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15/11/2008

en relation

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" La relation à soi est d'apprendre à vivre en bonne compagnie avec soi-même, d'apprendre à rencontrer le meilleur de soi pour se l'offrir, pour s'appuyer dessus.
La relation à autrui, c'est d'apprendre à aller vers le meilleur de l'autre, éventuellement pour lui proposer le meilleur de soi s'il accepte de l'acceuillir. C'est la qualité de la relation à l'autre qui participe à notre croissance et à notre épanouissement."

-Jacques Salomé (Passeur de vie )-

13/11/2008

Francis Bacon

 

 

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images-13.jpegFrancis Bacon naît en Irlande de parents anglais. Enfant maladif, il est durement traité par son père et connaît une grave crise lorsqu’il révèle à sa famille son homosexualité. Il part pour Berlin et Paris, où il vit la bohème artistique des années folles, puis s’installe à Londres et peint ses premières toiles sous l’influence de Picasso et des surréalistes. Il peint pendant la guerre un triptyque, Trois Etudes pour des figures au bas de la croix (1944), où se trouve déjà l’animalité terrifiante de ses toiles ultérieures. Plus tard, il détruira une grande partie des œuvres exécutées avant 1944. Le travail de Bacon n’est réellement reconnu qu’après la Seconde Guerre mondiale : ses œuvres provoquent des réactions extrêmes, souvent d’intense répulsion, tant elles sont violentes et expressives. La figure humaine y est isolée dans un environnement neutre, disloquée, amputée, contorsionnée, comme torturée, parfois enfermée dans une cage, elle peut être associée à un bœuf écorché (référence à Rembrandt), ou figurée hurlant comme dans la série d’études d’après le Portrait du pape Innocent X de Vélasquez. Dans lesannées 1960, Bacon peint plusieurs triptyques emblématiques, dont Trois Figures dans une pièce (1964). Après le suicide de son compagnon George Dyer en 1971, l’artiste réalise trois triptyques où il décrit de manière obsessionnelle la scène du drame ; il peint également de nombreux autoportraits. Largement influencé par l’art classique, Bacon bâtit une œuvre violente et déchirante, triturant la figure humaine qu’il peignit pourtant exclusivement, sans jamais chercher l’abstraction chère à son époque.

 

 

 

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"La Tate Britain consacre une rétrospective saisissante au peintre irlandais.


Un jeune artiste, fougueux et frondeur, et un maître ancien, coloriste virtuose, architecte de la composition et du mouvement captif. Un homme d’une sensibilité de fleur et un sauvage des îles qui dévore son prochain ."

 

 

 

 

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Bacon disait volontiers qu'il ne comprenait pas pourquoi les gens trouvaient ses toiles violentes, que pour lui la vie était tellement plus violente. Il se définissait comme un " optimiste désespéré ".

 

 

 

Sa joie d'être en vie, la formidable acuité de sa perception du monde et des autres s'imposaient, en dépit de l'âge, de la maladie, de la douleur d'être. Il avait côtoyé la mort psychique, avait ressenti l'insoutenable viol de l'enfance, la honteuse chiennerie humaine. D'autres ne s'en seraient pas remis. Lui il travailla, s'arrêta, douta, recommenca, s'obstina," serra sa chance ".

 

 

 

 

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Alors voilà , je me suis retrouvée là , pour moi c'était trés important de voir cette exposition de Françis Bacon . Il ya quelques années j'avais découvert Bacon à Beaubourg , une belle rétrospective d'ailleurs ; et cela m'avait fait un effet des plus impressionnant , je me suis évanouie , je crois devant le cinquiéme tableau tant l'émotion était forte , comme si  il me parlait à l'intérieur de moi , ce coup de foudre m'a térassée !!

Evidemment , une femme qui perd ainsi conscience devant des tableaux , cela étonne ! mais c'est ainsi ! je me suis remise de mes émotions et j'ai fini l'exposition achevée , mais l'âme en allégresse , oui , je pouvais donc avoir accés à cette partie de moi , qui m'était jusque là inaccessible ! Lui , il avait réussi avec sa peinture ! Quel diable ce Bacon !

Mon amour pour sa peinture ne m'a plus jamais quitté ! Ce n'est pas sans une certaine appréhension d'ailleurs , que j'entrais dans la Tate Britain !! je n'allais quand même pas perdre mes esprits chez les anglais ! Mon émotion fut tout aussi intense mais d'une qutre nature , plus apaisée, plus en contact , plus jouissive aussi!

 

 

 

images-6.jpeg" Study from the Human Body "(1953)

un des tout premier tableau , à l'entrée de l'exposition , superbe Bacon a une maniére de peindre le corps , le mouvement du corps étonnament émotionelle , on le ressent . Il appelait son atelier " le chaos " ! Beaucoup de photos au cours de cette exposition de son atelier , de lui , ses amis , ses inspirations . Il collectionnait beaucoup de photos qui lui seravit de bases à son travail ...notamment sur le mouvement , il s'intéréssait beaucoup aux photos de décomposition de Eadweard Muybridge.

 

 

 

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9469457_de2c7f9e8f_m.jpg" Aucun artiste du vingtième siècle n'aura su exprimer mieux que Bacon, dans sa peinture, la tragédie de l'existence de manière si patente. Ce terme n'englobe ni l'aspect dramatique d'une forme abstraite de la vie humaine, ni la représentation d'un événement accidentel pouvant survenir au cours d'une vie mais plutôt le sentiment profond et difficilement représentable de l'être, individuel et intime . La représentation de ce sentiment du vécu se fait toujours pour Bacon de manière violemment tragique, il l'interprète de manière si concrète, si pénétrante , si véridique, qu'il parvient à le transformer en une réalité immanente , bouleversante.

Cette interprétation des sentiments liés à la vie de tout être humain, mélange d'énergie explosive et de désespoir, extréme jusqu'à l'hystérie, est beaucoup plus vraie qu'une quelconque représentation réaliste. Par sa totale subjectivité, elle va au plus profond de l'intime sensibilité de l'observateur .

Avec la force et la résonnance profonde de l'expression, la peinture de Bacon va extrémement loin dans sa démarche visant à comprendre la nature humaine, le fonctionnement de son enveloppe physique, la manifestation de ses sens. Bacon peint en se servant de sa propre vie.

Vivre, pour lui, consiste en l'usage de ses cinq sens et de l'ensemble de ses forces; la vue occupe la place prépondérante qui, comme l'intellect rationnel, se perd alors dans le flou qui résulte de l'action simultanée des sens."      Michel Archimbaud

 

 

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" Birth and copulation, and death .

That's all the facts when you come to brass tacks

Birth and copulation and death . "         Eliot

 

 

10929820_e3fb0952ab_m.jpg"Il me semble cependant que l'on ne peut réduire la puissance de son oeuvre à la seule violence fascinante de ses images. A-t-on suffisamment souligné la bequté de sa palette, ses oranges qu'il aimait tant, ses mauves acidulés, ses verts translucides aussi angoissants que somptueux, ses bleus roi violents, ses jaunes à hurler, ses roses que seul Matisse peut-être avant lui, mais dans un tout autre registre, avait su manier avec une pareille maîtrise ?

Dernièrement, en regardant des toiles de Bacon, je me suis dit qu'on trouvait chez lui tout à la fois la violence de l'image et la solidité du cadre, la cruauté de la vie et sa beauté, que si son propos était terrible, la forme dans laquelle il l'exprimait était d'un goût incomparable. Ne pas se voiler la face, mais dans le chaos ne pas ignorer la beauté, montrer l'horreur sans renoncer à l'harmonie, tenter de donner forme à ce qui n'en a jamais eu, figurer l'angoisse, n'est-ce pas là la plus haute tâche, la plus ardue , la plus nécessaire aussi ? "

Michel Archimbaud

 

 

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images-12.jpeg" Vivant, toujours prêt, toujours partant, jamais sommaire, fulgurant dans l'échange, drôle, simple, heureux de la rencontre, du dialogue, d'une curiosité à l'égard d'autrui toujours en éveil, d'une disponibilir-téqui ne fut jamais comptée. D'autres qui l'ont mieux connus que moi pourront trouver l'adjectif "gentil" mal approprié pour évoquer son souvenir. Quatre ans plus tard, c'est ce même termepourtant, aussi miévre et déplacé semble-t-il, qui s'impose à moi quand je repense à lui. Oui, Francis Bacon fut un homme d'une souveraine gentillesse au sens où la gentillesse est tout à la fois amabilité et générosité "

Michel Archimbaud

 

 

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[…] quand on fait de la peinture à l’huile, il peut se produire des événements que l’on ne maîtrise pas, on peut faire une tache, tourner le pinceau d’une façon ou d’une autre, et cela va produire des effets chaque fois différents, cela va changer toute l’implication de l’image. Tandis que l’on travaille dans une certaine direction, on essaye d’aller plus loin dans cette direction, et c’est alors qu’on détruit l’image que l’on avait faite et que l’on ne retrouvera plus jamais. C’est alors aussi que surgit quelque chose qu’on n’attendait pas et qui arrive inopinément. On sait, on voit quelque chose que l’on va faire, mais la peinture est tellement fluide que l’on ne peut rien noter. Le plus étonnant, c’est que ce quelque chose qui est apparu comme malgré soi est parfois meilleur que ce que l’on était en train de faire. Mais ce n’est pas toujours le cas, malheureusement ! J'ai souvent détruit en les reprenant, en les poursuivant, des tableaux qui étaient au départ bien meilleurs que ce à quoi j’aboutissais. 

MA — Vous voulez dire que vous ne savez pas, lorsque vous commencez, où vous vous dirigez et encore moins où vous aboutirez ? 

FB — Non, ce n’est pas tout à fait ça, parce que lorsque je commence une nouvelle toile, j’ai une certaine idée de ce que je veux faire, mais pendant que je peins, tout d’un coup, en provenance en quelque sorte de la matière picturale elle-même, surgissent des formes et des directions que je ne prévoyais pas. C’est cela que j’appelle des accidents. […] 

[…] La distinction aujourd’hui classique entre conscient et inconscient est très féconde, me semble-t-il. Elle ne recouvre pas tout à fait ce à quoi je pense par rapport à la peinture, mais elle a l’avantage de ne pas recourir à une explication métaphysique pour parler de ce qui échappe à la compréhension logique des choses. L’inconnu n’est pas renvoyé du côté de la mystique ou de quelque chose comme ça. Et c’est très important pour moi, parce que j’ai horreur de toute explication de cet ordre. C’est ce que je vous disais, ce que je nomme accident, cela n’a rien à voir avec l’intervention d’une inspiration, celle dont on a doté pendant si longtemps les artistes. Non, c’est quelque chose qui provient du travail lui-même et qui surgit à l’improviste. Peindre résulte en définitive de l’interaction de ces accidents et de la volonté de l’artiste, ou, si l’on veut, de l’interaction de quelque chose d’inconscient et de quelque chose de conscient. 
Mais vous savez, les choses ont l’air assez claires quand on en parle, mais ce n’est pas du tout comme cela que ça se passe lorsqu’on est sur la toile. Là, on ne sait pas où l’on en est, vers où l’on va et surtout ce qui va se passer. On est dans le brouillard. 


Source : Bacon (Francis), Entretiens avec Michel Archimbaud, Paris, Jean-Claude Lattès, 1992.

 

 

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" Le doute est l'école de vérité "    Francis Bacon

 

 

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Ma rencontre avec Francis Bacon a marqué un tournant important dans ma vie .

Une rencontre comme on en fait rarement , vitale , bouleversante, révélatrice ; une rencontre qui m'a rendue à une partie de moi-même enfouie , amnésiée , ce fut un peu comme un electro-choc , une vérité qui s'offrait à moi .

D'où la grande passion sans doute que je voue à l'art sous toute ses formes , peinture , sculpture , littérature, musique , poésie ... révélateur d'âme .

Bacon a dit ceci que je trouves trés juste :

"Il y a des livres que dont il faut seulement goûter , d'autre qu'il faut dévorer, d'autres enfin mais en petit nombre qu'il faut , pour ainsi dire mâcher et digérer ."

Il en est de même pour la peinture , et pour moi , Bacon fait partie de la catégorie : " vous êtes pour moi une nourriture ".

 

 

 

 

 

 

 

 

22:18 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (44)

humour anglais

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10:08 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (19)

I don't know what to do with my self ?

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London by night !!

Il y a du" Hyde" en moi !! Bad girl !!


podcast

 

Peut-être est ce l'ambiance de Londres qui atteint la Libido ! les voies de l'inconscient sont impénétrables , mais aprés " Il y a du Bettie Page en moi ", il y a aussi du Kate !!

 


 

 

 

 

 

00:43 Publié dans érotisme | Lien permanent | Commentaires (23)

12/11/2008

London - first day

 

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" j'adore parler de rien c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances . "

Oscar Wilde

 

 

 

 

 

 

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images.jpgPour moi un week-end à Londres est inconcevable sans prendre le bus , j'aime bien me mettre à l'étage du dessus , un peu comme un cinémascope .... 3 jours à Londres , rien de tel pour s'ouvrir la tête ! ici , il y a un tel braasage de population , de culture , ça bouge de partout , ça grouille et puis il y a une sorte de fantaisie ambiante à laquelle on se laisse vite prendre ! On a envie d'adopter un autre look , de se teindre les cheveux en bleu et de sortir les cuissardes et le chapeau ! ah oui ! j'adore ça les chapeaux !! 

Mais plus sérieusement , j'étais venue aussi pour voir les deux expos du moment ici, ROTHKO et BACON , en plus de voir mon dear and sweety son pour son birthday!

l'expo de Rothko est à la Tate Modern , ancienne centrale électrique , ce bâtiment est étonnant !

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mark_rothko_2.jpgMark Rothko :

Marcus Rothkowitz allias Mark Rothko arrive aux Etats-Unis à l'âge de dix ans. Benjamin d'une famille juive de quatre enfants, son père meurt un an après leur arrivée. Pour subvenir aux besoins de la famille, les enfants travaillent parallèlement à leurs études. Marcus obtient une bourse pour Yale où il poursuit ses études pour finalement s'inscrire à l'Arts Students League de New York en 1924. Max Weber l'initie à Matisse et Cézanne et le jeune homme se prend de passion pour Rembrandt dont il admire les tableaux au Metropolitan. Mark Rothko expose dès 1928 et participe à la création du groupe 'The Ten', influencé par l'expressionnisme. Il travaille près de dix ans dans le cadre du Federal Art Progress où son art empreint d'expressionnisme intimiste, s'oriente vers le surréalisme européen dès 1940. Cependant, ses tableaux adopteront des dimensions considérables, propres à l'expressionnisme abstrait de New York. En 1945, il expose 'Art of this Century' dans la galerie avant-gardiste de Peggy Guggenheim. Par la suite, son travail est influencé par Barnett Newman, Clyfford Still et Jackson Pollock. Atteint d'un cancer, il met fin à ses jours dans son atelier. Ses illustres rectangles colorés sont exposés un peu partout dans le monde, notamment au M.O.M.A de New York et la Tate Gallery de Londres.

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vp483_b~Violet-Green-and-Red-1951-Affiches.jpgUne exposition sombre mais intense .

Le coeur en est composé de la série "Seagram" , impressionnant !

Cette série avait été commandée au peintre en 1958. Elles étaient destinées à un restaurant Four Seasons à Manhattan, dans le Seagram Building. La commande stipulait la réalisation de 11 formats, il en réalisa 30 ! Et en considérant la série, Rothko estima que ses toiles exigeaient finalement l'entière concentration du spectateur. Il se référa alors à la Librairie Laurentienne de Florence, avec son atmosphère délibérément oppressante, remarquant que Michel-Ange avait "exactement réussi à atteindre le genre d'impression qu'il cherchait lui-même à rendre : donner le sentiment aux spectateurs qu'ils sont enfermés dans une pièce où toutes les issues ont été condamnées". Il prit alors la décision de ne pas livrer les toiles au restaurant. Cette " piéce " est l'endroit le plus fort de l'exposition , 15 des 30 toiles peintes là , regroupées dans un volume au carré parfait , c'est trés dense et il s'en dégage une force incroyable !

Vraiment imprégnant !

 

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Aprés avoir vu l'expo et déjeuner en haut de la Tate Modern , pour se remettre de ses émotions et avoir une belle vue sur Londres :

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Retour à la réalité avec la venue de la pluie !!

Il a fallu que je me trouve un parapluie , pas difficile me direz-vous in London !! Alors , go to Oxford Sreet par le subway et achat d'un magnifique parapluie rose pour jouer à Mary Popins !!

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Et même dans le fond de la terre , on trouve de bonnes surprises artistiques ...

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Fin d'aprés-midi au pub , refaire le monde autour d'une brune , ou d'une blonde !

 

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Il y a une ambiance vraiment typique dans les pubs anglais , on ne la retrouve pas ailleurs ! On dirait que d'un seul coup , ils se lâchent !! c'est trés étonnant ce contraste !

et puis ça rit , ça crie , ça pleure , ça chuchote , ça s'embrasse ...

j'aime bien cette ambiance un peu "too much " 

 

 

 

1-24155-G21703.jpg Le lendemain , je suis allé à la Tate Britain , retouver Françis Bacon dont j'aprrécie énormément la peinture , apprécier n'est pas le mot ... son art me transperce , me touche au plus profonde de moi , j'en ferais une note à part , "trop puissant !"

J'espére ne pas vous avoir ennuyer avec ce petit tour dans Londres !

Bonne journée à vous .

"Take care." H.

 

 

 

 

 

11:15 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (34)

10/11/2008

happy birthday

 

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for you ,  my sweet son !

 

08/11/2008

l'art de naviguer dans les torrents

 

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vilaincanard.jpgLe concept de " résilience " développé par Boris Cyrulnik est contreversé , acceptable et vécu par certain et complétement inadmissible par d'autres ; ce ressort intime face aux coups de l'existence , il en parle comme un maillage , l'individu qui a vécu un traumatisme conséquent dans son enfance" retricote" avec une laine affective et sociale sa vie , une image kinesthésique qui exprime le temps qui passe et le geste qui le poursuit pour le fixer , le symbole du temps , somme toute .

A l'origine , le terme de résilience est un terme utilisé en physique pour désigner la résistance aux chocs d'un métal . Par extension , on a adopté ce terme pour désigner, dans divers domaines , l'aptitude à rebondir ou à subir des chocs sans être détruit . En psychologie, on s'en sert pour désigner la capacité à refaire une vie et de s'épanouir en surmontant un choc traumatique grave.

 

 

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images-1.jpegNéanmoins , comme en parle trés bien Serge Tisseron , il faut être prudent avec ce concept de résilience : qu'est ce qu'être résilient ? à quel prix les résilients paient-ils leur parcours? Quid de ceux qui ne surmontent pas ce qui occasionne leur plaies psychiques ?

le piége ultime serait de considérer la "résilience " comme une compétence , alors qu'advient-ils à ceux qui ne sont pas considérés comme tels ?

 

 

 

alors qu'en est-il de tout cela ...

c'est lors d'une discussion par blogue interposé avec Sandra Gordon que je me suis décidée à parler de ce que le monde des psy , agents sociaux , medecins  considérent me concernant comme un prodigieux exemple de résilience ...et j'en été moi même convaincue , et ce jusqu'à peu , mais suite à une série d'événements qui m'ont plongés à nouveau dans les abysses de la terreur et de l'angoisse , voilà que l'on m'annonce que je fais une dérésilience ... le choc ! moi qui me suis battue et qui est mis tant de mon énergie pour m'en sortir, voilà que tout perdait son sens.

La résilience m'est apparu alors comme la vie elle-même , ce n'est pas acquis , ce n'est pas certain , c'est un concept , dont je peux témoigner de la réalité ; si l'on admet qu'être résilient c'est arriver à construire une vie de femme , de mére de famille , d'amour et de relations affectives autour de soi alors que l'on a eu une enfance bafouée , écrasée et non-respectée ; si être résilient , c'est arriver à profiter de son corps , ressentir du plaisir , s'épanouir , alors que votre corps a été maltraité et utilisé ; si être résilient c'est arriver à exprimer tout cela au bout de plusieurs années sans s'évanouir , hurler de souffrance ou somatiser , et si enfin être résilient c'est arriver à offrir ce que vous n'avez jamais reçu : écoute , respect , tolérance , valorisation , amour .... alors oui , je suis une résiliente ...

 

néanmoins je m'interroge , ne suis-je pas tout simplement vivante !

 

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 Peu importe finalement , esentiellement , ce dont l'individu a besoin pour se développer c'est de nourritures affectives . Et c'est le rôle des adultes de nourrir les plus jeunes d'abord , aider les enfants à se construire un capital psychique qui leur permettra de façonner leur résilience ou maniére de construire leur existence ou édifier leur personnalité pour qu'ils puissent trouver les ressources intérieures et extérieures le moment venu .

Ensuite , c'est sûr , nous avons tous besoin d'être reconnu , entendu , respecté , aimé .... c'est nécésaire pour notre bon fonctionnement ! Alors si un homme comme Boris Cyrulnik , et d'autre d'ailleurs , il est loin d'être le seul , permet de faire prendre conscience au plus grand nombre de cette nécéssité , je trouve cela bien ...

 

Vous savez , c'est loin d'être facile d'avoir été une enfant maltraitée , on se sent comme marqué aux fers , et pas tout à fait comme les autres . Et puis devenue adulte ce sentiment reste trés vivace , c'est assez difficile finalement de s'ouvrir et de se permettre d'être soi-même , on a toujours l'impression que l'on va déborder du cadre , que l'on peut choquer par ses propos , ou ses comportements , et cela prend beaucoup de temps pour s'accepter telle que l'on est , il ne peut en être autrement , ce que l'on a vécu est inscrit en nous , nous façonne ... peut-être est-ce aussi l'ambiguïté de ce terme de résilience , on ne résilie pas au fond , on aménage , on transcende , on crée ...

 

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Quand cette note va arriver ici , je serais partie , loin de mon ordinateur , sans doute cela a-t-il un sens pour moi ...mais je souhaite vraiment finir cette petite approche en vous disant que l'on peut s'en sortir , je veux dire sortir du pire , pour peu que l'on fasse de bonnes rencontres , qu'on se mette en situation de les faire .... comme celles que je fais ici .

Je voulais vous remercier de votre générosité et de vos attentions , de votre liberté de parole et de sentiments , de votre humour et de vous .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17:37 Publié dans psycho | Lien permanent | Commentaires (58)

Eurostar

 

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absente quelques jours , partie pour Londres , tunnel sous la manche ...

 

si la mer ne m'a pas engloutie , serais de retour bientôt !!

bon week-end à vous !!

kisses

helena

 

08:21 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : londres, eurostar, tunnel, voyage

06/11/2008

correspondance

J'ai toujours été sensible à la correspondance ; il fut un temps ou j'entrenais des relations épistolaires avec un ou deux amis et quelques autres que je connaissais moins , et j'aimais écrire ces lettres ; et recevoir en retour les mots , état d'âme et réflexions de mes correspondants . Maintenant , la maniére de communiquer bouge , exige une plus rapide interactivité par mail ou sms , et  même si cela me plait aussi , je reste nostalgique de cette période des lettres apportées par le facteur ou jetées fébrilement parfois dans la boîte , les détails qui entouraient ce petit bonheur , le choix du papier , bleu déjà à l'époque , une certaine constance ! et la plume , l'encre , le timbre , tout avait son importance ; je parfumais toujours mes missives suite à la demande de l'homme de ma vie qui me l'avait suggéré , j'ai continué longtemps , comme une maniére de s'annoncer autrement que par les mots couchés sur le papier ...

 

(merci à Christiane et à Jalel et à tous les poètes qui nous enchantent de leur mots)

 

 

flaubert-correspondance.jpgJ'ai lu beaucoup de correspondances aussi : les lettres de van Gogh à son frére Théo  et aussi

 

  la correspondance de Flaubert (surtout les lettres à Louise Colet ), un exemple ici et d'autres encore , une m'a plus marquée que les autres , celle de Marina Tsvetaeva et Boris Pasternak :

 

 

 

 

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La vie et l’œuvre de Marina Tsvetaeva et de Boris Pasternak, comme toute la vie et l’œuvre des écrivains et peintres russes de cette époque, sont intimement liées à l’histoire de la Russie. Pasternak sera quand même obligé, sous la pression, dans la haine et le rejet qu’il supportera, de refuser le Prix Nobel de littérature et Tsvetaeva contrainte à l’exil des années durant pour finalement rentrer, être exilée en son pays et s’y suicider, crevant de faim et de solitude. 



9782845451117.gifIl s’agit d’un livre exceptionnel , un brûlot de vie, d’amour et de travail poétique.

Mouvement ascendant, hyperbole qui tiendra, tendra, des années durant, cette Correspondance révèle deux êtres au sommet de leur art, de leur pensée et de leurs sentiments. Ils se sont croisés en 1918 et se rencontreront vraiment en 1922. C’est Tsvetaeva bien sûr, qui « démarre » en trombe, et ça n’est nullement péjoratif de le formuler ainsi, elle a toujours été la première et elle le sera jusqu’au bout, pointant à Pasternak le commencement comme la fin de l’amour, elle a toujours préféré la vérité, quel qu’en soit le prix. 
La traduction a rendu à chacun sa voix d’origine, le phrasé constamment interrompu, interjecté si je puis dire, de Tsvetaeva (tirets, points d’exclamation, notes dans la marge mais aussi copies, brouillons etc.), et les longues phrases de Pasternak. 
Cette correspondance révèle aussi la difficulté des poètes avec la « vraie vie » et leur préférence pour la distance qu’impose la correspondance, qui permet aussi la réflexion et la projection. 
Ces deux-là se comprennent sans être les mêmes. Ce n’est pas un amour charnel, Pasternak vit avec une femme qu’il aime, Tsvetaeva n’a que peu d’intérêt pour la chair : 

Je ne comprends pas la chair en tant que telle, je ne lui reconnais aucun droit – surtout pas un droit de voix que je n’ai pas entendue.

…elle qui pourtant aura connu de très nombreuses amours. 
Si l’on compare cette correspondance avec celle qu’a entretenue Pasternak avec Evguenia, sa femme, cette dernière est d’une toute autre nature, profondément charnelle et amoureuse. Ce n’est pas le cas ici. 

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Douze années toutefois à espérer une rencontre qui n’aura pas lieu, ou tout à la fin, en 1935, au milieu d’autres gens, et au cours de laquelle Pasternak ne consacrera même pas une entrevue individuelle à Tsvetaeva, ce qu’elle relèvera sans autre commentaire. 
Désir ambivalent, rencontre toujours compromise et remise : 

La vie ne me donnera pas ça : vous à mes côtés. ( MT )

Marina, mon amie à l’âme sans fond, chaudière voisine de la mienne, logée à la même vapeur, dis-moi « vous », je t’en supplie, il ne faut pas que nous explosions. (BP )

Lorsque le 20 Avril 1926 Pasternak parle à Tsvetaeva d’une rencontre, il lui propose cette chose merveilleuse : se voir tout de suite oudans un an :

Je vais te poser une question sans aucune explication de mon côté … Dois-je venir te voir maintenant ou dans un an ? … je n’ai pas le courage d’opter pour la seconde solution… … si tu retiens la seconde date, voilà ce qui s’ensuivra 1) pendant cette année je travaillerai avec toute l’intensité possible … une année, c’est une mesure, je la respecterai …
. … Ne te laisse pas envahir par le romantisme qui vit en toi. …
… fais un tour d’horizon et saisis le point de départ de ta réponse dans cet horizon et non dans ton désir de me voir. … je vais laisser mon travail pour te voir tout de suite…


Bref il ne sait plus où il en est, lui demande de décider, oriente la réponse dans un sens ou l’autre, lui-même partagé entre le désir de la voir et la conscience de ce que cette année serait en termes de travail et d’élévation des êtres. C’est entre eux un amour sublimé qui –et ils le savent – leur sert uniquement à devenir de meilleurs poètes. 

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Réponse de MT, vers le 28 avril 1926, précédée d’aucune formule, la lettre commence ainsi : 

dans un an. 

Tu es l’orage qui ne fait que se préparer. 
Pas maintenant ! 
Et c’est moi qui le dis, moi qui entre toujours la première, qui réponds la première, qui tends la première, qui ploie la première, qui me redresse la première. 

Le bonheur ne doit pas nous tomber dessus. Comme toi je suis un éclair de longue haleine. Vis ton jour, écris, ne compte pas les jours, compte les lignes écrites. Je t’aime sereinement, souverainement. Tu vois, je ne t’écris même plus de poèmes à l’heure actuelle – ne pas se rendre fou, ne pas provoquer (mot manquant), ne pas éclipser les distances, ne pas te camper au milieu de la pièce, ne pas convoquer ton âme. »
A quoi il répond : 

Car ce n’est pas une histoire d’amour humaine, ce sont des secousses de deux univers, qui savent et qui se touchent, réunis justement par la force de cette parenté sismique.  


Et elle conclut, en quelque sorte : 

… parfois je rêve que notre rencontre soit déjà derrière nous afin qu’elle soit déjà en marche, qu’elle dure… 
Qu’en dire d’autre?... 

Ils se lisent aussi, passionnément : 

Chaque poète a son lecteur unique, et votre lecteur, c’est moi. (MT) 

boris_pasternak.jpgPasternak place Tsvetaeva très haut, à part, incomparable aux autres poètes de son époque : « Tu construis ta physique »  lui écrit-il, conscient de l’élaboration de l’œuvre à laquelle il assiste. Il lui écrit aussi : « Ne m’écris pas, travaille » . 
Chacun parle beaucoup à l’autre de son propre travail, longuement, s’affirmant plutôt que s’interrogeant. 

Les motivations de chacun ne sont pas les mêmes, Pasternak cherche à s’inscrire dans l’Histoire, Tsvetaeva est en quelque sorte contre l’Histoire, dans le « soi ». Peu d’allusions à la politique, sauf pour souligner qu’elle en a retenu « la honte du bien possédé et la honte du bonheur », sauf que la politique est dans l’exil même de Tsvetavea, dans le manque d’argent et les difficultés matérielles pour les deux, en France ou en Russie. Ils mourront dans leur pays, lui retiré, silencieux après l’affaire du Nobel, elle reléguée au fond d’une province inhospitalière. 

Cette correspondance de travail ouvre aussi sur une poétique : 


Ce qu’on peut faire, on ne doit plus le faire. Point. Là, je peux tout. (MT) 

C’est exactement la tâche de la poésie. 
Car les paroles sur les poèmes ne sont d’aucun secours, l’essentiel, ce sont – les poèmes. 

 

 

les mots

 

        

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" c'est effrayant de penser qu'il y ait tant de choses qui se font et se défont avec des mots ; ils sont tellement éloignés de nous , enfermés dans l'éternel à- peu-prés de leur existence secondaire , indifférents à nos extrémes besoins; ils reculent au moment où nous les saisissons, ils ont leur vie à eux et nous la notre "

Rainer Maria Rilke

 

03:44 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : rilke, poésie, écriture, art

05/11/2008

changer !

 

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proverbe africain

 

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   " on entend l'arbre qui tombe , pas la forêt qui pousse "

 

 

 

04/11/2008

Anna Magnani



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( portrait de Richard Avedon )

 

 

Magnifique actrice , un grand charisme et beaucoup d'humanité , voilà ce qui caractérise Anna Magnani

 

née le 7 mars 1908 à Rome, province du Latium, Italie, décédée le 26 septembre 1973 à Rome à l'âge de 65 ans.

Fille naturelle, abandonnée par sa mère, elle est élevée chichement par sa grand-mère maternelle à Rome, et fit son éducation dans un couvent.


Elle commence sa carrière artistique en chantant dans des cabarets et des night-clubs avant d'intégrer l'Académie d'art dramatique de Rome. Commencent ensuite des tournées à travers le pays avec des compagnies théâtrales à répertoire minimal.

Ses débuts au cinéma ont lieu en 1927 avec un petit rôle dans un film muet, Scampolo, suivi d'un rôle de premier plan dans La Prisonnière des ténèbres (La Cieca di Sorrento) de Nunzio Malasomma en 1934.
En 1935, elle épouse Goffredo Alessandrini qui la fit jouer dans La Cavalerie héroïque (Cavalleria) en 1936. Leur union dura peu de temps et le mariage fut annulé en 1950.

Elle devint une actrice connue avec le rôle qu'elle eut en 1941 dans Mademoiselle Vendredi (Teresa Venerdi), réalisé par Vittorio De Sica. Sa véritable percée et sa réputation mondiale se firent avec Roberto Rossellini dans le film Rome, ville ouverte (Roma, città aperta) en 1945, généralement considéré comme le premier film néoréaliste commercial de l'après-guerre.

Dès lors, elle ne cessa de travailler pour le cinéma et la télévision, recevant un Oscar de la meilleur actrice pour sa performance dans la version cinématographique de La Rose tatouée (The Rose Tattoo) de Daniel Mann d'après la pièce de Tennessee Williams (Williams et elle étaient des amis proches), et travaillant avec les plus importants réalisateurs italiens durant les années 1950, 1960 et 1970.

Elle était réputée pour ses rôles de femme plébéienne, rude et passionnée. Elle eut une liaison avec Roberto Rossellini entre la réalisation de Rome, ville ouverte et sa rencontre à scandale avec Ingrid Bergman. Anna eut un enfant naturel avec un acteur italien, un garçon qui fut victime de la poliomyélite, et elle consacra sa vie à prendre soin de lui.

Le dernier film dans lequel elle joua fut Fellini Roma, en 1972. Elle mourut l'année suivante, à Rome, d'un cancer du pancréas. 


06:22 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (37)

03/11/2008

fou !

 

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     «  L’unique différence entre un fou et moi, c’est que moi je ne suis pas fou . »

          

                                                                               Salvador Dali

 

Happy Birthday to You


07:56 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (32)

I will survive


pour mes amis de l'autre côté du monde *, par delà les océans ...

pour ceux , plus proches ...

 

vu chez Zanomi , Musica Nuda " I Will Survive "

 

* merci de vos attentions , mots ( Sandra , elle assure ! ) , humour ( celui de Christian Mistral décoiffe) , humeurs , dessin ( une attention particuliére à gaétan B.) , soutien et tendresse ( Yvan le terrible , y a pas mieux ! ) ... et un grand merci à Inukshuk qui m'a ouvert la voie ...

 

 

02/11/2008

Jakson Pollock et le chamanisme

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MH_JacksonPollock2.jpgMoteurs souvent exaltants pour les créateurs, les ponts entre les cultures offrent aux artistes un retour à une culture originelle, seule possibilité parfois pour fuir un monde oppressant.

Ainsi en est-il de Pollock qui s'est tourné, dés le début de sa carrière , vers le chamanisme. La très belle et intéressante exposition qui a lieu à la Pinacothèque de Paris illustre parfaitement cette relecture révolutionnaire de son  oeuvre et c'est saisissant à quel point on ne regarde plus l'oeuvre de Pollock de la même maniére en sortant de cette visite...

On comprend à l'évidence ce que le chamanisme fut pour Pollock : ce passage à travers des portails mystiques permettant d'atteindre des mondes que le commun des mortels ne pouvait pas atteindre ... La notion d'inconscient et d'initiation ou de rite initiatique est très forte chez lui et les "dripping" ne sont alors plus des oeuvres abstraites mais aussi des oeuvres symboliques .

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       Le reméde préconisé par Jung et avec lui les surréalistes consiste non pas à aller vers davantage de raison mais de s'ouvrir à la forte charge émotionelle de l'énergie psychique .
C'est en empruntant cette voie , en conciliant la tradition chamanique de l'extase et la psychologie jungienne que le peintre espère apporter une solution à la crise culturelle que traverse l'homme moderne, en l'aidant et en s'aidant lui-même à mener une vie plus authentique , spirituelle , créative et harmonieuse ...    
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1000000000000068000000FB3B63A120.jpgAinsi les surréalistes ont peut-être trouvé une source d'inspiration supplémentaire dans l'utilisation que Pollock a fait de la relation à l'animal dans le chamanisme .

S'il veut renaître aprés le sacrifice , l'aspirant chamane doit fusionner avec les animaux , autrement dit , revenir à la nature . L'homme cesse alors d'être limité à sa seule capacité de penser rationnellement, il se dote de nouvelles connexions physiques et spirituelles avec l'univers .

Ainsi en niant l'esprit rationnel on peut libérer " l'animal blessé" en nous afin de retrouver une " sensibilité à l'inconnu et à l'inconnaissable " 

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Un des thémes fors de l'exposition , c'est la fusion de l'homme et de la femme . Le rituel chamanique de la fusion des principes masculin et féminin permet d'engendrer la vie, c'est à dire la guérison et le renouveau de l'être humain .

Pollock aborde ce théme de l'équilibre et de la dualité sous divers angles : 

 

raison et sentiment                       soleil et lune                                   ying et yang           humanité - bestialité

 

 

 

 

La fusion permet le renouveau . Pour Pollock , comme pour Henri Bergson, procréation et création sont synonimes. A la mort ou au sacrifice , Pollock et son mentor André Masson , préfèrent le renouveau de la vie ; une transformation de l'être .

 

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Pollock et ses contemporains aspiraient à un monde magique qui, tel un faisceau de forces surnaturelles, aurait permis l'accès à un flux ininterrompu de fécondité et de transformation, d'accomplissements rituels préludant à l'émergence d'un être nouveau -, solaire . Alors que la destruction sévissait à la fois dans le monde qui l'entourait et dans sa vie personnelle, c'est dans le renouveau intérieur, la quête de ce Kandinski appelait " le spirituel ", que Pollock puisait son énergie et son art. Les " drippings " de Pollock ont donné une forme visuelle à la transformation psychique de l'homme occidental vers le mythe et le sacré.

Pollock avait fait sienne la croyance chamanique selon laquelle toute chose est vivante, tous les êtres étant reliés les uns aux autres par un réseau de force intéractives qui modélent l'univers. Ce réseau dynamique constitue en quelque sorte le réservoir illimité des forces et pouvoirs spirituels qui peuvent être transmis au monde naturel et dans lequel puise le chaman. Dans la conception chamanique du réseau cosmique, toute chose possède un potentiel infini de transformation. La nature, la terre et le ciel ne sont pas des substances mortes, mais sont au contraire des entités douées d'une force vitale magique .

 

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En interaction , l'expo sur l' art Inuit au quai Branly , époustouflante de modernité , plus d'un ou deux siècle avant notre ère , encore une grande leçon d'humilité :

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" voyez quelle justification ces objets apportent à la vision surréaliste, quel nouvel essor même ils peuvent lui prêter ", écrit André Breton en 1946. " On peut même évoquer un parallèle entre le masque yup'ik et l'objet surréaliste, dira Lévi-Strauss, ne prennent-ils pas également naissance dans l'hallucination et le rêve " .

 

 

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   " Je ne connais pas de meilleure définition du mot art que celle-ci : " L ' art, c'est l'homme ajouté à la nature " , la nature, la réalité, la vérité, mais avec une signification, avec une conception, avec un caractère, que l'artiste fait ressortir et auxquels il donne de l'expression, "qu'il dégage ", qu'il démêle, affranchit, enlumine."

Van Gogh

07:29 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : pollock, chamanisme, art, expo

31/10/2008

en route

 

(à demonio )

je crois que j'ai trouvé notre roulotte , regarde comme elle est belle ...

et puis toute décorée !

 

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Qu'en penses-tu ?

et puis toi tu t'occupes de l'insonorisation et moi je rapporte mes

disques de Gipsy et de blues aussi.

 

 


podcast
-Hard times killing floor blues - Lucinda William

 

 

 

bon , sinon il y a moyen d'en trouver d'autres si tu n'aimes pas le rose !!

là : les plus belles verdines

et là : le spécialiste des roulottes

 

avec tout ça , si on ne s'en sort pas , je ne comprendrais pas !!

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On pourrait demander à Hervé Suchet de nous préter un de ses tableaux pour faire le voyage ... trop bien ! 

celui là , je l'aime bien ... mais plein d'autres aussi !

 

 

 

 

 

 

et à Inukshuk , s'il veut bien aussi nous fleurir avec le tableau de son pére ( celui qui est dans la cuisine )

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on ferait une grande fête avant de partir , je pourrais remettre ma robe bleue , tu sais celle que j'avais à l'inauguration et on inviterez Lidia , Soulef , Mü , Débla forcément elle pourra nous donner des tuyaux pour l'intendance , Michel , Gaudéamus , Lo , Isdid ,Léopold , Eelsoliver , ce cher Alex , Martin, Frasby , Jalel le poéte , Kris , ma copine la ch'tite , Sandra , Inuk ( on lui dira d'ammener ses disques de Martin Léon ), Balthazar , Clémentine , Yvan , Christian , Elisabeth ,Hoplite, Christiane , Dct Sangsue ,Ibid Norio, Claudio, Didier, mon amie Féfé , Stella la bellissima, Malvina , Zanomi ,Bona, Thomas , Nicolas ,Poli, .... ohlàlà , j'en oublie c'est sûr ... et puis tout ceux qui veulent festoyer avec nous dans le fond !!

Ah la méga fête !

 

 

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- Emmenez-moi - Charles Aznavour

 

 

 

Dîtes qu'en pensez-vous ?

elle est pas chouette mon idée !!

 

oh et puis cette chanson de Martin Léon , chanson d'amour ... oh là là !


" make love     make art "

 

18:44 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (49)

30/10/2008

art de vivre

 

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19:04 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : mimi, art, art de vivre

29/10/2008

Gitans

 

 


podcast
" Leito Dje Dje - Titi Robin "

 

 

 

" Chaque fois que j'ai l'impression de m'écarter de la voie que j'ai choisie je me pose la même question :

que suis-je entrain d'essayer d'accomplir ? "

 

 

 

 

 

 

 

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podcast
" la famille  - Titi Robin "

Hommage rendu aux musiques tziganes, c'est une mosaïque de rencontres entre des artistes chers à Titi Robin et qui représentent différentes branches de la grande famille gitane, de l’Inde du Nord à l’Andalousie, via les Balkans, et d’où il puise sa vision musicale personnelle.

 

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podcast
" la petite mer - Titi Robin "

 

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podcast
" martinetes y debla - Titi robin "                      

 

  " il faut toute une vie pour arriver à naître "

 

 

( merci à Débla la fille du vent  )

 

 

22:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (49)