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03/12/2009

10:00

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Jusqu'auboutiste je dévale la pente, assoiffée d'aventures et d'échanges, misant toujours sur le possible et le à venir le palpitement la vibration la p'tite chanson du fond de l'âtre l'étincelle d'une prunelle, la vie. Chaque jour qui passe j'en mesure la grâce et l'émerveillement mais la douleur aussi l'ardeur l'hardiesse le sauvage, tout vaut mieux que de ne pas vivre...

 

 

 

 

 

(photo piquée à Miléna, sur la route j'ai croisé la sienne)

 

 

 

 


29/11/2009

bloody sunday

 

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Bain brûlant,

 

j'aime et depuis que je suis en âge de les prendre seule prendre des bains chauds, très chauds, je sais que ce n'est pas bon pour la circulation les varices la cellulite le coeur la peau tant pis, j'aime, sensation d'apesanteur foetale méditative je suis en contact d'une autre manière avec mon esprit, peut-être oui cette sensation de ne plus sentir son corps d'en être libéré pourtant en même temps cette chaleur enveloppante rassurante, j'ai pas l'explication logique, ce que je sais c'est que ça me fait un bien fou et que j'ai pris toutes les décisions importantes de ma vie là, et là aussi les intuitions les délires imaginatifs les plus incroyables l'inspiration l'impulsion la source...

 

 

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" Le premier effet de la poésie, et avant même que l'on ait compris est un effet de grâce, dans tous les sens de ce beau mot. Emouvante certes, elle l'est, et surprenante, car c'est un cri d'homme; mais en même temps rassurante, déliante, heureuse; même dans la mélancolie, la tristesse, le tragique; et le contraste est alors admirable entre ce que nous devrions éprouver et ce que nous sentons en effet."

- Alain -

 

 

 

Vu Lee Konitz hier soir en concert, plus de bouteille of course, jazz plus expérimental aussi et beaucoup d'humour et de simplicité, un bon moment. Là un enregistrement avec le grand Bill Evans, pianiste hors pair, jamais eu la chance de le voir en live, lui!

 

 

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Demain il est à Lille, chez les ch'tis, m'en vais le ravigoter à la bonne franquette l'aventurier cyclonomade.

 

 

 

 

 

 

 

 

20/11/2009

Foujita

 

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Fujita Tsuguharu, devenu Léonard Foujita après sa conversion au christianisme est né à Tokyo (Shin-Ogawa, Uchigome) le 27 novembre 1886. Issu d’une famille de samouraïs, Léonard Foujita commence très tôt à dessiner. Élève brillant de l’école impériale des beaux-arts de Tokyo et après un brillant début de carrière dans son pays, il réussit à convaincre son père de le laisser partir en France. En 1913, il s’installe à Montparnasse. Le lendemain de son arrivée, il rencontre Ortiz de Zarate qui lui présente Picasso, Rivera, Apollinaire, Salmon, Derain et tous les autres. Très vite, il devient leur ami, et l’un des artistes les plus populaires de l’avant-guerre.

 

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Foujita a son premier atelier au 5 rue Delambre à Montparnasse où il projette alors d'installer une baignoire avec l'eau chaude au robinet dès qu'il aura assez d'argent. Beaucoup de modèles y viennent pour apprécier ce luxe. Parmi eux, Man Ray et Kiki, qui pose courageusement nue pour Foujita dans la cour. Un autre portrait de Kiki intitulé Nu couché à la toile de Jouy la montre nue sur un fond blanc ivoire.

 

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 Les cinq premières années sont des années d’intense souffrance. La première épreuve étant de se retrouver lui-même comme artiste, alors qu’il découvre sans préparation le Fauvisme, le Cubisme et les premières tentatives abstraites. La seconde, celle de survivre à la misère de la guerre alors qu’il ne reçoit plus la pension de sa famille. En 1917, Chéron, le marchand de Soutine et de Modigliani, lui organise une première exposition personnelle très visitée, notamment par Picasso qui y demeure trois heures. Dès lors sa carrière est assurée. En 1918, il peint un premier paysage de la place du Tertre, sous la pluie. Son style est alors monochrome, sévère et proche du Douanier Rousseau. A Montmartre, il rejoint le soir dans les bistrots, bals et cabarets, ses amis Modigliani, Utrillo, Suzanne Valadon, Max Jacob, Juan Gris et le père Boyer qui peint son portrait (actuellement au Musée National d’Art Moderne de Tokyo).

Sa femme Youki raconte dans ses mémoires comment il s’amusait à faire vendre, en un temps record, tous les œufs de la crémière de la rue Lepic en dessinant son visage sur chacun et en signant chaque petit autoportrait. Il est avec Pascin, Kisling et van Dongen au centre de la fête des Années Folles qui secoue Paris entre 1918 et 1930. Au printemps 1939, revenant à Paris après neuf années passées en Amérique latine, en Chine et au Japon, ils s’installent à Montmartre. De la baie vitrée, il découvre le Sacré-Cœur qu’il peint de nombreuses fois. Il est alors voisin de deux de ses amis peintres Oguiss et Inokuma. Devant la menace allemande, le 23 mai 1940, il doit fuir Paris et s’embarquer pour le Japon. Ses meubles et ses tableaux sont conservés par ses amis montmartrois jusqu’à son retour en 1950. Il s’y installe alors et reprend après dix ans une carrière malheureusement interrompue. Il est naturalisé français en 1955. Il se convertit en 1959 après une illumination mystique qu'il a ressenti dans la basilique Saint Remi de Reims et décide de construire une chapelle romane à Reims même avec son parrain René Lalou qui dirigeait la maison de champagne Mumm, son dernier travail majeur sera la décoration de cette chapelle. Il meurt d'un cancer le 29 Janvier 1968 à Zurich, ses cendres reposent dans la chapelle Foujita


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 Message de Sylvie, expert de Foujita:

"... et bientôt, cet été, dans un château du Loiret, le château de Chamerolles (25 kms d'Orléans), une exposition Foujita, intitulée "L'Honorable partie de campagne, Foujita et ses amis" ... que je prépare pour le conseil général du Loiret, donc dès le 30 juin, il faut venir faire un tour dans le monde réel de Foujita avec au moins 80 oeuvres de lui, en vrai, et de Marie Laurencin, van Dongen, Pascin, Kisling, Derain, Vlaminck ...! "

 

09/11/2009

dans le rétroviseur

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Souvent, et c'est récurrent je me prends à construire des films dans le rétroviseur celui du véhicule devant moi où je ne perçois qu'un regard et à l'arrière dans le mien où je profite davantage de l'inconnu dans son entièreté;  j'observe, j'invente, j'extrapole mon imagination va bon train et, j'en ris parfois toute seule dans mes babines!

Je n'ai pas pu conduire pendant plus de dix ans ayant ce que Sigmund a nommé et qu'on appelle communément des hallucinations, terrifiantes et sanglantes. Toujours la même, un couteau m'éventrait, le sang giclait sur le pare-brise et finissait par envahir tout l'habitacle. Ca me paralysait sur place et je n'étais alors plus capable d'appuyer sur la bonne pédale ou de passer la vitesse adéquate. J'ai laissé des lors la voiture au garage ou dans des mains moins atteintes du ciboulot. Ce n'est qu'après ma longue et laborieuse thérapie que j'ai pu récupérer mes facultés au volant; étrange quand même que tout cela ait disparu car c'était vraiment très présent très précis en 3D palpable et incroyablement violent.

Le moniteur d'auto-école avec qui j'ai appris à conduire était un pervers grisonnant la cinquantaine bien sonnée tombeur de ces dames prétentieux et macho et qui n'avait qu'une idée en tête du moins me concernant tripoter de la chair fraiche. Avec moi il jouait sur du velours sa main effleurait ma cuisse souvent et je devenais alors dure comme du bois de fer en état de tétanie totale incapable de quoi que ce soit, il a prolongé jusqu'à mon sexe tendre et frais de jeune fille je sens encore sa main d'homme dans ma culotte, les miennes agrippées au volant de terreur incapable de lui envoyer un aller retour ni même d'émettre un son de désaprobation. J'ai mis du temps à comprendre que sans doute tout cela m'était familier...

A l'examen du permis, l'inspecteur m'a trouvé trop émotive mais a fini par me le donner au bout du quatrième passage ayant compris finalement que je ne serais jamais une Speedy Gonzales de la route.

Maintenant je m'éclate! Quand je suis au volant de titine, la musique à tire larigot, chansons, jazz, classique et même de la variette de midinette d'antan, je me plais à chanter à tue-tête ou à me raconter mes histoires de rétroviseurs... Les temps ont changés, moi aussi, joueuse et courtoise je suis souvent reprise au klaxon aux tricolores perdue dans mes pensées, je jette toujours un petit signe de la main à un acte galant de laisser passer et apprécie une conduite souple feutrée féline et comme je suis dans une sorte de véhicule sans âge un peu déglingué j'intéresse beaucoup les contrôles de gendarmerie et je me fais des amis parmi les rastaquouères de mon quartier. Toujours est-il que je peux enfin conduire ma vie comme bon me semble sans craindre les giclées d'hémoglobine, les caresses intempestives ou les bouffées de chaleur émotionelles et je me régale...

 

 

 

27/10/2009

Nostalgie

A Barbara,

 

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 la nostalgie est noire et blanche...

 

 

 

 

( photo de Michael Kenna, mots d'Anny Duperey)

 

 

26/10/2009

pour faire capoter Rain...

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"Ya pas d'avenir dans les souvenirs

Ya pas d'espoir dans la mémoire...

Pas d'magie dans la nostalgie ..."

 

- Christian Mistral -

 

 

19/10/2009

une journée particulière

Parfois et c'est pourtant rare je ne me fixe pas d'objectif et j'erre, enfin plutôt je me laisse porter au gré de la fantaisie des choses qui m'arrivent parce qu'il arrive toujours quelque chose au fond finalement il ne peut pas ne rien se passer. J'avais dans l'idée de m'offrir un livre bien particulier, " L'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux. Conversations avec Francis Bacon" de Frank Maubert, et bien sûr comme de coutume il n'était pas disponible, j'ai du le commander et en m'égarant dans la librairie, je suis ressortie avec la biographie de Diane Arbus et un autre petit ouvrage sympathique, Pensées provocs et autres volutes de Serge Gainsbourg, drôle de choix pour un Lundi d'Octobre bien maussade et irrégulièrement ensoleillé.

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podcast

" A dire vrai

Je suis un faussaire de compagnie

Un preneur de large

Un joueur de courant d'air

Un repris de justesse

Un éternel évadé

Un faiseur de trous

Et un casseur de verrous

Un sauteur de murs

Et un forceur de serrures"

 

- Serge Gainsbourg -

 

Pas le programme prévu, du moins le peu de prévu prévu préférant l'imprévisible et puis j'ai gambadé à travers cette ville que je connais bien croisé quelques têtes connues d'autres qui me connaissent, pour finalement échouer à une terrasse de café Grand Place leur chocolat chaud est à mourir et me suis laissée faire... C'est immense d'y arriver, plus rien n'avait d'importance mon esprit voguait d'âme en âme, j'observais flirtais légèreté de l'instant, c'est un vieil ami qui m'a ramené à la réalité, ne manquant pas d'humour il s'est assis là devant moi toujours rêveuse ne le voyant pas vraiment il s'est d'un coup mis à rire quand j'ai commencé à chantonner, complètement surréaliste et incongru mais délicieux de fraîcheur, nous sommes partis dans des confidences chaudes et intimes ne relevant pas du tout encore une fois du prévisible vu l'heure, l'endroit le contexte mais la chimie a ses mystères et pour transformer le plomb en or il n'est pas besoin de faire trop de manières, juste être à ce que l'on est et à l'autre, un moment de grâce infinie et badaboum le rappel à l'ordre le portable qui sonne de part et d'autre la logique l'efficacité le pragmatisme qui reprend ses droits à coup de vibreur intempestif. Délicieux moment en réalité mieux qu'en rêve, pour l'heure je l'aurais bien embrassé goulûment par gourmandise mais me suis retenue, suis repartie avec mes livres et le chocolat aux lèvres mais le coeur avec des petites ailes et Gainsbarre dans la tête!

 

" Nous nous sommes dit tu

Nous nous sommes dit tout

Nous nous sommes dit vous

Puis nous nous sommes tus."

 

- Serge Gainsbourg -

 

 

 

 

14/10/2009

la chaîne rose

 

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Découverte chez Oldcola, je transmets à mon tour cette belle initiative soutenant la lutte contre le cancer du sein. Il suffit de cliquer sur la petite vignette rose, laisser quelques mots et de cette manière contribuer à ce mouvement solidaire.

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J'ai appris hier conjointement la guérison en bonne voie de mon amie Joëlle et la condamnation à l'inverse de la maman d'une de mes collaboratrices à qui on vient de retirer un sein en lui donnant six mois à vivre, cruauté de l'instant entre la joie et le soulagement pour l'une, la détresse et la douleur pour l'autre, tout ce qui peut être fait pour avancer dans cette recherche doit l'être, à nous d'y contribuer tous hommes et femmes confondus, la chaîne rose, à faire tourner...

 

 

 

 

06/07/2009

dormir nue

 

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J'aime dormir nue à la fraîche, dépouillée en contact direct avec l'air et le dehors en respir tout pores ouverts communiant ainsi avec Dame nature. J'aime sentir les éléments, plonger à corps perdu dans la rivière sentir l'eau glisser sur ma peau la matière liquide sur mes muscles humer ma chair frissonner, originelle.

J'aime dormir nue le corps abandonné détendue sans entrave insouciante et insoucieuse libre sereine.

Je m'aime female.

 

 

Oeuvre de Nils Udo. Découvrir ou redécouvrir ce merveilleux artiste dans ce superbe billet aujourd'hui est une source de bonheur et de bien-être, de grâce. Merci mille fois Saravati.

 

05:06 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : land art, photo, art, vie, humain

31/05/2009

mon pays c'est la vie ...


 

"Et voir, et croire et boire, danser, crier, manger, nager, bondir, désobéir, voler, chanter, partir, repartir, souffrir, aimer ..."

Quand j'y pense , mon coeur bat si fort ...

J'ai pas fini ! J'ai encore du pain ... Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...

 

 

23/05/2009

Jedi !

 

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Là, cette émotion qui m'étreint, mes fils, hommes en devenir, leurs grands corps, leurs esprits alertes et bondissants, attentifs et réactifs, trois coeurs d'or, d'airain, avec cet humour bien à eux, décapant, sans concession, jeunes et libres, avec des doutes et des convictions, et cette soif de vivre, d'éprouver, et d'exprimer.

Un déjeuner animé, comme je les aime, ça fuse de partout, ça rebondit, ça extrapole, ça crie, jure et raisonne.

" Maman, t'es un Jedi! "

Unanimes. J'en suis toute retournée.

 

30/04/2009

être mère

 

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Alors, là je dois prévenir mon auditoire, suis "flammée".

Hier soir j'ai visionné le film japonais " Still walking" , une histoire de réception familiale somme toute normale ...

Je sais, je ne lâche pas le bout de gras , expression personnelle, ni du Nord, ni du Sud, "just mine". Je suis toujours étonnée à quel point c'est difficile pour tous de s'affilier. J'ai mis au monde trois beaux gars, sans péridurale, à vif comme ils disent ici, moi je leur rétorquais" en vie". Je soupçonne les femmes de ne pas oser dire, garder pour elles, et comment je les comprend cette magie de l'enfantement. Messieurs, réveillez vous, vous êtes tous sortis du ventre d'une femme, je suis stupéfaite moi-même qu'il faille encore en faire l'explication de texte.

Sans doute, nous sommes en partie responsable de cet état de fait. Mettre au monde un enfant dépasse l'entendement! C'est plus que puissant, c'est une conjugaison que tout le monde ignore, c'est naturel, normal!! 

Mais crisse comment expliquer ce qui nous arrive quand on MET AU MONDE un enfant, ça dépasse l'imagination  la plus fertile. Je ne suis même pas convaincue que cela soit transmissible par des mots, ce n'est pas de l'art, c'est la VIE.

Et ce n'est pas concevable, pour une mère de perdre son enfant avant sa propre mort .

Pardonnez-moi, il est de ces sortes de souffrances qui sont "impresciptibles". Et c'est normal. Ce film l'énonce trés bien, avec la pudeur, le rythme et l'esthétique requise. Parfois on voudrait pouvoir dire au-delà des mots, parce qu'ils paraissent si dérisoires...

Pourtant , ils sont notre seule arme.

 

 

22:54 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vie

20/04/2009

transportant !


Vu chez Maxime ...

10:06 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : musique, blog, humain, vie

11/03/2009

regard

 

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                                     " Les yeux sont les fous du coeur "

                                            - Shakespeare -

 

09/03/2009

miroir

 

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- Hum ! Encore toi ?

- Que veux-tu il faut bien que tu t'y fasses !

- Right , mais parfois c'est difficile , ce que tu me renvoie , là , pas toujours facile ...

- Arrête de geindre !

- Great! Je sais , toujours cette vieille technique. Ok ! je suis d'accord, c'est pas la voie , assez luttée pour m'en extirper !

- ?

- Ca va , fais pas semblant de ne pas comprendre , comme tu oublies vite , je t'ai déjà mis en miettes plus d'une fois ! Sans rancune , aucune . Mais , j'ai quand même toujours un peu de mal . Ké , c'est bon , je te vois venir , d'un seul coup tu brilles !

- Dis-moi .

- Mais que dire que tu ne saches déjà , que faire de tout ce package parfois si lourd à porter et parfois aussi généreux. Cela va paraître du souffre pour beaucoup mais au final ce que j'ai vécu , aussi horrible ( parce que c'est une réalité ) que cela puisse être et avoir été me donne une appréhension du monde singulière, dérangeante, c'est possible ! J'ai une espèce d'aptitude à accepter le pire comme le meilleur , je pense sincèrement que nous sommes tous fait d'enfer comme de ciel et ça me parait naturel. Parfois je m'interroge sur cette capacité et cette énergie qui ne me quitte pas de croire en l'humain , en chacun de nous .

- Gonflante! t'as pas autre chose à servir! C'est quoi cette tarte à la crème ...

- Crème toi même , bougre d'âne de reflet à la noix !

- Ah , je te retrouve ... 

- Laisse tomber , je ne suis dupe d'aucune manière et tu le sais, je t'ai traversé !

- ...

- Mais avais-je le choix ?

 

 

26/02/2009

Liens

 

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En relation , bon ou mauvais les liens se créent .

Nous sommes des êtres de contact , pour nous communiquer est vital , partager naturel , résoudre compliqué et résorber salvateur !

C'est ainsi d'ailleurs que je conçois ce voyage , même si au départ il était plus intuition que raison . J'ai découvert beaucoup , tremblé , ressenti , et souffert aussi , ici , dans cette nouvelle façon d'aborder la relation entre humains . Tous autant que nous sommes ,nous sommes en relation que nous le voulions ou non , nous existons les uns avec les autres , nous avons besoin l'un de l'autre . Ostie ! On va pouvoir en faire quelque matière incandescente , un autre horizon , une échappée ( les cyclistes , çà  ils connaissent ) , un espoir ! Je veux  croire que c'est possible , je sais que ça parait impossible , et je m'en fous . Parce que tant qu'il y aura des rêves , il y aura de l'amour .

Et l'amour , c'est le carburant .

 

 

 

16/02/2009

rencontres

 

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"Nous sommes là , de passage , et nous courrons à en perdre haleine après des mirages , des rêves d'enfant en partie oubliés , des chimères amoureuses , une reconnaissance de l'autre , et que sais-je encore ? Parfois nous sommes là sans y être vraiment , étrangers à nous-mêmes et en silence chacun dans sa tourmente nous souffrons , et brûlons , consumant ainsi notre soif et nos ardents idéaux d'humanité .

Et pourtant , elle est bien là , la flamme vive , celle qui régénère ,qui nourrit , protège , nous ouvre un peu plus encore à ce fond de nous même voilé par tant d'impostures et d'échecs , et de blessures , et ce que l'on cherche c'est l'air pour continuer à la faire briller , on cherche à accrocher les étoiles et à se sentir vivre et à être en relation avec le monde et avec soi-même , serein et retrouver dans toute cette équation, l'insouciance , l'unique bonheur d'être là , vivant ."


podcast

" Oui. Empoignons la ligne de l'aube. "  Mc Comber

 

 

08/02/2009

joie de vivre

 

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"La joie de vivre"

par Suzanne Quinn

 

"Qu'est-ce au juste la joie de vivre ? En connaît-on vraiment le sens?

Est-ce seulement ce qu'en témoigne notre humeur, notre sourire, notre apparence d'être joyeux, où le ressent-on vraiment au fond de nous même, reconnaissons-nous l'émotion de la joie de vivre?

Physiquement, la joie de vivre est reliée au sang, à la circulation, qui est aussi en relation avec notre système lymphatique. Le foie et la rate sont des organes aussi reliés au sang. Si notre circulation n'est pas fluide, des problèmes de santé se manifesteront. Le pire ennemi du système lymphatique, est la routine.

Pourquoi avons-nous parfois un manque de joie de vivre? Une tristesse enfuie que l'on croyait oubliée, la perte d'une personne qui nous est chère, la perte d'un emploi, d'un animal, toutes ces raisons ou événements nous marquent parfois et causent des peines, des douleurs, des souffrances qui changent notre vie et nous entrons graduellement dans notre bulle sans pour autant nous en rendre compte.

Comment fait-on pour allez au-delà et laisser ces moments difficiles derrière nous? Hé oui encore du lacher-prise! Certes que certaines choses ne s'oublient jamais, mais nous devons nous efforcer de ne pas leur donner la première place dans notre vie.

images-7.jpegAfin de retrouver notre joie de vivre, il est important de faire certaines choses qui nous plaisaient dans le passé. Nous devons cesser de jouer le rôle de la victime, nous devons prendre conscience qu'il s'agit de notre santé.

Nous pouvons commencer par de simples petits gestes du quotidien, comme prendre quelques instants pour faire un brin de lecture, prendre une marche et respirer l'air frais. Se rendre utile et rendre service à une personne en lui apportant notre écoute. S'offrir un bon repas en bonne compagnie, le fait de sortir et rencontrer des gens, nous aide aussi à sortir de notre routine.

Prendre quelques minutes en savourant un thé et jouer un jeu de société avec notre conjoint ou un ami, cela nous fait sourire et nous fait partager de beaux moments.

Je pense qu'une bonne façon de retrouver notre joie de vivre est de prendre conscience de tout ce que la vie nous offre de magnifique, et d'en profiter. Nous devons cesser de focusser sur nos manques ou sur ce qui est passé.

Nous sommes au mois de février, le mois du cœur, le cœur est un organe de notre système circulatoire, il est aussi en relation avec le poumon, ces deux organes sont reliés aux émotions de la peine et tristesse, s'ils sont en bon équilibre, ils représentent la joie, la compassion, l'amour.

Alors à nous de choisir si nous voulons retrouver notre joie de vivre et par le fait même rester en santé!"

 

 

etreheureux.jpgInspirée par cette note de Sylvie , encouragée par l'avis de Claudio , j'ai bien envie de lire ce livre ...

Cette note m'est venu en partie parce que Kalor exprimait la densité toujours un peu pesante de mes notes sur le sens de la vie!

Je suis plutôt quelqu'un qui aime la vie , l'amitié , l'amour , la joie , qui appréhende chaque jour qui passe comme un cadeau , mais parfois je suis rattrapée par mon passé qui me fait des grimaces , des entourloupes et qui m'oblige alors à réfléchir plus gravement  ! mais je m'en arrange et arrive à rire , danser et chavirer ...

C'est mon message de ce Dimanche , on peut avoir vécu les pires tourments , subi les humiliations les plus inimaginables et parfois sentir cette grâce qu'est d'être heureux , juste parce que l'on se le permet  on s'ouvre à ce bonheur , on en est l'acteur .

 


 

 

 


 

 

 

07/12/2008

Life is real


20:38 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ayo, musique, vie