Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/12/2012

About love

6399_141360019349783_1639743805_n.jpg

 

24/12/2012

Joyeux Noël

906170[1].jpg

 

Dans une pluie de diamants bleus je vous souhaite une belle fête de Noël. Chaque année je me dis, elle ne sera pas la même que l'année dernière et chaque année elle est vraiment différente. Certaines personnes vont me manquer, parce qu'elles ont disparu pour de bon, parce qu'elles sont passées de l'autre côté ou parce qu'elles y sont presque. D'autres sont nouvelles venues dans ma vie et déjà l'enchantent et puis il y a vous tous, mes fidèles compagnons, mes amis, mes précieux. Hé,hé. On va encore en allumer des lumières bleues dans nos yeux et nos âmes. Une pensée particulière pour mon amie Laure dont c'est l'anniversaire, et puis d'autres pour d'autres sans raison précise, si ce n'est l'amitié chaleureuse qui m'anime pour chacun d'eux. Joyeux Noël encore et à très vite. Love is all we need...

 

 

23/12/2012

Aimer à perdre la raison

 

 

17/12/2012

Genmaïcha

cuisine,pensée du moment,amitié,art de vivre,thé,partage,émotion,humain

- La cérémonie du thé -

 

Autrefois, ce curieux mélange de sencha (ou bancha parfois) de basse qualité et de riz à mochi (le mochi est une boulette de riz glutineux cuit pétrit qu'adorent faire griller les jeunes et moins jeunes japonais... comme des chamalos!) grillé était principalement bu par les pauvres, le riz grillé servant à utiliser moins de thé par économie tout en donnant du goût.

Aujourd'hui, ce petit goût de noisette unique au genmaicha est apprécié par tous, riches ou pauvres, surtout en été. A boire chaud ou froid, le genmaicha n'a pas besoin d'être sucré. Celleset ceux qui n'aiment pas le thé vert pour son amertume seront heureux de découvrir que le riz lui donne une saveur maltée toute douce et ronde en bouche, un vrai délice! Encore aujourd'hui, le genmaicha reste tout de même en thé très populaire, un des plus bu au Japon. On en trouve, un peu plus cher, avec du matcha (cette pouvre verte de Gyokuro servant à la cérémonie du thé) sous le nom de matcha-iri genmaicha. Le thé vert en poudre lui donne plus de goût et transforme son habituelle liqueur jaune en un vert prairie très prononcé.

(source wiki)

 

J'ai passé un délicieux moment ce matin à me faire très tôt une tasse de Genmaïcha pendant que toute la maisonnée était encore à l'arrêt. Suis restée plus d'une heure ainsi, assise à la table de ma cuisine à contempler le petit bout de jardin qui apparait à la fenêtre de la pièce. L'érable nain du Japon a perdu ses feuilles rouges et les hortensias prennent des tonalités flétries. Tout était si calme, si propice à la rêverie, à la liberté de penser, celle qui permet de voyager en soi sans contraintes. Portant pour la énième fois le bol fumant à mes lèvres, j'eus soudain l'image souriante de mon amie Marie-Ange partie il y a quelques années déjà dans la stratosphère. C'est elle qui m'avait initée à la cérémonie du thé, enfin, c'est elle qui a tenté de m'initier à la cérémonie du thé. Elle avait une passion pour l'art japonais et pour les us et coutumes de là-bas. De ses sept années passées au Japon, elle avait ramené une sorte d'élégance dans les gestes et une délicatesse. Quand elle vous recevez à même le sol, sa manière de vous servir le thé était en soi tout un voyage. Je me souviens de ses mains, si fines et expressives qui semblaient à chaque mouvement esquisser un pas de danse, et le timbre de sa voix douce, profonde et enjouée, tellement enveloppante. J'accrochais un sourire à ma face. Nous étions si différentes. Elle incarnait pour moi la patience et cette sorte de féminité rare, pleine, cultivée avec soin, elle dégageait un charme insensé. J'enviais à l'époque sa grande culture, son immense connaissance de l'art et son humilité. Elle m'a beaucoup donné. Partie depuis maintenant plus de dix ans, je mesure qu'elle est toujours vivante en moi et à quel point. J'ai fait mienne sa fameuse patience, sa générosité, sa curiosité, son exigence et son amour infini pour le thé. Sa présence dans ma vie fut un baume bienfaisant, un échange qui perdure, une spiritualité. Genmaïcha m'a ramené à elle et j'ai frétillé d'aise à ainsi la retrouver et une fois de plus se boire ensemble une tasse de ce fabuleux breuvage par la pensée. Kampaï à l'amitié!

 

 

02/12/2012

fou-rire

Je venais de passer une journée effarante et chargée au cours de laquelle j'ai appris ce qui pouvait se dire sur moi. Des histoires abracadabrantes sur ma vie sexuelle, mon intimité, ma manière de penser, ma façon de faire, circulent dans mon quartier. Attention les gars, je suis une sorte de sorcière qui s'immisce dans le cerveau d’autrui pour le façonner à sa guise ! Peut-être aussi que tout comme Adjani je bois du sang tiède au petit déjeuner, peut-être que je me nourris d’enfants comme l’ogre du petit poucet ou que, barbe bleue au féminin je collectionne mes amants dans une large chambre rouge imbibée de Chanel et d’anciennes suées. Une ville devient vite un village quand il s’agit de médire et de « ragôter » ! Tard dans la soirée je m’installe devant mon écran, je visite mes blogs amis, j’écris un petit mot à certains et finalement n’ayant pas un moral d’acier j’appelle mon amie Laure et on se met à parler, à parler justement de ce qui m’arrive et de tout cet acide bordel humain que j’ai à découvrir et à supporter. Et là, comment ça vient, je ne saurais le dire mais on se met à délirer, et à rire. Rire, et rire encore de bon cœur, à en pleurer. La drôlerie flagrante de nos propos cachait en fait de grandes vérités. Le fou-rire qui nous a prises l’une et l’autre de chaque côté de la ligne téléphonique a fait redescendre la pression et a coloré notre instant de vie. Pouvoir ainsi me moquer de moi-même m’a permise de prendre de la hauteur et m’a donnée envie d’envoyer paître tous ces oiseaux de malheur ! Hé,hé. En plus de m’avoir encouragée ainsi à m’alléger, Laure m’a envoyé des sketches de la Foresti, histoire d’illustrer ce que nous venions de dire. Ce matin encore je les revois avec un même plaisir et parce qu’il vaut toujours mieux en rire, je les partage avec vous. "Je ne suis pas folle". Merci encore belle amie !

 

 

01/12/2012

Un peu de douceur dans ce monde brutal...

Merci douce amie...

 

 

 

21/11/2012

Le blog de Mokhtar

Je n'avais plus de ses nouvelles depuis un bail. Parfois, je pensais à lui, il avait tant exprimé et partagé ici. La semaine dernière encore, relisant un de ses poèmes je me demandais ce qu'il devenait, s'il écrivait encore et si la poèsie était toujours le centre de son monde. Quelle surprise, quelle belle surprise il m'a fait hier en m'envoyant par mail son bébé. Mokhtar El Amraoui a maintenant un blog, il s'est lancé! On en avait parlé à l'époque de nos échanges répétés, il hésitait, ne se sentait pas prêt. Et bien, le temps de la gestation est révolu, voici notre ami dans l'arêne et je vous invite à le visiter et à lire sa poésie toujours aussi agréable à redécouvrir, c'est ici.

 

13/11/2012

Lélius ou l'amitié

Il me semble, en ce sens, discerner que nous sommes faits pour qu'il existe entre tous les humains quelque chose de social, et d'autant plus fort que les individus ont accès à une proximité plus étroite. Ainsi nos concitoyens comptent davantage pour nous que les étrangers; nos parents proches, plus que les autres personnes. Entre parents, la nature a ménagé en effet une sorte d'amitié ; mais elle n'est pas d'une résistance à toute épreuve. Ainsi l'amitié vaut mieux que la parenté, du fait que la parenté peut se vider de toute affection, l'amitié, non : qu'on ôte l'affection, il n'y a plus d'amitié digne de ce nom, mais la parenté demeure.

 La force que recèle l'amitié devient tout à fait claire pour l'esprit si l'on considère ceci : parmi l'infinie société du genre humain, que la nature elle-même a ménagée, un lien est contracté et resserré si étroitement que l'affection se trouve uniquement condensée entre deux personnes, ou à peine davantage.


Ainsi l'amitié n'est rien d'autre qu'une unanimité en toutes choses, divines et humaines, assortie d'affection et de bienveillance : je me demande si elle ne serait pas, la sagesse exceptée, ce que l'homme a reçu de meilleur des dieux immortels. Certains aiment mieux les richesses, d'autres la santé, d'autres le pouvoir, d'autres les honneurs, beaucoup de gens aussi lui préfèrent les plaisirs. Ce dernier choix est celui des brutes, mais les choix précédents sont précaires et incertains, reposent moins sur nos résolutions que sur les fantaisies de la fortune. Quant à ceux qui placent dans la vertu le souverain bien, leur choix est certes lumineux, puisque c'est cette même vertu qui fait naître l'amitié et la retient, et que sans vertu, il n'est pas d'amitié possible !

 

- Cicéron - Lélius ou l'amitié (extraits)



07/11/2012

Hervé Brisepierre vu par Laure Kalangel

 

05/11/2012

Hervé Brisepierre ou l'expression de la matière

254329_10151228450499851_62191630_n.jpg

- Photo Jéremy Charance -


tn-3.jpeg

- Photo Patrick Natier -


photo Laurence 1.JPG

- Photo Laurence Guez -


Le travail du sculpteur Hervé Brisepierre commence invariablement par la rencontre avec le matériau.

C'est dans les pièces de bois les plus nobles qu'il trouve son inspiration, en particulier dans les loupes: Loupes de Chêne, de Peuplier, de Frêne Olivier, de Châtaignier, mais aussi dans des pièces de Chêne ou d’Alisier.

 

tn-1.jpeg

- Photo Patrick Natier -

 

Toutes ses oeuvres témoignent d'une lointaine et authentique passion pour le bois. Elles dégagent une aura puissante qui vient de l'application d'un artisanat raffiné sur des objets totalement naturels.

Le développement tourmenté de l'arbre inspire en effet à Hervé Brisepierre un travail de sculpture et d'incrustation très personnel.

L'artiste nous livre un nouveau langage; en symbiose avec son matériau, il instaure un dialogue fécond avec la matière.

 

photo Laure 2.jpg

- Photo Laure Kalangel -

 

 C'est avec des mots très simples qu'il explique son travail :

"Un peintre a devant lui une toile vide, moi j'ai un support qui est vivant, qui a des fils, des noeuds, des accidents, j'essaie de mettre en valeur le dessin du bois".

 

tn.jpeg

tn-2.jpeg

 - Photos Patrick Natier -


 

art,amitié,bois,hervé brisepierre,sculpture,paris,exposition,photographie,laure kalangel,laurence guez,jéremy charance,patrick natier,découverte,partage,humain

- Photo Laurence Guez -


 

Pour se faire, il a su se doter d'une palette des plus riche. La profusion de matières qu'il utilise est inouïe : Pierres semi précieuses (Lapis Lazuli, Agate, Jaspe, Turquoise), cristal de roche, verre, ivoire, nacre, corne, bois fossilisés (dits "silicifiés"), essences de bois les plus diverses dont le Palmier et de nombreuses loupes, ainsi que des métaux variés (argent, laiton, acier, bronze, cuivre), la liste semble infinie…

 

IMG_4944.jpg

IMG_4934.jpg

DSC03634.JPG

- Photos Laurence Guez -

 

Par cette richesse, il réinvente en le dynamisant l'art de l'incrustation. C'est cette intervention très contemporaine, faite de respect et de liberté, qui nous touche dans ses oeuvres.

 

photo jéremy charance.jpeg

- Photo Jéremy Charance -

 

L'objet naturel est réintroduit dans le royaume des humains par les mains habiles et créatives de l'artisan qui lui insuffle mouvement, poésie et sensualité. Expression de la matière, Art puissant et bien enraciné.

 

- Patrick Natier -

photo Laure 1.jpg

 - Photo Laure Kalangel -

 

 

Hervé Brisepierre  vit et travaille aux Baux de Provence. Il expose régulièrement à St Rémy de Provence, Maussane les Alpilles, les Baux de Provence. Certaines de ses pièces sont en exposition permanente à l'Oustau de Baumanière.

 

Dernière exposition en date : Galerie Quint-Essences à Neuchâtel - Suisse (octobre 2012 .

Prochaine exposition : Galerie 92, rue Grande à Saint Paul de Vence (décembre 2012)

(Pour une bonne part, ses oeuvres ont été acquises par des collectionneurs américains)



Atelier Brizepierre - Le Mas d'Auge - 13990 Fontvieille
Contact : herve.brisepierre@orange.fr   Tèl : +33 6 95 25 35 07
 



04/11/2012

le poulet rôti façon Blue

Quand elle est partie de la maison, Swan m’a fait promettre de lui transmettre ma recette du poulet rôti façon Blue. Elle aime l’idée d’étendre ses possibilités pour cuisiner cette volaille tendre qui fait le bonheur des petits comme des grands. J’ai toujours aimé le poulet rôti. Je garde un souvenir ému de celui que préparait ma grand-mère maternelle dans son grand faitout en grés émaillé bleu ciel qu’elle enfournait dans sa cuisinière à bois. Je me souviens du bruit que faisait les ronds de métal quand elle devait les enlever un par un pour recharger de bûches la machine, je me souviens aussi et surtout de l’odeur bien spécifique que dégageait la bête dorant au milieu de gros oignons et d’ail en chemise. Je n’ai jamais réussi à retrouver le goût bien à lui de son poulet qu’elle élevait elle-même dans son énorme basse-cour  dans la cour de la ferme et qui était nourri au grain de maïs et à l’herbe. Les volailles qu’on trouve dans le commerce n’ont pas cette même saveur qu’avaient les siennes. Je la vois encore jeter à ces gallinacées des graines qu’elle tenait fermement dans son tablier replié et  comment d’un regard elle savait celui ou celle qui allait trépasser le jour même ou le lendemain. A défaut de retrouver cette madeleine là, j’en ai créée une autre pour ma propre famille avec ma recette perso du poulet rôti. Hi,hi, la voici :

 Prendre un gros bon poulet fermier de préférence. Le déposer dans un plat allant au four, j’aime quand le plat est transparent, on voit ce qui s’y passe. Ajouter une boîte de tomates pelées, deux gros oignons épluchés et coupés en lamelles, trois gousses d’ail ayant gardées leur peau et juste écrasées entre le pouce et l’index, deux verres de vin blanc, un bouquet garni, quelques feuilles de lauriers sauce, sel, poivre et un généreux filet d’huile d’olive. Enfourner pendant deux bonnes heures en arrosant du jus de cuisson régulièrement l’animal. Parfois pour augmenter la teneur des saveurs, je fourre le poulet d’un yaourt dans lequel j’ai haché de la ciboulette, du persil et du cerfeuil. Les chairs alors se parfument et ajoutent au plaisir qu’on peut avoir à la dégustation. Pendant les deux heures de cuisson, je préconise de faire une purée maison et une grosse salade verte mélangée de cresson. Quand la bête est bien dorée et bien cuite, la sortir du four et prendre une des deux options pour la servir. La familiale qui encourage à amener les plats tels qu’ils sont sur la table afin que chacun s’y serve ou alors la plus sophistiquée qui appelle un service à l’assiette. Pour celle-là j’aime prendre mes grandes assiettes en terre cuite marron avec des reflets gris. J’y dépose un morceau de volaille, un petit mont de purée dans lequel je fais le petit cratère pour accueillir la sauce et une large portion de salade verte. J’ajoute sur le côté droit de l’assiette un petit pochon d’oignons qui ont confit dans la sauce et je parsème de persil frais. Quand ma grand-mère servait son poulet, nous étions tous en foufelle, c’était une vraie fête. On ne manquait d’ailleurs jamais de se battre pour tirer l’os du bonheur avec elle. Tradition que je fais perdurer. Une fois sur deux je perds, mais comme je tire toujours avec un de mes fils et que leurs bonheurs font le mien, au fond je gagne à tous les coups ! Régalez-vous. Et toi, Swan, donne m'en des nouvelles !

 

17/09/2012

Un dimanche avec Swan

québec,échange,blog,écriture,amitié,swan,blue,rencontre,découverte,partage,humain

- Swan et Blue - Photo Patrick Natier -

 

Swan n’était là que pour deux jours. Elle avait déjà vu Lille, en tout cas la vieille ville avec Pat le samedi en descendant de son train alors j’avais envie de lui montrer autre chose, des endroits que j’aime, un peu plus loin. Elle était enthousiaste à l’idée de voir d’autres pays, qu’à cela ne tienne, nous irions en Belgique et puis en Hollande aussi, c’est si facile d'ici. Nous nous sommes levés plus tôt qu’à l’ordinaire pour un Dimanche. Normalement on glande un peu, on se laisse vivre mais là, si nous voulions aller jusqu’à la mer et puis ensuite passer à Bruges et pourquoi pas dîner à Gand, il n’y avait pas de temps à perdre. Quoique, est-ce vraiment perdre son temps que de le prendre ? Nous sommes partis Pat, Swan et moi après un déjeuner animé avec mes trois gars, un délicieux poulet-frites dans l’estomac. Jazz au programme tout le long du voyage : Brad, Oscar, Chet, un peu de Paolo Conte aussi. Nous avons comme à l’accoutumée suivis les canaux de Damme. Un tel ravissement ces longs canaux bordés d’arbres. Puis enfin, nous sommes arrivés à Nieuuwvliet-Bad, une enclave hollandaise sur la côte belge, au Nord. La mer était grise, je ne l’étais pas et Swan non plus, trop heureuse d’être là. Une bonne bière pour elle et un chocolat nature pour Pat, à l’amaretto pour moi.  Une heure à prendre le large dans notre tête face à la mer et nous avons repris la route, enchantés. Tranquille. L’accordéon de Galliano nous donnait le tempo. Quand nous avons approché de Bruges, impossible d’entrer dans la ville avec la voiture, c’était une journée sans. Par bonheur, nous avons trouvé un parking qui nous a mené juste au cœur de la ville. Là, Swan n'a plus su où donner de la tête. Il fallait la voir s’émerveiller ainsi à chaque instant de chaque édifice, chaque monument, chaque petite chose de cette Venise du Nord bourrée de poésie et de surprises. Un régal. Clic-clic kodak par ci, clic-clic kodak par là. Nous avions de la chance, le soleil avait réussi à refaire une apparition et la lumière était plus que parfaite. On ne pouvait rêver mieux, être là dans cette ville magique, sans bruit de moteurs. Douceur de vivre. Nous nous sommes laissés faire par nos pas profitant de l’ambiance bon-enfant et avons fini cette journée hors du temps, à Gand. Ville typique des Flandres, riche et grande, une architecture étonnante en dentelle de pierre, réjouissante. Nous avons diné dans un restau au bord de l’eau sous un brasero, avons parlé de son séjour à Paris, de Montréal, de nos envies de voyage respectifs, de politique, d’art, de la vie. Son accent chantant doux comme une musique avec ces tsé, ces plates, ces chez nous, ces an au son différent était rafraîchissant au milieu de cette langue flamande impossible à comprendre. On a rit, on a eu du fun à être là et on s’est régalé d’une carbonade flamande- frites maison- côte de Ventoux goûteux et doux. Précieux moment. Elle vient de repartir vers Sauve chez notre ami Mc Comber avec son énorme sac à dos orange et noir pour homme sanglé sur son corps de femme. Cinq heures de route. Elle va peut-être repenser tendrement à nous, à cette escapade et à nos rires d’adolescentes sur la plage. En tout cas, je n’oublierai sûrement pas pour ma part ce Dimanche avec Swan.

 

14/09/2012

Swan

C'est grâce à Mistral que nous nous sommes rencontrées et appréciées au travers de nos blogs respectifs. Entre nous doucement s'est tissée une relation de confiance et un début d'amitié au-delà de la virtualité. Quand nous nous sommes vues à cette fameuse soirée à Montréal pour fêter la Tribu et la sortie des Corpuscules de Sandy, tout naturellement nous nous sommes saluées et nous avons échangés de vive voix notre joie d'être là. On avait parlé bâteau, si mes souvenirs sont bons. Elle avait le projet de venir en France, et maintenant qu'elle est à Paris depuis plusieurs jours, je ne pouvais pas ne pas lui faire découvrir mon Noooord! C'est chose faite, Swan arrive Samedi à la gare Lille-Flandres, Pat ira la chercher puisque je sévis le Samedi dans ma boutique. Je compte bien lui faire faire un tour de la ville en fin de journée, aller manger une moule-frite ou une tarte au maroilles dans une brasserie typique qu'on trinque à la Blanche de Bruges et puis le Dimanche, on verra selon le temps qu'il fait, ses désidératas et notre humeur et inspiration du moment à moins qu'elle ne préfère partager avec nous notre traditionnel poulet-purée tout en devisant... 

 

26/07/2012

Une grande famille

photo vieuxg et mistral.jpg

- Black Angel et Vieux G. -

 

 Ici, là et là et plus loin encore, on forme une grande famille, une sorte de tribu orchestrée de main de maître par notre Mistral à nous, un grand vent québécois qui réchauffe, interpelle et veille au grain, toujours. Christian m'a écrit suite à cette surprise faite à notre Vieux G., ce cher vieux jeune de 28 printemps qui enchante nos esprits et nos coeurs par son intelligence et son talent et cette qualité rare qui est la délicatesse des sentiments. Je reconnais bien là mon ange noir, toujours à l'affût de nouvelles perles et toujours désireux de les mettre en avant. Cette image que j'ai découvert ce matin chez Guillaume Lajeunesse en salve d'étoiles m'a emplie le coeur d'allégresse. J'ai regretté un instant d'être si loin et n'avoir pas pu partager avec lui, sa douce et mon grand ami, cette poutine brillantissime mais en même temps je sais que d'une certaine manière j'y étais, par cette amitié profonde et particulière qui nous lie Christian et moi et par cette relation filiale qui s'établit entre Vieux G. et nous. Une sorte de fils spirituel, en quelque sorte... Voilà encore une des magies qui s'opère par les blogs, une de plus. Cette possibilité de se rencontrer au-delà des frontières, des distances et cette capacité de se découvrir et de s'entendre au travers les mots qu'on écrit et les goûts qu'on partage. Bon anniversaire, Guillaume! Et puisque tu comptes vivre jusqu'à cent ans, au moins, je pense qu'on aura l'occasion un jour de croiser nos prunelles pour de vrai et avoir comme tu le dis si bien, une discussion légère et lumineuse de vive voix...

 

 

14/07/2012

Née un 14 Juillet

Pivoines et Abbey en ce jour particulier.

Douce et belle journée.

Bon anniversaire, Emcée...

 

Pivoines-roses.jpg


podcast

- Street of dream - Abbey Lincoln -

 

30/06/2012

correspondance

plume.jpg

 

On ne s'écrit plus. Avec internet on se parle, on se "mail" voire on se "hotmail". Avec les portables on se "sms", se "mms". On chatte, on skype mais on prend que rarement sa plume pour écrire une lettre ou une carte postale, ça n'est plus dans l'air du temps. Pourtant, quel bonheur j'ai eu hier matin en recevant une lettre manuscrite de mon amie Laure. L'objet en lui-même m'a émue. La délicatesse des arabesques sur le papier et puis le contenu, une lettre parait plus intime, plus personelle, plus physique aussi. Imaginer la personne aimée entrain de l'écrire est déjà tout en soi un poème. Bon, c'est vrai qu'avec toutes les possibilités de communication rapide, la tentation est forte de rédiger un petit mot sur son clavier pour exprimer son attachement et l'intérêt que l'on porte à quelqu'un, d'autant que si cette personne est à l'autre bout du monde, la simultanéité a son charme aussi, elle permet une sorte de conversation. Avec le décalage horaire, il y a un plaisir alors proche de la correspondance, l'attente. L'attente de la réponse. Mais il y a une sensualité dans l'écriture à la main impossible à rendre, quand le pouls s'accélère, quand l'émotion est là. L'expression du premier jet, c'est si délicat. J'aime ça. Il faut d'ailleurs une belle complicité pour se permettre de s'écrire ainsi, c'est sans doute ce qui me touche le plus dans cet acte d'écrire, la confiance que l'on a d'être lue comme il faut, d'être entendue, d'être comprise et de rentrer dans le monde de l'autre à pas feutrés, goûter à son intimité pour mieux l'aimer. En s'écrivant davantage, on s'aimerait davantage encore, peut-être...

 

 

24/06/2012

Bonne Saint-Jean à tous les québécois!

stjean1.jpg

 

Et plus particulièrement à certains d'entre eux qui me sont chers et précieux.

 

 

03/06/2012

Oui!

art de vivre,amitié,montréal,québec,christian mistral,voyage,défifoto,photographie,joie,partage,énergie,humain

- Blue par Patrick Natier - Mont Royal, Montréal, Octobre 2010 -


Le thème du défifoto de ce mois de Juin était "Ailes", j'y ai participé non en photographe amateur mais en modèle parce que ce thème m'a tout de suite fait penser à cette photo que j'aime de moi-même en haut du Mont Royal par une belle journée ensoleillée d'Octobre à Montréal. J'aime cette image, elle est joyeuse, tonifiante, jubilatoire, un de ces moments de grâce quand le bonheur vous donne des ailes, quand tout alors paraît possible, quand vous êtes au septième ciel. Avant l'amour, ça arrive parfois aussi, cette poussée intense d"énergie, de puissance et de légereté. J'étais heureuse à ce moment précis du clic clic de la boîte magique, j'étais bien, au nirvana, émue et je retrouve la qualité de l'émotion intacte en revoyant cette photo, puissance des images, avec un petit trémolo dans le coeur, un goût de le revivre, mais on ne peut revivre une première fois n'est-ce-pas? C'était la première fois que je voyais Montréal, la première fois que je montais en haut du Mont Royal, la première fois que je me balladais avec Christian Mistral, la première fois qu'on partageait lui et moi une escapade diurne, la première fois que j'exprimais devant lui mon plaisir de sa compagnie, la première fois que je pouvais partager cela avec l'homme de ma vie, la première fois que notre amitié pouvait ainsi se montrer sans retenue au grand jour, la première fois que je ressentais une telle fierté, la première fois que je m'autorisais à le faire. Jamais je ne pourrais retrouver cette quintessence de la première fois, mais je suis bien persuadée que dans les mêmes conditions, au même endroit, je pourrais savourer pleinement ce moment passé, cette ancre positive et que je pourrais même arriver à vivre tout aussi intensément une nouvelle première fois différente. On a tous quelque part au fond de soi une image de cette sorte de joie pure et étonnante de fraîcheur, on a tous dans le coin de sa tête une expérience de ce genre, une exaltation qui balaie tout sur son passage, un moment où tout semble possible, un pareil moment d'harmonie totale, on peut tout s'en souvenir avec tendresse et y puiser parfois le ressort nécessaire pour continuer d'avancer et de croire que ce que en quoi on croit a un sens, une force et un élan vital. On a tous le goût de revivre un tel délicieux défi à tout ce qui entrave et alourdit notre vie. Cette photo à la feuille d'érable c'est comme dire "Oui" à la vie! Et je dis "Oui".



11/05/2012

pour Angelica, la délicate, la fougueuse, la passionnée

Au nom de cette intense amitié qui se crée entre nous.

Pour vous, pour nous tous, une andante  lumineuse que je viens d'entendre chez elle autour d'un thé vert qu'elle m'a servi dans un magnifique bol en raku démesuré après un délicieux repas japonais fait de ses mains de peintre inspiré.

 

 

22/04/2012

la marche à l'amour