Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/06/2013

Saturne sans anneaux

 

 

 

27/06/2013

Pour Chloé

Parce qu'elle aime Franz et parce que j'aime ma filleule, et puis parce que j'aime l'amour au-delà de tout, quel que soit la forme qu'il prenne. Et parce qu'alors la musique prend tout son sens. Il est de ces toutes petites choses difficiles à transcrire par les mots sauf si on est poète. J'aime la musique pour cet insensé qu'elle véhicule, qu'elle transmet, qu'elle imprime. J'aime aussi les mots pour les mêmes raisons que les notes, pour cette musique qu'ils développent.

Tout les moyens sont bons pour accéder à soi, à l'autre, au diapason, à la rencontre.

 

 

L'éloge de la fausse note

Vu, lu et entendu chez Laure.

Touchée. D'accord. En phase avec ce message.

 

Fond-decran-21.jpg

 

"Arriver à accueillir ce qui est. Arriver à tellement ouvrir son cœur que même ce qui peut parfois nous déranger, nous bousculer... arriver à ouvrir ce cœur jusqu’à l’insupportable, l’insurmontable, l’impensable, l’horrible parfois qui nous heurte, et arriver à être dans l’amour jusque là..."

- Marc Vella -

 

 

25/06/2013

Love or leave

 

On the road...

HBZ0108CL014-de-46239036.jpg

 

24/06/2013

Va !

 

 

17/06/2013

Harmonie

 

écriture,ensée du moment,art de vivre,relation,amour,partage,humain

- Oeuvre de David Begbie -

 

 

" Entre deux individus, l'harmonie n'est jamais donnée, elle doit infiniment se conquérir."

- Simone de Beauvoir -

 

 


podcast

- Les uns contre les autres - Fabienne Thibeault -

 


 

13/06/2013

Blue: cinq ans de blog

Christian me le rappelle gentiment.

Voilà maintenant cinq ans que quotidiennement je blogue, je passe, je partage, j'exprime, je réagis, je souffre et j'écris. Cinq années qui ont changé ma vie et qui la changent chaque jour qui passe, qui l'enrichissent, qui l'enthousiasment, qui lui ouvrent des champs de possible et d'amitiés indéfectibles.

Je suis émue de tout ce temps passé ici, de tout ce qu'a engendré ce lieu, de tout ce qu'il me permet de faire, de découvrir et d'aimer. Et je suis fière d'être aussi bien entourée par vous tous qui me suivaient et m'encourageaient de votre présence à continuer d'explorer et de dire. 

Blue a cinq ans. Je lui souhaite de continuer à grandir et à me permettre de grandir avec elle et de me découvrir encore un peu plus avec vous.

Cheers !


02/06/2013

Eros

Je suis là, alanguie, tentant d'offrir mon grand corps au soleil, le Saumur-Champigny fait son effet, mes neurones se détendent, mon esprit se défait, lâche prise, s'enfonce dans les bienfaits des vapeurs d'alcool. Mes pensées sont érotiques, terriblement, diablement, sensiblement érotiques. Maman se faisait lécher le sexe par notre chienne et affirmait que le sexe était mauvais. Papa, abusait de ses filles tout en disant être parfait. Comment alors ne pas être tourmentée. Ne pas avoir en tête des images insensées. En ce moment elles se bousculent et je les laisse venir, j'en suis presque à les désirer. Parce que je me libère. Parce que je ne veux plus avoir peur, je ne veux plus penser être mauvaise, je veux vivre mon corps, mon esprit et mon coeur comme je le désire, comme je le veux, comme ça me monte et m'envahit. Ce qu'on apelle le démon de midi n'est autre qu'un besoin insensé et réel d'être. Le sexe effraie parce qu'il révèle. Et il attire parce qu'il est source de plaisir et de vie. L'encre coule à ce sujet, la poèsie s'anime et les esprits s'échauffent. Je me délecte de découvrir qu'après tout ce parcours, il m'est permis de goûter à ce dessert interdit, ce révélateur, ce fabuleux vecteur, ce blanc-seing à soi-même. Je vis un grand bonheur. Celui d'être à mon sexe, celui d'être à ma vie.

 

01/06/2013

l'aventure de l'écriture

aventure,écriture,rencontre,humain,partage,découverte,amour


"J'ai toujours eu un faible pour ce que j'appelais les gens qui étaient occupés à transformer le monde, ou à donner quelquechose au monde, à créer. Soit la musique, soit l'écrivain, soit le poète...

Je veux beaucoup d'Aventure."

 

- Anaïs Nin -

 

27/05/2013

une journée intense et en dehors du temps

musique,écriture,cinéma,partage,rencontre,échange,humain

- Photo Laure Kalangel -


Le son et ses mystères, la musique et sa magie, les mots et leur force intrinsèque, le désir et l'acte, la volonté et la réalisation, l'amitié et l'envie de faire ensemble, la conviction d'être dans le vrai et la joie de créer. Voilà ce que fut cette journée intense, indescritpible sans dévoiler un secret et juste parfaite parce que faite d'amour, de talent, d'une tendre sincérité et d'ouverture à l'autre. Ce genre de journée qui donne envie de continuer et d'explorer des terrains ignorés.

 

26/05/2013

fête des mamans ou de l'immense plaisir de mettre au monde

Certaines journées sont différentes des autres, comme celle-ci. Celle qui fête les mères. J'avais dix-neuf ans à la naissance de mon premier fils, j'étais encore une jeune fille et il a fait de moi une jeune mère. A suivi un autre compère trois années plus tard et un troisième encore une paire d'années après. C'est une grande fierté et un grand bonheur pour moi que d'avoir enfanté, que d'avoir donné la vie, que d'avoir mis au monde. C'est insensé et pourtant si simple. C'est si magnifique, si merveilleux de sentir son corps fabriquer un être, de le sentir bouger au plus profond de soi, de voir dans la douleur sa tête apparaitre, de le prendre dans ses bras et d'accompagner ce petit bout de vie vers un destin plus grand. C'est fort d'être maman. C'est puissant, ça bouleverse, et ça rend humble aussi. On découvre à quel point on est faillible et en même temps pleine de ressources. Ce sont mes enfants qui m'ont faite maman. Et c'est à eux que je dois d'être celle que je suis maintenant. Alors puisqu'ils ne cessent de me dire qu'ils m'aiment et que je compte pour eux, je veux leur dire aussi que j'ai une grande chance d'être celle qui a pu leur offrir la vie et que j'ai un plaisir fou et une grande fierté de les voir vivre, de les sentir aimer et de les savoir au monde comme ils sont : lucides et émerveillés.

 

25/05/2013

chant des cieux

 

Une bonne nouvelle

Arrive ce matin 

Tu as rêvé de moi.

 

- Paul Eluard -

 

15/05/2013

partance

cotonblancflying-saucer-outfit-from-the-pleats-please-collection-by-issey-miyake-at-the-spring-summer-1994-paris-show.photo-courtesy-APLCORBISthe-cutting-edge-fashion-from-japan-381x494.jpg

 

" Il faut avoir une musique en soi pour faire danser le monde."

- Friedrich Nietzsche -



13/05/2013

petite robe noire

photo.jpg

- Photo Gérard Uféras - Jean-Paul Gaultier, haute couture, Paris 1999 -



Très tôt les femmes apprennent qu'il faut une petite robe noire dans leur dressing, que c'est un incontournable indispensable, la non-faute de goût par excellence. J'ai la mienne, moi aussi. Elle n'est pas une robe noire ordinaire, elle n'est plus toute jeune et commence sérieusement à être usée et trouée de-ci de-là: au creux du dos, sur l'avant-bras et, en bas, au niveau des cuisses elle semble avoir été mangée par une armée d'infimes bestioles affamées, leur passage ayant laissé une sorte de dentelle, gruyère de vide au milieu du jersey sombre laissant ainsi la peau appraraître en légère transparence.

J'aime cette robe, je n'ai qu'une seule trouille c'est qu'elle lâche aux entournures et craque aux coutures. Douce comme la soie, sensuelle, fendue, décolleté juste ce qu'il faut pour laisser deviner la naissance des seins, un rechampi de dentelle noire dans le V de l'endroit et un petit noeud discret finissant l'arrondi, elle m'est plus que précieuse. J'étais triste ces temps derniers, je l'avais égarée, impossible de me souvenir où elle était rangée. J'ai déterré de mes placards d'autres substituts pour la remplacer mais impossible d'avoir cette même sensation de confort, de présence, de chaleur qu'avec elle.

Elle a fait bien des voyages, elle a bourlingué, du Bunker à Montréal où j'ai failli mettre le feu, des sables du Brésil, de la chaleur torride de l'Andalousie, de la clémente démence d'une nuit vénitienne aimante à de folles nuits parisiennes ou plus sereines sur la côte Alamafitaine. Elle porte tous les parfums qu'un corps secrète, toutes les odeurs de l'amour et de la tristesse, de la joie, du désespoir, des rêves les plus déments. Elle agit quand je l'enfile comme un philtre et j'ai parfois bien du mal à la quitter pour aller travailller.

Je n'écris pas sans elle, bien incapable d'écrire autrement que dans mon jus de nuit. Je ne petit-déjeune pas sans l'avoir enveloppée d'un châle ou d'un vieux pull mité et je dors bien mieux quand je l'ai sur moi. Je suis heureuse de l'avoir enfin retrouvée au fond d'une valise entre Vamp, John Fante et Rien à me mettre, le vêtement plaisir et supplice. Heureuse d'avoir passé ma nuit avec elle malgré son odeur de renfermé et comblée d'avoir pu démarrer cette journée en me lovant dans son coton raffiné.

Depuis dix longues années, notre histoire d'amour dure, depuis dix longues années elle caresse mon corps, me réchauffe, me protège. Ele sait quand j'ai mal, elle sait quand je désire, elle connait tout de mes mains qui cherchent à m'offrir du plaisir. Nous avons cuisiné ensemble des dizaines de fois ma purée du Dimanche, mon tiramisu, mes poulets façon Blue. Elle adore la musique, elle tremble la première sur les chansons de Michel Legrand, Bob Dylan, Barbara ou Christophe et sur les notes de Schubert, Bach, Chopin, ou Mendelsohn. Elle est devenue avec le temps experte en film d'auteurs et en thrillers. Elle aime l'odeur des livres, du sexe et des souvenirs. Jamais je n'aurais pensé qu'une robe puisse avoir une telle valeur, pour moi. S'il faut un jour que je meure, et il le faudra bien, même si je ne suis pas trop pressée, j'aimerais qu'elle soit mon suaire et faire avec elle mon dernier voyage. J'aimerais que celle qui aura escorté une grande partie de mes nuits m'accompagne et une dernière fois me tienne dans ses fibres encre de chine.

Petite robe noire de nuit...

 

12/05/2013

14:43

" Être intime avec quelqu'un, n'est-ce pas donner accès à ce qu'il y a de plus indicible en soi? "

- François Jullien -

 

J'aime beaucoup ça

 

 

09/05/2013

Pour l'amour des livres

Suite à l'heureuse initiative de Laurent Margantin et les photos de la bibliothèque de Dominique Hasselmann chez lui, j'ai eu envie de lancer une vaste opération collective sur ce que nous avons, beaucoup d'entre nous ici en commun: l'amour fou des livres. J'ai ainsi contacté chaque membre de la Tribu mistralienne, quelques lecteurs assidus de Blue et quelques uns de mes ami(e)s avec comme douces directives l'envoi de photos de livres in situ et de quelques mots pour ceux qui le souhaitent répondant à la question: Qu'est-ce que les livres sont dans votre vie? J'ai été fascinée par les réponses successives. Tous ont répondu présent, même ceux qui n'ont pas eu le temps de prendre des photos ou écrire un texte parce que trop débordés par leur vie quotidienne, ou parce que cloués au lit, ou parce qu'entrain de déménager ou pour certains autres parce qu'encore blessés par des échanges malheureux qui se sont passés ici et qu'ils n'arrivent pas à dépasser. Aucune des personnes contactées n'a été insensible à cette idée. C'est dire que les livres ont cette capacité de nous rejoindre tous autant que nous sommes et à créer des ponts entre chacune de nos sensibilités.

Et si lire demeure une activité coupable férocement associale car prenant du temps sur le travail, sur les amis, et retranchant du monde, enfermant le lecteur dans sa bulle d'où plus rien ne semble pouvoir l'en faire sortir, si lire accumule, les livres s'entassent, s'empilent, montant des tours qui parfois s'écroulent (sans doute à cause d'un avion de papier), lire a aussi la capacité de rejoindre, comme cette note le prouve.

Merci à tous ceux et à toutes celles qui ont bien voulu livrer les arcanes de leurs constructions personnelles et ainsi nous ouvir leur intimité.

 

Le premier à m'envoyer son image fut Henri et ces "quelques livres à lire au pied du lit".

 

Quelques livres  a lire au pied du lit. Henri Zerdoun.jpg

- Henri Zerdoun -



Jacques, lui, n'ayant pas ses techniciens à portée de main, n'a pas pu faire d'images et m'a envoyé cette vision minimaliste de sa bibliothèque qui, je le cite, est très ordonnée car comme il croit aux signes ou aux appels que les livres ou les auteurs vous envoient, il désire immédiatement les retrouver, ça urge, c'est un impatient!

Si je devais prendre une photo de mes trois bibliothèques :
première photo :  les livres favoris traduits de l’anglais classés par dates de parution (Faulkner, Fitzgerald, Carson McCullers, Flannery O’Connor, Jim Harrison...)
deuxième photo : les livres favoris traduits de l’espagnol (Julio Cortazar, Carlos Fuentes, Mario Vargas Llosa,...) et auteurs contemporains (Philip Roth, William Boyd, David Lodge, Jonathan Coe, Richard Powers)
troisième photo : des ouvrages sur la musique (le Jazz) et les catalogues de grandes expositions (Africa, Paul Delvaux, cinéma...)


 

Alex et le Bourdon masqué ont été très rapides:

 

100_0810.JPG

100_0812.JPG

Mon premier livre de chevet a été le dictionnaire Larousse illustré dans lequel je recopiais les dessins d'oiseaux, de fleurs.... Aujourd'hui  ça reste mon compagnon qui trone dans ma table de nuit. Le livre est toujours un remède qui remonte le moral, qui est là à disposition, n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. j'ai toujours été quelqu'un d'assez "bordélique" et ma bibliothèque me resemble; le principal c'est que je m'y retrouve. Je ne fréquente pas les bibliothèques car j'ai besoin d'avoir des livres à moi, même vieux et endommagés, car comme dirait Saüll Streinberg:

"Il porte sur son visage et dans son corps l'empreinte de la société à laquelle il appartient".

 - Photos et texte Alex -




DSCN0681.JPG

DSCN0684.JPG

DSCN0686.JPG

"Les signes, voilà l’intérêt que je porte à un bouquin mais pas l’écriture tel que tous semblez l’apprécier. Il y a eu un début c’était Clostermann, on  est loin du roman puis rapidement des « j’ai lu » aux théories les plus « curieuses » sur des civilisations perdues ou englouties, sourires garantis.

Barjavel et surtout sa trombine en quatrième de couverture me sidérait et avec un regard actuel me fait sourire. Une période Vernes, puis l’apprentissage.

Les hasards +/- provoqués m’installèrent dans la commission bibliothèque du Comité d’Entreprise où grand nombre de salariés venaient piocher, curieusement cette expérience m’aura définitivement coupée du livre, de sa sacralisation et surtout du cadre qu’il définit. Ce n’est qu’un objet l’africain ne s’en encombre pas, le griot et puis voilà on partage loin de l’isolement du lecteur lambda."

 





Gee-Bee, en m'envoyant sa photo me dit: 
 
Bonjour Helena  voici une photo de ma bibliothèque. Elle peut sembler en désordre pourtant tout y est à sa place. Sur la première tablette du haut trônent calepins de voyages et romans québécois, sur la 2 ième des livres de poésie et encore des auteurs québécois, la tablette du milieu des dictionnaires et guides de voyage, plus bas c'est ma littérature AA,  bible et autres thèmes touchant la santé enfin sur la dernière tablette je retrouve une vieille encyclopédie en plusieurs volumes ainsi que beaucoup de livres achetés dans des kiosques de livres usagés, des classiques pour la plupart et d'auteurs étrangers et quelques BD. Il manque quelques livres éparpillés un peu partout dans la maison.... p.s bon succès avec ton idée de note commune sur les biblios de la tribu.
 
Oui Gaétan, je comprends ça le "semblant de désordre", la mienne est ainsi faite aussi! Et pour le succès, ma foi, comme tu pourras le voir ici, il est assuré!
 
Des Ocreries aussi, Anne m'a écrit entre deux missions jardinage son amour des livres, je vous le livre:
 

bibli 1.jpg

1 - les livres ont toujours tenu beaucoup de place dans ma vie, mais ma maison n'est pas encore aménagée pour contenir tous ceux que j'ai. Voici ceux, les plus lus, beaux, qui tiennent dans la bibliothèque que m'a prêté une de mes nièces.

bibli 2.jpg

2- voici ceux en attente de lecture ; pas le temps, trop de boulot, et lire étant pour moi une activité en soi, je ne lis pas entre deux trucs, je me donne du temps pour lire. Au prochain jour de pluie ???

bibli 3.jpg

3- les bouquins qui ne tiennent pas dans la maison, faute de place, sont stockés en attente dans l'ancienne laiterie, au milieu d'un bric-à-brac impressionnant.
 
Je n'imagine même pas une maison sans livres, une vie sans livres. C'est tous les rêves, tous les savoirs, tous les imaginaires à portée de main. Ça a été tout mon monde durant plus de 20 ns, avant que la vie ne m'oblige à m'en éloigner. 


 

Nancy, n'y participera pas mais j'ai aimé som mail alors le voici:

Je n'y participerai pas mais l'exercice aurait été agréable, j'en suis certaine.
J'en ai deux dans mon lit, trois sur la table de chevet, un dans ma sacoche de vélo, quatre sur la table à manger, deux dans mon tiroir au bureau, en plus des bibliothèques et ceux qui traînent sur le plancher.
J'imagine les photos de tout ça :-)

Christian trouve l'idée belle mais n'est pas d'attaque pour y participer non plus et passe son tour, dommage. J'ai un souvenir ému de sa bibliothèque et ses livres comptent beaucoup dans la mienne;
 

IMG_2528.jpg

- Un bout de Mistral chez Blue -

 
 
 
Rainette , toujours aussi kamikaze écrit:
 
Eh bien voilà ! Ma bibli principale et une petite bibli (dans le mur….).   Beaucoup de classiques.  Aucune encyclopédie puisqu’il y a Internet maintenant.

J’ai mis « en vitrine » Alice.  Parce que ce livre PARFAIT exprime bien ce qu’est pour moi la lecture.  L’évasion, l’imaginaire, mais dans un monde juste à côté du nôtre.  Il suffit de suivre le lapin pour y entrer.  Pas peur.

Alors, voici!
 
 

Puis ce furent les délicieux mails de Claudio et Louis-Paul:


"Pas besoin d'aller chercher loin pour répondre à la question de ce que sont les livres dans sa vie. Il suffit de photographier sa bibliothèque à la demande d'une amie et l'impression de se déshabiller vous saute à l'émotion. Déshabiller son coeur, son corps ou son âme ? On ne sait pas trop. Mais c'est terriblement intime cette affaire. C'est donc que les bouquins touchent à l'essentiel. Disons que les livres, c'est de l'intimité. Et nous avons tout dit"

P1130804.JPG

P1130805.JPG

P1130806.JPG

P1130807.JPG

 - Mots et photos de Claudio Orlando -


 

« Tout homme est un livre où Dieu lui-même écrit. »
J’ai choisis une  citation de Victor Hugo car je ne pourrais pas,  en quelques lignes évoquer mon rapport au livre…Mais j’en parle souvent sur mon blogue. Alors, je partagerais sur un rêve ; celui d’avoir une seule bibliothèque qui serait  un mur entier du sol au plafond et sur toute la longueur de la pièce. En attendant peut être de le réaliser, il y a des livres dans toutes les pièces de mon appartement. J’ai choisi de répondre à l’invitation d’Héléna en vous montrant dans ce montage de trois photos,  la bibliothèque près de l’endroit où j’écris ces quelques mots. (Et où j'écris et publie mes billets).  
Avec un zoom sur les livres que j’aime avoir toujours  près de moi…
 

Biblio-PhotosLP.jpg

- Photos et texte Louis-Paul Fallot -



 De Manouche et son encre turquoise:

Merci de ton invitation, je suis un peu bousculée actuellement ;alorstout vite:
Les livres régnent un peu partout dans la maison ; je t'envoie deux clichés de là- où- ils -ne -sont-
pas-trop-en-désordre.
 
Longtemps les livres ont été pour moi un indispensable plaisir égoîste.
Au fil des ans la famille s'est étoffée, les amis devenus plus nombreux. Connaissant bien la vie et les goûts de chacun je n'ai plus gardé les livres, les distribuant à la bonne personne. Petits cadeaux partagés discussions enflammées, les livres sont devenus des objets de communication privilégiés.

De Francoise et sa belle sensibilité:

« Les livres et moi, c'est une longue histoire d'amour. Je les aime depuis que je suis gamine. J'ouvrais alors les portes du grand placard où se trouvaient ceux de mon père, il était un passionné lui aussi, et je les regardais, dressés sur les rayons. J'étais émerveillée et fascinée. A l'époque, il fallait finir de découper les pages de certains avec un coupe-papier, j'avais ce privilège car je le faisais avec infiniment de minutie et de plaisir. Maintenant, c'est moi qui ai des rayons où se dressent quantités de livres, c'est moi qui les feuillette, c'est moi qui les caresse, c'est moi qui les respire… Les livres et moi, c'est une longue histoire d'amour. »

 
 
 
Il nous manquait un poème, ce que Mokhtar a comblé: 

 

Le livre


Qu'il soit celui des morts
Ou celui des vivants,
Le livre t'ouvre ses immenses ailes au firmament!


Il t'invite au voyage,
De port en port,
De page en plage,
De plage en page,
De ville en village,
De visages en paysages
Et ne te laisse jamais livré à ton triste sort!
Il a tellement de secrets à te confier, avant ta mort,
Qu'il te rendra, pour l'accepter, bien plus fort!


C'est dans l'océan de ses mots
Qu'il te convie à renouveler ta peau,
A surmonter tes peines et tes maux,
A alléger tous tes fardeaux!


Dense, le livre te fait frémir,
Danser, pleurer et rire.
De l'Homme, il te révèle le meilleur, tout comme le pire,
Ce qui l'égaie et ce qui le fait souffrir!

Si tu veux, tout cela, découvrir,
Je te conseille, ami(e), de lire!
 


- Mokhtar El Amraoui -


Livres de chevet

220px-Arabian_nights_manuscript.jpg

Il s'agit, là, des "Mille et une nuits", livre dont je ne me lasse jamais, tant il me fait voyager et rêver!
 

Le_Spleen_de_Paris.jpg

Cela va de soi que j'aime énormément "Les Fleurs du mal" du sieur Charles, mais "Le Spleen de Paris" me plonge dans une autre dimension baudelairienne, à savoir cette force poétique de conteur qu'il a .
 

Ainsi_parlait_Zarathoustra.jpg

Livre génial, tout simplement. Je m'y ressource, souvent!

b.jpg

Cette histoire à voyager à travers le temps m'intriguera toujours!

Voici une toute petite crête de mon chaleureux iceberg livresque! Mokhtar



Et puis ce fut le tour de Swan, de Kevin, d'Eric et de Sandy, tous mes amis québécois qui répondent présents, mon coeur bat la chamade.



Jamais seule. 
Un peu comme le chiendent, ils s'imposent, se propagent... Mais comme la plus rare des fleurs, je les aime et les cultive, leur laissant libre cours dans la maison. 
Jamais seuls.





Texte et photos Kevin Vigneau:

IMG00036.jpg

IMG00035.jpg

 

Je crois que je me suis emmuré avec les livres, peut-être que leur sagesse tranquille me repose de l'imbécillité ambiante et de la mienne. Je les aime assez anciens, du moins patinés, lus ou seulement parcourus par moi, le temps d'une soirée, une nuit, un regard ;  je les aime près de moi, comme une femme parmi toutes et toutes par une, le livre parmi tous qu'on ne lira jamais ou qu'on cherche toujours à relire.

Ma main,

Kevin



IMAG0096-1-1.jpg

IMAG0095-1-1-1.jpg

IMAG0098-1-1.jpg

IMAG0104-2-1-1.jpg

Je déteste les livres. C'est pire qu'un chien parce que ça n'a pas de pattes et que pour qu'ils te suivent, il faut les foutre dans une remorque qu'on arrime à l'arrière du vélo et qui en général roule mal et donne constamment des coups de gauche et de droite, ce qu'on appelle entre nous, tordus de la potence, du guidonnage, et puis je te le confie, non, ma vieille, on se bidonne par quand ça guidonne. Pas quand ça te pourrit les paumes et les poignets à telle enseigne que tu dois ensuite pratiquement cesser de jouer de la guitare, de te tripoter, ou même de replacer tes dalles au scrabble.

Pire encore, les livres, je prétends, moi, qu'ils sont pires que les femmes. D'abord ils sont moins jolis en général (à quelques exceptions près), et à volume équivalent, ils sont beaucoup plus lourds, parce que plus denses (sauf Monique, mon ex.) Qui n'a jamais porté sur ses épaules, du comptoir d'un bar jusqu'à son lit, 1m73 de bouquins complètement bourrés et imbibés de vomi, ne sait pas de quoi je parle. Puis, les livres ne savent pas enfanter, soigner les plantes, occuper un ministère, conduire un camion, échapper du champagne sur la moquette, glapir dans une fête ou se déguiser en joggings. De plus, lorsque le petit Jésus fait apparaître une femme sur Terre, on a pas besoin de raser une forêt ; alors que les bouquins, son père le putois, à tous les coups, c'est un boisé qui zappe !

Mémémémaaais, entends-je s'égosiller les chaumières-zé-chômeurs, pourquoi s'embarrasser de toutes ces merdes qui ramassent et engendrent de la poussière, qui attirent les escargots, qui ne savent pas bouger leurs culs et qui posent plus de questions qu'ils ne connaissent de réponses ? Eh bien, c'est simplement que bien employés, ils servent d'amarres aux âmes trop légères, qui autrement, risqueraient de s'envoler, les jours de grand vent. Eh, vas-y, du coup, on s'en accommode. Et puis, si on y songe, le livre est une technologie récente qui a permis d'éliminer plus de 99.78 % des conteurs. Et juste pour ça, le livre, c'est mon héros.



 
Un lu en entier vaut mieux que douze tu liras un mam'né.

100_1134rerererererrere.jpg

100_1151rererererererere.jpg

100_1154rerererererre.jpg

100_1159rerererere.jpg

100_1158rerererererere.jpg

 
 
Une des rares de cette note à ne pas être blogueuse avec Kevin, une belle et noble amie et connaissant son amour des livres et de la beauté, je lui ai demandé si elle voulait participer à ce tir groupé. Elle a répondu, "volontiers avec grand plaisir" et voici donc la contribution d'Angelica.

IMG_1766.jpg

IMG_1763.jpg

IMG_1764.jpg

- Photos Angelica -

 
Il en va des bibliothèques comme de l'âme de leur propriétaire: mouvants , nomades, chaotiques qui se déplacent comme les dunes du désert. Mon rêve de rassembler tous mes livres dans un mur gigantesque de rayonnages m'obligerait de passer ma vie dans une seule pièce. Me contraindrait à un classement ordonné alors que chaque livre est déjà un voyage,  dans l'autre et donc en soi-même; ne peut subir une existence statique, posé comme un gisant. 
 
Ma bibliothèque vit au gré des humeurs de mon âme, dispersée à même le sol, voyageant de lieu en lieu. 
Lire c'est vivre des milliers de vies, épaissir la sienne par des incursions dans ses propres profondeurs, vaincre ses peurs de l'inconnu pour en faire du connu. Lire c'est un acte cosmique qui me relie à tout et à tous et mène à une tolérance universelle
si désirable.
 
- Angelica Ferrant -


 "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier" .  L'amour du livre .

IMG_1762.JPG

- Photo Angelica -


Après avoir reçu ces superbes photos, Plumitif, Laurence et Laure m'ont envoyé leurs images et leurs textes. La note sur l'amour des livres commençe à s'étoffer de plus belle, c'est un feu d'artifice!
 

J’ai eu cette « chance » d’être très tôt entouré de livres. En fait, ça faisait tellement partie du décor que je ne me suis découvert un véritable intérêt pour la littérature qu’une fois adulte. Avant de nourrir l’imaginaire et la réflexion (qui se gavaient aussi bien de télé, films, bd, jeux et divagations diverses), les livres ont d’abord été pour moi source de savoir. De doute plutôt, en vérité : j’ai précocement réalisé que ce que les profs nous serinaient comme vérités éternelles était souvent sujet à caution, hypothétique, voire carrément faux. Pas terrible pour cultiver le respect de l’autorité, rien de tonifiant pour la persévérance scolaire… Cette petite brèche devint bientôt une faille qui fut bien près, d’ailleurs, de me conduire tout droit à la faillite. Jusqu’à ce que je tombe sur le livre qui allait irrévocablement changer ma vie : Le Secret. Naaaaaan, je déconne! (N’empêche, il est tenace ce rêve du grimoire révélant enfin la clef de cette énigme que nous serons éternellement à nous-mêmes…)

plumi_livres.jpg

- Texte et photo Le Plumitif -


 

Partir doublement

Dans la lecture fluide

Et le wagon mouvant.

DSC04678.JPG

- Haiku et image Laurence Guez -



laure.jpg

 
Je les aime Libres, les livres, comme les gens. Ils vont et viennent, des chats errants, je les confie pour des "au revoirs", bien à l'abri, je les livrent aux ballades, aux sourires perdus, les laissent s'écorner à vif, j'aime les savoir se laisser prendre entre les paumes enfumées ou parfumées, lointains ou à portée de main. Je les aime voyageurs. Je les aime aussi comme un sou neuf, les posséder un peu.. La quête en devient magique, la trouvaille sublime extase !  l'instant de l'appétit, l'instant de plaisir où j'ouvrirai sa première page. J'aime mes livre-bibles que je n'ouvre presque jamais, mais sans lesquels la vie me semblerait perdue. Ceux que j'ouvrirais plus tard, besoin de les savoir là et les livres compagnons. J'aime les réouvrir et me voir les relire dans un lieu, dans un autre temps passé, revenir à cette première impression de lecture, à jamais gravée comme le goût d'une madeleine.
Et il y a ceux que j'accueille, que l'on me prête, qu font escale un temps. En ce moment ils s'entassent par petit tas ici et là, en trio. Les thématiques de chaque tas sont les mêmes: Enfant, liens affectifs, voyages. Tiens ! et si les livres devenaient une seule et même carte routière ? puisqu'ils n'arrivent pas là par hasard.

Fragment de biblio_LK.jpg

Trio-book-LK.jpg

 
 A l'instant où je réécris ma note sur l'indigne espace de ma bibliothèque, qui n'est que le parcours littéraire de mes sept dernières années, ma cousine me dépose la pile de livres que je lui avais prêté l'été dernier. Bim.
 

2013-05-08 16.38.17.jpg

Ces six livres-là résument à eux seuls le pourquoi de leurs existence dans la mienne:
En voici les dernières phrases:
 
" Quelle merveilleux été ! Je crois que chacun savait que ce serait la dernière goutte de plaisir" ( Venus Erotica- Anaïs Nin)
" Tout le monde fait l'amour. Même moi". ( Pascal Clark)
" Le printemps va enfin pouvoir commencer" ( Le Voyage d'hiver- Amélie Nothomb)
" Faut jamais rien raconter à personne.Si on le fait, tout le monde se met à vous manquer." ( L'attrape-coeur, J.D.Salinger)
" Ainsi, Henry vient cet après-midi et demain je sors avec June" ( Henry et June- Anaïs Nin)
" - le violoncelle! c'est magnifique. Et pourquoi le violoncelle ?
  - Parce que c'est l'instrument qui ressemble le plus à la voix humaine."(Acide sulfurique Amélie Nothomb)

- Photos et textes Laure K. -

 

J'attendais encore les photos de Venise, je ne concevais pas une note sur l'amour des livres sans qu'elle y participe, j'attendais aussi les pensées de Michael, je crois que Vieux G. est perdu dans ses limbes et Flash m'a annoncé être trop occupé à réssuciter. Tard dans la nuit leurs images et leurs proses sont arrivées:

 

J'ai une relation amour-haine avec la lecture : je l'aime lorsqu'elle déchaîne les tempêtes imaginaires à l'aurore, mais la déteste quand vient la symphonie de l'aube, le chant matinal des oiseaux. Je bascule de manière déconcertante dans l'envers du décor - si l'auteur sait jouer sur les cordes universelles qui nous relient tous - quand le livre devient l'outil qui façonne et fascine, qu’il est sens et essence.

 

DSC_0107.jpg

DSC_0105.jpg

DSC_0096.jpg

photo.PNG

- Texte et photos Michael Deschambault -


- Belles de jour et de nuit -
 
Comment en avoir qu'une seule quand il y a tant de moments et d'endroits pour lire ?
 
Je commence par ma majestueuse, celle qui fait salon à longueur de jour. Un coup de cœur, surtout pour Marsi mon conjoint. Elle trône depuis à peine un an. J'aimerais me porter aussi bien qu'elle à son âge. En plus, elle fait du patin à roulettes quand on doit éventer la poussière entre ses pattes. Le côté gauche, pour les livres de cuisine du chef, le côté droit pour les romans québécois de certaines maisons d'édition, celles qui soignent leurs couvertures comme les œuvres d'art qu'elles peuvent être.  
 
L'autre, la foncée, j'y suis attachée. Un jour, elle changera peut-être de couleur mais jamais elle ne disparaitra de mes yeux. Elle siégeait dans le bureau de la femme d'affaires qu'était ma mère, la Jeanne. Elle a déjà porté de lourdes vitres coulissantes. Son ventre est maintenant laissé ouvert à la main butineuse. C'est un fouillis de romans québécois en continuelle rotation, ils vont et viennent au gré des envies des amis et même de ceux qui le sont moins.
 
Oh, ma douce blanche, je dirais même ma favorite. Pourquoi ? Si les élans du cœur s'expliquaient, je dirais que la cause en est une de conversion. Elle a déjà été une pharmacie dans un hôpital tenu par des religieuses. C'est de l'ordre de la faveur qu'elle règne maintenant entre les murs de notre chambre blanche. Elle a été reblanchi avec de la peinture pour automobile et depuis, elle fait sa coquette. Elle aussi a déjà été vitrée. Il faut croire que je ne supporte aucune cloison entre moi et mes livres chéris. Cette bibliothèque contient précieusement mes livres vierges, sur lesquels mes yeux ne se sont pas encore posés. Je sais, ne me le dites pas, il y en a trop.
 
J'ai ajouté cette solitaire mais combien importante tablette. Elle supporte, pas trop longtemps car elle ne le pourrait pas, les livres lus mais non encore commentés. Elle est à la hauteur de mes yeux lorsque je travaille à l'ordinateur.
 

Mes bibliothèques.jpg

 - Composition et texte de Venise Landry -


Et Fanfan, charette, m'envoie à la toute dernière minute cette charmante lettre avec ses deux images:

Hello Blue !
C'est en me réveillant ce matin, et en lisant ton post que je réalise que le temps est passé si vite que je n'ai pas eu le temps de réfléchir -comme je me l'étais promis- à l'écriture d'un texte d'accompagnement des deux photos prises à la va-vite que je t'envoie avec un peu de retard ce matin... il est finalement né de ma visite d'hier chez la maman d'Hervé, mon tendre compagnon...
Chaque soir, mon amoureux bouquine très tard, il ne peut pas s'endormir tant qu'il n'a pas absorbé sa dose. Cet homme là ne lit pas, il dévore : policiers, romans, essais, poésie... Depuis son arrivée, les livres s'entassent un peu partout à la maison...Je crois que son amour des livres lui vient de Luc, sa maman, dont la fabuleuse bibliothèque occupe un mur entier du salon de sa petite maison de Cuges-les-Pins...Luc aime tellement les livres qu'elle a décidé de leur donner une nouvelle vie en créant " le livre libéré".
Depuis quelques années, elle récupère les ouvrages qui quittent les rayonnages des bibliothèques cugeoises. Ces romans, essais, recueils de poésie, un temps délaissés sont triés et, revêtus sur la page de garde d'une inscription à l'encre rouge :  "le livre "libéré" peut être emporté, gardé ou rapporté. Ne peut être vendu", ils reprennent vie...
Aux beaux jours, c'est devant la porte de sa maison que Luc propose  ces trésors offerts à tous les passants...

Hier, en fouillant dans un des nombreux cartons qui s'empilent sur les marches de l'escalier qui mène à son appartement, j'ai trouvé un exemplaire du chef d'oeuvre de Steinbeck " Des souris et des Hommes". Un exemplaire en poche, jauni et écorné, dont l'odeur caractéristique des bouquins longtemps oubliés a chatouillé mes narines, avant de m'emporter pour la seconde fois, émotion intacte, jusqu'au bout de la nuit...

livres,bibliothèque,amour,blog,échange,partage,émotion,écriture,photographie,humain

livres,bibliothèque,amour,blog,échange,partage,émotion,écriture,photographie,humain

- Mots et photos Pieds sur terre -


Et voilà Pat Caza qui me traite de canaille, il a raison, j'ai toujours eu du mal avec le décalage horaire. Il nous ouvre le tiroir de sa table de chevet et là, pamoison, il est rempli et nous avons des goûts communs!

 

Ma table de chevet. J'ai ouvert le tiroir, ceux-là y étaient. Je manque de place, manque de temps, mais de livres jamais,

livres,bibliothèque,amour,blog,échange,partage,émotion,écriture,photographie,humain

j'voulais faire une petite mise en scène avec Requiem des Innocents de Louis Calaferte, mais comme je l'ai surement refilé à quelqu'un et perdu, ça m'a retardé. J'allais en racheter un ce soir après le boulot, mais voilà, je me suis fait prendre de court, donc impro, le tiroir de ma table de chevet, zam, sans rien de plus, vraie canaille.

- Photo, mots et maux Pat Caza -


 

Et voilà Zoé, qui in extrémis, vient participer:

 

livres,bibliothèque,amour,blog,échange,partage,émotion,écriture,photographie,humain

On peut dire que les livres sont le seul bien dont je ne saurais me séparer qu’en cas d’extrême nécessité.

 Je me souviens de ce couple à qui j’avais prêté mon modeste studio dont je déménageais pour un espace légèrement plus confortable, au temps de mes premières armes dans la vie d’adulte. Un dépannage de quelques jours, en attendant qu’ils trouvent une solution plus pérenne.

Quand je suis venue récupérer la clé,  je me suis aperçue avec horreur que la bibliothèque avait été vidée des vieux livres que le monsieur très gentil qui me louait mon meublé, rue des Ecouffes,  m’avait confiés, et j’avais accepté avec reconnaissance. Cet homme, malade du cœur, tenait à monter les trois étages  tous les mois pour percevoir, essoufflé, son loyer, sans doute pour le plaisir d’échanger avec une très jeune femme amoureuse de littérature. L’antique bibliothèque vitrée avait été vidée entièrement par les indélicats. Il et elle avaient décampé avant mon arrivée, laissant à l’abandon le lieu dans un état indescriptible et délesté de cette manne précieuse. J’ai appris, beaucoup plus tard, que le compagnon de la copine à qui j’avais fait confiance était une crapule minable qui avait vendu chez Gibert les bouquins pour se procurer son morceau de chichon.

J’étais malade de honte en entendant, dans l’escalier, les pas lourds de monpropriétaire avec qui j’avais noué une amitié entretenue par nos conversations mensuelles (j’ai occupé deux ans ces deux pièces minuscules).Je le savais déjà navré de me perdre comme locataire. Je craignais qu’il ne fasse une crise cardiaque. Finalement, c’est lui qui m’a consolée de la découverte que je venais de faire. Une amie pouvait vous trahir. En s’emparant, de plus, de livres qui avaient une faible valeur monétaire, mais une haute valeur affective.  Il m’a assuré que cela n’avait pas l’importance que je donnais à la perte, même s’il comprenait ma déception.

Chez moi, les livres sont partout chez eux, dans mon bureau, dans ma chambre, dans une autre pièce encore et sur les tables … partout.

livres,bibliothèque,amour,blog,échange,partage,émotion,écriture,photographie,humain

livres,bibliothèque,amour,blog,échange,partage,émotion,écriture,photographie,humain

- Photos et texte Zoé Lucider -


 

Après avoir recueilli les photographies et les mots des uns et des autres, je me suis demandée ce que je pouvais bien ajouter à tout ce qui a été dit. Je suis vraiment très émue de voir comment chacun de nous vit les livres, se les approprie, en fait son voyage, sa liberté, sa quête, et puise en eux refuge, sens, amour et résonances. Ma bibliothèque est immense, toute une pièce lui est consacrée et ne suffit pas pourtant, elle déborde dans les pièces d'à côté, dans la cuisine, dans les toilettes, dans la chambre où sont pêle-mêle empilés les livres d'art, de psychologie, de poésie, des romans noirs, des romans fleuves, des romans d'amour, des correspondances. Sur mon bureau, dans mon sac à main. Les livres font partie de ma vie au quotidien. Pas un seul jour sans que je n'en ouvre un ou plusieurs. J'ai besoin de les avoir à portée de main. Pour l'amour des livres, je suis heureuse d'avoir pris cette initiative qui nous unit un peu plus encore. Un grand merci!

 

IMG_2552 2.JPG

photo.jpg

IMG_2594.jpg

- Photos Helenablue -




08/05/2013

jeu de voile -2-

47980_593809090629767_1246125137_n.jpg

485637_593809140629762_954811407_n.jpg

942464_593809443963065_1461368948_n.jpg

 

05/05/2013

Jack Vettriano

vettriano1208920244.jpg

Temptress_Holding.jpg

Jack quitte l'école à 16 ans et devient apprenti (ingénieur des mines), mais s'adonne à la peinture durant ses loisirs. Ses premières toiles sont des copies de tableaux impressionnistes (dont Claude Monet).

Vettriano devient célèbre en 1988 quand il expose deux toiles à l'exposition annuelle de la Royal Academy d'Écosse : ces deux toiles se vendent le premier jour et plusieurs galeries se proposent de vendre ses œuvres. Le succès contribue à casser son premier mariage et il déménage à Édimbourg, changeant son nom en Vettriano (nom de jeune fille de sa mère). Suivent des expositions couronnées de succès à Édimbourg, Londres, Hong Kong, Johannesburg et New York. Ses peintures rappellent le genre film noir, avec des touches de romantisme et parfois d'érotisme.

Bien que son style soit jugé vulgaire et sans imagination par certains critiques d'art, c'est l'un des artistes les plus en vue sur le marché de l'Art.

Still Dreaming.jpg


En octobre 2005, on a découvert que certains personnages des peintures de Vettriano (dont The Singing Butler) étaient inspirés d'un manuel de référence pour artiste The Illustrator's Figure Reference Manual. Cette révélation a quelque peu terni la réputation de Vettriano, bien qu'il n'ait jamais nié être autodidacte (il n'avait pas les moyens de rémunérer des modèles).

Vettriano a des studios en Écosse et à Londres. Représenté par la Galerie Portland à Londres de 1994 à 2007, il a désormais son propre site d'internet. Jack Nicholson et Terence Conran figurent parmi ses plus grands collectionneurs.

En 2003, il a été fait Officer de l'Ordre de l'Empire britannique. (source Wiki)

 

not-identified-3-836x1024.jpg

e8b6fc99.jpg

Ce côté glamour, réaliste, à la Hopper, j'aime. Ces femmes fatales, félines, féminines et langoureuses, ça me parle, ça me fascine, j'aime, j'aimerai toujours cette image "gilda", elle m'énergise. Pourtant, je sais que ça peut paraître caricatural. Mais l'idée de la femme, femme, fière et heureuse de l'être, animale, sensuelle, sûre d'être, c'est pour moi le chemin de la liberté de la féminité. J'aime plaire, j'aime être désirée et j'aime, bien plus que plus jeune, être femme. Chez Vettriano, l'ambiance invite au plaisir et sa peinture "érostisitique" invite à se donner. Comment dire. C''est si fabuleux d'être femme, comment ne pas en profiter?

Jack-Vettriano-Beautiful-Losers-I-66133.jpg

Vettriano.jpg

Painting-Jack-Vettriano.jpg