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Un verset coranique souvent cité comme preuve de la misogynie musulmane dit, s’agissant des femmes : « grande est leur manigance » . « Manigance », « complot », « ruse » ; rien ne nous oblige à les comprendre prosaïquement.
J’entreprends ici une autre lecture de ce verset que je ne peux pas entendre au sens littéral. Je ne veux l’admettre ni l’appliquer à aucune femme. Pourtant « grande est leur manigance » : les femmes complotent contre nous, elles rusent poétiquement. Personne ne m’empêchera d’entendre le verset ainsi : elles rusent parce qu’elles sont aussi métaphores, comparaisons . Les femmes rusent par leur parenté avec la pomme, la distance, le lever du jour, l’extase, les fraises, la stance,
les roses, le thym, le miel, le nid, les fleurs, le sucre, le papillon, les vagues, la violette, le sapin, le lait, les dunes, la strophe, le saphir, la diérèse, la perdrix, la source, le château, la constance, le feu, le savoir, le pétale, le clair, le diamant, la sonate, la coupe, le potager, le jour, la perle, l’air, la pêche, les amphores, la galette, le réséda, la proximité, la feuille, la parole, la forêt, la libellule, la poésie, le lierre, la fourrure, la laine, le rouge, la cabane, l’étoile, le pommier, le riz, l’abricot, le rubis, la découverte, le silence, la brise, le coquillage, l’opale, l’obscur, l’algue, le cristal, la cigogne, l’amandier, la synérèse, la sirène, la cerise, l’ivresse, l’air, l’oasis, le verger, le violon, la chasse, la guitare, la statue grecque, le vertige, le jus d’orange, la jasmin, le lys, la montagne, le bijou, la forêt, l’inconstance, la douceur des fricatives, la friandise, l’émeraude, le soleil, la barque, le galet, la nuit, le sel, la lune, la lettrine, la fontaine, l’abricotier, le vin, la danse, le chant, la musique, la fraise, le bleu, la colline, le pigeon, le romarin, le violet, le pin, le poème, la partition, la neige, l’herbe, le sable, l’arc-en-ciel, la connaissance, la topaze, la pêche, l’escale, la lettre, l’améthyste, l’éclaircie, la beauté. « Grande est leur manigance ». إن كيدهن عظيم
Voilà une bien belle entrée en matiére sur ce théme de la femme ...
J'ai moi-même mis tellement de temps à me sentir " femme " et à me le permettre ; j'ai eu pendant si longtemps le sentiment que ce n'était pas bien , pas acceptable , voir honteux ... sans doute lié à mon histoire et à une difficulté dans l'appréhension de mon identité. Etre une femme me paraissait de l'ordre de l'impossible , et puis maintenant , juste passée la quarantaine ( un signe peut-être ! ) aprés avoir été mére , amante , amie , aprés avoir traversé toute sorte d'épreuves psychologiques , affectives et physiques je me sens enfin femme !
" Quand on vit enfin , on ne réfléchit pas sur ce qu'on vit ; on en profite tout simplement . Le questionnement vient aprés , une fois que le corps s'est délesté de sa fureur de vivre . "
Dora Maar fut surtout réputée comme photographe et se fit connaître au monde par ses clichés des stades successifs du chef d’œuvre «Guernica» que Picasso peignit dans son atelier de la rue des Grands Augustins. Elle fut aussi peintre après avoir suivi ses conseils mais ce sont surtout les innombrables portraits photographiques de Picasso qui firent sa célébrité. Picasso la rencontra en janvier 1936 à la terrasse du café les Deux-Magots. Subjugué par ses yeux noirs et ses cheveux de jais, il obtint du poète Eluard de faire les présentations. Dora Maar, née d’un père yougoslave et d’une mère originaire de Touraine, avait été élevée en Argentine. Elle lui répondit en espagnol ce qui eut le don de fasciner Picasso encore plus. Leur liaison se concrétisa quelques semaines plus tard et sa durée (près de neuf ans) coïncida avec la sombre période allant de la guerre d’Espagne à la Guerre Mondiale Dora Maar devint donc la rivale de la blonde Marie-Thérèse Walter qui avait donné une fille prénommée Maya à Picasso. Contrairement aux autres femmes qu’il avait connues, elle était une artiste dotée d’une certaine indépendance d’esprit.
A 55 ans, Picasso fut charmé par cette belle brune et produisit durant leur relation de nombreux croquis, aquarelles et toiles qui témoignent aujourd’hui des instants de bonheur qu’il connut avec elle.
Dora Maar les garda jalousement jusqu’à sa mort en 1997 et ce, malgré une existence difficile. A ses yeux, ces témoignages ineffaçables eurent le don de lui faire conserver un souvenir vivace et fervent de cette longue aventure extraordinaire qui fit d’elle une femme célèbre. Elle dut toutefois se plier aux caprices de Picasso qui n’avait pas abandonné Marie-Thérèse Walter. Il alla ainsi de l’une à l’autre, au gré de ses humeurs et des événements. Elle fut la «Femme qui Pleure», une toile peinte après «Guernica», le tableau - symbole de la souffrance du peuple espagnol et aussi la femme qui partagea la vie douloureuse de Picasso durant la période trouble des années 1936-1944. Dans Paris, encore occupé par les Allemands, il lui laissa en guise d’adieu en avril 1944 un dessin de 1915 représentant Max Jacob. Durant cette longue liaison, Picasso lui offrit de nombreux dessins, des livres, des bijoux qu’il conçut, des tableaux, des aquarelles et des papiers découpés, déchirés ou brûlés avec des cigarettes. Maintenant, on peut se demander quel fut le rôle exact de Dora Maar auprès du peintre, elle qui après leur séparation ne leva pratiquement pas le voile sur leurs relations. On peut aisément imaginer qu’elle lui fut soumise tout en étouffant avec difficulté tout esprit de rebellion, qu’elle se laissa basculer dans une sorte de masochisme pour assouvir les désirs du maître qui se satisfaisait d’être son dieu. Mais au fond d’elle-même, elle sut probablement qu’elle se sacrifiait au nom de la gloire, profitant d’un côté de l’avantage d’être la muse de l’artiste et de l’autre perdant ses illusions quant à la possibilité de le retenir à jamais auprès d’elle. Cette attitude ne pouvait que provoquer des étincelles qui finirent par court-circuiter cette longue liaison. Elle ne manqua pas d’être foudroyée, même en parvenant à conserver sa dignité, tandis que Picasso, imperturbable, poursuivit sa route sans se préoccuper du sort de celles qui avaient auparavant partagé sa vie.
Au final, elle n’avait été pour ce dernier qu’un jalon et au mieux une complice momentanée qui lui offrit l’occasion de produire de nouveaux chefs d’œuvre et notamment de la peindre livrée au minotaure, telle une femelle résignée se laissant séduire par la bête, le regard fixement posé vers le ciel, victime expiatoire d’un monstre à l’appètit démesuré qui n’était autre que l’ogre Picasso.
Il la dévora comme il l’avait fait d’Olga, Marie-Thérèse et tant d’autres et elle s’immola en échange d’un morceau de célébrité. A travers sa soumission, la photographe de talent qu’elle fut n’hésita pas à passer du rôle de voyeuse à celui de la pellicule qui fixe des instants de bonheur et de désespoir ainsi qu’à celui de révélateur qui sert à les dévoiler. Elle accepta vraisemblablement son sort avec regret et nul ne sait comment elle se comporta dans ses ébats amoureux avec Picasso. Fut-elle femme-objet, femme fatale, femme-femme ou, lucide, joua-t-elle simplement la comédie ? Elle fut certainement son carburant durant toutes ces années et on ne s’étonnera pas de penser alors qu’il la consuma car il ne pouvait en être autrement.Elle vécu ainsi dans une superbe maison dans le village de "Ménerbes " dans le Vaucluse avec un trés joli jardin, Nicolas de Staël y vécu également.
De toute manière, aucune femme n’aurait pu changer cet homme de 60 ans engoncé dans ses habitudes, cimenté par son égoïsme forcené et atteint d’ une vanité démesurée nourrie par les flatteries de tant d’admirateurs. Disparue près d’un quart de siècle après celui auquel elle se soumit, elle emporta ses secrets dans la tombe. Il reste d'elle de superbes photographies souvent méconnues et des gouaches et aquarelles .
Je ne connais rien du Québec , si ce n'est peut-être quelques chanteurs comme Fabienne Thibault , Léonard Cohen , en ce moment en tournée à Paris d'ailleurs , Robert Charlebois ...
Mais j'apprend à le connaître au travers de mes rencontres ici ... le premier sans doute avec qui a commencé ces relations à l'autre bout du monde c'est Inukshuk , puis dans son sillage j'ai dévouvert Christian Mistral , Sandra Gordon , vinrent ensuite , Gaétan Bouchard et sa blonde naturelle , Yvan Le terrible , Venise ... etGomeux , Gaétan , E. quoiqu'il soit en France ... et d'autres que je visite pour l'instant en catimini ...
J'ai envie de vous parler de ses rencontres , car elles ont de l'importance pour moi ; ce que j'en apprend , ce que cela m'apporte et quels horizons cela m'ouvrent ; il y a chez ces québécois une telle générosité , un tel amour de la langue française , tant d'humour et de volonté de faire autrement...
OH ! je ne dis pas que cela n'existe pas sur notre vieille terre , loin de moi cette idée , mais il y a une sorte de vivance là-bas , peut-être propre à leur culture , leur maniére de vivre qui moi , me touche et me fais du bien , m'oxygéne les neurones !!
- Inukshuk- : l'ami fidéle ... félin à ses heures ...
sensible à la littérature , à la photo , aux relations humaines ...
Le plus ancien de la bande d'au delà des mers , toujours présent et intérèssé ... J'avais beaucoup aimé entendre sa voix quand il a fait paraître la vidéo d'un de ses points de vue préféré de Montréal ...
"Liseuse de bonnes aventures QUÉBÉCOISES, j'ai découvert que nos écrivains avaient besoin d'être lus ! L’âme chercheuse, j’écoute, compile et analyse. Le spécimen toujours à l’étude ? L’être humain ! Athlète de la parole, j’improvise, conte, raconte, lis, écris toute parole bonne à répandre. La parole est faite pour traverser le monde de l’apparence et atteindre un pays dont je me sens proche: l’au-delà." - Venise-
Beaucoup de plaisir à passer chez Venise qui manipule la langue avec délice , elle aime les mots ,et les partager ... une vraie passion, ça se sent ...
Et puis ici , je peux découvrir des écrivains québécois , des nouveaux horizons ....
amoureux des mots , lui aussi , sans doute le fil conducteur de toutes ces liens ...
passionné de bandes déssinées , de cinéma ... lit Sun Tzu , en ce moment ! Beaucoup d'affinités avec Yvan , qui entre nous est tout sauf terrible ! Un homme plutôt charmant et attentionné , je dois dire ... belle rencontre ...
je garde le meilleur pour la fin , il m'a appris à " sacrer " en autre, il a été là , sans me connaitre un jour où j'en avais particuliérement besoin ! J'avais le coeur gros ! Comme ça au feeling , et ces mots m'ont été d'un grand secours , et percutants ! Merci !
Un écrivain à découvrir , qui jongle avec les mots , bouillant , généreux , lucide , imprégnant ... Et je n'ai pas encore lu un de ses livres , je les attends ... ils arrivent de Montréal , par bâteau ... Alors je pourrais vous en dire plus ...
Un pont , parce que c'est aussi l'aventure des mots , de passer les frontiéres , les mers , les airs pour venir dans chacun d'entre nous remuer notre séve intime ...
Un pont , la langue commune le permet , l'encourage , le sublime aussi ... notre si belle langue française , riche , sensible et émotionelle ! L'homme nait par le langage à lui-même , mettre en mots pour mieux communiquer , pour faire jaillir de soi l'essence de notre être et ainsi le partager , créer du lien ...
Et pour finir , cette photo piquée chez Inuk , douce comme le printemps , rose comme la tendresse , ordonnancée comme peut l'être ausssi notre cerveau , poétique , qui appelle à la rêverie , aux confidences , à la vie ...
j'irais bien y faire un tour ...
la version proposée par Inuk , de Claude Gauthier ...
elle est encore mieux ! Encore plus envie de faire ce beau voyage ...
" les mots - je l'imagine souvent - sont de petites maisons, avec cave et grenier. Le sens commun séjourne au rez-de-chaussée, toujours prêt au " commerce extérieur", de plain-pied avec autrui, ce passant qui n'est jamais un rêveur. Monter l'escalier dans le maison du mot c'est , de degré en degré, abstraire. Descendre à la cave, c'est rêver, c'est se perdre dans les lointains couloirs d'une étymologie incertaine, c'est chercher dans les mots des trésors introuvables . "
" Que faisons-nous de plus si nous disons qu'un angle est froid et une courbe chaude? Que la courbe nous accueille et que l'angle trop aigu nous expulse? Que l'angle est masculin et la courbe féminine? Un rien de valeur change tout. La grâce d'une courbe est une invitation à demeurer. On ne peut s'en évader sans espoir de retour. La courbe aimée a des puissances de nid; elle est un appel à la possession. Elle est un coin courbe. C'est une géométrie habitée. Nous sommes là à un minimum du refuge, dans le shcéma ultra-simplifié d'une rêverie de repos. Seul le rêveur qui s'arrondit à contempler des boucles connaît ces joies simples du repos dessiné . "
- Gaston Bachelard -
Je découvre Bachelard , il n'est jamais trop tard pour bien faire !! cela fait des années que ce livre est là , à ma portée dans ma bibliothéque et je ne l'avais jamais ouvert , j'ai encore comme cela quelques ouvrages qui attendent leur heure ! et là , quelle rencontre !!
Je suis encore sous le coup de l'émotion , au moment où j'écris ces lignes , j'ai d'un seul coup le sentiment que quoique j'écrives , mes mots seront pauvres à côté de ce que je viens de lire , et relire inlassablement tant cela résonne comme une douce musique ... que de poésie , de créativité et d'air dans ce livre ... la poétique de l'espace , porte plus que jamais bien son nom , et m'ouvre à des horizons personnels encore inexplorés ...
" Sans cesse les deux espaces , l'espace intime et l'espace extérieur viennent, si l'on ose dire , s'encourager dans leur croissance . Désigner, comme le font à juste titre les psychologues, l'espace vécu comme un espace affectif ne va cependant pas à la racine des songes de la spatialité. Le poète va plus au fond en découvrant avec l'espace poétique un espace qui ne nous enferme pas dans une affectivité. Quelle que soit l'affectivité qui colore un espace , qu'elle soit triste ou lourde , dés qu'elle est exprimée , poétiquement exprimée , la tristesse se tempère, la lourdeur s'allège. L'espace poétique, puisqu'il est exprimé , prend des valeurs d'expansion. "
"Cette nuit je rêvais que tu ronflais pour venir mettre un r à arbre. Au réveil, je me demande si tu n'y faisais pas aussi circuler une sève bleue. J'ai regardé une orange pour m'assurer que je n'hallucinais pas. Aucun doute, un changement avait opéré."
Deale esq.
"Il faut creuser le bleu des sources pour multiplier les chances .
Les sèves , derrrière les miroirs cheminent dans les labyrinthes.
Dans le silence s'éveille un diamant.
Il faut creuser le bleu des sources pour atteindre la merveille, parcourir les galaxies pour apprendre à parler."
Maman, une araignée géante en bronze et acier (9 mètres de haut) installée au Jardin des Tuileries et maintenant à demeure à la Tate Modern.
“Je m’appelle Louise Joséphine Bourgeois. Je suis née le 24 décembre 1911 à Paris. Tout mon travail des cinquante dernières années, tous les sujets, trouvent leur source dans mon enfance […]. Mon enfance n’a jamais perdu sa magie, elle n’a jamais perdu son mystère, ni sa dimension dramatique […]. La sculpture est le corps, mon corps est la sculpture […]. Il faut abandonner le passé tous les jours ou bien l’accepter. Et si on n’y arrive pas, on devient sculpteur.”
La vie est parfois si étrange ... Quand à Londres je suis tombée ,oui au sens propre au au figuré , sur la sculpture " araignée ", j'ai tout de suite pensé à ma mére, je l'ai toujours vu comme cela ... une immense arachnéenne, puis je me suis approchée du petit panneau qui semblait minuscule fasse à ce monstre de bronze , et je lis "Maman" de Louise Bourgeois !!
Maman avait cette capacité étonnante de m'engluer dans sa toile pour ainsi mieux se nourrir de moi, elle avait ce don de manipuler si inconsciemment qu'elle pouvait faire de moi ce qu'elle voulait , j'étais "sa chose", je crois que c'est la toute première phrase que j'ai dite en arrivant chez le psychiatre il y a plus de dix ans ... Notre relation dés que j'ai atteint l'âge adulte était compliquée et perverse, angoissante pour moi, aussi ... Parfois, je sens encore son glaire baveux et gluant de mots enchanteurs pour me faire oublier une réalité top évidemment insupportable, jamais je n'ai rencontré depuis quelqu'un d'autre qui parle autant d'amour qu'elle, l'Amour avec un grand A!
J'ai mis plus de trente années à sortir de ma mère ... elle m'avait complètement phagocyté, et le jour où j'ai enfin pu prendre ma liberté elle s'est mise tout doucement à sombrer dans une sorte de folie, plus visible et plus palpable ... j'étais le prolongement d'elle-même, elle avait perdu ses illusions, sa création de chair qui pouvait les nourrir et aussi son meilleur soldat qui s'était dévouée corps et âme pour survivre à ses volontés et ses désirs les plus inavouables ... Elle est toujours pourtant ma maman, elle c'est toute la difficulté de l'équation mais je ne désespère pas de trouver la solution la plus adaptée ... J'ai appris à la connaître mieux et à me protéger aussi ...
Et quand, elle cherche encore parfois à me reprendre, affamée, et qu'elle arrive à me déstabiliser avec son chant des sirènes, séduction manipulatoire, son arme fétiche, c'est toujours de courte durée ...
Le temps passe mieux en compagnie de la beauté , cela va sans dire ...
Dans un tout autre style , mais toujours en lien avec la nature il ya la sortie du calendrier Pirelli , avec les photos de Peter Beard
"Only beauty can save the world " est le message des clichés de ce nouveau cru Pirelli dont le résultat final consiste en un calendrier journal dans lequel Peter Beard voit une" sculpture vivante ".
Les 56 planches du nouveau "The Cal" sont un collage dense d'images , de citations et de remarques de l'artiste sur l'environnement , les changements climatiques et le rechauffement de la planète , la surpopulation du globe et l'épuisement des ressources naturelles... le tout sera imprimé sur du papier poreux naturel et sans plomb ...
Pour en revenir à Mac , je trouve son périple très chouette , bon il est pas venu jusque par chez moi !! mais peut-être qui sait !!
je ne connais pas Mac. juste je découvre son regard et sa sensibilité au travers de son périple et de ses photos , son regard sur le monde , la nature qui l'entoure et ses rencontres ... et je suis assez touchée de sa démarche et de son périple ... c'est pourquoi j'en parle aujourd'hui ...
j'ai aussi beaucoup d'admiration pour le travail de Peter Beard , c'est sûr le paralléle n'est pas évident ...disons le goût de l'aventure , la soif de découverte , l'amour de la nature et cet inconditionnel humour ... là alors , il y a peut-être un pont !
pour le minou ... c'est parcequ'il est trop mignon, et me fait penser à ma chatte ... just in ! Elle s'appelle" Garance" , à cause du film de Marcel Carné " les enfants du paradis ' avec Arletty ...
Sur son auteur , l'histoire ne fournit que quelques traits biographiques et peut-être sont-ils mêlés de légende. Mais son ouvrage, d'une concision admirabe-le et toujours perceptible a été et demeure au centre de la pensée militaire extréme-orientale.
Sun Tzu ne vois pas dans la grandiose bataille d'anéantissement le sommet de l'art du stratége. Si l'on peut détruire l'ennemi, on se jette sur lui; mais la "duperie", c'est à dire la guerre totale du mensonge, peut faire mieux encore. Il faut lire ce livre comme un grand classique empreint de sagesse, mais aussi comme la clef d'une meilleure compréhension de la statégie .
" La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et remplit les creux .... "
Ce livre m'avait été conseillé par un de mes amis , suite à une discussion où j'exprimais la difficulté que j'avais à me défendre dans pas mal de situations , il m'avait dit : de la stratégie , ma chére , de la stratégie et voilà pourquoi l'art de la guerre , moi qui m'intéresse plutôt à l'art de l'amour est arrivé sur mon chevet !
J'ai beaucoup appris dans ce livre , l'intelligence des situations , l'éloge de l'astuce et de la créativité , le décryptage des signes annonciateurs de changement, le souci d'économie et la recherche de l'harmonie ... finalement un bon conseil d'ami !!
J'ai repensé à ce livre aprés les interventions d' ATHENA , déesse de la guerre , qui est intervenue ici , et sur des blogs amis ...Je ne me suis jamais rebellée face à ces commentaires , ce n'est pas dans ma nature , et je prône de surcroit la liberté de l'expression ; mais je suis particulièrement sensible à l'élégance , c'est un respect de l'autre , je trouve ... on peut dire ce que l'on pense , ce que l'on ressent sans pour cela agrésser voir humilier l'autre ... J'y suis d'autant plus sensible quand cela ne se passe pas chez moi , ce n'est pas franc-jeu !
Mais comme le suggére Sun Tzu ; c'est en s'adaptant aux conditions changeantes que l'eau demeure ce qu'elle est et parce que le monde est en évolution permanente , toute situation n'est qu'un instant particulier dans un cycle . L'attitude stratégique enseigne à voir derriére les manifestations visibles non pas tant une réalité définitive à affronter, mais plutôt un état transitoire manifestant le moment d'une trasformation d'énergie .
Hum ... Lorsqu'un conflit ne peut trouver d'issue favorable tant la situation est désespérée, le meilleur choix est de s'enfuir car cela signifie préserver son potentiel pour les temps meilleurs qui ne manqueront pas de survenir tôt ou tard, préserver son intégrité psychique en somme. Cela rejoint l'éloge de la fuite de Laborit , face au danger , trois solutions , l'agression , l'inhibition ou la fuite ...
Je suis tombée en arrêt à la Tate modern sur ce tableau , j'y suis restée un long moment , prise dans les méandres du dessin ... Je ne connaissais pas du tout cette artiste américaine née la même année que moi 1965 , j'ai fait quelques petites recherches , pas trés fournies les informations qui circulent sur elle , je ne suis pas du tout insensible à son travail , sa recherche .. ça me parle ...
Ellen Gallagher
elle vit et travaille à Brooklyn . Les formes de ses tableaux abstraits - pages d'écoliers, yeux exorbités ou bouches caricaturales - incarnent une déconstruction des stéréotypes de la société occidentale qui ménage une place à la grâce.
" Nous devons accepter notre existence aussi complètement que possible. Au fond, le seul courage qui nous est demandé est de faire face à l'étrange, au merveilleux, à l'inexplicable que nous rencontrons. Cette vie que l'on appelle imaginaire, ce monde prétendu surnaturel, la mort, toutes ces choses nous sont au fond consubstancielles, mais elles ont été chassées de la vie par une défense quotidienne, au point que les sens qui auraient pu les saisir se sont atrophiés ."
Parler de la famille , pour moi est toujours difficile ... il y en a deux , en quelque sorte , celle d'où je viens et celle que jai construite à l'abri tant bien que mal de la premiére , car ce n'est pas comme cela que les choses se passent , en fait , on ne peut pas ne pas être affilié , même à l'horreur , même à l'absence , au vide , à la non connaissance , à l'abandon ou à la manipulation , à l'horreur , à la folie ... on est affilié !
Ce livre : L'agonie d'Agrippine , un homme parle de la relation à sa mére , une femme étonnante , fantasque , en souffrance , déterminée ... Il parle de son enfance , de son adolescence , de l'apprentissage de la vie au traves de cet amour tumultueux et contrarié ...
Voilà un roman qui ne m'a pas laissée indifférente , beaucoup d'intelligence et d'humour , une écriture vivante et enlevée ; j'ai passé un bon moment avec JBL ... Cela m'a aussi ramené à ma réflexion sur l'importance des parents , par leur présence ou de leur absence dans la vie d'un individu , dans la construction de sa personnalité , dans ses tumultes intérieurs . Comment cela influe-t-il sur nous ?
Dans mon parcours personnel , je me suis beaucoup intéréssée à ce qu'on appelle la psychogénéalogie et à la thérapie systémique .Et j'ai eu moi-même l'occasion de " tester " ce genre d'approche ... Beaucoup de choses ont été dîtes et résolues lors de ces entrevues , surtout en fratrie mais je dois dire aussi que cela n'a pas été sans casse et sans souffrance . Le dossier était lourd , tous les moyens étaient donc les bienvenus pour y voir clair , pour couper la chaîne aussi de cette organisation qu'avait la famille pour résoudre ses névroses . Ainsi , grâce c'est vrai à la thérapie familiale , la chaîne de reproduction des abus a été stoppée , de justesse , je dois dire , mon frére avait des pulsions difficiles à gérer qui ont disparu depuis ces entretiens , pour ma petite soeur , les choses ont été beaucoup plus difficile à vivre , cette vérité était trés difficile à appréhender , elle ne voulait pas la voir , elle ne pouvait pas ... je l'y ai conduite en quelque sorte , et ce fut extrémement douloureux pour elle ; et puis la vie a fait son travail , maintenant elle peut , on se reparle , c'est plus facile , plus fluide ... il a bien fallu regarder les plaies de prés pour les soigner !
Deux livres que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt , et que je relis encore de temps en temps ...
" Cette famille qui vit en nous " de Chantal Rialland
"A la découverte de la psychogénéalogie : nous sommes tous les enfants de notre enfance. Qui, parmi nous, n'a pas eu à souffrir d'une histoire plus ou moins lourde, plus ou moins secrète, culpabilisante, que nous répétons inlassablement ? Pourquoi faisons-nous avec obstination de mauvais choix en amour ? Pourquoi multiplions-nous des échecs que rien en apparence ne justifie ? Pourquoi tombons-nous malades, pourquoi souffrons-nous d'un trouble qui n'a rien de génétique mais qui s'est déjà manifesté chez l'un de nos ancêtres et à l'âge que, précisément, nous atteignons ? Ces phénomènes de répétition, ces identifications à un père, une mère, un aïeul ou un frère, nous les vivons chaque jour. Parfois, même, ils peuvent nous tuer. À cause d'eux nous ne parvenons pas à vivre en paix avec nous-mêmes nous détruisons ceux que pourtant nous aimons.Grâce à la psychogénéalogie, une approche thérapeutique rapide et efficace, accessible à tous, nous apprenons à nous poser les bonnes questions, à dénouer les fils tissés dans un passé parfois lointain, à nous libérer de nos blocages, à secouer le joug inconscient imposé par nos ancêtres ".
" Parents toxiques " de Susan Forward
" Ecrit par une psychothérapeute célèbre aux Etats-Unis, ce livre aborde un sujet demeuré longtemps tabou en France : la vie problématique des adultes qui, dans leur enfance et leur adolescence, ont eu des parents néfastes au développement de leur personnalité. Ces parents « toxiques » n'ont pas eu que des difficultés occasionnelles avec leurs enfants ; parfois, ils ont été alcooliques, coupables de sévices physiques ou d'abus sexuels ; plus souvent, ils ont été démissionnaires, dominateurs, critiques, méprisants, manipulateurs. Ces attitudes, ces paroles, parce qu'elles ont agi de façon répétitive et insidieuse, ont causé des dommages émotionnels qui, comme des toxines, se sont répandus dans tout l'être de l'enfant. La souffrance que ces blessures ont entraînée a grandi avec lui, s'insinuant dans la structuration de toute sa personnalité.
En France, on se préoccupe de plus en plus du traitement de ces enfants, mais on ne s'intéresse pas suffisamment aux adultes qui souffrent encore d'avoir eu de tels parents, comme si le mal était fait irrémédiablement. C'est précisément le mérite de l'auteur de s'être occupé des perturbations qui étouffent leur vie quotidienne.
Témoignant d'une longue expérience clinique, Susan Forward raconte des histoires vécues, les analyse en profondeur et décrit les thérapies qui lui paraissent avoir aidé le mieux ces adultes à se libérer de l'emprise nocive de leurs parents, vivants ou morts. Malgré les situations parfois terribles et les conflits qu'il évoque, ce livre reste pratique et optimiste ; il s'adresse tout particulièrement aux lecteurs ayant souffert de parents toxiques, mais il apporte également une ouverture aux spécialistes confrontés à de telles situations.
« Il y a beaucoup de parents chez qui les schémas négatifs de comportement sont persistants, au point de dominer la vie de leur enfant. Ce sont ces parents qui font du mal. Comme j'étais à la recherche d'une phrase pour décrire ce qu'il y avait en commun chez ces parents, un mot hantait mon esprit : toxique. Comme une toxine chimique, les dommages émotionnels infligés par ces parents se répandent dans tout l'être de l'enfant et, au fur et à mesure que celui-ci grandit, la souffrance grandit avec lui. Quel meilleur mot que « toxiques » pour décrire des parents qui font subir à longueur de temps traumatismes, abus, critiques de toutes sortes à leurs enfants, et qui, la plupart du temps, continuent à se comporter ainsi même après que les enfants sont devenus des adultes ? Malheureusement, élever des enfants - une de nos plus importantes fonctions - reste pour beaucoup un essai non transformé. Nos parents l'ont appris de personnes qui peuvent ne pas avoir été maîtres en la matière : leurs propres parents. Beaucoup de comportements éducatifs cautionnés par le temps, transmis de génération en génération, sont tout bonnement de mauvais conseils, camouflés sous une apparente sagesse (pensez à « qui aime bien châtie bien »…) ». "
Néanmoins , j'ai beaucoup évolué dans la relation à mes parents et à ma famille ... j'ai pensé que l'on pouvait vivre comme si elle n'existait pas , mais c'est un leurre . Maintenant , j'éssaie d'aménager au mieux une relation , ce n'est pas évident car le danger rôde toujours pour moi, , mais je sais qu'il me faut construire cette relation , dans le fond , les rôles sont inversés , je suis plus lucide qu'eux , si cela ne m'aide pas à être plus humaine !
La psychogénéalogie m'a apprise des choses étonnantes sur le parcours de mes parents et des mes ancêtres ... des deux côtés , les deux familles avaient le même mode de fonctionnement , et les frontiéres n'étaient pas bien définies , c'est le moins que l'on puisse dire !! Alors , cela vous rend plus humble et indulgent peut-être !
Mais être l'enfant de fous ! pas si facile ...
Et je suis mére moi-même , cela m'a torturée longtemps , et encore parfois . Ai-je été une bonne mére ? ne les ai- je pas " intoxiquer " avec tout ce vécu moi-même ?
Mes enfants m'ont sauvé la vie , par eux , j'ai su ( comme a dit la blondenaturelle dans son tag ) , oui par eux , j'ai su , compris , appris ... ils m'ont donné la force de me battre , d'en découdre , d'éviter de reproduire ... Et moi , ai-je fait ce qu'il fallait pour eux , ai-je été suffisamment bonne , indulgente , valorisante , structurante , aimante ...?
Je ne sais pas , mais notre relation est fluide et ouverte , je peux dire que je suis récompensée de tous ces cheminements et seul l'avenir nous dira ...
J'ai été taguée par mon amie la ch'tite , et comme je ne peux rien lui refuser , elle est trop belle , et puis elle est chtite comme moi ! voici donc le résultat de ce tag , pas facile , merci l'amie ! , et dense .
13 questions , y répondre en musique , et taguer dans la foulée 5 autres personnes , hum ... bonjour le cadeau !
1- Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? paresseuse
2 - Comment les autres vous voient-ils ? blonde
3 - Quelle est l'histoire de votre vie ? surréaliste
4 - Quelle chanson pour votre enterrement ? no regrets
5 - Comment allez-vous de l'avant dans la vie ? la fantaisie
6 - Comment être plus heureux ? l'amitié
7 - Quelle est la meilleure chose qui vous soit arrivé dans la vie ?
la liberté de penser
8 - Pour décrire ce qui vous ravit ? la métaphore
9 - Votre boulot , pour vous c'est ? construit
10 - Que devriez-vous dire à votre boss ? no comment
11 - Pour vous l'amour c'est ? une forteresse
12 - pour vous la sexualité ça doit être ? créatif
13 - Bloguer pour vous c'est ? ça , ce que je viens de faire juste au dessus !
Voilà , j'ai plutôt choisi les chansons en fonction de leur texte , sauf pour le travail !
je dois à mon tour taguer 5 personnes , pas Michel , ça l'embrouille , pas Baltha , ça le gonfle , Mû et Inuk , je les ai déjà taguer , hum ... Demonio aussi , Lidia est en vacances , je vais taguer :
Si je devais habiter à Londres , ce serait certainement à Portobello , cette blue house , au hasard ... j'aime l'ambiance de ce quartier , l'odeur et le côté un peu "artiste " , poétique , suis passée devant la maison de George Orwell :
Ce roman d'anticipation se déroule , à Londres, capitale de la première région aérienne de l’Océania, puissance mondiale avec Eurasia et Estasia. Ces trois empires sont constamment en guerre. Oceania a connu plusieurs révolutions depuis 30 ans et également un conflit atomique.
Océania vit sous une dictature. Le Parti unique est commandé par un chef invisible dont les portraits sont partout : Big Brother. Ce dernier surveille cependant les moindres faits et gestes de chacun, d'où le slogan « Big Brother is watching you !» (Big Brother vous regarde), qui symbolise le régime.
Trois slogans régissent cet univers : " La guerre c’est la paix ", " La liberté c’est l’esclavage ", " L’ignorance c’est la force " ; quatre ministères l’organisent – Vérité, Paix, Amour, Abondance -, et la population est répartie en trois classes – le Parti intérieur (les dirigeants), le Parti extérieur (les subalternes), les prolétaires (les ouvriers et les travailleurs vivant dans les taudis).
Winston Smith, le personnage principal du roman , travaille au ministère de la Vérité. Il a pour tâche de retoucher les journaux déjà parus pour corriger les erreurs du Parti ou de son leader, Big Brother. Car le Parti ne se trompe jamais. Une fois l'Histoire réécrite, les erreurs ayant été gommées, on a donc la certitude qu’elles n’ont jamais existé
Le roman se déroule en trois temps: la lente marginalisation de Winston, qui devient progressivement "criminel par la pensée", "rebelle aux politiques du Parti", son aventure amoureuse avec une jeune femme, Julia. Winston Smith et Julia tentent de s'aimer, mais cette forme de résistance se heurte à l'énigmatique O'Brien, l’un des espions du régime.
Finalement Winston estarrêté et torturé avant d’être remis en liberté, totalement brisé. « Dans cette contre-utopie cinglante, Orwell propose une réflexion sur la ruine de l’homme par la confiscation de la pensée et la prolifération de la technocratie ».
pas la peine de vous dire ce que j'en pense ...
enfin , Portobello est plein de surprise pour les yeux , les sens , l'imagination , la rêverie ...
on y trouve mêmes des photos de héros en tout genre !!
Ensuite , je reprends le bus , un petit tour d'horizon de la ville d'Ouest en Est ... passage obligé par Trafalguar Square !
jusqu'à la City ! pas du tout le coin que je préfére ... que des costumes cravates , attaché case et blackberry , belles chaussures et voitures de fonction avec chauffeur , mais bon , c'est londres aussi !
De là , retour vers Covent garden , je sais , c'est plutôt un coin à touristes , mais le lieu est sympa avec ces structures métalliques , et puis une belle ambiance avec ce théâtre de rue , d'ailleurs il y avait un groupe de musiciens , 4 filles au violon et un homme à la contrebasse , péchu , qui ont mis le feu à la place en jouant à perdre haleine , je vous le donne en mille ! le french cancan !! quelle ambiance !!
voilà , pour cette derniére journée à Londres , ensuite un peu de shopping , ballade , pour grapiller encore quelques sensations légères de-çi , de-là et retour à la gare et au shuttle !!
et là , rencontre , qu'on ne fait qu'à Londres d'une maniére si naturelle !
The End
PS : Alex , aux derniéres nouvelles , RODNEY file toujours le parfait amour avec son arrosoir female d'origine , il n'a rien voulu savoir , a bien essayé la gente de son espéce mais trop bavarde !!
En toute sagesse il s'abreuve toujours de la même eau silencieuse et fidéle et puis qui ne prend pas une ride , toujours pimpante et solide !! ( source AFP Nov. 2008 )