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15/01/2012

Ma purée

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- Photo Laurence Guez -

 

 

" C'est un Dimanche raté qu'un Dimanche sans purée!"

 

 

13/01/2012

Arc-en-ciel

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J'aime,

L'aube de tes prunelles

Le couchant de ta bouche

L'érable de tes gestes

Le miel de toi...

 

11/01/2012

Le Blues indolent

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podcast

- Le Blues indolent- Jeanne Moreau -

 

 

10/01/2012

Les compétences émotionnelles

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"Les compétences émotionnelles désignent la capacité à identifier, comprendre, exprimer, utiliser ses émotions et celles d'autrui. Elles jouent donc un rôle essentiel dans la santé mentale et physique mais aussi dans la performance au travail et dans les relations sociales.

Premier ouvrage à offrir une synthèse didactique sur le sujet, ce livre détaille avec précision les axes suivants:

- fonctions et bases neurologiques;

- historique et définition des compétences émotionnelles;

- identification, écoute et expression des émotions;

- régulation des émotions positives et négatives;

- utilisation des émotions.

Destiné aux étudiants, chercheurs et enseignants en psychologie, cet ouvrage intéressera également tous les psychologues cliniciens, psychologues de la santé, psychiatres et psychothéraeutes qui y trouveront un ensemble d'outils pour enrichir leur pratique."

 

Je me régale.

 

" Une des compétences de base, en situation d'affirmation de soi, sera de savoir décrire une situation sans porter de jugement. Savoir observer et décrire sans jugement implique une attitude plus empathique, une moindre tendance à être contaminé par la détressse émotionnelle et une meilleure capacité à décrire ses sentiments."

" Une relation authentique est possible dès lors que l'individu est connecté à ses émotions, qu'il peut les conscientiser, les vivre et les communiquer ( Rogers, 1983)."

" Exprimer par écrit son vécu aide à le clarifier. L'écriture permet d'identifier, de discriminer dans nos expériences de vie les événements qui nous ont marqués. Ecrire rend ce que nous ressentons plus concret et plus précis. Cela nous permet de prendre du recul. Même quand nous croyons ne pas savoir ce que nous ressentons, il est possible d'écrire sans réfléchir. L'écriture finit par faire sens, sans qu'on l'ait anticipé, "comme si" notre main ne nous appartenait pas et savait mieux que nous."

 

 

09/01/2012

Rosa la vie

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- Hommage à Rosa Luxembourg de Riopelle -

 

Lettres de prison, 1915

 

" Imginez-vous qu'ici, dans le voisinage, il y a quelque part une oie, je veux dire une vraie oie avec des plumes. Elle crie parfois, ce qui m'enchante; cela se produit, hélas! trop peu souvent. Savez-vous pourquoi j'aime tant cela? je viens de le découvrir: le caquetage des poules et le coin-coin des canards ont des accents authentiquement maternels et soucieux d'animaux domestiqués depuis longtemps. Mais le cri de l'oie évoque tout à fait l'oiseau sauvage, non apprivoisé, qui émigre en hiver vers le sud; il fait songer au vol orgueilleux, à l'appel amoureux par-delà de lointaines distances... En vérité, quand j'entends ce cri inarticulé de l'oie, quelque chose en moi trésaille de nostalgie -- la nostalgie de quoi? Tout simplement des horizons lointains du monde. Sacredieu, par tous les diables! que ne puis-je moi aussi voler, loin, loin d'ici, aussi loin qu'une oie sauvage!"

- Rosa Luxembourg -

 

 

 

 * Merci MmwH!

08/01/2012

En cuisine, avec mon petit dernier...

Ordinateur portable au milieu de la préparation du purée-poulet, il m'invite à regarder deux phénomènes. On a ri ensemble, c'est si bon. Je partage!

 

 
 
 
 
 
 
 


05/01/2012

S'accrocher!

 

Loco Locass

 

Découverte! Merci Sammy!

 

Brève sémiologie du vêtement

Jalel El Gharbi offre à notre réflexion aujourd'hui ce texte sur la communication au travers du vêtement et plus spécialement du niquab:

 

" Le propre du vêtement n'est pas de couvrir la nudité, mais de la sublimer. Les parties du corps ne sont plus que leur galbe ou des formes géométriques. Réduire le vêtement à un voile, c'est réduire e corps à ses parties honteuses. Un vêtement n'est pas un cache-sexe, encore qu'il existe de beaux ous-vêtments. le propre du vêtement est d'être doté d'un coefficient beauté, d'être une touche personelle, de cacher mais également de laisser voir. le vêtment est métaphorique: corolle comme pour une fleur, plis comme pour une rose. Il laisse voir un mollet, un bras, la naissance d'une poitrine qu'il donne pour un tout. la mini-jupe couvre plus que le voile. la mini-jupe suggère que les jambes se prolongent indéfiniment, le niquab laisse voir une nudité couverte. En cela, je trouve que rien n'est plus impudique que le niquab."

 

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Le niquab me paraît une abérration et j'ai du mal à comprendre qu'on puisse imposer cela aux femmes. D'autant qu'il est parfaitement à l'opposé de ce que préconise à longueur de journée au travers du métier que j'exerce. Celles qui décident d'elles-mêmes de se protéger du monde ainsi sont pour moi une sorte d'énigme. Tout comme Jalel le dit au début de son texte, je pense le vêtement comme outil de sublimation mais pas uniquement. Le vêtement est pour moi un moyen d'exprimer sa personnalité, un moyen d'entrer en contact avec le monde. Il protège bien sûr, du froid, de la pluie, du soleil, dans son aspect le plus pragmatique, mais au-delà de cela il permet à chaque individu de créer son style et de donner à voir une partie de ce qu'il est, de suggérer, de séduire aussi. Le niquab me fait peur. Je ne sais si c'est l'impudeur qu'il inspire qui me met mal à l'aise ou si c'est la négation par le corps de ce que peut-être un individu dans toute sa splendeur et son unicité, en l'occurence, là, une femme! Il me semble être une invention rétrograde, anhilante et sans humanité. Pour moi, il est l'anti-thèse totale de ce que peut être un vêtement, il empêche d'exister.

 

 

Jean-Paul Riopelle

 

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" La peinture, c'est une maladie, c'est un microbe qu'on a dû attraper un jour, pis on n'a pas moyen de le guérir."

- Jean-Paul Riopelle -

 

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- Photos Yann Fravalo- Riopelle -

 

Jean Paul Riopelle commence sa carrière à l'École polytechnique en 1941 et fait des études en génie avec des cours en architecture et en photographie. Son enthousiasme d'enfant pour la création artistique devient un passe-temps à cette époque et il se décrit lui-même comme un peintre du dimanche avec un style académique et contraint. En 1942, il s'inscrit à l'École des beaux-arts de Montréal, puis change son orientation pour l'approche moins académique de l'École du meuble où il obtient son diplôme en 1945. Là, il étudie auprès de Paul-Émile Borduas, un professeur extrêmement dévoué à ses étudiants et qui leur accorde beaucoup de liberté. C'est sous la direction de Borduas que Riopelle fait sa première peinture abstraite. Borduas et plusieurs de ses étudiants, dont Riopelle, forment un groupe qui travaille, se fréquente et expose ensemble (1942-1945). Le groupe se fait connaître sous le nom d'automatistes pour leur méthode spontanée de peinture qui puise à l'inconscient comme à une source. En 1946, Riopelle fait son premier voyage en France où il retourne et s'établit l'année suivante. En 1948, Borduas écrit le manifeste Refus global que signent plusieurs de ses étudiants, notamment Riopelle.

 

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Riopelle présente sa première exposition solo au lieu de rencontre surréaliste, la Galerie La Dragonne, à Paris en 1949. Durant la fin des années 1940 et le début des années 1950, il se lie d'amitié avec des artistes, écrivains et propriétaires de galeries, notamment Georges Mathieu et Pierre Loeb, qui le présentent à André Breton. Il rencontre également Jean Arp et Antonin Artaud à la Galerie Loeb.

Riopelle crée un style de peinture où il applique en épaisseur avec une truelle de grandes quantités de couleurs sur la toile, comme dans Pavane (1954) et La roue II (1956). Durant les années qui suivent, l'artiste connaît un succès grandissant et s'intègre toujours davantage dans le milieu culturel parisien. Il est représenté à New York et participe aux biennales de l'art contemporain à Venise (1954) et à Sao Paulo (1955). Il passe ses soirées dans les bistros de Paris avec ses amis, notamment le dramaturge Samuel Beckett et l'artiste Alberto Giacometti.

 

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Dans les années 1960, Riopelle renouvelle ses liens avec le Canada. Des expositions sont présentées au Musée des beaux-arts du Canada (1963) et le Musée du Québec organise une rétrospective en 1967. Au début des années 1970, il se construit une maison et un atelier dans les Laurentides. À compter de 1974, il consacre son temps entre Sainte-Marguerite au Québec et Saint-Cyr-en-Arthies en France. Riopelle participe à sa dernière exposition en 1996. De 1994 à sa mort, il vit tantôt à Sainte-Marguerite, tantôt à l'Île-aux-Grues au Québec.


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" La nature reste une énigme: on ne la perçoit jamais dans sa totalité. Elle est comme moi, toujours entrain de partir."

- Jean-Paul Riopelle -

 

 

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" Le fait de me reculer quand je peins: le tableau est fini. Ou je le détruis, ou il est fini."

- Jean-Paul Riopelle -

 

 

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04/01/2012

Olé!

 

 

Nusch

 

03/01/2012

L'acte d'attendre

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-Photo Laurence Guez -

 

Elle errait muette et cruelle entre les ponts

Belle et blonde et mûrie par la nuit

Comme si l'eau qui roulait sous la coque paresseuse

Lui était un tapis de mystères et de sons

Déroulé sous l'empire de ses talons

Par un dieu voyeur et de moeurs douteuses

J'ai trébuché dans le chemin de son regrad

Au royaume de la soif et des jeux de hasard

Je me jetais sur les jetons, je décidais les dés

A rouler avec l'eau pour noyer ma malchance

Et je restais hors de la danse

Je me rinçais l'oeil automatiquement

Avec toute la flotte du Saint-laurent

Je sais qu'elle aimait les feux d'artifice

Comme tout le monde mais autrement

Comme si un très ancien serment

Comme si un très vieux noeud qui glisse

La liait à ce ciel qui épouse la fête

Et dans l'acte de boire elle fondait aussi

Tout un théâtre de fantasmes liquides

Et dans l'acte d'attendre elle arrêtait le temps

Pour laisser aux aiguilles des horloges stupides

Le loisir de la rejoindre ici

Le plaisir de rattraper l'instant

Et ce fut le silence incongru des bâteaux

Des marins impromptus, des moteurs et des disques

Le moment religieux qui précède les feux

Quand les coeurs sautent un battement

Dans l'impatience pyrotechnique

Et désirent et appellent le risque

Que le ciel enfin s'embrase

Et profère enfin des menaces esthétiques...

 

Et dans l'acte d'attendre elle arrêtait le temps

Pour laisser aux aiguilles des horloges stupides

Le loisir de la rejoindre ici

Le plaisir de rattraper l'instant...

 

- Christian Mistral - Fontes -

 

02/01/2012

Mes dix résolutions pour 2012

- Ecrire, écrire davantage, ne pas laisser passer cette chance de me dire. Travailler.

- Apprendre plus encore, ouvrir mon esprit, échanger, partager, lire.

- Comprendre avant de juger, être moins réactive, plus lestée, moins encombrée.

- Aimer, encore et toujours et de toute mes forces.

- Profiter de ce qui m'est offert, de ce que j'engendre, de ce que je crée pour aller plus loin encore, progresser.

- Tenter de lever le pied sur le jaja!

- Continuer à prendre soin de moi, continuer ce long apprentissage d'amour et d'amitié avec moi-même, m'accepter, m'étirer, prendre des risques.

- Mieux écouter, tendre l'oreille, observer, permettre à tous mes sens de capter l'autre, sa différence, sa richesse, son resenti.

- M'épanouir sexuellement, m'aventurer, m'ouvrir davantage, m'abandonner, m'enrichir, prendre de l'amplitude.

- Donner mieux.

 

01/01/2012

réflexions autour de l'art de bloguer

  

Pourquoi je blogue, pourquoi tu blogues, pourquoi nous bloguons? Qu'est-ce que ce média et cette possibilité de s'exprimer qui s'offre à nous nous apporte? En quoi est-ce fascinant, enrichissant, perturbant, révélateur, accaparant? Pourrions nous ne pas bloguer? Que trouve-t-on dans cette relation particulière au monde?

 

 

Quand on a que l'amour

 

31/12/2011

Une belle, généreuse, rassérénante et créative 2012 à tous!

 art,danse,peinture,partage,voeux,nouvelle année,amitié,amour,vie,humain

 - Christophe Miralles -

 

30/12/2011

Visite éclair à Nantes

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Je ne connais pas du tout cette ville, je n'y suis jamais allée, Pat y est né. Aujourd'hui, dans quelques heures je vais découvrir celle qu'on appelait la Venise de l'Ouest dans toute sa splendeur. Un aller-retour sue la journée grâce au TGV Atlantique. Une pause bretonne dans ma vie nordiste. 

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Plus exactement le but de ma visite est là, dans le passage Pommeraye, la galerie des statues. Je vais y voir à quoi ressemblera mon lieu que je transforme. J'espère ne pas être déçue et au contraire revenir de cette virée chargée à bloc et l'imaginaire émoustillé! A voir!

 

28/12/2011

Une histoire de présent.

J'aime faire des cadeaux aux gens que j'aime, pas forcément des cadeaux coûteux, pas forcément des cadeaux voyants et pas forcément non plus des cadeaux à la date où ils sont attendus. J'aime juste qu'ils touchent. J'aime en touchant être touchée. On donne un bout de soi quand on offre quelque chose, on donne un bout de sa sincérité, un bout de l'attention qu'on porte à l'autre, un bout de son temps, un bout de son imaginaire et beaucoup de son amour. Comme pour tout, je préfère ne rien faire que mal faire. Et c'est une épreuve pour moi d'être obligée d'offrir, car alors qu'est-ce qui reste de la notion de don là-dedans? J'ai aussi la coquetterie de surprendre. Quand j'offre un cadeau qui fait mouche et qu'on me dit: " mais comment tu as su que ça allait me plaire, que j'en avais envie ou que je ne m'y attendais pas du tout mais quel délice!" Je suis alors autant aux anges que l'attentionné. Offrir c'est recevoir aussi, et c'est prendre le risque de la relation. Rien ne me paraît plus déplacé qu'un présent qui ne veut rien dire, qui n'atteint pas l'autre ou qui est insipide, commun, stupide. C'est dénaturant. Vaut mieux une belle accolade ou un baiser dans le cou que cet objet pris à la va-vite en tête de gondole par ce qu'il le fallait bien! Je n'aime tellement pas quand ça m'arrive que je serais bien incapable de l'imposer à d'autres.

Je veux lui faire un cadeau, j'y pense depuis plusieurs jours. Rien jusqu'alors n'avait fait tilt en moi, rien de ce que j'envisageais me paraissait convenir. Un grand tee-shirt bleu bien sûr avec un big love dessus, trop facile! Une chemise de nuit pour homme en fin coton d'Egypte pour protéger un peu ses nuits d'hiver, pas utile, certains corps le réchauffent! Un film, il screame! Un livre, il les écrit lui-même! Un parfum, il a perdu l'usage olfactif par excès de cocaïne! Un voyage, il n'aime que sa ville et se sent perdu quand il n'en ressent plus les vibrations ténues! Les chansons d'Aznav, déjà fait! La Fontaine en ch'ti, aussi! Une douceur littéraire érotique, pareillement! Le gâteau de Peau d'âne, c'est la Poutine qui l'enchante! Une image osée qui ferait frissonner son échine, il en a un dossier plein dans un coin du bureau de son ordinateur! Non, non, j'avais envie d'autre chose, je ne savais pas quoi. Cette nuit j'ai rêvé de lui une fois encore. Nous étions dans la grande maison de campagne de MmwH! Il n'y avait pas que nous mais un grand bout de la Tribu aussi: Emcée bien sûr, Kevin, Lorka, Vieux G., Terrible, Sandy, Venise, Plum, la belle Swann, Nancy, le Toubib, JohnyBee, Gomeux. Mac n'y était pas mais Laurence si. Elle prenait des photos à tire-larigot! Serait-ce là le cadeau? Non, ça c'est dans le programme 2012 sans doute, orchestré par Laure et son dossier en cours. L'Idée m'est venue d'un seul coup ce matin, en buvant mon thé vert au miel et citron dans ce mug Tintin que mes fils ont offert à leur père. Cette idée, je l'avais déjà eue, je l'avais déjà élaborée et puis je n'étais pas allée jusqu'au bout. Cette fois-ci, je ne vais pas laisser tomber, et même s'il ne l'aura pas à temps pour la nouvelle année et qu'il est bien trop tard pour la Noël, il aura tantôt par voie des airs ce que je lui concocte! Beau temps des fêtes à toi Black Angel et à vous tous, sweet engeance de sauvages!

 

Reprendre du poil de la bête!

 

Découverte ici, elle donne la pêche, non?