud est à mourir et me suis laissée faire... C'est immense d'y arriver, plus rien n'avait d'importance mon esprit voguait d'âme en âme, j'observais flirtais légèreté de l'instant, c'est un vieil ami qui m'a ramené à la réalité, ne manquant pas d'humour il s'est assis là devant moi toujours rêveuse ne le voyant pas vraiment il s'est d'un coup mis à rire quand j'ai commencé à chantonner, complètement surréaliste et incongru mais délicieux de fraîcheur, nous sommes partis dans des confidences chaudes et intimes ne relevant pas du tout encore une fois du prévisible vu l'heure, l'endroit le contexte mais la chimie a ses mystères et pour transformer le plomb en or il n'est pas besoin de faire trop de manières, juste être à ce que l'on est et à l'autre, un moment de grâce infinie et badaboum le rappel à l'ordre le portable qui sonne de part et d'autre la logique l'efficacité le pragmatisme qui reprend ses droits à coup de vibreur intempestif. Délicieux moment en réalité mieux qu'en rêve, pour l'heure je l'aurais bien embrassé goulûment par gourmandise mais me suis retenue, suis repartie avec mes livres et le chocolat aux lèvres mais le coeur avec des petites ailes et Gainsbarre dans la tête!

 

" Nous nous sommes dit tu

Nous nous sommes dit tout

Nous nous sommes dit vous

Puis nous nous sommes tus."

 

- Serge Gainsbourg -

 

 

 

 

17/10/2009

causerie entre amis


"Je vous entends rêver
Douce comme rivière
Je vous entends claquer
Comme voile du large
Je vous entends gronder
Comme chute en montagne
Je vous entends rouler
Comme baril de poudre
Je vous entends monter
Comme grain de quatre heures
Je vous entends cogner
Comme mer en falaise
Je vous entends passer
Comme glace en débâcle
Je vous entends demain
Parler de liberté"

 

- Les gens de mon pays Paroles et musique de Gilles Vigneault -

 

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A Paris, sur la scène mythique de l'Olympia, le 26 Octobre, veille de son anniversaire, Gilles Vigneault un grand Monsieur de 81 ans, parolier et musicien joueur de mots épris de la langue française et de la liberté de son pays  le Québec, troubadour et poète, l'auteur de mon pays et de je n'ai jamais cessé de t'aimer, à rencontrer et à entendre...

 

 

16/10/2009

Christian Mistral, Vacuum

" Puisque vie m'est jusqu'ici prêtée, je m'efforcerai encore d'inventer mon avenir, de retranscrire mon passé, et de demeurer maître de ma propre existence à mesure qu'elle s'écoule impitoyablement."

- Christian Mistral - Vacuum -

 

 

VACUUM | livres: CHRISTIAN MISTRAL | ISBN: 9782764604373

 

J'ai fini il y a quelques temps déjà le dernier livre de Christian Mistral en ma possession, Vacuum journal romancé sous forme de blog, j'y ai retrouvé avec plaisir celui que j'ai appris à connaître au travers de son écriture et de nos échanges, de son cahier spicilège et de ses réactions impulsions transpirations et émotions, l'avoir entendu chez Christiane Charette m'a donné envie d'écrire à nouveau sur, pour, par aussi sans doute cet homme et cet écrivain qui compte beaucoup pour moi. En quatrième de couverture on peut lire ce propos de Sylvain Trudel " On voit vivre de près l'enfant terrible, au coeur d'un monde  où se dévoilent tour à tour la prescience d'un vaste désenchantement, la déchirante nostalgie des amis en allés et des instants de grâces perdus, l'impétuosité des assauts d'un homme libre et joliment têtu, les tournures d'un écrivain fulgurant" et oui, il y a une sorte de magnétisme non seulement dans son écriture mais dans l'être tout entier, une exigence une violence et une tendresse aussi le tout donnant cette matière vivante en fusion, une colère sous-jacente qui force à s'exprimer à sortir du bois de nos endormissements qui incite à réfléchir et un enveloppement parallèle une fidélité à toute épreuve, imprévisible impossible sincère attachant sensible poète, l'écrivain de Vamp, Valium, Vacuum n'est pas dîfférent de l'homme devenu plus qu'un ami. Il est de cette sorte de plume météore qui remue, retourne, cherche, triture, enfante aussi. Une quête une soif une énergie rompue à toute épreuve et cet écorchement ce à vif qui sonde et percute, cette écriture quotidienne fouillée recherchée pointue, vivant et douloureux à la fois bourré d'humour et de bourrasques Vacuum a l'image de son auteur n'est pas de tout repos, entraînant.

 

 

 

14/10/2009

hélène bis

Pour Yvan le Terrible, et pour vous tous...

Adoucir, effleurer, toucher du bout des doigts du bord de l'âme, les notes égrainées suaves sensuelles profondes, Hélène virtuose du coeur, aprés Bach, Chopin...

 

 

la chaîne rose

 

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Découverte chez Oldcola, je transmets à mon tour cette belle initiative soutenant la lutte contre le cancer du sein. Il suffit de cliquer sur la petite vignette rose, laisser quelques mots et de cette manière contribuer à ce mouvement solidaire.

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J'ai appris hier conjointement la guérison en bonne voie de mon amie Joëlle et la condamnation à l'inverse de la maman d'une de mes collaboratrices à qui on vient de retirer un sein en lui donnant six mois à vivre, cruauté de l'instant entre la joie et le soulagement pour l'une, la détresse et la douleur pour l'autre, tout ce qui peut être fait pour avancer dans cette recherche doit l'être, à nous d'y contribuer tous hommes et femmes confondus, la chaîne rose, à faire tourner...

 

 

 

 

12/10/2009

Genre humain

 

Le 6 Novembre, au Splendid, Lille.

Ca résonne en moi, ce film de Cocteau, extrait chez Laurence.

 

 

22:29 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : musique, rock, humain, lille

Gérard Garouste

 

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Je l'avais rencontré lors d'une exposition de mobilier crée conjointement avec sa femme Elisabeth mais ne savait rien de lui si ce n'est qu'il se dégageait de sa personne une sorte de force étonnante. Plus tard j'ai pu voir quelques unes de ses toiles puissantes, un livre qui retrace son auto-portrait, et bientôt une rétrospective dans le cadre de la FIAC, un homme attachant et un artiste remuant, c'est ainsi que je le perçois, le ressens.

images.jpegEtudiant à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1965 à 1972, Gérard Garouste expose pour la première fois ses Dessins monumentaux en 1969, tout en pratiquant la scénographie avec son ami le metteur en scène Jean-Michel Ribes. Dès la fin des années 1960, l’artiste prétend peindre délibérément les thèmes de la peinture les plus traditionnels, le nu, le paysage et la nature morte. Ayant assimilé les avant-gardes, il veut faire face à l’histoire de l’art et se confronte sans cesses aux maîtres et aux textes anciens, par la représentation de scènes bibliques ou mythologiques, ou, depuis 1985, en s’inspirant de la Divine Comédie de Dante, de Don Quichotte ou de la Haggadah juive. Garouste associe parfois des sculptures à ses monumentales huiles sur toile, ou peint au pinceau noir sur des « indiennes » (toiles écrues). Ses figures sont tourmentées, fuyantes, déséquilibrées. Il a été sollicité de nombreuses fois pour des décors, notamment à l’Elysée, à la cathédrale d’Evry, à la Bibliothèque nationale ou pour le rideau de scène du Théâtre du Châtelet. En 1991 l’artiste fonde l’association La Source, dont le but est d’aider des jeunes issus de milieux défavorisés à se revaloriser par la création artistique. Gérard Garouste vit et travaille à Marcilly-sur-Eure dans l'Eure, depuis 1979, et est représenté en France par la galerie Daniel Templon, Paris. 

 

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Interrogeant sans cesse les grands textes comme la Bible bien sûr, Dante, Rabelais, Cervantès dont s'inspire beaucoup sa peinture, Gérard Garouste est aussi un coloriste de talent glacis blancs bleus profonds rouge sang ou théâtre avec toujours ces personnages déformés à la Gréco, en souffrance comme la sienne sans doute lui qui lutte et vit avec ce diagnostic depuis toujours de maniaco-dépressif bipolaire. Pierre Assouline en a fait une note lors de la sortie de son livre " L'intranquille" qui me laisse assez perplexe, j'avoue.

 

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"Pour moi, la peinture, c'est la pensée qui passe par la main. Je ne sais combien de fois on a annoncé sa mort. Je n'y crois pas. La peinture sera toujours recommencée, quelque part, dans un hôpital psychiatrique ou le cahier d'un enfant." 

"La chose la plus difficile du monde, c'est la simplicité. C'est trouver le geste exact, comme celui de Matisse ou de Picasso. Je ne pense pas que l'art soit un festival d'idées. Il faut laisser sa place au désir."

- Gérard Garouste -

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11:46 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : art, peinture, humain, biographie

11/10/2009

liens

 

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" Tandis que nous agissons avec bonté, avec indifférence ou peut-être avec hostilité à l'égard de ceux que nous croisons dans notre existence, nous faisons trembler la grande toile d'araignée du monde. L'être que je touche, en bien ou en mal, touchera un autre être, qui à son tour en touchera un autre; qui peut dire quand cesseront les tremblements de l'immense toile, et jusqu'en quel lieu distant se feront sentir les répercussions de mon geste? "

 

- Frederick Buechner -

 

 

 

10/10/2009

fric and co

J'y pense depuis quelques jours d'une manière plus intense sans doute parceque j'y suis confrontée et que je vois des gens dans des situations désespérées, que moi-même je goutte aux affres de la faillitte et des difficulés financières, mais la note de Gaétan Bouchard m'incite plus encore à prendre le relai sur ce sujet plus que brûlant qu'est le régne de l'argent. Des histoires de dollars d'euros de yens de prêts quon ne peut plus rembourser ou d'autres qu'on ne veut pas vous accorder pour passer la vague de sommes dues d'huissiers d'harcélement des créanciers et surtout cette notion qui se développe que votre valeur est quantifiée à la taille du compte en banque plus qu'aux talents aux capacités et rêves encore moins. C'est dur à admettre, je ne voulais pas le voir n'ai jamais pensé comme ça mais dois bien me rendre à l'évidence que c'est ce qui gouverne le monde, que cela déshumanise empêche les gens de vivre effraie complétement parfois certains qui perdent les pédales, tuent leurs enfants ou mettent fin à leur jour pour une poignée de monnaie. C'est cruel implacable et désarmant. Alors que faire, la solution du pire de l'irrémédiable de l'atteinte criminelle à la vie de ses enfants, à la sienne parcequ'on ne peut plus faire face qu'on se sent minable fini parcequ'on se pense sans ressources est tout à fait inacceptable. On en a, j'en suis persuadé intimement parfois difficile d'accés faire autrement c'est possible et même au bout du rouleau il y a d'autres moyens de ne pas se vivre comme un échec parcequ'on n'a plus un sou. Comment pourrions nous donc faire bouger les choses et sortir de cette culture de l'argent en masse?

 

 

 

07/10/2009

Gustav Klimt

 

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klimt.jpgGustav Klimt est né à Baumgarten en 1862, près de Vienne en Autriche. Son père est orfèvre ciseleur et il en héritera ce goût pour l'or qui caractérisera sa peinture pendant une grande partie de sa carrière. 

Il suit les cours de la Kunstgewerbeschule de Vienne (École des arts décoratifs) dans les années et dès 1879, il participe avec son frère Ernst et Franz Matsch à la décoration des plafonds des thermes de Karlsbad. Ces oeuvres collectives fortement marquées par le style de Hans Makart, lui permet d'obtenir la commande des fresques du Kunsthistoriches Museum. Plus tard il réalisera également le décor de la grande salle de l'université de Vienne, fresque qui déclenchera une grande polémique du fait de l'audace de la conception. 

En 1892, à la mort de son frère, s'amorce la rupture avec l'académisme qui allait aboutir en 1897 à la création de la Wiener Sezession(sécession viennoise) avec Schiele, Moser et Kokoschka. 
Son œuvre maîtresse de cette époque est une série d'allégories peintes pour illustrer certaines matières de l'université de Vienne : la Philosophie, la Médecine et la Jurisprudence. Ces tableaux offusquent la critique, mais le premier est couronné de la médaille d'or de l'exposition universelle de Paris de 1900. Ces trois œuvres seront détruites par les nazis qui considère cet art comme dégénéré. 

En 1902, il peint une grande fresque en l'honneur de Ludwig van Beethoven pour la 14e exposition de la Sécession. Cette frise fait l'objet de nombreuses critiques, mais est appréciée par Auguste Rodin. En 1907, il rencontre le jeune peintre Egon Schiele qu'il va beaucoup influencer ; Klimt sera pour Schiele son modèle et son maître. 
Devant les désaccords avec de nombreux artistes du groupe, il quitte la Secessionen 1905, accompagné par Koloman Moser, Carl Moll, Otto Wagner et d'autres. Il épure son style, évitant, à partir de 1909, l'or. 
Klimt ne s'est pas marié, il vit avec sa mère et ses sœurs mais il a cependant de nombreuses maîtresses et quelques enfants. 

Gustav Klimt meurt en 1918 à Vienne d'une pneumonie.

 

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Peintre dénigré pendant plus d'une dizaine d'années de sa vie, l'oeuvre de Klimt aura été en permanence l'expression d'une référence à l'histoire de la peinture, à Moreau, Hodler, Monet, Saurat, Matisse, ou Rodin, dans ses compositions extrêmenent personnelles et originales faites de théâtralités d'antinomies d'hétérogénéité tant du point de vue pictural que décoratif que de celui des couleurs, son oeuvre faite d'oppositions entre la figuration et l'abstraction entre hédonisme et scepticisme entre impressionisme et symbolisme, lui confère une place à part dans l'histoire de l'art.

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Ses relations passionnées avec les femmes et sa quête éternelle de Perfection et d'Amour se reflètent dans toutes ses oeuvres.
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23:10 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : peinture, art, klimt, humain

rebelle

05/10/2009

avec les gants ...

 

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Ce matin tôt je visionne ce film que Christian Mistral a mis en lien "Le Steak" de Pierre Falardeau et Manon Leriche, puissant sobre et interpellant. Se battre pour gagner son steak, pour bouffer exister vivre faire valoir sa vision du monde, cela peut paraître paradoxal et pourtant c'est un combat quotidien sur ce qu'on veut nous faire croire ce comment il faudrait que l'on vive sur cette façon qui serait plus acceptable qu'une autre de mener son existence. Belle leçon d'humanité et de courage mais aussi de lucidité que le témoignage de cet homme buriné par les combats menés oui gladiateur des temps modernes Jedi de l'instant présent, là à ce qu'il fait dense. Je ne me suis pas beaucoup permise sans doute par retenue par éducation d'exprimer la rage qui m'anime parfois, à écouter ce boxeur dire qu'il n'a plus peur après les mastodontes qu'il a combattu et que finalement il atteint cette sorte de sagesse de celui qui a expérimenté, j'ai ressenti une profonde tendresse comme en écho et j'ai pensé je n'ai rien à perdre et rien à prouver, me suis sentie d'un coup plus libre plus vivante. Autre chose aussi, l'humilité, pas celle qu'on m'a enseigné chez les bonnes soeurs genre tend la joue droite quand on te frappe sur la gauche, non l'humilité de la connaissance de soi de ce que l'on vaut et de ses limites, l'humilité face à l'autre au sens respect et ouverture, pas infériorité, l'humilité de l'empathie à commencer envers soi-même, le droit à l'erreur au découragement à la colère et à l'exploration du monde autrement que par la rentabilité et l'efficacité et l'apparence. Je pense possible de s'améliorer, j'y travaille du poing.


podcast

 

 

 

03/10/2009

"chetemi"

 






 

01/10/2009

La mer

"La femme baigne son corps dans la mer - la grenouille jamais ne bouge ni ne tonne, charche - le serpent cache son corps sous le sable - Voilà le chien qui a la lumière sur son nez, indolent, les épaules si énormes qu'ells reviennent jusqu'aux fentes de pluie - Les feuilles courent vers la mer - Nous les laissons courir et se mouiller et nous leur donnons ce vieux sel de monnaie; cherchez plus au fond des choses et vous verrez qu'elles viennent de la Mer We - Pas de sourdine sordide du dimanche après-midi - Traversons en courant le coeur des falaises, escaladons les grottes! Ne dégagez pas la gelée ni les penseurs gelés du pendentif -

Palabres du reflux paralarle - paralléle parle pet sauveur - Un esprit fâcheux qui traîne par là ne peut pas y arriver dans le vide - La mer ne peut que me noyer - Ces mots sont des affectations de malade mortalité - Nous essayons de faire notre chemin dans la confiance, l'aide ne vient jamais trop vite d'où que ce soit, de quoi que ce soit le cher paradis peut avoir suggéré de nous en promettre..."

 

- Jack Kerouac - Bruits de l'océan pacifique à Big Sur -

 

30/09/2009

mes amis québécois ...

 

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Je dois beaucoup à mes amis outre atlantique, à ces québécois qui m'ont donné bien plus que je ne pourrais leur rendre, j'aime et je vous le dis sans détour cet appétit de vivre et de comprendre, votre humour intelligent, cette sensibilité qui vous est propre et aussi cette détermination à être et à défendre cette langue plus que subtile et chargée d'embûche qu'est le français, pour ma part ce qui me plaît chez vous et que sans doute nous avons perdu sauf preuve du contraire c'est votre forte voix, et cette force d'écriture liée à votre histoire et votre vision du monde qui me touche tant, cette manière d'être direct et au plus près, cette convivialité. Vous êtes une sorte de poche d'oxygène qui ouvre des espoirs et horizons, diable il est plus que temps qu'on se connecte, plus encore.

 

 

29/09/2009

cette histoire de miroir ...

 

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J'ai sept ans, je suis pas bien épaisse blonde comme les blés mais tremblante toujours pour un rien, maman me sort du bain, toute nue elle me met devant la glace et me dit ces mots qui ont résonné longtemps: " Regarde, regarde comme tu n'es RIEN!".

Miroir, miroir miroir qui ne dit rien de ce que je voudrais entendre qui ne me renvoie pas qui me laisse livrée à ce moi-même en quête d'image et de reflet, j'ai cherché longtemps, longtemps je n'ai rien vu dans c'est fenêtre à tain sans teinte pour moi, sans reflet et puis un travail quotidien et aussi une confrontation de tous les jours à l'image des femmes face à elles-mêmes et à l'expression de leurs inquiétudes doutes souffrances et besoins d'exister si prégnant et touchant dans ce qui fait mes jours, des femmes jeunes des moins jeunes aussi avec ou sans poitrine opulente fesses plates ou rebondies callipyges ventre plat souvent vécu et avec traces jambes trop maigres ou trop variqueuses cheveux épars ou blanchis et parfois pourtant des crinières éblouissantes mains de reines qui s'ignorent, tous les jours je travaillent à leur image d'elle-même et à les conforter les bousculer aussi.

La beauté est en chacun de nous au delà de l'image, beaucoup en ignore l'existence, d'autres le sentent et le magnétisent et puis être belle et désirable à priori quand en votre fort intérieur vous n'êtes que méprisable et à vieillir, ou que vous n'avez pas accès à l'intériorité de vous-même, ce besoin d'être reconnue et aimée au delà de l'enveloppe alors que l'enveloppe développe, c'est une équation complexe.

La souffrance se véhicule en écho comme du morse intime, d'âme à âme, plus encore avec ces quelques comètes qui passent dans notre vie et qui nous en font mesurer tout le paradoxe, on se cristallise on s'organise on se mobilise soudain plus que de coutume parce que le message offert nous touche nous dépasse on en mesure toute la générosité. J'aime à croire pourtant qu'il est possible de délivrer vibrante et par étape la teneur de cette sorte de blessure profonde, j'essaie d'y contribuer.

 

 


Ce texte de Christian Mistral m'a profondément touchée, ainsi que tous ceux qu'il a écrit de Nelly, là.


Roman

 Emprisonné en Suisse en attente d'une extradition pour les Etats-Unis pour une faute expiée et une plainte de la victime levée, citoyen français, reconnu pour l'ensemble de son oeuvre pas libre de sa vie il y a de quoi frémir, qu'est ce donc que cette justice, quelque chose m'échappe sans doute, peut-être plus encore, le monde change et les valeurs pas à la bonne place. Il me semble qu'il y a plus dangereux sur cette planète qu'un artiste ayant le courage et le talent d'exprimer et de remuer les consciences, qu'un homme qui a payé le prix fort aussi en matière de violence et de douleur, mais je ne suis ni Dieu ni juge, néanmoins ça me dépasse! Un peu l'impression que tout cela est une sorte de machination pour évacuer l'esssentiel, plus de neutralité en Suisse, plus de sécurité plus de liberté d'expression de liberté de mouvement, plus de justice, tout cela parait bien effrayant, non? 

Rendez nous Roman.

 

27/09/2009

épure

 

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" Arrachons, déchirons tous ces vains ornements."

- Racine -