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09/03/2013

ce matin, une phrase me traverse l'esprit

 

"Nous ne sommes fait que de ceux que nous aimons et rien d'autre."

- Christian Bobin -


07/03/2013

My name is Blue!

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- Photo Alexandra ExwhyZen -



Little Girl Blue

 

Je viens de lire le texte d'Anne et je suis toute retournée. Maman! J'écoute Nina Simone, je lis sur elle, et je tombe sur sa toute première chanson. My god! Je n'arrive plus à en vouloir à ma mère, tant mieux, mais je lui en ai voulu profond, intense, haineux. C'est ma maman et c'est tout le problème. Quand on peut penser qu'elle n'a pas compris, pas voulu, pas initié ces choses terribles, c'est plus facile mais quand on l'a toujours en ligne de mire, qu'elle n'a rien fait pour nous faire éviter le pire voire pire encore qu'elle l'a provoqué, c'est un petit peu plus compliqué. Je le regrette, pour elle, pour moi et pour notre relation qui n'arrive pas à s'ancrer dans nos réalités et nos cartes du monde si éloignées.

 

Pour la Rouge

et pour nous tous...

 

 

 

art africain

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- Photo Galerie Alain Lecomte -

 

Je partage deux choses avec mon ami Alain Lecomte, l'amour du jazz (c'est un fin connaisseur et un engrangeur de disques vinyls, il adore les pochettes) et une passion sans borne pour l'art africain. Lui en connaît un rayon, il est même devenu expert en la matière et sa galerie à Paris est bourrée de mystères, d'objets étonnants à la beauté rare. Avant qu'il n'ait ouvert cet espace pour donner libre court à sa passion, nous nous sommes beaucoup vu et avons beaucoup échangé. J'étais complètement ignare sur cet art mais d'une façon irrésistible et viscérale j'étais attirée par lui. Quand j'ai rencontré Alain (un jour il a poussé la porte de ma boutique, j'en ai déjà parlé ici) le courant est vite passé. Quelques objets l'avaient séduits, une poupée Ashanti et aussi une échelle Dogon, au fond du magasin. Il est entré en relation avec moi très directement, me demandant ce que j'aimais dans cet objet. Je me souviens bien, sa question m'avait scotchée parce que je ne l'étais jamais posée! J'aimais cette échelle pour son aspect brut et sculpurale et pour sa texture aussi, un bois de fer patiné par le temps, poli d'un côté et écorce de l'autre. Un objet puissant. J'avais aussi à l'époque près du comptoir, une chaise Baoulé et un tabouret Ashanti considéré comme un symbole de prestige sur lequel j'aimais m'asseoir (je l'ai toujours d'ailleurs mais il a émigré chez moi et c'est toujours vers lui que je me pose quand je reçois des amis). Et là cet homme que je voyais pour la première fois commence à me raconter des histoires de tribu, de rites, de paysages, de son amour de l'art, de sa collection personnelle complètement dingue (je l'ai découverte par la suite) et de son désir profond d'ouvrir une galerie. Je lui propose de but en blanc, de faire une expo déjà dans le cadre de mon espace, ainsi il pourrait tâter du terrain! C'est comme cela que notre amitié est née. Il est revenu quelques mois plus tard avec une caisse de trésors à la main: serrures bambara, poulies sénoufo, masque Punu, masque Fang, masque Dan, Dogon-Kanaga, jumeaux Ewé, appuie-nuque, bijoux, velours Kassaï, j'étais emerveillée... J'ai encore avec moi certains de ces objets, j'aurai du mal à m'en séparer. Léopold Sédar Senghor a écrit: " En entrant dans l’univers de l’art nègre, le voyageur ne découvre pas un monde nouveau qui pourrait seulement rapetisser son univers mais y découvrir un nouveau domaine merveilleux dont un homme semblable à lui, un frère noir, lui remet la clé. Cette clé, c’est l’esthétique de l’Afrique noire : la conception noire de l’Univers". Peut-être est-ce cela qui m'attirait dans cet art, m'ouvrir à un autre monde, sortir du mien? Possible. En tout cas ma rencontre avec cet art fut vraiment thérapeutique. J'y ai trouvé un sens, une symbolique et une fécondité esthétique fascinante. Et puis, ces objets qui me suivent maintenant dans ma vie depuis un petit bout de temps, m'apaisent et me réjouissent. C'est dire leur importance!

 

partage

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- Masque Mukuji Okuji- Punu- Gabon -


 

" Chacun pleure à sa façon le temps qui passe."

- Louis Ferdinand Céline -



06/03/2013

The slav epic

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Le musée Mucha à Prague est petit et mignon, il m'avait laissé sur ma faim. Je pensais voir autre chose d'Alfons, je m'attendais à une émotion forte avec ce que j'avais tenté de comprendre de lui avant de partir ces quatre jous bénis. Finalement je n'ai pas été décue. L'exposition de son épopée slave au rez de chaussée du palais Veletrezni est magnifique et monumentale. Imaginez, vingt immenses toiles célébrant l'histoire slave depuis le début du 19ème siècle. La sensation face à ces tableaux est intense, on se sent immergé dedans.

 

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Alfons Mucha a consacré dix huit années à élaborer et produire cette oeuvre gigantesque pleine de poésie qu'il a offert à la ville de Prague. Un philantrope américain riche et admirateur enthousiaste de la culture slave a financé son projet et lui a permis de le mettre en oeuvre. Avant de s'y mettre il a visité les lieux qu'il avait envie de dépeindre et a consulté des historiens sur les détails des événements pour être certain de rendre au plus près une représentation exacte de ce qui c'était passé. Fascinant. Bourré de détails, on entre dans ses tableaux comme dans une pièce de théâtre. Les robes, les étoffes, les costumes, les coiffes, tout est léché et rendu avec soin et une certaine sensualité. Il se dégage une intensité étonnante liée à une sorte de lumière intériorisée et on a presque l'impression d'entendre les toiles jaser et nous dire des histoires. Au cours de cette expo, je me suis sentie comme dans un grand livre d'images.

 

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Au milieu de ces grands tableaux, seule pratiquement avec eux, certains détails, certaines expressions de visage, certains mouvements ont plus attiré mon attention que d'autres. Chaque fois que je passais devant tel ou tel personnage, il me semblait l'entendre: " Hey, regarde-moi! Comprend ma douleur, ma terreur ou ma joie!"

 

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Après plusieurs heures, j'avais le sentiment de mieux comprendre comment la vie à l'époque avait pu être, intense, déchirante, cruelle et belle. Folie. Folie aussi ce travail qu'a entrepris là Mucha, fou et colossal. Fou de penser que pendant plusieurs années ses toiles ont été enveloppées et cachées pour empêcher la saisie des nazis. Fou aussi l'immensité de l'endroit qu'il faut pour laisser voir un tel opéra. Je ne regrette pas d'être passée par là...

 

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04/03/2013

Fashion-week again

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- Collection Ilaria Nistri -



La Fashion-week, c'est récurent, deux fois par an. Stimulant, étourdissant, fatiguant, stressant et magique en même temps.

Beaucoup pense que la mode est un art mineur. Beaucoup n'imagine même pas à quel point la mode est loin d'être futile et inutile. La mode révèle, la mode instruit sur l'état du monde, la mode fait rêver, la mode s'aventure, la mode est une sorte de miroir, la mode parle du futur en tenant compte du passé, elle est présence, elle est réalité tout en étant evanescence et subtilité. Elle fait partie de ma vie, c'est mon métier et chaque jour qui passe j'apprends d'elle. La mode c'est la manière d'être, le mode de vie, l'expression corporelle, le social, le paraître et la difficulté d'être, le temps, la géographie, c'est un langage, une poésie, une thérapie et un business aussi. Immergée en pleine euphorie créative et concentrée pour tendre au parfait dans ce que je tente de transmettre, je suis épuisée mais satisfaite, j'ai bien oeuvrée et ça n'est pas une tâche aisée.

" La mode se démode, le style jamais " disait Gabrielle, quelle femme tout de même! C'est un des autres intérêts de cette matière qu'il faut toujours faire évoluer, on ne peut s'endormir sur ses lauriers ni vivre dans le passé, c'est avancer qui compte et avoir une vision, un goût, et, une façon d'être femme, à défendre. C'est ça qui me remue et qui me donne l'énergie de plus de vingt fois sur le métier remettre l'ouvrage!

En attendant, de toujours et encore polir et façonner, vais remettre mon grand corps entre les bras ailés de Morphée. Bonne nuitée!



01/03/2013

Jacques Chesnel

Voilà ce que j'aime le plus de blog à blog et de découvertes en découvertes: les rencontres. Christiane m'a emmenée chez son ami Paul, là je lis et me délecte des textes et des commentaires et puis j'essaie de savoir qui est qui et de fil en aiguille j'arrive ailleurs dans d'autres sphères et je rencontre Jacques Chesnel qui écrit, qui peint et qui aime le jazz et qui mélange le tout avec beaucoup de grâce. Partageant avec ce Monsieur, que je ne connais pas, une passion pour les trois artistes qu'il cite dans son site, Thélonious, John et Bill. Bill Evans, je l'adore tant! Je ne résiste pas à vous faire partager ma trouvaille du soir. Voici donc, ses toiles en résonance avec la musique de Monk. Pour Coltrane, faites vous-même votre voyage et pour Bill, suffit de se laisser faire en fermant les yeux...

 

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* Tableaux de Jacques Chesnel


sculpture

Le thème du défifoto de ce mois de Mars est "sculpture". A Prague je n'ai eu que l'embarras du choix pour faire clic-clac à tout va. C'est le choix à l'arrivée qui fut plus difficile et après moult hésitations, j'ai choisi cette image là:

 

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Je me souviens bien de l'émotion que j'ai eu face à cet objet grand comme moi,  il était à l'étage des oeuvres françaises au Veletrzni Palac, l'immense salle était vide d'humains et j'ai pu me régaler seule de Picasso, de Braque, de Renoir et Rodin. J'en garde un souvenir ébloui et serein.

 

 

28/02/2013

fééries intérieures

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- Toile Tony Toste -

 

25/02/2013

L'instinct de ciel

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"De quelle sorte de barque est la langue? Pour traverser, pour s'en aller, ou simplement pour se tenir en équilibre sur le bleu. Des planches clouées, du bois taillé: il faut un arbre ou plusieurs pour aller sur la mer. Il faut du sol et des racines. Le bonheur de vivre là-bas, puis à coups de hâche la furie d'abattre et de décortiquer. Il faut avoir aimé les souffles de la langue, ses feuillages et ses chants. Puis cisaillé ses branches, détruit ses nids et chassé ses oiseaux...

Telle est la fable de qui s'en va. De qui s'est fabriqué l'esquif de la disparition. Il faut avoir un peu de terre sous les semelles pour marcher sur la mer."

 

- Jean-Michel Maulpoix -


24/02/2013

Danse! You say "dance"?*

 

 

* Une pensée tout particulière pour mon amie Laurence...


Voyage

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- Sculpture Marc Perez -

 

 

"Je me sens né à tout instant
A l'éternelle nouveauté du Monde..."

- Fernando Pessoa -



23/02/2013

Asha

 

Je me souviens

En lisant le récit d'Anne suite à ses aventures au Québec, je me souviens. Je me souviens des miennes. Il n'y avait pas de neige en Octobre, au contraire, la lumière était plutôt douce et ocre. Je me souviens de l'émotion qui m'a étreinte pendant tout le vol, je me souviens de ma sensation d'immense ivresse une fois arrivée au sol, je me souviens de n'avoir rien compris quand j'ai du acheter mon ticket pour la navette mais avoir quand même réussi à me faire comprendre, je me souviens, je me souviens très bien de la Grande Bibliothèque et de l'arrivée de Mistral avec son parapluie vert, fluo. Je me souviens et avec un plaisir insensé de notre ballade le lendemain jusqu'au Mont Royal, de la vue, de l'extase, du bonheur que nous avions Christian et moi à nous dire. Je me souviens en vrac du chinois, de l'immeuble en ruine que je voyais revivre, de cette galerie d'art, du bus, des lasagnes d'Emcée, de l'arrivée de Sandra, de la table de cuisine où nous nous sommes retrouvés, du Bunker, de la soirée des Corpuscules, du feu que j'ai failli mettre à sa cuisine en voulant me faire un thé, de l'image du balcon à jamais insérée dans ma rétine, du dépanneur, de la poutine. Mais ce dont je me souviens le plus et qui me touche chaque fois que j'y pense, c'est la chaleur, l'amitié et la prévenance de tous ceux que j'ai rencontré là-bas. Anne en parle, elle en a goûté, l'accueil insensé et vrai que les québécois nous font, nous ont fait, nous feraient. Enrico chante que les gens du Nord ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors, les gens du Grand Nord, je vous dis pas! En attendant d'y retourner vite, je me souviens, et me régale, me régale et me régale encore et c'est sans fin, de me souvenir.

 

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- Bronze Béatrice Bizot -



22/02/2013

Quelques images de Prague...

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20/02/2013

Après birthday

Hier, j'ai pris un an. C'est pour moi toujours une épreuve que cette journée, depuis un bail, à croire que c'est un souvenir que j'aimerais oublier, mon birth day! Réveillée à 4h du mat - j'ai des frissons, je claque des dents et je monte le son - par une froidure peu commune dans tout mon grand corps épuisé et malgré des tentatives désespérées pour me réchauffer (bain brûlant, grog fumant, massages violents) c'est le texte de Christian d'abord, puis la note de Laure et les pensées de Laurence qui ont réussi à vaincre ce froid intense. Seul un peu d'amour vrai, chaud, vivant pouvait remettre sur pied ma carcasse défaillante. Suis allée vers 6h30 du mat me remettre au lit avec mes petits doudous dans l'esprit. Cocoon. A 11h, mon homme déboule anxieux: "il est l'heure, il est l'heure, debout! Bon anniversaire, mon amour!" L'heure! J'étais déjà en retard d'une bonne demi. La boutique ouvre à 10h30 et suis encore au lit! Je me précipite, grelottante toute entière à nouveau, m'habille, me maquille en deux coups de cuiller à pot, avale sur le pouce une tartine beurrée, un thé vert parfumé d'Earl Grey et j'y vais. Mon petit dernier fait un stage en entreprise d'une semaine chez moi, suis rassurée, je serai pas seule toute la journée. Elle a défilé comme pour rire: papiers, réception de colis, rangements en tout genre, ménage de printemps, déferlante de coups de fil, quelques ventes. Quelle joie quand j'ai vu mon fleuriste préféré m'amener ce gros bouquet de tulipes blanches! Que c'est bon d'être aimée! Pourtant j'ai toujours si froid, si froid dedans, grand Dieu mais pourquoi ai-je à ce point froid? J'ai les mains gelées. Je découvre avec bonheur au cours de la journée quelques mails d'amis de coeur et des messages tendres de personnes qui me sont chères, chaque fois j'ai ma pichenette de chaleur mais le froid abyssal prend toujours le dessus, "Blue, pourquoi ce grand froid dur en toi?" 19 heures arrive enfin, il y a des jours comme ça on ne profite pas de l'instant présent on aspire déjà au lendemain, ça se fait sans qu'on y pense, peut-être un moyen de moins souffrir ou de moins réfléchir, est-ce que je sais? Nous avions prévu d'un commun accord d'aller toute la famille manger dehors un couscous chez notre ami Momo. Toujours aussi hivernale de l'intérieur je reprends un ultime bain chaud avant de me retrouver avec deux de mes fils, la chérie de l'un d'eux et mon homme au restau. L'ambiance chaleureuse et aimante, le vin, la bastilla de pigeon me remettent un peu de chaleur dans les veines, j'ai l'impression de revivre un peu et puis Peter me tend un paquet bleu. Je connais bien ce papier brillant double face, bleu et argent, c'est celui que j'utilise depuis des années à la boutique pour les emballages cadeaux. J'ouvre délicieusement le paquet et je suis tellement touchée par ce que j'y trouve que d'un seul coup mes lunettes de vue s'embrument. Un carnet Moleskine, grand format comme je les préfère et un stylo design acier chrome et ébène. J'ai le coeur qui bat la chamade. J'ouvre l'objet, deux dédicaces à l'intérieur du carnet. George et Peter m'on chacun écrit un petit mot doux. Là, impossible de me contrôler, mes larmes se bousculent et se transforment en gros sanglots longs, les mots de mes enfants me bouleversent d'émotion. Et aprés avoir passée ma journée à dire que j'avais froid, là d'un seul coup je m'éclate dans un "ce que j'ai chaud!"...

 

17/02/2013

Correspondage*


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Voilà, l'histoire de ces deux-là m'a profondément émue. Ainsi correspondre pendant toute une année, ainsi chaque jour penser à l'autre, se le dire, se dévoiler. Ainsi créer. J'ai trouvé ça vraiment touchant. Evidemment, les choses n'ont pas été faites au départ pour être vue par d'autres que les protagonistes, n'empêche que, au-delà de l'aspect esthétique et artistique, c'est l'aventure humaine qui me donne là des frissons de plaisir. L'un parlant avec ses découpages, l'autre avec ses mots. Chacun sensible et attentif, chacun voulant toucher l'autre. Chacun se nourrissant l'un de l'autre. L'âge importe peu, la distance non plus, la matière pas davantage. Il se fabrique ainsi un dialogue d'âme à âme. Je suis bien covaincue qu'au bout d'un temps certain, la communication entre ses deux êtres a dépassé le papier, l'encre et l'image. C'est du moins ce que j'ai ressenti tout au long de cette exposition attachante, inspirante et délicate...

 

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* Correspondage - Exposition jusqu'au 17 Mars 2013, bâtiment de la Galerie Nationale - Prague