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24/11/2009

matière

 

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 - Ousmane Saw -

 

 

"On ne retient presque rien sans le secours des mots, et les mots ne suffisent presque jamais pour rendre précisement ce que l'on sent."

- Denis Diderot -

 

 

 

20/11/2009

Foujita

 

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Fujita Tsuguharu, devenu Léonard Foujita après sa conversion au christianisme est né à Tokyo (Shin-Ogawa, Uchigome) le 27 novembre 1886. Issu d’une famille de samouraïs, Léonard Foujita commence très tôt à dessiner. Élève brillant de l’école impériale des beaux-arts de Tokyo et après un brillant début de carrière dans son pays, il réussit à convaincre son père de le laisser partir en France. En 1913, il s’installe à Montparnasse. Le lendemain de son arrivée, il rencontre Ortiz de Zarate qui lui présente Picasso, Rivera, Apollinaire, Salmon, Derain et tous les autres. Très vite, il devient leur ami, et l’un des artistes les plus populaires de l’avant-guerre.

 

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Foujita a son premier atelier au 5 rue Delambre à Montparnasse où il projette alors d'installer une baignoire avec l'eau chaude au robinet dès qu'il aura assez d'argent. Beaucoup de modèles y viennent pour apprécier ce luxe. Parmi eux, Man Ray et Kiki, qui pose courageusement nue pour Foujita dans la cour. Un autre portrait de Kiki intitulé Nu couché à la toile de Jouy la montre nue sur un fond blanc ivoire.

 

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 Les cinq premières années sont des années d’intense souffrance. La première épreuve étant de se retrouver lui-même comme artiste, alors qu’il découvre sans préparation le Fauvisme, le Cubisme et les premières tentatives abstraites. La seconde, celle de survivre à la misère de la guerre alors qu’il ne reçoit plus la pension de sa famille. En 1917, Chéron, le marchand de Soutine et de Modigliani, lui organise une première exposition personnelle très visitée, notamment par Picasso qui y demeure trois heures. Dès lors sa carrière est assurée. En 1918, il peint un premier paysage de la place du Tertre, sous la pluie. Son style est alors monochrome, sévère et proche du Douanier Rousseau. A Montmartre, il rejoint le soir dans les bistrots, bals et cabarets, ses amis Modigliani, Utrillo, Suzanne Valadon, Max Jacob, Juan Gris et le père Boyer qui peint son portrait (actuellement au Musée National d’Art Moderne de Tokyo).

Sa femme Youki raconte dans ses mémoires comment il s’amusait à faire vendre, en un temps record, tous les œufs de la crémière de la rue Lepic en dessinant son visage sur chacun et en signant chaque petit autoportrait. Il est avec Pascin, Kisling et van Dongen au centre de la fête des Années Folles qui secoue Paris entre 1918 et 1930. Au printemps 1939, revenant à Paris après neuf années passées en Amérique latine, en Chine et au Japon, ils s’installent à Montmartre. De la baie vitrée, il découvre le Sacré-Cœur qu’il peint de nombreuses fois. Il est alors voisin de deux de ses amis peintres Oguiss et Inokuma. Devant la menace allemande, le 23 mai 1940, il doit fuir Paris et s’embarquer pour le Japon. Ses meubles et ses tableaux sont conservés par ses amis montmartrois jusqu’à son retour en 1950. Il s’y installe alors et reprend après dix ans une carrière malheureusement interrompue. Il est naturalisé français en 1955. Il se convertit en 1959 après une illumination mystique qu'il a ressenti dans la basilique Saint Remi de Reims et décide de construire une chapelle romane à Reims même avec son parrain René Lalou qui dirigeait la maison de champagne Mumm, son dernier travail majeur sera la décoration de cette chapelle. Il meurt d'un cancer le 29 Janvier 1968 à Zurich, ses cendres reposent dans la chapelle Foujita


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 Message de Sylvie, expert de Foujita:

"... et bientôt, cet été, dans un château du Loiret, le château de Chamerolles (25 kms d'Orléans), une exposition Foujita, intitulée "L'Honorable partie de campagne, Foujita et ses amis" ... que je prépare pour le conseil général du Loiret, donc dès le 30 juin, il faut venir faire un tour dans le monde réel de Foujita avec au moins 80 oeuvres de lui, en vrai, et de Marie Laurencin, van Dongen, Pascin, Kisling, Derain, Vlaminck ...! "

 

17/11/2009

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- Photos Elisabeth Opalenik -

 

 

"Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !"

- Charles Baudelaire -

 

 

 

 

15/11/2009

Lalla Essaydi

 

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- Lalla Essaydi - Les Femmes du Maroc -

 

 

 

04/11/2009

Antoine Watteau

 " Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant."

 - Baudelaire, Les Fleurs du mal, Les Phares, 1857 -

 


Par la suite, le peintre a la possibilité d’étudier toute une série de toiles baroques de Rubens, qui le marquent profondément. En 1709, Watteau remporte le second prix de Rome, puis est agréé par l’Académie de peinture en 1712, avant d’en être élu membre, en 1717.

Les toiles de Watteau reflètent l’influence des grands maîtres flamands, notamment de Rubens, et des Vénitiens. Mais l’artiste il y ajoute une certaine étrangeté par son goût des rendus vaporeux, la sensualité de sa palette et ses figures énigmatiques. Il est le peintre des réceptions mondaines de plein air, les fameuses « fêtes galantes », dont le chef-d’œuvre emblématique est Le Pèlerinage à l’île de Cythère, toile mélancolique et mystérieuse. Parmi ses autres sujets de prédilection figurent également les clowns (Pierrot) et les personnages de la commedia dell’arte.

Dans L’Enseigne de Gersaint, panneau réalisé pour la boutique d’un marchand d’art, Watteau représente ironiquement, sous la peinture sociale, la controverse entre la peinture du passé et celle du présent, que son œuvre a tenté de synthétiser.

Watteau meurt de la tuberculose en 1721, âgé de 37 ans. Ses œuvres influenceront les impressionnistes par la légèreté de l’air qui y circule, et feront l’admiration des poètes, en particulier de Baudelaire et de Verlaine.

 

Personnellement plus encore que ses toiles ce sont ses dessins qui me touchent par leur finesse et leur côté fragile et délicat. Il y a une telle grâce une sensibilité si particulière, une sorte d'intériorité aussi.

 

Notamment dans l'étude des visages et des expressions ...

 

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Les 'Fêtes galantes', le recueil de poèmes mélancoliques de Paul Verlaine est inspiré des oeuvres de Watteau, et plus particulièrement du tableau présenté à l'Académie royale de peinture.

Éloigné de vos yeux, Madame, par des soins
Impérieux (j'en prends tous les dieux à témoins),
Je languis et je meurs, comme c'est ma coutume
En pareil cas, et vais, le coeur plein d'amertume,
A travers des soucis où votre ombre me suit,
Le jour dans mes pensers, dans mes rêves la nuit,
Et, la nuit et le jour, adorable, Madame!
Si bien qu'enfin, mon corps faisant place à mon âme,
Je deviendrai fantôme à mon tour aussi, moi,
At qu'alors, et parmi le lamentable émoi
Des enlacements vains et des désirs sans nombre,
Mon ombre se fondra en jamais en votre ombre.

En attendant, je suis, très chère, ton valet.
Tout se comporte-t-il là-bas comme il te plaît,
Ta perruche, ton chat, ton chien? La compagnie
Est-elle toujours belle? et cette Sylvanie
Dont j'eusse aimé l'oeil noir si le tien n'était bleu,
Et qui parfois me fit des signes, palsambleu!
Te sert-elle toujours de douce confidente?

Or, Madame, un projet impatient me hante
De conquérir le monde et tous ses trésors pour
Mettre à vos pieds ce gage - indigne - d'un amour
Égal à toutes les flammes les plus célèbres
Qui des grands coeurs aient fait resplendir les ténèbres.
Cléopâtre fut moins aimée, oui, sur ma foi!
Par Marc-Antoine et par César que vous par moi,
N'en doutez pas, Madame, et je saurai combattre
Comme César pour un sourire, ô Cléopâtre,
Et comme Antoine fuir au seul prix d'un baiser.

Sur ce, très chère, adieu. Car voilà trop causer,
Et le temps que l'on perd à lire une missive
N'aura jamais valu la peine qu'on l'écrive.

-"Lettre" de Paul Verlaine, les Fêtes galantes -

26/10/2009

Henri Rousseau, dit le Douanier

 

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 Nous te saluons 
Gentil Rousseau tu nous entends
Delaunay sa femme Monsieur Queval et moi
Laisse passer nos bagages en franchise à la porte du ciel
Nous t'apporterons des pinceaux des couleurs et des toiles
Afin que tes loisirs sacrés dans la lumière réelle
Tu les consacres à peindre comme tu tiras mon portrait
La face des étoiles 
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Né à Laval, Henri Rousseau est commis à l’octroi de Paris jusqu’en 1893, année où il se consacre entièrement à la peinture. Douanier et peintre amateur, il expose pour la première fois aux Indépendants en 1886, recommandé par Paul Signac. 
Rousseau peint plusieurs types d’œuvres. Dans les portraits et scènes de la vie populaire, il représente les personnages de face, dans une expression figée, par un dessin gauche mais d’une grande netteté, et des couleurs éclatantes. Ses paysages sont peuplés de petits personnages d’une poésie idyllique et mystérieuse, tandis que ses scènes collectives traduisent une inspiration sociale et humanitaire, et des convictions républicaines transposées en allégories patriotiques (Le Centenaire de l’Indépendance, 1892).
Peu à peu l’art du douanier Rousseau évolue vers des scènes fantastiques (La Guerre, 1894,Le Rêve, 1910), et des sujets exotiques, qui obtiennent un grand succès et sont développés en grand format à la fin de sa vie (Le Repas du lion, 1907), pour lesquels il s’inspire de magazines et de visites au Jardin des Plantes, renouvelant l’exotisme par son style fantastique et son primitivisme moderne.
Le douanier Rousseau est admis en 1905 au Salon d’Automne dans la salle des Fauves, et acquiert la célébrité et des admirateurs, Alfred Jarry, Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay, dont la mère commande au peintre La Charmeuse de serpents, et Picasso, qui offre un banquet en son honneur dans son atelier du Bateau-Lavoir en 1908.

 

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L’art complexe du douanier Rousseau est l’objet d’interprétations multiples. Son style apparaît comme «naïf», mais la franchise des couleurs, les formes synthétiques, et l’imagination qui y président sont méditées. Se proclamant «peintre réaliste», admirateur des peintres académiques et d’Ingres, l’artiste se sent très éloigné des impressionnistes et des modernes, malgré leur admiration pour lui.

 

 

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C'est un monde hors de l'ordinaire qui au fond intéresse Rousseau, un monde hors de la réalité de sa vie misérable de ses drames familiaux de ses déboires affectifs de ses échecs, il ne veut peindre que la nature. Il a été bercé par les contes traditionnels que lui racontait une vieille tante durant son enfance à Laval, impressionné quelques années plus tard par la lecture de Robinson Crusoé il restera imprégné de le lecture qu'il fera de Jean-Jacques Rousseau de l'homme naturel et du bon sauvage, il puise dans ses lectures et dans la vogue de l'époque des expéditions françaises vers l'Afrique son inspiration, il fréquente aussi les musées pour y copier des oeuvres et parfaire sa technique, il y découvre les toiles de Rubens, Van Loo, Géricault, Delacroix autant que Paul Gauguin qui lui raconte en 1894 ses périples dans les îles Polynésiennes. Il puise aussi beaucoup dans ses ballades au jardin des plantes, au muséum d'histoire naturelle ou au jardin d'Acclimatation et malgré la légende qu'entretient poétiquement son ami Guillaume Apollinaire, il n'a jamais quitté Paris et c'est dans son atelier qu'il compose ses célèbres jungles. Ses mises en scène exotiques, ses forêts vierges sont autant de traductions de ce qu'est pour lui la vie, une jungle avec ses cruautés, ses peurs, ses beautés, ses enchantements comme celles de ses épouvantes.


 

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12/10/2009

Gérard Garouste

 

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Je l'avais rencontré lors d'une exposition de mobilier crée conjointement avec sa femme Elisabeth mais ne savait rien de lui si ce n'est qu'il se dégageait de sa personne une sorte de force étonnante. Plus tard j'ai pu voir quelques unes de ses toiles puissantes, un livre qui retrace son auto-portrait, et bientôt une rétrospective dans le cadre de la FIAC, un homme attachant et un artiste remuant, c'est ainsi que je le perçois, le ressens.

images.jpegEtudiant à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1965 à 1972, Gérard Garouste expose pour la première fois ses Dessins monumentaux en 1969, tout en pratiquant la scénographie avec son ami le metteur en scène Jean-Michel Ribes. Dès la fin des années 1960, l’artiste prétend peindre délibérément les thèmes de la peinture les plus traditionnels, le nu, le paysage et la nature morte. Ayant assimilé les avant-gardes, il veut faire face à l’histoire de l’art et se confronte sans cesses aux maîtres et aux textes anciens, par la représentation de scènes bibliques ou mythologiques, ou, depuis 1985, en s’inspirant de la Divine Comédie de Dante, de Don Quichotte ou de la Haggadah juive. Garouste associe parfois des sculptures à ses monumentales huiles sur toile, ou peint au pinceau noir sur des « indiennes » (toiles écrues). Ses figures sont tourmentées, fuyantes, déséquilibrées. Il a été sollicité de nombreuses fois pour des décors, notamment à l’Elysée, à la cathédrale d’Evry, à la Bibliothèque nationale ou pour le rideau de scène du Théâtre du Châtelet. En 1991 l’artiste fonde l’association La Source, dont le but est d’aider des jeunes issus de milieux défavorisés à se revaloriser par la création artistique. Gérard Garouste vit et travaille à Marcilly-sur-Eure dans l'Eure, depuis 1979, et est représenté en France par la galerie Daniel Templon, Paris. 

 

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Interrogeant sans cesse les grands textes comme la Bible bien sûr, Dante, Rabelais, Cervantès dont s'inspire beaucoup sa peinture, Gérard Garouste est aussi un coloriste de talent glacis blancs bleus profonds rouge sang ou théâtre avec toujours ces personnages déformés à la Gréco, en souffrance comme la sienne sans doute lui qui lutte et vit avec ce diagnostic depuis toujours de maniaco-dépressif bipolaire. Pierre Assouline en a fait une note lors de la sortie de son livre " L'intranquille" qui me laisse assez perplexe, j'avoue.

 

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"Pour moi, la peinture, c'est la pensée qui passe par la main. Je ne sais combien de fois on a annoncé sa mort. Je n'y crois pas. La peinture sera toujours recommencée, quelque part, dans un hôpital psychiatrique ou le cahier d'un enfant." 

"La chose la plus difficile du monde, c'est la simplicité. C'est trouver le geste exact, comme celui de Matisse ou de Picasso. Je ne pense pas que l'art soit un festival d'idées. Il faut laisser sa place au désir."

- Gérard Garouste -

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11:46 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : art, peinture, humain, biographie

07/10/2009

Gustav Klimt

 

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klimt.jpgGustav Klimt est né à Baumgarten en 1862, près de Vienne en Autriche. Son père est orfèvre ciseleur et il en héritera ce goût pour l'or qui caractérisera sa peinture pendant une grande partie de sa carrière. 

Il suit les cours de la Kunstgewerbeschule de Vienne (École des arts décoratifs) dans les années et dès 1879, il participe avec son frère Ernst et Franz Matsch à la décoration des plafonds des thermes de Karlsbad. Ces oeuvres collectives fortement marquées par le style de Hans Makart, lui permet d'obtenir la commande des fresques du Kunsthistoriches Museum. Plus tard il réalisera également le décor de la grande salle de l'université de Vienne, fresque qui déclenchera une grande polémique du fait de l'audace de la conception. 

En 1892, à la mort de son frère, s'amorce la rupture avec l'académisme qui allait aboutir en 1897 à la création de la Wiener Sezession(sécession viennoise) avec Schiele, Moser et Kokoschka. 
Son œuvre maîtresse de cette époque est une série d'allégories peintes pour illustrer certaines matières de l'université de Vienne : la Philosophie, la Médecine et la Jurisprudence. Ces tableaux offusquent la critique, mais le premier est couronné de la médaille d'or de l'exposition universelle de Paris de 1900. Ces trois œuvres seront détruites par les nazis qui considère cet art comme dégénéré. 

En 1902, il peint une grande fresque en l'honneur de Ludwig van Beethoven pour la 14e exposition de la Sécession. Cette frise fait l'objet de nombreuses critiques, mais est appréciée par Auguste Rodin. En 1907, il rencontre le jeune peintre Egon Schiele qu'il va beaucoup influencer ; Klimt sera pour Schiele son modèle et son maître. 
Devant les désaccords avec de nombreux artistes du groupe, il quitte la Secessionen 1905, accompagné par Koloman Moser, Carl Moll, Otto Wagner et d'autres. Il épure son style, évitant, à partir de 1909, l'or. 
Klimt ne s'est pas marié, il vit avec sa mère et ses sœurs mais il a cependant de nombreuses maîtresses et quelques enfants. 

Gustav Klimt meurt en 1918 à Vienne d'une pneumonie.

 

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Peintre dénigré pendant plus d'une dizaine d'années de sa vie, l'oeuvre de Klimt aura été en permanence l'expression d'une référence à l'histoire de la peinture, à Moreau, Hodler, Monet, Saurat, Matisse, ou Rodin, dans ses compositions extrêmenent personnelles et originales faites de théâtralités d'antinomies d'hétérogénéité tant du point de vue pictural que décoratif que de celui des couleurs, son oeuvre faite d'oppositions entre la figuration et l'abstraction entre hédonisme et scepticisme entre impressionisme et symbolisme, lui confère une place à part dans l'histoire de l'art.

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Ses relations passionnées avec les femmes et sa quête éternelle de Perfection et d'Amour se reflètent dans toutes ses oeuvres.
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23:10 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : peinture, art, klimt, humain

22/09/2009

"modiglianisante"


podcast
- Prélude n°1 - Turibio Santos -

 

22:10 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : peinture, musique, état d'âme

20/09/2009

Une vie de chien !

 

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En parlant d'histoires de chats chez Sandra Gordon, Christian Mistral nous évoque les peintures canines de joueurs de carte et à eux deux me font découvrir ces toiles tout à fait croustillantes et colorées de Cassius Marcellus Coolidge brillantes de réalisme je trouve et ne manquant pas d'humour et qui forcément me rappelle cette scène mémorable de cinéma de la partie de manille, jeu que j'ai d'ailleurs appris très jeune avec Marcel pas le Pagnol, hein, l'autre.

 

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Fascinant non quand on y regarde de plus prés, joueurs tricheurs bambocheurs fumeurs bluffeurs buveurs, il est dit que souvent le chien ressemble à son maître avec ses toiles c'est l'inverse qui me vient à l'esprit, pour reparler des chats quand même pour lesquels comme Sandy j'ai beaucoup d'affection je pense à Siné et ces histoires de Chats qui préférait les chats au chiens parce qu'il n'y a pas de chats policiers, hum, on aime ou on aime pas les chats les chiens Siné les policiers les cartes les beuveries l'excès l'irrévérencieux la provoc l'étude de moeurs la réalité les humains les canins dans toute leurs variétés et leurs imaginaires...
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Les joueurs de poker sont spécialement réussis et les plus connus  mais au billard ils se défendent pas mal non plus les cleps j'dois dire, faut dire que le billard pour moi ça évoque des souvenirs pas piqués des hannetons, vous en parlerez un jour peut-être. En tout cas pas de chat ni chatte chez Coolidge, je me demande bien pourquoi !
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11:14 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : pop art, jeux, blog, peinture

18/09/2009

Olé!

 

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podcast

  - The book of my life - Sting -

 


 

14/09/2009

René Magritte

« Rien n'est confus, sauf l'esprit »
- René Magritte -

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René Magritte
Né à Lessines en Belgique, le 21 novembre 1898 
Décédé à Bruxelles en Belgique, le 15 août 1967

"Mes tableaux sont valables, à mes yeux, si les objets qu'ils représentent résistent à des interprétations par symboles ou par autres explications."
- Magritte, 1957

"I hope I touch something essential to man, to what man is, to ethics rather than to aesthetics.
- Magritte, 1965

Peintre, dessinateur, graveur, sculpteur, photographe et cinéaste. Considéré comme l'une des personnalités distinctes du mouvement surréaliste, il est reconnu comme le peintre belge le plus important du XXème siècle. Son style se définit très tôt par une représentation d'objets et des personnages juxtaposés en paradoxe conférant aux œuvres un sentiment de mystère, d'étrangeté. Soucieux de la représentation réaliste de l'image il peint en à plat découpant les formes de façon précise et méticuleuse comme dans un collage, représentant les sujets dans un rendu naturaliste photographique.

Il étudie à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles de 1916 à 1918 où il explorera divers styles de peinture pour aboutir à l'abstraction. Il porte un intérêt particulier aux œuvres du peintre italien Giorgio de Chirico où la juxtaposition non conventionnelle d'objets l'incite à nouveau à s'inspirer du monde du réel. Ses activités dans le domaine de la publicité sont à l'origine de l'intégration de mots dans ses compositions d'où la célèbre inscription "Ceci n'est pas une pipe" sous une représentation hyper réaliste d'une pipe. Il séjourne à Paris de 1927 à 1930 et prend part aux activités des artistes surréalistes. Il s'en dissocie rapidement pour sa différence d'idéologie, favorisant l'expression de la réalité à celle du subconscient. Son entière production est caractérisée par un même répertoire d'objets de tous les jours aux formes simples et pures soient organiques ou créés par l'homme qui réapparaîtront constamment dans des environnements ordinaires mais à la fois incongrus.

Malgré son succès, Magritte sera toujours considéré comme un artiste en marge des grands courants de l'art au XXème siècle. Il a fait l'admiration des artistes américains de la génération suivante incluant Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Roy Lichtenstein et Andy Warhol qui ont acheté ses œuvres et il a influencé les courants de l'art Pop et de l'art conceptuel. Il connaîtra un impact important dans le domaine de la publicité où on s'accaparera ses images à toute fin sans pour autant en connaître l'auteur.

 

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La peinture de Magritte s’interroge sur sa propre nature, et sur l’action du peintre sur l’image. La peinture n’est jamais une représentation d’un objet réel, mais l’action de la pensée du peintre sur cet objet. Magritte réduisait la réalité à une pensée abstraite rendue en des formules que lui dictait son penchant pour le mystère : « je veille, dans la mesure du possible, à ne faire que des peintures qui suscitent le mystère avec la précision et l’enchantement nécessaire à la vie des idées », déclara-t-il. Son mode de représentation, qui apparaît volontairement neutre, académique, voire scolaire, met en évidence un puissant travail de déconstruction des rapports que les choses entretiennent dans la réalité. Magritte excelle dans la représentation des images mentales. Pour Magritte, la réalité visible doit être approchée de façon objectale. Il possède un talent décoratif qui se manifeste dans l’agencement géométrique de la représentation. L’élément essentiel chez Magritte, c’est son dégoût inné de la peinture plastique, lyrique, picturale. Magritte souhaitait liquider tout ce qui était conventionnel. « L’art de la peinture ne peut vraiment se borner qu’à décrire une idée qui montre une certaine ressemblance avec le visible que nous offre le monde » déclara-t-il. Pour lui, la réalité ne doit certainement pas être approchée sous l’angle du symbole. 

 

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wolleh_magritte.jpgPeintre de la métaphysique et du surréel, Magritte a traité les évidences avec un humour corrosif, façon de saper le fondement des choses et l’esprit de sérieux. Il s’est glissé entre les choses et leur représentation, les images et les mots. Au lieu d’inventer des techniques, il a préféré aller au fond des choses, user de la peinture qui devient l’instrument d’une connaissance inséparable du mystère. « Magritte est un grand peintre, Magritte n'est pas un peintre », écrivait dès 1947 Scutenaire. Chez Magritte, le mystère est nécessaire. Mystère qui le taraude depuis sa plus tendre enfance, notamment après le contact d'une caisse près de son berceau ou d'un ballon de navigation échoué sur le toit de la maison familiale. Mais le mystère peut se faire plus sombre, et grave. Comme cette image qui ne le quittera pas : une mère suicidée quand il a 12 ans, et dont on retrouve le corps recouvert de sa robe de nuit, quelques jours après. Magritte peintre et dessinateur, Magritte artiste complet est aussi cinéaste, et photographe. La photo a toujours joué un rôle complémentaire dans son oeuvre.

 

 

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08:29 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, peinture, humain, rencontre

06/09/2009

Henry Moore

 

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" La discipline en art est une lutte fondamentale pour se comprendre soi-même "

- Henry Moore -

 

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henry-moore-at-work2.jpgNé en Angleterre dans une famille de huit enfants, Henry Moore décide de devenir sculpteur à l’âge de onze ans seulement. Après avoir participé à la Première Guerre mondiale, lors 
de laquelle il est gazé, Henry Moore est admis en 1919 à la Leeds School of Art, où il étudie la sculpture. Par la suite il part étudier au célèbre Royal College of Art de Londres. Moore y approfondit ses connaissances en arts primitifs et développe un style propre, influencé par les œuvres de Brancusi et d’Epstein.

En 1924-1925, le jeune artiste obtient une bourse qui lui permet de voyager en Italie et d’étudier l’œuvre de Michel-Ange. La découverte à Paris d’une statue toltèque percée, dite «Chacmol», détermine son esthétique sculpturale basée sur l’imbrication de formes convexes et concaves autour de vides, notamment dans des figures allongées.

 

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Par la suite, Moore et sa jeune épouse Irina Radetsky s’installent dans un atelier à Hampstead, où ils se joignent à une colonie d’artistes d’avant-garde, dont Barbara Hepworth et Naum Gabo. Les membres du groupe développent un art tendant vers l’abstraction, influencé par les artistes parisiens Picasso, Arp et Giacometti. L’artiste flirte alors avec le surréalisme et participe avec Paul Nash à l’organisation de l’exposition internationale du surréalisme à Londres.

 Pendant la guerre, Moore est désigné comme «artiste de guerre», et produit des dessins puissants de scènes de la guerre à Londres. Avec sa femme, il se réfugie dans une ferme du Hertfordshire, où il

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Le sculpteur reçoit ensuite de nombreuses commandes, notamment pour le siège de l’UNESCO à Paris (1957) et le campus de l’université de Chicago (1967). Il crée en 1977 la Fondation Henry Moore, dont le but est de promouvoir la diffusion de l’art.
Henry Moore meurt en 1986 dans sa maison du Hertfordshire, à l’âge de 88 ans.

 

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C'est une oeuvre dense, souvent monumentale, interpellante. le goût pour ces formes arrondies et lisses lui viendrait de l'enfance, petit il massait le dos de sa mère, jolie supposition. La sculpture d'henry Moore me touche beaucoup autant par sa force que par sa douceur et sans doute par l'équation des deux, je suis subjuguée.

 

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25/08/2009

Le vrai visage des choses

 

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" L'observateur influe sur l'observé, nous dit Werner Heisenberg (le physicien quantique), or en photographie il me semble qu'il faut une certaine humilité pour se fondre dans la situation et entrer en symbiose avec ce que l'on fait et ce que l'on voit "

 

 

12:07 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : photographie, art, vision, regard, humain

15/08/2009

Paul Cézanne

 

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Paul Cézanne naît le 19 janvier 1839, à Aix-en-Provence. Son père, Louis Auguste Cézanne, originaire de Saint-Zacharie (Var), descendant de petits artisans (drapiers, ferronniers, etc.) repérés à Marseille depuis la fin du xvie siècle, possède une chapellerie sur le cours Mirabeau. La famille est relativement aisée et le père crée une banque, le 1er juin 1848, 24, rue des Cordeliers, établissement qu'il transfère en 1856 13, rue Boulegon, et à laquelle il donnera le nom de « Banque Cézanne et Cabassol », de son nom propre et de celui de son associé.

Paul Cézanne fréquente le collège Bourbon (devenu lycée Mignet), où il se lie d'amitié avec Émile Zola. Il entreprend sans enthousiasme des études de droit à l'Université d'Aix. Il suit des cours à l'École de Dessin et aménage un atelier au Jas de Bouffan, résidence que son père a achetée. Il se rend une première fois à Paris en avril 1861, poussé par son ami Zola, mais n'y reste que quelques mois et retourne dans le domaine familial à l'automne, inaugurant ainsi une série d'allers-retours entre la ville-lumière et la Provence.

En 1862, il abandonne la carrière juridique et s'établit à Paris. Il travaille à l'Académie Suisse et y rencontreCamille Pissarro, Pierre-Auguste Renoir, Claude Monet, Alfred Sisley et un autre Aixois, Achille Emperaire, dont il fera plus tard un portrait, resté célèbre. Il est refusé à l'École des Beaux-Arts en raison d'un tempérament jugé par trop excessif. Durant l'année 1869, il rencontre Hortense Fiquet avec qui il aura un fils en janvier 1872. Il cachera cette liaison et cette naissance à son père, Louis-Auguste Cézanne, qui, ouvrant le courrier de son fils au Jas de Bouffan, n'apprendra qu'il est grand-père qu'en 1876. Alors, il acceptera le mariage de son fils au Jas de Bouffan en avril1886, quelques mois avant sa mort en octobre de la même année. Paul s'installe à L'Estaque, petit village sur la côte, lorsqu'il n'est pas dans la capitale.

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En 1872, il s'installe à Auvers-sur-Oise, où il peint avec Pissarro, et travaille dans la maison du docteur Gachet. En 1874, les impressionnistes organisent leur première exposition collective dans l'atelier du photographe Nadaret le public réserve un accueil peu encourageant, voire scandalisé, aux toiles de Cézanne qui en présente trois (Une moderne OlympiaLa Maison du pendu et Étude, paysage d'Auvers). Il ne présente aucun tableau au cours de la seconde exposition impressionniste, mais montre 16 œuvres en 1877 à la troisième manifestation. Les critiques sont très mitigées et il se détache du groupe impressionniste et rejoint la Provence à partir de 1882, d'abord à L'Estaque, puis à Gardanne en 1885, petit village près d'Aix. Là, il commence son cycle de peintures sur la Montagne Sainte-Victoire, qu'il représente dans près de 80 œuvres (pour moitié à l'aquarelle). Sa situation financière reste précaire, d'autant que son père diminue son soutien.

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En 1886, il rompt tout contact avec Zola qui lui a envoyé son roman "L'Œuvre", que le peintre a inspiré. Le 28 avril, il épouse Hortense. La même année, son père meurt, lui laissant un héritage confortable qui le met à l'abri financièrement.

Sa première exposition personnelle, organisée par le marchand de tableau Ambroise Vollard en 1895 en l'absence du peintre, se heurte encore à l'incompréhension du public, mais lui vaut l'estime des artistes. Sa renommée devient internationale et il remporte à Bruxelles un grand succès lors des expositions des Indépendants. Il se fait construire en 1901-1902 un atelier dans la périphérie d'Aix : l'atelier des Lauves.

 

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Dès novembre 1895, Cézanne loue un cabanon aux Carrières de Bibémus afin d'y entreposer son matériel de peinture et ses toiles et où il passe une bonne partie de son temps, voire de ses nuits, jusqu'en 1904.

En octobre 1906, alors qu'il peint sur le motif, dans le massif de la Sainte-Victoire, un violent orage s'abat. Cézanne fait un malaise. Il est recueilli par des charretiers et déposé dans sa maison de la rue Boulegon, à Aix, où il mourra, le 22, emporté par une pneumonie. (source Wiki).

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« Pendant que j'étais à admirer le côté curieux, déconcertant de Cézanne que je ressens depuis nombre d'années, arrive Renoir. Mais mon enthousiasme n'est que de la Saint-Jean à côté de celui de Renoir, Degas lui-même qui subit le charme de cette nature de sauvage raffiné, Monet, tous... sommes-nous dans l'erreur ?... je ne le crois pas... Les seuls qui ne subissent pas le charme, sont justement des artistes ou des amateurs qui par leurs erreurs nous montrent bien qu'un sens leur fait défaut. Du reste, ils évoquent tous logiquement des défauts que nous voyons, qui crèvent les yeux, mais le charme... ils ne le voient pas... Comme Renoir me le disait très justement, il y a un je ne sais quoi d'analogue aux choses de Pompei si frustes et si admirables... »

    - Lettre de Pissarro à son fils Lucien, du 21 novembre 1895 -

 

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"Il ne nous donne pas de leçon mais nous apprend que la réalité est dans notre regard. Le cylindre, la sphère et le cône, les couleurs primaires devenues éléments constructifs du tableau, les grands cernes autour des objets et des personnages, une tension constante entre les différentes parties de la toile, tels sont ses douloureux secrets, lentement arrachés à la nature, au fil des années de labeur obstiné et bougon. Classique par la structure, romantique par la transgression, moderne par l'insolence, actuel par la rupture définitive avec les proportions, Cézanne nous donne l'occasion de respirer. Nous existons, devant n'importe laquelle de ses toiles, comme au plus clair de notre naissanceIl décrit un réel intime et universel qui se révèle, d'un même élan, construit et déconstruit, sorte de géométrie qui nous habite depuis l'origine du monde. ll apprivoise pour nous l'intériorité de son modèle, la Provence : un chemin qui tourne, une terre pétrie de lumière, le vert cru des arbres, une montagne et un château élevés au rang de mythes. Et ce blanc qu’il laisse parfoisparaître sur la toile est celui de l'aquarelliste même lorsqu'il s'agit de peinture à l'huile. " (extrait de sa biographie)

Je ne pouvais pas venir et arpenter la Provence sans parler d'un de ses plus fidèles sujets. Paul Cézanne a su en rendre l'âme et la couleur, un peintre hors pair et un amoureux de ce pays et de sa lumière.

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09:53 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : peinture, cézanne, art, humain

11/08/2009

grains de sable


 

 

 

29/07/2009

de l'art d'enrichir la langue


 

 

17:26 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écrivain, langue, art, mots

Fernando Botero

 

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Fernando Botero est un peintre et sculpteur colombien né le 19 avril 1932 à Medellin, s'étant lui-même nommé « le plus colombien des artistes colombiens ». Sa carrière débute réellement en 1959 lorsqu'il gagne le premier prix du salon des artistes colombiens (Salón de Artistas Colombianos). Son épouse Sophía Vári est également peintre et sculpteur de statues monumentales. Ils vivent à Paris en France et à Pietrasanta près de Lucques en Toscane.

 

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botero-1.jpgAprès la mort de son père, décédé prématurément, Fernando Botero est élevé par son oncle qui l'oblige à devenir torero. Inscrit dans une école de tauromachie, le jeune garçon ne parvient pas à dompter sa peur de l'animal et décide d'arrêter sa formation. Il dessine et se prend d'admiration pour les peintres français comme Toulouse-Lautrec. A dix-neuf ans, il expose pour la première fois ses tableaux à Bogotá, où il s'installe en 1951. Après avoir participé à plusieurs autres expositions, Il reçoit un prix au Salon des artistes colombiens, récompensant son talent. Il obtient alors de l'argent, ce qui lui permet d'entreprendre un voyage à travers l'Europe. Il se rend en Espagne où il tombe amoureux du musée du Prado, en France où il caricature la 'Mona Lisa' de Léonard de Vinci, et en Italie où il est hypnotisé par le peintre Piero della Francesca. Homme de toutes les cultures, il s'installe en 1960 à New Yorkoù il fait la connaissance un an plus tard de la conservatrice du musée d'art moderne. Celle-ci lui propose d'exposer sa 'Mona Lisa', ce qui lui confère une certaine reconnaissance dumilieu artistique. Ses tableaux, marqués par des personnages ronds et parfois obèses, célèbrent le plaisir de la chair et la volupté. Il part vivre à Paris et apprend, au milieu des années 1970, la sculpture. Fernando Botero, l'un des artistes les plus reconnus de sa génération, expose ses oeuvres en bronze notamment sur les Champs-Elysées en 1992, à New York en 2006 sur les tortures de la prison d'Abu Ghraib et en 2007 au Musée national des beaux-arts à Québec.

 

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«Lorsque l'art entre dans une maison, la violence en sort.»
Fernando Botero - 

 

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Son style est surtout marqué par la rondeur de ses personnages. L'agrandissement de personnages ou d'objets, la réduction d'autres et l'obésité, ou plutôt la rondeur systématique des formes, constituent un véritable système pictural créé de toutes pièces qui permet l'harmonie du tableau. C'est le corps autrement.

Botero, à l'instar d'autres artistes latino-américains de renommée (Rivera, Orozco, Siqueiros) fut influencé par l'art européen. Alors que ces derniers s'inspiraient des révolutions picturales de l'époque, tel le cubisme, le peintre et sculpteur colombien profita de son séjour à Paris pour visiter les musées et s'inspirer des classiques de la Renaissance jusqu'à Ingres.

La beauté et l'amour sont deux exigences primordiales de Botero.

 

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14:59 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : art, peinture, femme, humain

27/07/2009

la substance de l'écriture


 

" C'est seulement en ayant fait quelque chose ou en ayant subit quelque chose qu'on apprend à voir ce que les choses sont."

 

 

 

26/07/2009

le travail de l'artiste


 

 

" Nous nous croyons fermement établis dans quelque chose, nous ne sommes fermement établis dans rien du tout... Il ne faut jamais oublier cet élément d'instabilité de base sous la stabilité, la vérité est à ce prix là. Méditer sur l'univers comme sur un tourbillon. "

" Faites attention à l'inconnaissable, à l'insaisissable, au vide, à tout ce qui n'accédera jamais à l'existence. En effet derrière chaque situation, derrière chaque être il y a toutes les virtualités, toutes les possibilités en lui qu'il n'a pas encore révélé et qui l'enrichisse sans qu'il le sache."