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04/01/2012

Olé!

 

 

29/07/2011

Une cour d'honneur, un ballet, un moment de grâce partagé

 

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Je n'avais encore jamais battu les pavés de la cour d'honneur des Invalides, chose faite grâce à une des mes ailes qui m'y a entrainée afin d'y voir en plein air Roméo et Juliette de Thierry Malandain. Je n'ai pas la culture étonnante et la même passion intense que Laurence pour la danse, je ne peux donc en parler aussi bien qu'elle le fait. Je peux par contre évoquer sans détours l'émotion déjà particulièrement forte d'entrer dans ce lieu majestueux, le bonheur d'être là avec elle à l'idée de partager un moment particulier et rare, le plaisir de découvrir, de voir autre chose, d'entendre une musique jamais entendue et d'apprécier les gestes gracieux de corps évoluant sur scène avec une ferveur palpable pourtant dans une atmosphère plutôt fraiche et brumisée. Merci belle amie.

 

 

 

25/05/2011

Renversant!

 

 

 

 

08/04/2011

Pina

 

 

 

" Quand on y regarde de près, tout provient d'un incoercible besoin d'amour ."

- Pina Bausch -

 

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" Se lever, s'affaler,

tituber, s'effondrer,

se dérober, bondir, pirouetter,

s'affaisser sur soi-même,

rouler, chercher protection,

s'endurcir, se tendre,

s'entrelacer, prendre par l'épaule,

se toucher et s'éloigner l'un de l'autre,

se laisser soulever, porter, tomber,

baisser la tête, pleurer, rire, exulter, glousser,

éclater de joie, pouffer, sangloter,

glisser, trébucher, faire la galipette, foncer...

aller, marcher, courir, cavaler, s'arrêter,

rester immobile..."

 

- Wim Wenders - Discours pour Pina - 

 

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J'ai pas aimé la 3D, c'est pas le poids des lunettes qui donnent un air venu d'ailleurs, c'est que ça donne à l'image un côté tellement réel et saisissant que ça en devient complètement irréel et que ça amenuise l'émotion, ça la détourne, ça l'empêche d'éclore, en tout cas pour moi.  Evidemment c'est sans aucun doute une prouesse technique, et c'est absolument bien filmé, mais, mais, mais, ça oblige à rester finalement, dans l'image, alors qu'on aimerait pouvoir s'en éloigner pour laisser son coeur respirer, parce que Ah! Pina! par exemple! je ne connaissais rien de son univers, de son travail, de sa présence à cette grande dame de corps, je l'ai découverte par bribes grâce à Laure mais je n'en soupçonnais pas la consistance, l'ardeur, la lucidité, et ce fut pour moi une révélation.

Elle aime révéler les corps sous tous les angles pour en extraire la quintessence, la force tragique non sans humour d'ailleurs, il y a même parfois l'intervention d'un burlesque à la Buster Keaton, elle arrive à merveille à exprimer le drame d'être né et le désespoir d'aimer. Le monde de Pina est un monde où l'on danse et parle, où on joue l'amour, la vie, la mort, un monde qui interpelle, qui pose des questions, qui transcende. Sa danse est démesure. Elle ne se mesure pas, elle arrache à l'individu l'essentiel de lui-même, sans autre intermédiaire que son corps et sa voix. Les choix musicaux accompagnent magnifiquement son message, ce faire-voir qui fait voir.

 

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 En deçà de cette fascinante découverte, et au-delà de la 3D, j'ai été particulièrement touchée par cette passion commune de tout ce corps de ballet qui ne fait qu'un avec son mentor, l'insufflatrice Pina, le regard au travers de de Pina, on sent l'amour partagé, on sent l'émulation et la capacité à saisr sa chance pour donner plus et ainsi recevoir. On sent l'aventure humaine. Chacun de ces témoignages est une bouffée de profondeur, d'humanité. Tous disent d'une même voix ce que ce chemin avec cette grande dame leur a apporté, ce dépassement de soi dans la douleur, le doute et la joie, cette découverte de l'impossible, de l'indicible qui devient gestes, mouvements, grâce. Ils se dégagent de ces visages une sérénité, une congruence de toute beauté. Et c'est sans doute le plus beau message de cette artiste exceptionnelle, perdurer d'âme en âme en permettant à l'autre d'exister.

 

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- Pina Bausch -

 


 

 

* Merci Laure. Laurence en parle aussi, ainsi qu'Alex, ici.


06/04/2011

Aujourd'hui, à Paris, en début d'après-midi, en compagnie de Laure K, "Pina", le film de Wim

 

 

"I loved to dance because I was scared to speak. When I was moving, I could feel.''

- Pina Bausch -

 


16/01/2011

I am you

 

 

09/12/2010

Carlos Gardel

Découvert grâce à notre cher poète Mokhtar, voici pour lui et pour vous ce petit hommage au grand Monsieur du tango qu'est Carlos Gardel, avec en prime cette magnifique scène de danse au début du film "l'exil de Gardel" de Fernando Solanas.

 

 

 

" Le tango crée un trouble/ passé irréel qui d'une certaine façon est vrai/ un souvenir impossible d'avoir péri/ en se battant/ au coin d'une rue d'un faubourg."

- Jorge Luis Borges -

 

06/07/2010

Tournée

Mathieu Amalric donne une définition étrange de « Tournée » : « C'est le film d'un garçon qui a juste vu un reportage sur des filles et qui va en faire quelque chose, mais il ne sait pas encore quoi. » C'est en lisant un article d'Elisabeth Lebovici dans « Libération » qu'Amalric entend parler pour la première fois du « new burlesque », ce music-hall d'un genre inconnu en France, emmené par des actrices aussi accortes qu'excentriques. Cet article fut le déclic, la bonne idée qui lui permettra de réaliser un vieux rêve : écrire un scénario à partir des notes de tournée de Colette. La romancière les écrivait au jour le jour pour un quotidien qui les publiait en feuilleton comme autant de croquis de sa vie d'actrice un peu scandaleuse égarée en province. Ces textes ont été ensuite réunis sous le titre « L'Envers du music-hall ». Extrait : « Nous courons vers l'hôtel, vers la loge étouffante et la rampe qui aveugle. Nous courons pressés bavards, avec des cris de volaille, vers l'illusion de vivre très vite, d'avoir chaud, de travailler, de ne penser guère, de n'emporter avec nous ni regret, ni remords, ni souvenir. »

Le film d'Amalric rend un bel et touchant hommage aux artistes en tournée tels que les croquait Colette. Les filles du « new burlesque » lui apportent un supplément d'âme, une étrangeté, un exotisme qui emballeront définitivement l'affaire avec leur physique fellinien, leurs tatouages, leurs paillettes, leurs maquillages outranciers et leur usage de la langue anglaise pimentée de quelques expressions françaises prononcées avec un accent délicieux. Pour retrouver l'ambiance des tournées, Mathieu Amalric a organisé des représentations en province avec un vrai public, qui découvrait, stupéfait et ravi, les numéros insensés des filles : Mimi Le Meaux, Dirty Martini, Kitten on the Keys, Evie Lovelle, Julie Atlas Muz et le seul garçon de la troupe, Roky Roulette.

 « Tournée » est, aussi, un hommage à ces producteurs qui, tel Bernard Palissy, sont capables de brûler leurs meubles pour financer leurs rêves. C'est Claude Berry qui hypothèque sa maison pour payer les dernières scènes de « Tess » de Roman Polanski. C'est Paolo Branco, le fantasque producteur de Manoel de Oliveira, de Werner Schroeter, de Raul Ruiz, qui gagne au casino les sommes nécessaires pour achever le tournage d'un film de Wim Wenders. C'est Jean-Pierre Rassam, c'est Humbert Balsan, suicidés au champ d'honneur. « Ce sont des artistes et des aventuriers, dit Mathieu Amalric. Comment font-ils pour continuer ? A la mort d'Humbert Balsan, j'ai eu peur pour Paolo. » Paolo Branco devait tenir le rôle de l'imprésario de « Tournée ». Il a décliné au dernier moment. Mais il a produit le dernier film de Manoel de Oliveira, présenté, en même temps que celui d'Amalric, au Festival de Cannes. Respect

- Thierry Gandillot - Les Echos -

Je l'ai vu hier soir... j'y allais confiante, que des bonnes critiques que des bons échos que de bonnes vibrations à propos de ce film, je n'ai pas été déçue... juste un peu peut-être, ne pas avoir vu le show de ces femmes débordantes d'énergie, de générosité et d'amour en entier et n'en avoir que des bribes... C'est un film tout à fait humain, fait de désirs de se sentir vivant et de le partager, fait de plaisirs de se sentir femme et de l'exprimer, fait de couleurs et de gris comme la vie même et parlent de nos voyages de nos errances de nos erreurs et des moyens que l'on trouvent en nous ou autour de nous pour y faire face... C'est un film sur la vie d'artiste, sur le spectacle, ses contraintes et ses bienfaits... Intelligent et sensible, vraiment attachant.

 

02/05/2010

la danse du coeur

Badila - Ava Farhang In Motion par horngyih

Badila - Human Top par horngyih

 

 

Dans le soufisme, le coeur désigne le centre de l'âme, le centre de la conscience. Comparée à un jardin, l'âme humaine abrite la "fontaine de vie", incarnée par le coeur. Et la vie ne prend son sens que lorsqu'elle est irriguée par l'amour. Pour communier avec l'univers et se fondre dans l'amour absolu, le mystique soufi médite, prie, écrit de la poésie, fait de la musique et danse... " Pour le soufisme, l'amour est en vérité l'âme de l'univers inscrite dans la tradition soufie, écrit Eva de Vitray-Meyerovitch. C'est grâce à lui que l'homme tend à retourner à la source de son être. La musique et la danse, la giration des étoiles et le mouvement des atomes... Tout est dû à l'amour qui est l'astrolabe par lequel se révèlent les mystéres." Plus qu'une porte, plus qu'un pont, notre coeur est l'espace de la gestation de l'univers, celui de sa naissance permanente.

 

 

12/03/2010

tango...

 

 

23/01/2010

In love!

 

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Je ne sais pas si c'est la note de Terrible sur l'amour bruyant, l'air humide de Paris ou le salon de la mode qui me donne l'âme voyageuse et légère, amoureuse et musicale, c'est tout de même assez rare disons en l'état, mais là j'ai le coeur dansant d'une jeune fille en fleurs, comme une écolière qui vient d'avoir son premier flirt à la boum du Vendredi soir chez sa meilleure copine. Tout de même Hélèna à ton âge, tu pourrais éviter le syndrome Peau d'âne, Alice aux pays des merveilles ou Cendrillon, et cesser séance tenante de faire ta Belle au bois dormant... c'est que je n'en ai pas du tout l'intention, je me délecte de cet état de grâce et compte bien en profiter même si ça peut paraître ridicule et puéril! Evidemment mon entourage n'en croit pas ses yeux et écarquille grand les mirettes mais bon j'assume de faire la cuisine en chantant, de tournoyer un pas sur deux, de sautiller comme un cabri, et d'avoir ce sentiment si exaltant de m'envoler à chaque instant...

 

 

18/11/2009

La musique

Merci Giulio.

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La musique souvent me prend comme une mer!
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile;

La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile;

Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions

Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autres fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir! 

 

- Charles Baudelaire -

 

 

 

17/11/2009

poetry

 

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- Photos Elisabeth Opalenik -

 

 

"Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !"

- Charles Baudelaire -

 

 

 

 

09/11/2009

too much is not enough

13h44, j'aspire à du sauvage, de l'ardent, du corps à corps.

 

29/10/2009

une minute une de pur plaisir

24/07/2009

Cha Cha Cha

 

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Laure K. lui rend un bel hommage, moi je l'aime depuis si longtemps la Joséphine! Une femme étonnante et si belle de l'intérieur comme de l'extérieur, elle avait une telle énergie, une telle générosité!


 

J'ai toujours trouvé à cette femme une classe folle, ce regard et ce sourire éblouissant, ce corps de divine, depuis que j'ai dix ans je l'admire et pourtant cela peut paraître bien désuet, mais si moderne et si avantgardiste dans l'expression la manière de vivre et de se revendiquer. Une grande dame.

 

 

 

 

20/07/2009

autrement

 

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" Il y a des moments où l'on reste sans voix. C'est là que commence la danse."

- Pina Bausch -

 

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16:45 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : art, danse, expression, humain

18/07/2009

animale


06:38 Publié dans danse | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : art, danse, humain

06/07/2009

trois minutes et cinq secondes de plaisir ...



23/04/2009

pour le plaisir

Petite je voulais être danseuse de cabaret. J'ai été majorette, hi hi, danseuse classique pas très douée , grandie trop vite, j'ai appris les claquettes parce que Fred Astaire et la danse africaine beaucoup plus tard. La danse une grande passion . Tout le monde du spectacle, d'ailleurs. Du music-hall au cirque, de l'opéra au théâtre, du ballet au one man show. Plus grande, c'est metteur en scène qui m'aurait plu...

Mais quand j'ai un coup de grisou, je dis souvent:" Ah danseuse de cabaret !!"

Time ?