28/10/2008
solitaire
" Il est des êtres tout entiers soumis aux exigences de la vie intérieure, et qui , au sein d'une société adonnée au bruit, à l'agitation, la compétition et la productivité, doivent multiplier les refus et les retraits. Nul désir d'occuper une place, d'endosser un rôle, d'affirmer quoique ce soit . Pour autant, le sort du monde ne leur est pas indifférent, et bien souvent même, ils sont plus sensible que quiconque à ce qui ronge le tissu collectif , égare et défigure l'homme contemporain.
Mais simplement ,, il leur faut sans cesse davantage reculer en eux-mêmes, se mettre à l'écoute de cette voix qui murmure au plus enfoui, enjoint à l'être de s'explorer, se connaître, de briser ce qui l'entrave, de gagner le lieu du jaillissement, de se donner un espace toujours plus vaste, de devenir la source d'une lumière toujours plus claire qui ne vacille plus ... "
11:43 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (23)
Taguée
j'ai été implicitement "taguée" par Christian Mistral
il me faut alors vous fournir 5 de mes chansons préférées ;
et taguer à mon tour 5 autres personnes ...
pour moi l'exercice est difficile , bien plus me viennent à l'esprit
mais je me lance !!
Déjà , une de plus par mon tagueur , Barbara : " ma plus belle histoire d'amour " ...
j'adore cette chanson et tout le répertoire de Barbara d'ailleurs .
n°1
" le mal de vivre - Barbara "
n°2
" mon légionnaire - Gainsbourg "
n°3
" les uns contre les autres - Fabienne Thibeaut "
n°4
" cinéma - Nougaro "
n°5
" La Bohéme - Aznavour "
voilà , et même si cela ne se fait pas , je tague à mon tour : Mû , Inukshuk , Alex , Sandra Gordon et Démonio ... libre à eux de relever le défi !
11:37 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (16)
27/10/2008
mimi le clown
21:08 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5)
éloge de la fuite
en réponse à Inukshuk sur son questionnement sur la fuite , avec les théories d'Henri Laborit :
voilà un extrait du film de Resnais en collaboration avec Laborit d'ailleurs : " mon oncle d'Amérique " pour illustrer sa théorie sur les comportements humains , j'y adhére et suis en recherche aussi pour mieux les comprendre . J 'avais retrouvé cette analyse d'ailleurs dans "les chroniques du yéti" qui ne m'avais pas laissée indifférente , bien au contraire ...
je vous soumet ce point de vue , c'est un sujet qui personnellement me passionne , les comportements humains , la possibilité de progresser par la compréhension et l'imagination , les états d'âme , la philosophie , la psychologie, l'art ... ce film d'Alain Resnais est vraiment étonnant et c'est vrai l'approche de l'humain chez ce cinéaste est trés sensible .
00:02 Publié dans psycho | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : laborit, resnais, psycho, film
26/10/2008
cinéma
J'aime beaucoup le cinéma , les films et les acteurs aussi ...
alors je vais trés souvent jeter un oeil sur ce qu'en dit Alex dont j'apprécie beaucoup la sensibilité et qui fête sa centiéme note !
Je vous encourage à aller le visiter de temps à autre ... pour :
"Ecouter-voir ce qu'est la vie ..."
En matiére de cinéma , j'aime beaucoup de choses mais si je me laisse aller à parler de quelque films , je ferais ce genre de sélection complétement spontanée :
" les sept samouraïs "
d'Akira Kurosawa - le cinéma de Kurosawa ! exceptionnel -
" la beauté du diable "
de René Clair - je trouve Michel Simon grandiose -
" mort à Venise "
de Luchino Visconti - et tout le cinéma de Visconti
" La dolce vita "
de Fellini - et puis Mastroiani ! -
" l'honneur des prizzi "
de John Huston , avec jack Nicholson et Kathleen Turner .....
" Festen "
de Thomas Vinterberg ; film culte pour moi ...
" la vie des autres "
de Florian Henckel von Donnersmarche
" Chat noir - chat blanc "
d'Emir Kusturica - j'adore la musique
et puis beaucoup d'autres ....
chez Olivier aussi , j'aime bien jeter un cil !
06:24 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : cinema, film, art
24/10/2008
blue
Traditionellement , le symbolisme du bleu et de ses nuances est lié au rapport étroit que le bleu entretient avec le ciel , l'azur, la spiritualité .
Aujourd'hui le bleu est synonyme de calme, de sérénité, de paix ...
Mais le bleu c'est aussi l'inspiration, la créativité, le dynamisme ...
Ce qu'il y a de bien avec le bleu , c'est le vocabulaire : Aigue-marine, azur, céruléen, ciel, cobalt, lapis-lazuli, lavande, indigo, marine, myosotis, outremer, pétrole, sévres, turquoise ... mais aussi le bleu acier, bleu canard, bleu Chardin, bleu de Chine, bleu de méthyléne, bleu de nuit, bleu de Prusse, bleu Nattier ...
( Rothko )
Mais l'un des bleus les plus bleus de chez bleu c'est l'IKB: "International Klein Blue" breveté par Yves Klein en 1960 : un outremer unique, saturé et lumineux .
On trouve le bleu partout, en particulier dans les vêtements qui ont vu le triomphe d'une couleur qui ne se fait pas remarquer, d'un bleu universel, délavé, usé par la pierre, celui des blue-jeans qui exprime un désir de se fondre dans l'anonymat égalitaire tout en faisant preuve d'individualisme .
Mais il y a un domaine où il a échoué; c'est l'alimentation , le bleu ne se mange pas.
Paradoxalement, le bleu semble être la couleur de la mélancolie, comme dans "avoir des bleus à l'âme " ou " avoir le blues ".
Le blues , cette forme musicale d'origine populaire noire américaine , couleur de la douleur et de la révolte.
- I love the life I live - Buddy Guy
PS:
Pour l'anecdocte , je suis née " bleue " , une vraie schtroumpfette , étranglée par mon cordon , qui plus est avec la tête en forme de poire , le crâne mou !!!
Et je repense à Lidia , sur le premier mot de sa mére la mienne a dit : " Dieu qu'elle est laide !! "
bon évidemment , pour démarrer dans la vie ...
pas étonnant que j'ai parfois le blues !!
22:39 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : art, musique, couleur, état d'âme
merci
Merci à vous tous de vos attentions , mots doux , encouragements, recettes et émotions partagées . Hier , pourtant dans le brouillard de mon âme, j'ai fait cette rencontre sous un pont tout prés de chez moi qui m'a fait du bien ... L'art dans la rue a des vertus bienfaisantes , alors je partage avec vous ce moment ... bravo à Mimi le Clown ; n'est ce pas d'ailleurs ce que le clown cherche à faire ; nous permettre de retrouver notre insouciance d'enfant !
" la vie est toujours si surprenante, si tragique, si belle, et ce que nous aimons est si précaire, les êtres surtout, et ce que nous appelons l'adversité, le bonheur, sont des choses si confuses qu'il est tout à fait vain de se garer et de choisir .
Il vaut mieux s'abandonner à toutes les forces de la vie ... Elles nous entraînent plus loin ... Elles donnent ce que nous ne savons pas demander ... "
Jacques Chardonne
00:05 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : l'art est dans le rue
22/10/2008
passage à vide
Pourquoi faut-il toujours que cela arrive , toujours et encore cette sensation d'inutile ce non-être , non-sens , ce doute imprégnant et ce cafard enveloppant ?
Pourquoi faut-il toujours et encore se battre , éprouver , souffrir ? qu'est-ce qui m'empêche donc d'être heureuse et insouciante , pourquoi toutes ces questions existencielles , ces cris sans son , ces images désespérées , ces pleurs inachevés ?
Pourquoi tout est si compliqué , alors que j'aspire à la simplicité , la sérénité , l'apaisement ? Je me sens en lambeaux ...
Parfois , je voudrais me déconnecter de moi-même ...
09:32 | Lien permanent | Commentaires (71)
21/10/2008
Giovanni Mirabassi
ce soir , je vais écouter en concert Giovanni Mirabassi ; grand pianiste italien de jazz , un savant mélange de spontanéité, de romantisme, d'intuition et de mélancolie ... comme mon humeur du jour , mélancolique ...
19:14 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jazz, musique, piano, poésie
karkar
08:31 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : boubacar traoré, musique, afrique
art africain intro
J'ai découvert l'Art Africain , il y a maintenant plus d'une dizaine d'années ; ça m'a vraiment passionnée pour l'art en soi déjà et puis pour la symbolique ; et cela m'a aidée dans mon parcours de vie ... alors de temps en temps , j'aime m'y replonger . A Paris , j'ai un ami qui en a fait son métier , il était d'abord collectionneur et maintenant galeriste , j'ai piqué chez lui les photos qui suivent ...
c'est un homme passionnant , parce que passionné et trés respectueux de cet art infiniment riche , il a épousé une africaine d'ailleurs qui elle est styliste et nous avons en commun de plus l'amour du jazz ....
voilà j'avais juste envie de faire une petite intro , car le sujet est vaste , riche d'enseignement et d'émotions ...
Statuette "nkisi" Yombe Bakongo
L'homme est figuré dans une attitude forte, connue dans la statuaire kongo la main droite levée, la main gauche sur la hanche dite "télama lwimbanganga" démontrant l'autorité absolue, réellement admise dans les affaires, les palabres, les procès, uniquement par quelques personnes importantes comme les devins, les détenteurs de pouvoir...
il y aurait sans doute bien des choses à apprendre de cet homme là !
Statuette dite "itio" Téké Congo
un objet ayant pour but de soulager des difficultés existentielles, car sa fonction serait de procurer chance et fortune...
et bien ce n'est pas du luxe par les temps qui courent ...
08:30 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art africain, symbole, sculpture
20/10/2008
Volupté
- Paul Delvaux -
" Ce que la volupté a de délicieux , elle le reçoit de l'esprit et du coeur "
- Vauvenargues-
17:45 Publié dans érotisme | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : delvaux, volupté, érotisme, plaisir
Durepos
Autodidacte et actif dans le milieu de la poésie québécoise depuis plus d’une vingtaine d’années, Fernand Durepos est né à Montréal en 1962. Auteur de sept recueils, il se découvre très tôt un amour pour les mots, via le journalisme qu’il pratique en tant que critique rock dès l’adolescence. Rencontrant ses idoles américaines et anglaises, c’est toutefois en côtoyant les Higelin, Fontaine, Lavilliers, Gainsbourg et, chez nous, les Julien, Francoeur et Boulet que vient se confirmer un inévitable besoin d’écrire. Sa découverte de la contre-culture lui ouvrira des portes. Il se plonge à fond de train dans les numéros de la revue Hobo-Québec, lit tout ce qui se publie chez cul-Q, et finit par participer aux soirées «Place aux poètes» de la regrettée Janou Saint-Denis.
Depuis Beat(s), premier recueil paru en 1984, il n’arrêtera jamais de lire en public. Il livre ses textes dans les bars, amène sa poésie à la radio, participe à plusieurs festivals tout en collaborant à de nombreuses revues et anthologies au Québec et à l’étranger. Au fil de ses manifestations, il n’hésite pas à sortir du cadre de la lecture traditionnelle. Ainsi, il collabore avec chorégraphes et danseurs, musiciens de la scène jazz et actuelle, participe à des projets dans des chambres d’hôtel et en prison, ou encore à un évènement comme les Francofolies de Montréal où Lucien Francoeur et le groupe rock Aut’Chose lui permettent de livrer, en plein milieu d’une représentation, un poème solo à des milliers de spectateurs, un auditoire plutôt rarissime pour un poète.
"Quelque part / en banlieue du désir / c'est toi que je squattais ."
En 2004, un tournant heureux se produit. Après une absence de six ans, il joint les Éditions de l’Hexagone et y publie Mourir m’arrive, premier volet de sa trilogie Les grandes remises de peine. Finaliste au Prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire, le livre, unanimement salué par la critique, surprend par l’élimination du jargon urbain, son style épuré, une utilisation accessible de la métaphore et un usage particulier des titres, souvent presque aussi longs que les textes eux-mêmes. Sans renier ses racines, fidèle à lui-même, l’auteur gagne un nouveau lectorat en plus de conserver son public de la première heure. En 2006, Fernand Durepos nous offre Les abattoirs de la grâce et travaille déjà au dernier segment de sa trilogie qu’il compte offrir au printemps 2008 et qui vient de sortir " le partage de l'usure ".
" mettre le désespoir en joue
braquer
sur l'immonde
le barillet de sa beauté
rester en elle
ne reculer devant rien
tout réapprendre du maniement des larmes "
je l'ai découvert ici : jalel El Gharbi , l' amour des mots et de la poésie ...
14:38 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : fernand durepos, poésie, autodidacte
19/10/2008
Hop !
et hop ! mouvement ... !
hop , hop , hop !!!
18:12 Publié dans érotisme | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : guesch patti, état d'âme, musique
FIAC
Aussi remplie qu'une Fashion Week , la semaine de la Fiac foisonne d'événements d'art contemporain. Éclairage sur les parcours in et off.
La Fiac se démultiplie, du Grand Palais aux Tuileries. La 35e édition de la Foire internationale d'art contemporain déploie pendant quatre jours, du 23 au 26 octobre, tout son arsenal d'événements officiels et périphériques. On a rarement vu à Paris une telle prolifération de foires « off » - Slick au Centquatre, Show Off à l'Espace Pierre-Cardin, Artistbook International au Centre Pompidou -, de conférences, d'expositions d'œuvres d'art en plein air (aux Tuileries, sur le parvis du Trocadéro), et de performances (à l'auditorium du Louvre et du Jeu de Paume). Le phénomène grossit d'année en année et traduit la vitalité du milieu de l'art. Est-ce à dire que le marché connaît une telle embellie en pleine crise financière, et que Paris redevient the place to be ? « Après la crise de 1991, tous les acteurs se sont réunis pour collaborer et hisser Paris au rang international » , analyse la galeriste Magda Danyz, cofondatrice de Show Off. « De là est né le mouvement off qui vient enrichir cette semaine de l'art. »
L'art contemporain est à la mode. Après l'engouement pour l'univers du luxe et de la mode dans les années 1980 et 1990, la dernière décennie est résolument tournée vers l'art contemporain et ses plasticiens. Depuis le retour sous la verrière du Grand Palais en 2006 et l'arrivée aux commandes de Martin Berthenod (commissaire général) et de Jennifer Flay (directrice artistique), la Fiac n'est plus la « foire provinciale » que les Anglo-Saxons dénigraient. On compte cette année 189 galeries d'art moderne, contemporain et de design, dont 72 galeries françaises et 117 galeries étrangères venues de 21 pays. La White Cube de Londres est présente ainsi que Thomas Schulte de Berlin.
L'émergence des jeunes talents. Derrière les stars comme Jeff Koons ou Damien Hirst, symboles visibles de cette ébullition, une génération de jeunes talents profitent d'une « saine émulation ». Le public prend également part au débat. En effet, Show Off propose des tables rondes autour de sujets concrets : « Comment constituer une collection ? » (le 23 à 15 heures), « Où placer sa vidéo d'art ? » (le 24 à 15 heures) ou encore « Art et mode, les liaisons dangereuses » (le 26 à 15 heures)
Jardin des Tuileries
Pour la troisième année consécutive, la Fiac s'associe avec le Musée du Louvre pour présenter, au cœur du Jardin des Tuileries, un programme d'installations d'œuvres contemporaines. L'intérêt croissant des galeries et des artistes, ainsi que le cadre exceptionnel du jardin, a permis de rassembler cette année une vingtaine de projets extérieurs conjuguant installations monumentales, œuvres performatives ou sculpturales qui, en interaction avec le public, prennent corps entre les allées, les bosquets et les pelouses du jardin.
On aime ou on aime pas ce genres de manifestations , certains n'en apprécient pas le côté mercantile et business , je peux le comprendre ; néanmoins c'est l'occasion aussi de rencontrer quelques artistes et des oeuvres qui touchent et émeuvent ... Contrairement à ce que pensent aussi d'autres personnes tout n'est pas que bluff et foutaises dans l'art contemporain pour peu que l'on fasse confiance à son ressenti et que l'on n'appréhende pas cela parce qu'il faut en être !! Et même si les rencontres vraiment marquantes sont rares , pour une , cela en vaut la peine ...
14:52 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : art contemporain, expos, photos
18/10/2008
L'art du contrepet
toujours eu un plaisir renouvelé pour la contrepétrie ...
quelques unes de mes préférées ...
" Vieux motard que j'aimais "
" Voulez-vous que je vous envoie dans la culture ?"
" présentes élections "
" Ah ! que j'envie votre brasse "
" Aucun homme n'est jamais assez fort pour ce calcul "
" Votre poire a un petit goût de terrine "
" Vous trouvez ça beau Magritte ? "
à bientôt :+)
21:03 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : contrepétrie, humour, littérature
17/10/2008
Etre
Etre soi. Se connaitre, rester soi-même. Faire de soi, comme disait Gide, le plus irremplaçable des êtres. Mais le "je " n'est pas acquis. Il faut devenir soi, au besoin changeant.
Etre à soi. S'appartenir, se parcourir, se conquérir, s'aménager un espace. Ne pas être parasité. Garder la distance. Et surtout préserver en soi un centre inaccessible. L'essentiel, en chacun de nous est secret .
Etre maître de soi, de ses mouvements , de ses réactions , de ses gestes , de son rythme . " Dans une époque d'agités, garde ton andante ."
Enfin , et malgré tout , et surtout, rester ouvert, disponible, ductile. Ne pas se barricader, ni se figer. Comme nous le dit René Char : "l'enfant vit de questions, et c'est de réponses que l'homme meurt " .
13:50 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : poésie, photo, état d'ame
16/10/2008
chose promise
Je viens de terminer une formation de" communicaton interpersonelle" dans le cadre de la reprise d'études pour un diplôme universitaire en relations humaines . Avec douze accolytes : Laure , laurence , Béatrice , Catherine , Christiane , Annie , Corinne , Stéphanie , Christine , Isabelle, Emmanuel , Sylvain et notre formatrice Annie ... 42 heures denses , riches , chargées d'émotions et d'expériences variées.
Notamment celle-ci : la création de Haïku , une personne écrit un vers , puis une autre le deuxiéme et cela jusqu'à quatre .. oui une partition à quatre mains , à quatre têtes plutôt ... en voici le résultat , j'ai juste rajouté les images en fonction de mon ressenti ... chose promise , chose due ! j'en profites pour saluer tout le monde ...
" Dans un coin bleu de mon enfance --
Il y a un gros soleil
Et - du côté de mon adolescence
une résurgence . "
" Je ne pourrais pas rester sans parler
je suis un humain suractivé
ou - un être normal , finalement
peut-être tout simplement : un grand ? "
" Etre femme ... Etre humain
poussiére d'étoile
par dessus les nuages
éclairée par les rayons de soleil - lumineux . "
" Les feuilles mortes sont tombées
et je n'ai pas envie - de les ramasser
le vent s'en occupera doucement ou - plus violemment
et les emportera , sur un air d'harmonica . "
" Par où commencer ce vers ?
par où rejoindre l'univers ?
- Humanitude-
plénitude ..."
" Sissi l'impératrice est triste
Frantz la délaisse
et pourtant - elle est si belle
autant à l'extérieur qu'à l'intérieur ."
" La vie est belle mon vieux !
et oui ! je l'hume , la goûte et la déguste
avec douceur et volupté - et toi en profites-tu ?
bien sur - encore - ce matin ! "
" La vie est pleine de surprises , ne les ignores pas
comme les surprises achetées par les enfants , elles procurent
joies ou déceptions
le plus beau , c'est l'attente quand on ouvre le paquet
oui- je crois . "
" papillon qui bat des ailes ,
lentement se pose -
il est magnifique avec ses mille couleurs
il mourra - à la nuit tombée . "
" laissons place à la comunication
sans elle , nous serions de véritables individualistes
avec elle , nous formons une communauté d'artistes
voilà - c'est la fin ! "
" la petite flamme est bien vivante
il fait beau et les relations entre nous sont paisibles
la petite flamme vivra t-elle encore longtemps ?
tant qu'elle sera visible . "
" Quand le jour se léve
j'ai une étange idée
peut-être est-ce mon dernier jour
chaque jour est le dernier jour du reste de ma vie . "
" Les ombres se marient-elles en blanc ?
pourtant je les verrais mieux en noir
et si elles étaient grises , est-ce possible ?
je rêve d'un pays où l'ombre est couleur . "
14:14 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : poésie, communication, haîku
15/10/2008
Réveil
Le petit jour poreux
qui efflue,
réhabite
nos vitreuses pensées
On s'entoge encore une fois
du faux habit de soi-même .
On replâtre le masque d'hier
à ce visage trop frileux
de sa nudité.
On reprend sa vie - pliée
sur un fauteuil
au pied du lit -
comme un vêtement qu'on soigne.
On inventorie la risqueuse
monnaie des paroles qu'il faudra dire,
la trouble marchandise des gestes
qu'il faudra faire
Pour demeurer la dupe
de son signalement.
Et chacun trouve naturel
de n'être pas devenu
un autre.
Norge - Poésies 1923-1988
21:53 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : norge, poésie, photo, art
14/10/2008
vers la réalité de l'enfance
Alice miller
Alice Miller a fait ses études à Bâle où elle a obtenu en 1953 son doctorat de philosophie. Elle a exercé sa profession de psychanalyste à Zürich, mais l'a abandonnée pour se consacrer entièrement à ses recherches sur l'enfance. En 1986, elle a reçu à New York le prix Janusz Korczak.
Parmi les 192 pays membres de l'ONU, 17 uniquement ont interdit de battre les enfants. Aux Etats-Unis, il y a encore 20 Etats où les châtiments corporels sont autorisés à l'école et même sur les adolescents. Les personnes qui peuvent s'indigner de ces faits et qui en mesurent les graves conséquences, comprendront sans problème tous les livres d'Alice Miller. Elles comprendront aussi pourquoi cet auteur s'engage, même à son âge avancé, pour libérer la société de son ignorance. A l'aide de ses livres, articles, tracts, interviews et réponses aux courriers des lecteurs sur son site, elle montre que la maltraitance des enfants produit non seulement des enfants malheureux et perturbés, des adolescents destructeurs et des parents mal traitants, mais aussi une société perturbée qui fonctionne si souvent d'une façon extrêmement irrationnelle.
Grâce à ses recherches sur l'enfance, Alice Miller a compris que la violence exercée sur les enfants conduit à la violence globale qui règne sur le monde entier, d'autant plus que l'on commence à frapper les enfants dans les premières années de leur vie, justement au moment où leur cerveau se construit. Même si les conséquences scandaleuses sont évidentes, elles ne sont pas perçues et encore moins prises en compte par la société. Or, la situation est facile à comprendre: les enfants ne sont pas autorisés à se défendre de la violence des parents et sont alors obligés de supprimer et refouler les réactions naturelles à l'agression parentale comme les émotions de la colère et d'angoisse. Ce n'est qu'à l'âge adulte qu'ils peuvent décharger ces émotions très fortes, sur leurs propres enfants ou, dans certains cas, sur des nations toutes entières.
Alice Miller décrit cette dynamique dans ses 13 livres et l'illustre non seulement à l'aide des récits de ses patients, mais aussi à l'aide de ses nombreuses études sur les biographies des dictateurs et d'artistes très connus. L'omission de ces discours sur l'enfance dans la société permet d'entraîner chez les enfants, dans l'obscurité familiale, des comportements extrêmement dangereux comme la brutalité, le sadisme et d'autres perversions, ce que l'on aime appeler ensuite, chez l'adulte, des « troubles génétiques ». Ce n'est qu'en prenant conscience de cette dynamique que l'on peut rompre la chaîne de la violence, pense Alice Miller, et elle consacre son œuvre à cet éclairage.
Durant ces dernières années, elle a développé un concept de thérapie qui propose aux gens en souffrance de se confronter avec leur passé, pour rencontrer l'angoisse de l'enfant battu, la ressentir et s'en libérer. Il s'agit de la peur enfantine du parent tout puissant, qui pousse l'adulte à maltraiter les enfants ou bien à accepter de vivre avec des maladies graves en minimisant totalement la cruauté de ses propres parents. Nombreuses sont les propositions ésotériques et spirituelles qui promettent une guérison, mais dont seul but est de camoufler les terreurs vécues dans l'enfance.
Alice Miller pense que, malgré les aspects tragiques de sa découverte, celle-ci apporte quand même des options positifs et optimistes, parce qu'elle ouvre la porte à la conscience, à la perception de la réalité de l'enfant et en même temps à la libération de l'adulte de sa peur enfantine et de ses effets destructeurs. Sa perception du vécu réel de l'enfant n'est plus en lien avec celle de la psychanalyse. A son avis, celle-ci reste dans la vieille tradition qui accuse les enfants et protège les parents, autant dans la théorie que dans la pratique. Pour cette raison AM n'est plus membre de l'Association Internationale de la Psychanalyse.
je crois bien avoir lu tous les livres d'Alice Miller , et aucun ne m'a laissé indifférente ; forcément , quand votre enfance a été un véritable cauchemar , et surtout si tout à été fait pour que vous ne puissiez jamais y avoir accés , ces livres sont des révélateurs et vous ouvrent à votre vécu , si traumatique soit-il ...
forcément c'est douloureux , mais salvateur ...
j'ai d'abord lu "La connaissance interdite " , puis "L'avenir du drame de l'enfant doué ", "c'est pour ton bien" , tout dernièrement :" Notre corps ne ment jamais " , " Ta vie sauvée enfin "
le sujet est délicat et sensible , mais c'est une réalité ... et ce que nous avons vécu enfant conditionne notre vie d'adulte , voir l'entrave ou même l'empoisonne ...mais on peut agir dessus et c'est le message que je voudrais exprimer ici; on peut avoir vécu les pires choses , même certaines qui dépassent l'entendement et s'en sortir ... oui c'est difficile mais possible .
20:38 Publié dans psycho | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : enfance, alice miller, psychologie