07/03/2009
Le jardinier d'amour
Mon coeur, oiseau du désert , a trouvé son ciel dans
tes yeux.
Ils sont le berceau du matin, ils sont le royaume
des étoiles.
Leur abîme engloutit mes chants.
Dans ce ciel immense et solitaire laisse-moi planer.
Laisse-moi fendre ses nuages et déployer mes ailes
dans son soleil.
07:28 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : poésie, inde, amour, art
04/03/2009
m'évader
08:55 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : poésie, art de vivre, voyage, photo
26/02/2009
Liens
En relation , bon ou mauvais les liens se créent .
Nous sommes des êtres de contact , pour nous communiquer est vital , partager naturel , résoudre compliqué et résorber salvateur !
C'est ainsi d'ailleurs que je conçois ce voyage , même si au départ il était plus intuition que raison . J'ai découvert beaucoup , tremblé , ressenti , et souffert aussi , ici , dans cette nouvelle façon d'aborder la relation entre humains . Tous autant que nous sommes ,nous sommes en relation que nous le voulions ou non , nous existons les uns avec les autres , nous avons besoin l'un de l'autre . Ostie ! On va pouvoir en faire quelque matière incandescente , un autre horizon , une échappée ( les cyclistes , çà ils connaissent ) , un espoir ! Je veux croire que c'est possible , je sais que ça parait impossible , et je m'en fous . Parce que tant qu'il y aura des rêves , il y aura de l'amour .
Et l'amour , c'est le carburant .
21:30 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : pensée du moment, poésie, vie
tendresse
10:59 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : amour, état d'âme, poésie
24/02/2009
Anaïs Nin
" Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l'amour. L'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour."
-Anaïs Nin-
Anaïs Nin est née en 1903 à Neuilly-sur-Seine, d'une mère danoise et d'un père espagnol, parti avant sa naissance. Elle déménage pour New York avec sa mère et ses deux frères, vivant une adolescence déracinée. A onze ans elle commence à écrire, seul moyen pour elle de résoudre le manque et la fascination amoureuse pour la figure paternelle. C'est le début de son futur Journal d'enfance.
Elle met un terme rapide à sa scolarité et travaille comme mannequin, jusqu'à sa rencontre et son mariage en 1923 avec le banquier Hugh Parker Guiler. Ils s'installent à Paris l'année suivante, avant de préférer les Yvelines et Louveciennes en 1929. Cette période est celle d'une riche activité intellectuelle : elle écrit en collaboration avec D.H. Lawrence et étudie la psychothérapie avec Otto Rank, disciple de C.G. Jung qui la nomme quelques temps assistante. Mais surtout, elle écrit à Louveciennes la plus grande partie des 15000 pages dactylographiées de son journal.
Sa maison devient un fameux salon littéraire qui accueille ses amis Antonin Arthaud, Otto Rank, et June ainsi qu’Henry Miller, qu'elle rencontre en 1931. Elle s'éprend du couple, devient très proche de June et nourrit une relation amoureuse et artistique avec Miller. Jusqu'en 1939 et son nouveau départ pour New York, sa liaison avec lui marque profondément son oeuvre et sa vie.
Dans les années 1940, pour faire face à des difficultés financières, elle cède à un mystérieux collectionneur qui lui commande une grande quantité de récits érotiques à un dollar la page. Au fur et à mesure, celui-ci exige de plus en plus de sexe brut et de moins en moins de poésie. Cette orientation déplaît profondément à Nin, qui a pourtant besoin de cet argent. Elle ne se reconnaît dans ce travail que plus tard, et rassemble alors plusieurs de ses textes afin de composer le recueil Le Delta de Vénus (Vénus érotica), un de ses ouvrages les plus célèbres.
Elle publie entre 1947 et 1961 les quatre tomes des Cités intérieures, ainsi qu'un recueil de nouvelles et plusieurs romans, dont La maison de l'inceste en 1958. A Greenwich Village, elle participe à l'effervescence artistique, fréquente assidûment le milieu new-yorkais, et se lie d'amitié plus ou moins amoureuse avec les auteurs Gore Vidal, Edmund Wilson et Lawrence Durrell.
En 1966, le premier tome de son journal, couvrant la période 1931-1932, paraît dans une version censurée. Il rencontre immédiatement un large public passionné par la vie de cette femme qui préfère passer une journée à décrire cinq minutes vécues, plutôt que passer cinq minutes à décrire une journée vécue. 1969, année érotique, voit la publication du très explicite Delta de Vénus. Nin, déjà considérée comme un auteur majeur tant pour la qualité de sa plume que pour la sexualité imprégnant ses écrits, accède à la reconnaissance institutionnelle en 1973, quand le Philadelphia College of Art la nomme docteur honoris causa. L'année suivante, elle est élue au sein du prestigieux National Institute of Art and Letters.
Elle meurt d'un cancer trois ans plus tard à Los Angeles. La publication de son oeuvre ne s'achève qu'en 1996.
Avec sept tomes de son Journal, quatre de son Journal de jeunesse et quatre de son Journal amoureux, version non censurée de son journal intime.
Anaïs Nin est une figure incontournable de la littérature narcissique, amoureuse et érotique. En 1990, Philip Kaufman s'inspire de son aventure avec Henry Miller relatée dans Henry et June pour réaliser le film éponyme, qui accorde à tort à Anaïs une liaison avec June. Ultime clin d'oeil à celle qui a commencé à écrire pour fuir le manque du père et chez qui l'inceste est un thème très présent.
" L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie."
- Anaïs Nin -
05:17 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : art de vivre, amour, poésie, érotisme
23/02/2009
je cherche
à exister , à ressentir , à vibrer , à surprendre , à m'étonner , à réagir , à comprendre , à aimer , respirer , prétendre , à m'entendre , à jouir , rire et voler , à correspondre, à partager, à voyager , à découvrir , à apprendre et apprendre encore , à receuillir , à étendre , à m'éprendre , à mettre en mots et en musique , à m'identifier ...
08:48 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : vivre, aimer, humain, poésie
21/02/2009
regard
" Tout vrai regard est un désir "
Alfred de Musset
23:15 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : poésie, désir, amour, pensée du moment
Sylvaine Vaucher
«Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.» Baudelaire
Découvrir l'univers de Sylvaine Vaucher est un voyage vers soi-même . Elle porte un regard sur le corps de la femme étourdissant et profondément sensible et ses images sont d'une poésie rare . Depuis déjà plusieurs mois , je m'étais promise de faire une note parlant de l'expression artistique de cette femme qui me touche jusqu'à la moëlle , si je puis m'exprimer ainsi , et une première note chez Mû et sans doute plus encore la résonance poétique de Jalel El Gharbi m'ont rappelé à cette promesse .
"L'oeil est à celui qui sait regarder, pas à celui qui croit voir".
Sylvaine Vaucher
«Le femme est l’être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière dans nos rêves." Baudelaire
03:56 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : art, photo, poésie, blog
20/02/2009
mots doux
Tous ces petits mots , post-its , mails , sms que l'on envoie , que l'on reçoit , ces petites friandises du quotidien qui mettent du baume au coeur , ou un sourire aux lèvres , ou une larme à l'oeil ... Ces petites choses infimes qui embellissent nos secondes et que parfois on garde pendant des années , petit mot d'amour , de tendresse , d'un enfant à ses parents , d'un ami à un autre , d'un homme à sa femme ,et réciproquement , entre deux amants ou deux frères ou soeurs , les petits mots d'encouragements , de présence , pensées plus intimes ...
Tellement doux , ces mots doux ...
" Quel est donc le dernier petit mot doux que vous avez écrit ? "
02:22 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : poésie, amour, amitié, résonance
16/02/2009
rencontres
"Nous sommes là , de passage , et nous courrons à en perdre haleine après des mirages , des rêves d'enfant en partie oubliés , des chimères amoureuses , une reconnaissance de l'autre , et que sais-je encore ? Parfois nous sommes là sans y être vraiment , étrangers à nous-mêmes et en silence chacun dans sa tourmente nous souffrons , et brûlons , consumant ainsi notre soif et nos ardents idéaux d'humanité .
Et pourtant , elle est bien là , la flamme vive , celle qui régénère ,qui nourrit , protège , nous ouvre un peu plus encore à ce fond de nous même voilé par tant d'impostures et d'échecs , et de blessures , et ce que l'on cherche c'est l'air pour continuer à la faire briller , on cherche à accrocher les étoiles et à se sentir vivre et à être en relation avec le monde et avec soi-même , serein et retrouver dans toute cette équation, l'insouciance , l'unique bonheur d'être là , vivant ."
" Oui. Empoignons la ligne de l'aube. " Mc Comber
10:35 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : pensée du moment, poésie, vie
11/02/2009
Bleu
Jalel El Gharbi vient d'écire un livre sur José Ensch , Mû , avec laquelle je partage beaucoup d'idées , de goûts et d'intérêts en a fait une note .
Je suis toujours trés attachée et touchée au ton de Jalel , une amitié d'ailleurs hors des sentiers battus se tissent au travers des mots , beauté !
Alors pour reprendre les mots de mon ami rapporté dans sa note :
"Bleu épousant le violet"
C’est dire que le bleu est promis à toutes les mutations :
Avance ton sommeil et plonges-y
au plus profond du bleu qui deviendra
noir et puis blanc
Dans le même recueil, il est question d’alliance de couleurs :
Les brebis passent autour de l’abbaye
ses arcs tendus vers le bleu
la verdure qui l’épouse"
José Ensch
"le bleu fait office de mémoire"
Autant dire qu’il s’agit d’une couleur inhérente au monde poétique. Peut-être même que c’est le monde qui emprunte cette couleur à la poésie.
00:54 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : poésie, bleu, état d'âme, livre
10/02/2009
lame sensible
"La sensibilité est une lame qu’on affûte.
Si on n’y prend garde, elle peut s’autodétruire jusqu’à la corde ...
Il faut la manier avec parcimonie, l’envelopper avec respect, la protéger de l’érosion ambiante.
Pour qu’elle puisse étinceler au grand jour quand le moment sera venu
Ou trancher les fragments de vie dans un geste de samouraï."
Ce texte de Saravati m'a interpellée , alors je l'ai repris là ..."être sensible " est souvent considéré comme une marque de faiblesse , pas pour moi ! Mais il est vrai qu'une sensibilité " à fleur de peau " n'est pas toujours facile à gérer ; mais est ce que l'on choisit son degré de sensibilité et comment le protéger ?
06:58 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : art de vivre, psychologie, poésie, blog
07/02/2009
Ballade en blogosphére
Et là aussi , toujours cette même passion partagée , JLK et ses riches heures de lecture et d'écriture ...
Fascinant monde des mots et des images qui parlent à l'âme et qui embellit nos vies , qui nourrit mon esprit qui a tellement encore et toujours soif d'apprendre .Je ne cesse de découvrir au travers des autres des petits bouts de moi et du puzzle qui me constitue ; belle interactivité , beau partage , cette aventure m'étonne chaque jour davantage et m'enrichit .
J'aime me balader aussi chez Christophe Bohren , des mots encore , et suis sensible à la délicatesse de Coumarine ...
Et les photos de Barbara ...
Des bouteilles à la mer , pas perdues pour tout le monde!
14:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : blog, poésie, voyage, art de vivre
04/02/2009
les pierres du temps
" Pour laver la moisissure des promesses non tenues
la main glisse sur le mur
trace dans l'humidité verdâtre
le chemin de l'oubli . "
Tahar Ben Jelloun
08:35 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : tahar ben jelloun, poésie, pensée du moment
30/01/2009
clair - obscur
" Dans l'obscurité existe la lumière, ne regardez pas avec une vision obscure.
Dans la lumière existe l'obscurité, ne regardez pas avec une vision lumineuse.
Lumière et obscurité créent une opposition mais dépendent l'une de l'autre comme un pas en avant d'un pas en arrière ."
Maitre Sekito
09:29 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, photo, pensée du moment
21/01/2009
Venise
Pour faire écho au très beau billet de Venise sur Venise , voici quelques images de cet endroit si magique , et si généreux pour les amateurs d'art et de beauté , pour les amoureux de la poésie et des ambiances hors du temps.
Le passé des amours perdues.
Que revienne pour la cité
La part des plaisirs défendus.
Innonde l'ombre des ruelles
Et couvre l'eau. Et qu'il célèbre
Le jeu des amantes cruelles.
Que renaissent au petit jour
Les doux souvenirs de nos frasques
Sans les trahisons de l'amour.
De son filin, fasse pleuvoir
Ses confettis, gouttes de vin,
Amères douceurs de l'espoir.
L'humide soupir des gondoles,
Lunes noires où nous voguions,
Perçant la brumeuse auréole.
A laissé voguer ma prière
Pour que, Venise, tu retiennes
Celle qui m'aimait tant hier.
Et ces deux belles chansons , parlant chacune à leur manière de Venise , la généreuse ...
- Serge Reggianni -
Et puis , bien sûr le magnifique film de Luchino Visconti " Mort à Venise " , avec l'inoubliable Sylvana Mangano et Dirk Bogarde d'aprés la nouvelle de Thomas Mann , et l'émouvante musique de Gustav Malher .
Difficile de ne pas succomber au charme de cette ville, et c'est tout à fait légitime qu'elle inspire artistes et poètes et tout humain ouvert à sa sensibilité ...
Et puis c'est une ville qui s'est toujours tournée vers l'art et qui continue à lui rendre hommage .
"Merveille, splendeur, féerie, Venise appelle l'excès. Son attraction procède d'un charme, au sens magique du terme. A chaque pas, le visiteur bute contre des façades inouïes, de petits autels où de pâlottes bougies éclairent des madones en extase, des fresques effritées où éclatent des rouges et des bleus intenses. Mais Venise n'est pas une vitrine marchande ou une ville-musée, qui ne vivrait plus que de sa gloire passée ; elle est une cité où se mêlent la vie bruyante des marchés et des campi et la vie immobile des palais et des églises. Venise donne l'impression d'être à la fois familier de ce lieu et complètement dépaysé, projeté dans un monde épargné des usages ordinaires. "
-Alain Vircondelet-
11:36 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : voyage, venise, poésie, amour
17/01/2009
je zappe
17:17 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : humour, devos, jeux de mots, poésie
15/01/2009
Vamp
Je viens de refermer le deuxième livre venu du Québec de Christian Mistral : "Vamp", son premier roman, paru en 1988; une chronique urbaine qui met en scène des jeunes de cette " génération vamp ", génération qui ne rêve pas de changer le monde, mais de le vampiriser . Personnages vaguement désabusés au romantisme nostalgiques, les héros de Vamp sillonnent Montréal en rêvant de la "super-femme", celle qui séduit et terrorise en même temps.
Christian Mistral a écrit ce livre impressionnant , généreux et fantasque à 23 ans ! Un mordant et une richesse de vocabulaire , une truculence , je n'ai jamais rien lu de pareil !
J'ai pris mon temps pour lire , car ce livre déborde de partout , je ne sais comment dire ; une telle densité de mots , matière brute poétique, une musique bien personnelle et décapante, des lettres qui s'entrechoquent et s'entremêlent pour faire jaillir l'émotion, intense et ce phrasé qui s'infiltre , et nous emmène profond , une expérience qui ne peut laisser indifférent , un travail d'orfèvre !
Une sorte de violence contenue et un lyrisme ; et puis un réel amour de la langue qui dépasse l'entendement et qui donne à ce roman cette température unique et particulière . Tout est écrit à la première personne , ce "je " qui accentue la dynamique et qui prend aux tripes ...
" S'extraire du ventre la différence, comme un fantassin déroule ses intestins sur le champ de bataille, est un acte extatiquement spasmogène comparable seulement à celui de s'abreuver au suc des chairs femelles. La personnalité, le ton à nul autre pareil, deviennent quand enfin on les débusque les plus précieux des trésors. Des richesses qu'on n'a pas à défendre, du reste, et qu'on gagne à étaler, car elles sont tout sauf transmissibles et on les emporte avec soi dans la tombe,aprés qu'elles vous ont au long de la vie marqué d'un sceau corrosif indélébile que l'on confond avec la vérité de l'être. "
"Qu'est ce que tu fais demain ? " demanda quelqu'un. " Je n'ai jamais rien à faire. je suis toujours libre", m'entendis-je répondre. Et c'était vrai. le ciel se charbonnait, virait au fusain jaspé de garance comme le crayon facile, rapide et sûr d'un pastelliste cyclopéen. Je bus aussi, longuement, vidai la bouteille, et quand July prévint du balcon qu'elle montait nous rejoindre, je m'en fis apporter une autre. J'avais envie de partager avec eux la grâce que m'inspirait à moi cette noble nuit opalescente et dramatique, le calme sans mélange qui m'imprégnait, limpide comme une eau claire, mais je m'abstins de troubler le silence de peur d'altérer sa qualité, comme pour fixer ce précieux instant dans ma mémoire, cette rare et trompeuse éclaircie dans l'écrasante permanence de la tempête. Mon sentiment flottait dans les sphéres de l'indicible; j'avalais ma salive devant l'immensité de cette nuit, dont suintait un tel lyrisme lacrymogène quelle prenait les proportions d'un opéra à notre insolente gigantomachie, dans l'arène du Moulin devenu pour un soir le royaume de l'orgueil ."
Vamp , Christian Mistral
Pour bien comprendre Christian Mistral et l'effet de son écriture , on peut lire cette très belle note de Venise sur un autre de ses romans " Vacuum " ; j'en ai encore un troisième qui m'attend , je vais le désirer un peu car cette écriture me chamboule et me remue fort . C'est vraiment à consommer avec délectation , si je puis me permettre , car on ressort d'un livre comme celui -ci différent et rincé pour ne pas redire karcherisé dans les entrailles de son inconscient !
" Je ne sais pas, c'était atroce. De me sentir plein de quelque chose pour lequel je n'avais pas de nom, de ne pas savoir comment ouvrir le robinet et laisser couler tout ça dans les rues . Je cherchais mon axe, le centre précieux de l'être autour duquel tout s'organise, et c'était comme une bouée sur la mer, il flottait, montait, descendait, dérivait avec les marées, insaisissable,imperceptible ..."
Vamp , Christian Mistral
23:17 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : livre, christian mistral, écriture, poésie
06/01/2009
Tu veux dire
Entre ce que je pense,
ce que je veux dire,
ce que je crois dire,
ce que je dis,
ce que vous avez envie d’entendre,
ce que vous croyez entendre,
ce que vous entendez,
ce que vous avez envie de comprendre,
ce que vous croyez comprendre,
ce que vous comprenez,
il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même.
Bernard Werber
( trouvé chez C.Mistral )
11:10 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (48) | Tags : communication, poésie, réflexion
26/12/2008
mouvement
" Du pouvoir des mots sur le mouvoir des peaux "
- Jacques Prévert -
10:34 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : les mots, poésie, mouvement