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08/06/2010

inspirant

A découvrir chez LP.

 

 

 

 " Je n'ai jamais pensé à l'homme et à la femme en tant que tels, mais je crois beaucoup en l'être humain comme un tout... le concept du corps comme refuge de l'âme."

- Jaume Plensa -

 

 

29/05/2010

Léonor Fini

  

Née d'une mère italienne et d'un père argentin, son enfance et son adolescence se passent à Triste en Italie, auprès de sa mère et de sa famille maternelle. Elle n'a pas connu son père, très tôt disparu. Dans un milieu bourgeois, très cultivé, elle acquiert une culture cosmopolite. Elle quitte sa famille à 17 ans pour s'installer à Milan et commence à peindre, adoptant le clasicisme et la peinture tonale. En 1937, elle quitte l'Italie pour Paris et rencontre André Bretonet les surréalistes. S'inspirant de leurs théories, elle expérimente le « dessin automatique ». Elle se lie d'amitié avec Georges Bataille, Paul Eluard et max Ernst sans jamais intégrer le groupe, n'ayant aucun goût, selon elle, pour les réunions ni les manifestes. C'est en solitaire qu'elle explore un univers onirique mettant en scène des personnages aux yeux clos (des femmes le plus souvent). Des jeunes gens, un peu androgynes, alanguis face à des sphinges protectrices évoluent ou rêvent dans un climat de fête cérémonielle où l'érotisme flirte avec la cruauté. Chez elle, la femme est sorcière ou prêtresse, belle et souveraine.

Sa première exposition monographique a lieu à New York, en 1939. Leonor Fini a réalisé de nombreux portraits Jacques Audiberti, Jean Genet, Anna Magnani confectionné des costumes pour le théâtre, le ballet et l'opéra et illustré des textes de Marce Aymé (« La Vouivre »), d'Edgar Poe, du marquis de Sade (« Histoire de Juliette », 1945). De nombreux poètes, écrivains, peintres et critiques lui ont consacré des monographies, essais ou poèmes dont Jean Cocteau, Eluard, Ernst, Alberto Moravia...

Filippo de Pisis, dont elle avait fait la connaissance dans le train la menant à Paris, l'emmène régulièrement au café Les Deux Magots où elle fait la connaissance de Jules Supervielle, Giorgio De Chirico et Max Jacob.
Elle fréquente les salons de Montesquiou et des Noailles. Un an plus tard, elle fait la connaissance de Cartier-Bresson et d’André Pieyre de Mandiargues. Bientôt elle s’installe chez ce dernier. Les portraits du jeune écrivain s’accumulent tandis que son ami photographe ne cesse de l’immortaliser dans des poses lascives, ou sinon en exécutant de troublants portraits. Sa beauté fascine bien d’autres photographes, dont Erwin Blumenfeld, George Platt Lynes, Dora Maar, Lee Miller et d’autres encore. Elle parvient à s’imposer comme peintre en exposant en 1933 avec les Italiens (Carrà, De Chirico, Severini, Campigli, De Pisis), puis en étant invitée un an plus tard à prendre part à l’exposition organisée par Paul Éluard sur le dessin surréaliste à la galerie Quatre Chemins. Des toiles telles que la Chambre noire, Femme en armure ou D’un jour à l’autre marquent son engagement dans l’univers surréaliste avec une forte connotation érotique. André Breton n’apprécie pas son travail : une femme ne peut avoir dans son univers phallocentrique (inquisiteur) qu’une place subalterne.

Leonor faisait séjour retirée du monde, mais non sans festivités, ayant eu des maisons en Loire, en Corse. Elle adorait les chats, elle a peint de nombreux tableaux et dessiné plusieurs esquisses et aquarelles en hommage aux chats. En 1977, elle consacra même un livre entièrement dédié à sa passion pour les félidés, Miroir des chats. Elle meurt dans un hôpital de la banlieue parisienne, sans jamais avoir cessé de peindre et d'écrire. De 1939 à sa mort, on a recensé plus de 45 expositions personnelles en Europe et aux États-Unis.

Cette artiste cosmopolite puise sa créativité dans les influences du romantisme allemand ainsi que du surréalisme tout en préservant son autonomie artistique. Elle traduit à travers son oeuvre des angoisses que l'art transfigurera, à travers une sensibilité mêlant l'onirisme, le goût du bizarre et l'étrange. Ses mises en scène du corps et des reflets de l'âme forment un monde de rituels et de cérémonies, obsessionnel et menaçant, théâtral et fascinant. 

« J’ai toujours vécu le présent. Je vis dans le présent. Je n’avais jamais de préoccupations de carrière ou de vocation, de projections dans l’avenir. Ça me plaisait de peindre, je peignais, donc j’étais peintre. Lorsque les gens me demandent : comment faites-vous ?, je réponds : Je suis ».

- Léonor Fini -

 Que ce soit à Paris, en Touraine ou en été au bord de la mer, elle peint tous les jours, l'après-midi, pendant cinq ou six heures. Pourtant, elle ne termine pas plus de dix toiles par an, car elle peint à l'huile avec une très forte exigence de perfection. Si, arrivée au terme d'une série qui l'avait stimulée elle s'interrompt de peindre, elle passe au dessin, où son écriture est rapide, nerveuse, spontanée. Lorsqu'elle cesse de peindre, elle crée des objets et écrit avec une rapidité presque automatique qui rapproche son écriture «littéraire» de celle du dessin.

"Toute ma peinture est une autobiographie incantatoire d'affirmation, une volonté d'exprimer l'aspect fulgurant de l'être; la vraie question est de transformer sur la toile le sens du jeu."

Léonor Fini -

« Ce qui est sûr c'est que je veux que les images que je fais surgir soient les plus proches d'elles-mêmes. Je les veux peintes le mieux possible : je veux dire au point le plus aigu de rencontre de ce qui veut s'exprimer à travers moi, et la façon de le faire.»

23/05/2010

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- Photo Kilian Brisepierre -

 

08/05/2010

Wifredo Lam

 

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"Quand j'étais petit, j'avais peur de mon imagination. Je n'ai jamais vu de fantômes, mais je les inventais. Je craignais la lune, l'oeil de l'ombre. Je me sentais à part, différent des autres."

- Wifredo Lam -

 

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Son père, un commerçant chinois de Canton établi à Cuba, a plus de 84 ans quand naît son huitième (et dernier) enfant, Wifredo. Sa mère est mulâtre.

De 1918 à 1923, il fréquente l’école des beaux arts de La Havane. Au début de l’automne 1923, il s’embarque pour l’Espagne.
En 1929, il épouse Eva Piris (espagnole d’Estrémadure). Un enfant naît l’année suivante. En 1931, Eva et son fils meurent de la tuberculose. En 1938, Pablo Picasso fait la connaissance de Wifredo Lam qu'il présente à ses amisGeorges Braque, Paul Éluard, Fernand Léger, Henri Matisse, Joan Miró... En 1940, André Breton lui propose d'illustrer son dernier recueil poétique « Fata morgana »1 À partir d'octobre 1940, il fait partie des artistes qui fréquentent laVilla Air-Bel à Marseille, mise à la disposition de "personnalités" à sauver des nazis, par l'américain Varian Fry, fondateur, à cet effet, du Comité américain de secours.2 En attendant un visa de sortie, il participe aux cadavres exquisdessinés et à la création du « Jeu de Marseille », jeu de cartes inspiré du tarot de Marseille.

Le 25 mars 1941, il embarque pour Cuba avec Breton et sa femme Jacqueline Lamba, Max Ernst, Claude Lévi-Strauss, André Masson (peintre) et Victor Serge. À l'escale de Fort-de-France, en Martinique, il est interné avec Breton. Ils font la connaissance d’Aimé Césaire. Le 16 mai, ils sont autorisés à quitter la Martinique.

Le 17 novembre 1942, sa première exposition monographique est organisé à la galerie de Pierre Matisse à New York. Fin 1942 début 1943 il peint la "Jungle" qui sera présentée à la galerie Pierre Matisse. Alfred Barr, directeur du MoMA, achète le tableau et l'intègre dans les collections du musée.

Le 24 janvier 1946, ses œuvres sont exposées à Port-au-Prince, en Haïti. Breton écrit la préface du catalogue : « La Nuit Haïti ».

En 1952, Wifredo Lam décide de retourner à Paris. A partir de 1961, il vit entre Paris et Albissola, un village de la côte Ligure (Italie).

Il meurt à Paris le 11 septembre 1982.

(source Wiki)
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C'est au cours de mes recherches sur la relation entre la peinture et l'art africain qui a inspiré beaucoup d'artistes comme Picasso par exemple que j'ai découvert Wifredo Lam, il avait construit une grande et riche collection de cet art qu'il affectionnait qui a pas mal influencé sa peinture d'ailleurs, il en aimait disait-il la culture primitive, le côté magique et mystique et en correspondance étroite avec la nature. Ses origines métisses aussi se ressentent fortement dans son travail, c'est je crois ce qui m'attire dans sa recherche. Pas facile de voir une de ses oeuvres en France, à priori juste une ou deux toiles à chaque Fiac et encore, le musée Dapper a bien organisé une magnifique rétrospective de son oeuvre, il n'en demeure pas moins qu'il faut pousser jusqu'à la Havane pour pouvoir l'apprécier de visue, voilà bien une belle raison de faire le voyage...

 

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" Un tableau est une proposition faite aux autres. Un vrai tableau c'est celui qui possède le pouvoir de faire travailler l'imagination."

- Wifredo Lam -

 

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Très influencé par Breton, il disait ceci: "Breton m'a transmis le point de vue poétique auquel j'ai donné une finalité: celle d'être plus que jamais indépendant par l'esprit. Dans mes toiles je transmets tout ce qu'il y a de plus essentiel à l'intérieur de mon être. Peu à peu, j'ai enrichi ma culture, j'ai dirigé ma pensée, humaniste et critique, sur la douleur de l'homme." Plus connu comme peintre, il a également une oeuvre qui s'étend aux gravures qui illustrèrent les textes de nombreux pètes comme André Breton bien sûr mais aussi Gherasim Luca et René Char.

 

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" Dans une société où la machine et l'argent ont démesurément agrandit la distance de l'homme aux choses, Wifredo Lam fixe sur la toile la cérémonie pour laquelle toutes existent: la cérémonie de l'union physique de l'homme et du monde.

Engageant délibérément l'intelligence et la technique dans une aventure fabulatrice unique qui met à nu comme par secousses sismiques les couches les plus lointaines de l'écorce cérébrale, Wifredo Lam célèbre la transformation du monde en mythe et en connivence. la peinture, est une des rares armes qu'il nous reste contre la sordidité de l'histoire, Wifredo lam est là pour l'attester. E tel est un des sens de la peinture riche plus qu'aucune de Wifredo Lam: elle arrête le geste du conquistador: elle signifie son échec à l'épopée sanglante de l'abâtardissement par son affirmation insolente qu'il se passe désormais quelque chose aux Antilles. Quelque chose qui n'a rien à voir avec le contingentement des sucres et des rhums, les cessions de bases, les amendements aux constitutions: quelque chose d'insolite: quelque chose d'éminemment inquiétant pour les ententes économiques et les plans politiques et qui risque si on n'y prend garde de faire éclater tout ordre qui le méconnaîtrait. Il se passe capitalement ceci que des hommes, qui de tout temps, se débattaient assaillis de doutes, de sollicitations contradictoires, d'invites incertaines, ce sont, à force de tâtonnement nerveux, d'incohérence, de fulgurance, trouvés. Et c'est au nom de ces hommes, au nom de ces rescapés du plus grand naufrage de l'histoire, que parle Wifredo Lam.

Bien entendu tout cela n'a pas été sans héroïsme. Il fallait rompre avec les puissants amateurs de cartes postales. Rompre avec ceux qui sont nombreux à trembler qu'une razzia de l'imagination ne les vienne dessaisir de leur petit bon sens a thésaurisé de bonheur lâche et que quiétude hébétée. Wifredo Lam n'a pas hésité à faire office de grand perturbateur. Parce qu'il porte en lui le secret du souffle, de génie de la croissance, Wifredo Lam a mis le pied dans le plat des académismes et des conformismes.

En définitive, ce qui, par ses soins, triomphe aux Antilles, c'est l'esprit de création.

Et cela prend une importance singulière, si on réfléchit que nulle part ailleurs aux Antilles le vieux problème de la forme et de l'esprit ne se pose avec plus d'acuité.

Par les soins de Lam les formes saugrenues, toutes faites, rugueuses, inspirées qui barraient la route sautent aux grands soleils des dynamites. Par les soins de Lam, la forme se fait docile dons légitime. par les soins de Lam, l'esprit premier; je veux dire le rêve, l'hérédité, se projette et hallucine.

Wifredo Lam, le premier aux Antilles, a su saluer la Liberté. Et c'est libre, libre de tout scrupule esthétique, libre de tout réalisme, libre de tout souci de commentaire, que Wifredo Lam tient, magnifique, le grand rendez-vous terrible: avec la forêt, le marai, le monstre, la nuit, les graines volantes, la pluie, la liane, le serpent, la peur, le bond, la vie.

Wifredo Lam ne regarde pas. Il sent. Il sent le long de son corps maigre et de ses branches vibrantes passer, riche de défis, la grande sève tropicale.

Nourri de sel marin, de soleil, de pluie, de lunes merveilleuses et sinistres, Wifredo Lam est celui qui rappelle le monde moderne à la terreur et à la ferveur premières."

- Aimé Cesaire -

 

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liseur d'entrailles et de destins violets

récitant de macumbas

mon frère

que cherches-tu à travers ces forêts

de corne de sabots d'ailes de chevaux

 

- Aimé Cesaire, " Wifredo Lam...", Moi, laminaire... -

 


 

 

22/04/2010

Pierre Bonnard

" L'art c'est l'arrêt du temps."

- Pierre Bonnard -

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 La peinture de Pierre Bonnard est une peinture ”hors du temps”. Non pas qu'elle soit intemporelle, non pas non plus qu'elle prétende à une universalité quelconque qui par principe transcenderait l'objet du tableau (cet objet qu'on appelle souvent le “sujet”). Bonnard sait que le temps est un compte, un décompte, une mesure. C'est hors de ce temps mesurable et toujours mesuré qu'il se place. Il est dans cet "instant" qui n'est pas une fraction du temps mesuré, qui en serait une fraction infime, une seconde ou moins, un millième ou moins encore. Bonnard est, par son art, dans son art et sans doute parce que c'est ainsi qu'est l'art, un peintre de l'instant, de l'ici, du maintenant, irréductible, indépassable et qui est la vie même en tant qu'elle est sa propre épreuve et qu'elle ne peut jamais être déliée ni d'elle-même, ni de nous, ni de rien. Un tableau de 1895 intitulé “L'omnibus” est une magnifique “illustration” de cette instantanéité de la peinture de Bonnard: on y voit en un seul regard et sans mesure, en toute démesure, le mouvement, une scène où tout “bouge”. De la même manière, une stupéfiante photographie qu'il a prise de Marthe, de dos, assise sur son lit, photographie qui semble non pas la figer mais l'immobiliser. L'immobiliser, au sens où celle immobilité est celle d'un mouvement, d'un geste en train de se déployer sous nos yeux et dans notre propre regard.

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Issu d’une famille aisée et excellent élève, Pierre Bonnard commence très tôt à peindre. En 1887 il s’inscrit à l’Académie Julian, où il fait la connaissance de Maurice Denis, un de ceux avec lesquels il formera le groupe des Nabis.

Bonnard est marqué au départ par le climat hostile à l’impressionnisme des années 1890, et restera toujours méfiant vis-à-vis des milieux symbolistes. En effet, le peintre est trop ironique et modeste pour partager la sentimentalité et le mysticisme de Maurice Denis. Mais comme son ami, il simplifie la ligne et exalte la couleur, utilisée de façon arbitraire, préfère l’arabesque au modelé, néglige la perspective, serre la composition et amène les plans à la surface du tableau. Pratiquant la déformation caricaturale et expressive et négligeant la représentation de la réalité, interprétée de façon décorative et humoristique, Bonnard est avant tout décorateur, ce qui lui permet la liberté, la fantaisie et l’irréalisme. Il réalise de nombreux panneaux décoratifs, des lithographies en couleurs, des paravents, illustre des livres, exécute des affiches… Bonnard est surnommé le « Nabi très japonard » en raison de son goût pour certains motifs décoratifs, tels que les ramages d’étoffe ou les carreaux, pour ses perspectives plongeantes et ses découpages imprévus.
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Il sait exprimer le pittoresque de la vie parisienne « 1900 », dans un mélange de cocasserie et de mélancolie. Le décor se fait intime et familier, tout comme dans les scènes d’intérieur, qui évoquent avec une subtile poésie les plaisirs et rêveries de la vie domestique. A partir de 1900, Bonnard multiplie les nus, où il donne une vision infinie de la variété des reflets de la lumière : c’est dans le nu que le peintre découvre progressivement le modelé, les reflets et la perspective, éclaircit sa palette et fait circuler l’air dans le tableau.
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En 1912, il s’installe près de Giverny, où vit Claude Monet, et découvre la peinture de paysages, d’abord prudemment par sa fenêtre, puis plus largement. Cependant il préfère toujours l’univers clos du jardin, qu’il dépeint dans de grandes compositions. A partir de 1914, Bonnard connaît une crise, au moment où l’impressionnisme est dénoncé par les avant-gardes. Son art va alors évoluer vers plus de monumentalité, de liberté et de complexité.
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" La peinture doit revenir à son but premier, l'examen de la vie intérieure des êtres humains."
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" Il ne s'agit pas de peindre la vie mais de rendre vivante la peinture."
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12/04/2010

sérénissime

 

- aquarelle de William Turner -

 

" C'est en y vivant jour aprés jour que vous ressentez la plénitude de son charme, que vous laissez son influence exquise s'emparer de votre esprit. Cette créature a les variations d'une femme nerveuse, qu'on connaît que lorsqu'on a fait le tour de tous les aspects de sa beauté. Elle a l'esprit élevé ou bas, elle est pâle ou elle est rouge, grise ou rose, fraîche ou blafarde, suivant le temps et suivant l'heure. Elle est toujours intéressante et presque toujours triste; mais elle a un millier de grâces incidentes, et elle est toujours sujette à d'heureux accidents. Vous commencez à éprouver une extraordinnaire affection pour ces choses; vous comptez sur elles; elles font partie de votre vie. Votre affection devient de la tendresse; il y a quelque chose d'indéfinissable dans ces rapports personnels et intenses qui s'établissent peu à peu. L'endroit paraît se personnifier, devenir humain, sensible, et conscient de votre affection. Vous avez le désir de l'embrasser, de le caresser, de le posséder, et c'est finalement un doux sentiment de possession qui s'élève; votre séjour devient une perpétuelle affaire amoureuse."

- Henry James - Heures Italiennes -

 

 

05/04/2010

agnès martin

 

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" When I think of art I think of beauty. Beauty is the mystery of life. It is not in the eye, it is in the mind."

- Agnès Martin -

 

01/04/2010

antre

 

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"Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent."

- Francis Bacon -

 

 

 

 

31/03/2010

Lucian Freud

 

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L'artiste britannique Lucian Freud est considéré comme le plus important peintre figuratif contemporain. Portraitiste accompli, spécialiste du nu, Freud a recours à l'empâtement pour figurer profondeur et intensité, tout en restreignant sa palette de couleurs à des nuances essentiellement sourdes. Ses portraits, peut-être sans indulgence pour ses sujets, sont honnêtes, francs et assumés. 'Je peins les gens non pour ce qu'ils semblent être, ni exactement en dépit de ce qu'ils semblent être, mais pour ce qu'ils sont', a déclaré Freud.

- Sebastian Smee -

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21043313.JPG.jpegPetit fils du célèbre psychanalyste, son talent n'est pas dans l'écriture mais dans la peinture. Un talent qui se déploie au fur et à mesure du temps qui passe, remettant en question de façon inexorable sa peinture, son geste, son trait, sa matière. Exilé du régime nazi, il suit son père à l'âge de 10 ans en Grande-Bretagne et obtient la nationalité anglaise à 17ans. Etudiant en art, il expose à l'âge de 22 ans. S'ensuivent de nombreuses récompenses jusqu'à l'apogée, en 2008, avec la vente de son tableau 'Benefits Supervisor Sleeping' à un prix faramineux. Si, dans les années 1980, ses oeuvres rencontrent déjà un véritable succès, il ne sombre pas dans la monotonie du geste acquis, parfait et automatique. D'abord peintre de la finesse et de l'hyperréalisme, il choisit de se faire violence et change de matériel : des pinceaux rigides et gros, une matière plus épaisse, et un geste moins lissé. Ce virage donne à ses toiles un nouveau réalisme malgré l'aspect découpé des visages de ses portraits. La lumière est traitée de façon brutale, voire maladroite. Puis il persiste dans ce style qui lui est propre, pour en devenir le maître incontesté. Ses peintures, violentes de réalisme, plus épaisses, froides et presque cadavériques illustrent l'acquisition par le peintre du geste juste et parfait. Ses portraits de personnages communs, volontairement peints dans des positions torturées, illustrent sa vision sans artifice du corps, ou plus précisément, de la chair humaine.

 

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A la différence de Francis Bacon, le dessin a été fondamental dans la formation du regard de Freud et à son développement en tant qu'artiste. Dès le début, il occupa une part importante de sa vie. Son célèbre cahier de croquis, The Freud-Schuster Book, datant de janvier 1940 lorsque Freud était à Snowdonia avec Stephen Spender, a heureusement été conservé, tout comme ont survécu ses croquis réalisés à bord d'un vaisseau sur l'Atlantique en 1941 alors qu'il travaillait dans la marine marchande. Par la suite, il exécuta des illustrations et se fascina pour le dessin d'animaux, de poissons et d'oiseaux comme en attestent ses dessins au trait illustrant le recueil de poèmes de Nicholas Moore, The Glass Tower (1944).

 

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L'œuvre de Lucian Freud est divisé en plusieurs périodes, d'abord une première période aux compositions surréalistes, ensuite une période réaliste dite "néo-romantique" où apparaissent les portraits dans une texture légère. Ensuite vient la période de maturité qui a fait la réputation de l'artiste. Peint dans une texture épaisse, dans des tons bruns, gris et blancs, les portraits apparaissent souvent comme vus avec une acuité particulière qui ne veut cacher aucun détail du visage du modèle scruté. Les portraits sont peints sur le vif, repris de nombreuses fois.

Les modèles nus sont vus dans des ateliers désolés, sur des lits ou des sofas défoncés dans des poses inhabituelles et des attitudes crues. Aucun détail n'est caché. L'éclairage de la scène est souvent électrique, et on remarque des "coups de blanc" sur les chairs des modèles peints qui renforcent la sensation d'éclairage artificiel. Freud parle d'une "déformation particulière" qu'il obtient par sa façon de travailler et d'observer. (source Wiki)

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Qu'est-ce que peindre ? qu'est-ce que peindre le corps ? qu'est-ce que cette matière-chair ? quel est son poids ? quelle est son épaisseur ? que font les corps l'un sur l'autre ? l'un près de l'autre ? que font-ils à la peinture ? Lucian Freud se dit "botaniste", il est étonnamment surtout une présence, parfois dérangeante tant elle implique celui qui regarde. Il ne peint que ses proches, ses amis, ses enfants ... et toujours dans l'atelier : l'espace est clos, murs et planchers contiennent les corps. Et lorsqu'il peint l'extérieur, c'est toujours depuis l'intérieur : on repère par exemple un bord de fenêtre et on n'oublie pas que ce qui est vu l'est depuis le dedans - moi qui vois, je suis moi même, en arrière du regard, un corps, un grand contenant. Une peinture criante de sincérité ni sentimentale ni misanthrope, vraie, crue.

 

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Et là, seul dans son corps le bras les muscles la main, tendus par et vers la matière, le peintre aborde notre regard, mais le sien et celui des modèles sont toujours ailleurs détournés, ouvrant une autre direction brisant le face à face obligeant ainsi à voir autrement. Et l'on pense forcément à son ami Bacon dans cette torsion des lignes, ces glissades de couleurs qui infligent aussi une échappée vers la matière. Peintre de chair Freud affirme les corps.

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Jusqu'au 19 Juillet 2010 fascinante exposition au centre Pompidou à Paris se terminant par les photographies de David Dawson de l'atelier du peintre.

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07:58 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (35) | Tags : art, peinture, expo, paris, rencontre, humain

26/03/2010

l'humain isolé

- toile de Françoise Danel -

 

 "La littérature, c'est ce que vous écrivez et que personne d'autre ne peut écrire à votre place. La petite part d'humain que vous transportez et que vous allez faire passer sur le papier. Comme un savant isole une souche de microbes. La littérature, c'est l'humain isolé."

- Louis Hamelin -

 

 

24/03/2010

imaginaire visionnaire

 

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23/03/2010

Yves Tanguy

 

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Yves Tanguy naît aux toutes premières heures du XXe siècle dans le bâtiment du Ministère de la Marine, place de la Concorde, à Paris, où son père est adjudant. Jeune étudiant, il rencontre pendant la guerre Pierre Matisse, fils du peintre Henri Matisse et futur marchand d’art, avec lequel il restera très longtemps ami. Il s'engage à la fin de la guerre dans la marine marchande puis devient élève officier et fait le tour du monde. Il rencontre Jacques Prévert à l’armée en 1920, et un an plus tard, rejoint les chasseurs d'Afrique à Tataouine, en Tunisie.     

De retour à Paris en 1922, Yves Tanguy retrouve Prévert et vit de petits métiers. La vision dans la vitrine d'une galerie d’un tableau de Giorgio de Chirico, Le Cerveau de l'enfant, crée chez lui un véritable choc esthétique : il décide subitement de devenir peintre. Deux ans plus tard, en 1925, Tanguy expose pour la première fois trois dessins dans un Salon, et fait la connaissance d'André Breton. Envoûté par la personnalité de Breton, il adhère aussitôt pleinement au mouvement surréaliste dont il devint l'un des piliers avec Max Ernst et René Magritte.    

Dans les années qui suivent, il illustre des ouvrages d’écrivains liés au surréalisme, tels queTristan Tzara, Benjamin Péret ou Louis Aragon. Après un voyage en Afrique en 1930, le peintre renouvelle sa manière et débute les séries de Coulées. En 1935, il bénéficie grâce à Marcel Duchamp d’une première exposition outre-Atlantique, à Los Angeles. Son succès est grandissant, et l’année suivante, il expose à New York, San Francisco et Londres.

Après la déclaration de guerre de 1939, Tanguy rejoint l’artiste Kay Sage à New York, où son ancien ami Pierre Matisse devient son galeriste attitré. A la fin de la guerre, l’artiste décide de rester aux Etats-Unis, et obtient la nationalité américaine en 1948. Il meurt en 1955 à Waterbury (Connecticut).

 

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"La qualité de la couleur chez Tanguy est une sorte de conscience laiteuse. Son univers est celui de l'homme primitif ou de l'enfant, un univers comestible (…) Les tableaux de Tanguy nous placent à l'intérieur d'un globe gonflé de lait, au centre d'un immense sein maternel (…) la peinture de Tanguy est tout entière nourriture… "

Marcel Jean - « Histoire de la peinture surréaliste »-

 

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- photo d'Yves Tanguy par Man Ray -

 

"L'apparition de Tanguy dans la lumière neptunienne de la voyance retend peu à peu le fil de l'horizon qui s'était brisé. Mais c'est avec lui un horizon nouveau, celui sur lequel va s'ordonner en profondeur le paysage non plus physique mais mental. (...) Les êtres-objets strictement inventés qui peuplent ses toiles jouissent de leurs affinités propres qui traduisent de la seule heureuse manière - la manière non littérale - tout ce qui peut être objet d'émotion dans l'univers."

- André Breton -

 

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Son oeuvre est fait de paysages minéraux, d'êtres-objets fascinants ou d'atmosphères oniriques qui attirent le regard et provoquent l'intérêt des poètes, une étrangeté, une douceur aussi, une lumière bien particulière, une intemporalité singulière...

 

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20/03/2010

quiz

 

 

19/03/2010

arbres

Photo de Mc Doodle.

 

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" La forêt raconte la vie des arbres en images simultanées. Les jeunes pousses voisinent avec les spécimens adultes et les troncs vieillissants. Le sol est jonché de bois pourris. De leur substance se forme le terreau où germent les nouvelles graines. La forêt nous enseigne à regarder la vie sous son angle dynamique. À en avoir une perception d'ensemble intégrée dans la durée du monde."

- Hubert Reeves -

 

 

17/03/2010

dentelle de fer

 Vue chez Menfin.

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"J'aime travailler comme avocat du diable visuel, en utilisant la contradiction comme un véhicule pour trouver mon chemin vers une image d'empathie" 

- Cal Lane -

 

10/03/2010

Paul Rebeyrolle

 

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« Si on a l'amour de la nature et des gens, cela peut aller jusqu'à la violence »

- Paul Rebeyrolle -

 

aRebe.jpgDisparu en 2005, Paul Rebeyrolle est l’auteur d’une œuvre puissante, habitée. Né dans le Limousin il est atteint dans son plus jeune âge d'une maladie osseuse qui l'oblige à l'immobilité et passe son enfance et son adolescence à dessiner. En 1944 il part pour Paris par " le premier train de la Libération", il sait déjà qu'il veut devenir peintre: il prend des cours à la grande Chaumière et se lance à la découverte de la peinture contemporaine notamment Picasso et Soutine et également les classiques du Louvre dont Rubens et Rembrandt qui le marquent profondément. Homme de liberté et d'indépendance, il se forme seul.

 

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Il témoigne, fait des constats sur la société… Coexistances (1969), parle de la guerre froide, Monétarisme (1999) , des excès du consumérisme, La carpe et le lapin (2003), des manipulations génétiques… Il ne cesse d’interroger les conditions de vie des individus, de manière expressive. Il fait corps avec le tableau, il y pénètre complètement. À l’aide de peinture à l’huile, pigments encollés, tissus, objets, il nous donne sa vision du monde. Il travaille sur de grandes toiles, à plat, fait corps avec l’œuvre, à la manière d’un rite, d’une danse (on peut d’ailleurs penser au travail de Pollock dans cette idée de gestuelle, de fusion avec la toile). Puis il offre au spectateur, ses « toiles de colère ». On ressent comme un coup de poing d'ailleurs la première fois que l'on voit ses toiles, percutantes et difficiles.

 

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Son oeuvre est marqué par la rage, la révolte, la violence et renvoie à toutes les souffrances, les interrogations du monde.

 

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" Je me demande si je ne pense pas autant à la vie et aux conditions de vie des individus qu'à la peinture."

- Paul Rebeyrolle -

 

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10:09 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, peinture, rencontre, humain

06/03/2010

couleurs de Mars

Piquée chez Claudio...

 

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"Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme."

- Jean-Jacques Rousseau -

 

 

 

01/03/2010

Georges Seurat

 

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"L'art, c'est l'harmonie. L'harmonie c'est l'analogie des contraires, l'analogie des semblables, de ton, de teinte, de ligne… "

- Georges Seurat -

 

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download.blog.jpegGeorges Seurat naît le 2 décembre 1859 à Paris, dans un milieu bourgeois. Son père, un fonctionnaire, est un homme solitaire, un caractère dont hérite son fils. En 1877, il s'inscrit aux Beaux-Arts. Au cours de sa brève existence,ce peintre cérébral , cultivé, sophistiqué, dépasse avec détermination l’immédiateté “romantique” de la peinture impressionniste pour élaborer une méthode picturale fondée sur des lois scientifique précises et révolutionner le concept même de l’art figuratif. Son problème étant de trouver un lien entre l’art et la science et, plus précisément, entre la peinture, la physiologie et la psychologie de la perfection. La théorie de la peinture de Seurat se fonde sur l’optique ou encore appelé le « pointillisme ». En effet, la lumière résulte de la combinaison de plusieurs couleurs, un ensemble de points colorés juxtaposés qui, a une certaine distance, recomposent l’unité de ton et rend la vibration lumineuse avec d’avantage d’exactitude.

 

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Il commence par s’inspirer de Manet, Monet, Renoir, Pissarro et sera très influencé par Rembrandt, Francisco Goya et Pierre Puvis de Chavannes, ainsi que par Ingres, dont son professeur, Henri Lehmann avait été un disciple. Ses études sont interrompues par son service militaire qu'il effectue à Brest, où il réalise de nombreuses esquisses de bateaux, de plages et de la mer.
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Dessinant beaucoup, Seurat étudie dans ses œuvres graphiques veloutées les volumes, les jeux d’éclairage, alliant à la force des lignes la sensibilité des ombres : son dessin évolue alors plus vite que sa peinture.

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Un dimanche à la Grande Jatte (1886) signale l’aboutissement de ses recherches et répond à des préceptes rigoureux : chaque personnage pensé en fonction de l’ensemble ; technique de la « division » fondée sur l’emploi de couleurs juxtaposées selon la théorie du contraste simultané ; opposition entre les formes géométrisées et les surfaces colorées ; utilisation du nombre d’or pour construire la perspective.
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Peintre théoricien, « réunissant la pratique à l’idée et l’inconsciente fantaisie à l’effort réfléchi », Seurat influence fauves, cubistes, expressionnistes et futuristes, jusqu’aux artistes du Bauhaus… Son oeuvre, réalisée sur moins de dix années de peinture représente effectivement une énorme somme de travail, compte tenu de sa méthode quasi scientifique à l'opposé de la spontanéité impressionniste, avec ses multiples dessins et "croquetons" préliminaires et sa technique bien personnelle, il fut incontestablement à l'origine d'une importante révolution en peinture et on peut se poser la question de savoir où cela l'aurait conduit s'il avait vécu plus longtemps. Il meurt précocement et subitement en 1891, à l'âge de 31 ans pendant l'exposition du huitième salons des indépendants où fut présenté sa dernière toile "Le cirque" partiellement inachevée.

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20/02/2010

inspirée

 

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18/02/2010

Le cri

Découverte chez Pier Paolo, cette photo de Pietro Masturzo vient de remporter le World Press photo. Elle a ce côté sublime et déchirant de l'espoir, une bien belle image chargée de sens et de poésie aussi, une lumière dans la nuit, un cri.

 

 

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