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01/05/2011

Du bonheur, du bonheur, du bonheur...

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Le premier Mai c'est pas gai,
Je trime a dit le muguet,
Dix fois plus que d'habitude,
Regrettable servitude.
Muguet, sois pas chicaneur,
Car tu donnes du bonheur,
Pas cher à tout un chacun.
Brin d' muguet, tu es quelqu'un.

 

- Georges Brassens - Discours des fleurs -

 

Pour vous tous!


29/04/2011

De Lille au château d'If

littérature,voyage,art de vivre,écriture,partage,échange,amitié,humain

 Partis sur un coup de tête sans vraiment bien savoir ce que nous allions faire, si ce n'est visiter nos vieux amis des Baux, notre périple prit une tournure des plus singulières et des plus romanesque aussi, parfois, oui, je me dis "comme la vie est belle"!

Hervé et Pascaline sont des amis chers; ceux qui suivent depuis le début ce blog les connaissent déjà un peu, ils ont traversé pas mal de galères et en sortent toujours grandis. Leur force réside au fond dans chacun de leurs caractères aguerri aux choses de la vie mais aussi à leur appétit de vivre et cette capacité à accepter la fatalité voire à la sublimer de différentes manières dans la matière qui les rassemble depuis longtemps, le bois. Tous deux enfants du soleil, ils ne pourraient concevoir de vivre loin de la lumière si caractéristique du midi et c'est avec un grand bonheur que nous nous sommes fait devant un petit feu une délicieuse raclette tout en refaisant le monde à notre façon et tout en faisant naître mille et un projets comme à l'accoutumée chaque fois que l'on se voit. Ils viennent de perdre dans un incendie accidentel toute une partie de leur histoire, toutes leurs photos, d'eux et de leurs enfants, des papiers, des objets, des tableaux jalonnant depuis toujours leur vie d'artiste, ils ont vécu l'épreuve du feu, et celle pire encore, d'après leurs dires, des pompiers qui tout en sauvant détruisent, et sont en train de reconstruire une nouvelle fois leur cadre de vie, je dis chapeau! parcequ'il faut en avoir de l'énergie et du coeur au ventre pour toujours et encore bâtir.

Après un déjeuner ensoleillé et convivial avec la maîtresse des lieux: petite salade composée, chou-fleur au persil et à l'ail un peu cramé, c'est toujours un problème quand on a l'habitude de cuisiner au gaz de passer à des plaques électriques de remplacement, poulet au cumin cuit au barbecue et jaja local; nous avons, tranquillement, Pat et moi, pris la route vers la côte pour nous arrêter au campement  de la famille de mon homme depuis plus de quarante années. Un chouette endroit dans une pinède, au milieu de glycines enchanteresses toutes en fleur et plutôt isolé du monde à cette saison! Là nous n'avons rien fait d'autre que nous laisser vivre, baguenaudant chacun à nos occupations. Pat faisant des plans sur la comète pour réaménager l'espace et moi, le nez plongé dans un carnet de notes, fébrilement à recueillir les fruits de ma prochaine compote ! Pas d'horaire, pas de téléphone qui sonne, personne à écouter, à servir, à conseiller; juste nous deux, les oiseaux et malheureusement les bruits de la route qui n'est pas assez loin et qui nous ramène inexorablement à notre réalité citadine!

Nous décidons quand même de ne pas rester là une journée de plus à lézarder et j'avais dans la tête de piquer jusque Marseille que je ne connaissais pas de si près avant de remonter dans le Nord. Pat aimant répondre dans la plupart des cas à mes désirs, surtout quand ils recoupent les siens, nous décidâmes d'un comun accord d'y aller le lendemain avant de dormir à Lyon où j'avais un rendez-vous de travail, l'art de joindre l'utile à l'agréable! Quelle ville incroyable que cette ville de Marseille, étonnante, gigantesque, grouillante, vivante. Nous sommes allés directement au vieux port pour y manger une spécialité locale et c'est là que notre oeil est tombé par le plus grand des hasards sur un bateau: L'Edmond Dantes ! My God! Un bâteau à moteur qui propose aux gens qui le veulent de faire une ballade avec ou sans halte jusqu'aux îles de Frioul ce qui oblige à passer par celle qui fait vibrer mon imagination jusqu'au trognon, celle d'If! Dingue! Pat me dit:

- Qu'est-ce que tu en dis, mon coeur?

- J'en dis que c'est incroyable et que même dans le plus vibrant de mes rêves, je n'aurais osé imaginer voir un jour de très près l'ile du comte, c'est un de mes films préférés sans parler du livre!

- Et bien allons-y!

- Allons-y, oh oui! Je vais me la jouer Mercedes le temps de la traversée!

Ce qu'il y a de plus fantastique dans ce tour prévu pour les visites de ces îles, c'est que ça n'est pas tant le parc maritime des îles du Frioul ni sa diversité floristique surprenante, ni non plus les nombreux prisonniers réels qui firent un séjour sur celle d'If qui inspirent et encouragent les gens au voyage, non, c'est tous pour l'imaginaire prisonnier célèbre d'Alexandre Dumas, Dantes, c'est pour lui que les gens font la queue, prennent un ticket et se posent dans ses traces à l'intérieur du château. La littérature a ici plus de force et de puissance que n'importe quelle aventure vraie, impressionnant d'émotion! J'ai adoré!

 

 

 

24/04/2011

topo historique, topo nostalgique, topo antalgique

Juste une envie, là, dans ma halte parisienne, avant ma halte provençale de faire le point, parce que j'y ai pensé tout le long de la route, entre Lille et Paris, et parce que là, je sais que je ne vais pas pouvoir m'endormir tant que les mots me bousculent et ne seront pas transcris. C'est ainsi, souvent c'est les mots qui nous agissent et qui s'écrivent d'eux-même, juste finalement on sert d'intermédiaire actif entre ce qui pousse en nous et la page blanche.

J'ai envie, besoin, et bonheur de faire une sorte de topo de l'histoire de Blue! Là juste avant de ne plus pouvoir avoir accès à aucun ordinateur, à aucun clavier juste pouvoir vous lire sur mon i-phone tant qu'il sera suffisamment chargé. Quand je pars, je pars, déjà je vis depuis plusieurs années sans montre et ça été pour moi une découverte sans nom, moi à qui on a fait avaler un réveil petite, alors quand je pars, comme ça sur un coup de tête pour préserver mon coup de rein, j'emporte le minimum, un sac fait à la va-vite, des livres, du papier, un crayon, mon parfum et ma brosse à dent et un masque capillaire, pour une fois que j'aurais le temps de le laisser poser le timing nécessaire!

Ce blog, qui va dans deux mois avoir quatre ans est toute une construction faîte avec le temps, et l'amour. L'amour de l'art, l'amour des mots, l'amour tout court. Sa colonne vertébrale s'appelle Mistral, mon Black Angel, c'est lui qui a créé Blue, bien sûr avec mon aide et mon bon vouloir et mon appétit et toute ma tendresse et toute ma fantaisie, n'empêche que sur l'échiquier il en est un des pions maître; a suivi toute sa tribu dans la foulée, au début frileuse, aujourd'hui plus que généreuse, grâce à lui je me suis fait de véritables amis qui comptent pour moi, vraiment et profondément, auxquels je pense souvent: Sandy, en tête de liste, je me souviens très bien que c'est chez elle que j'ai passé mon bizutage mistralien! et depuis j'ai une profonde affection pour elle, et c'est partagé et particulièrement enrichissant, il y a mon dear terrible Yvan, cet sorte d'homme au-dessus de la mêlée, si prévenant, et si entier! Mac Comber, un poème en lui-même, et puis Venise, cette dame de coeur. Ce cher MakesmewonderHum! qui m'est si cher et Gomeux et Ranger et Plumitif, pas très présent mais là, Prométhée, GeeBee et Bouchard, et puis Swann et Doodle, toute la bande quoi de mes amis québécois! Depuis en voilà un nouveau, rencontré par Christian toujours à l'affût et qui a une sensibilité et une plume qui me plaît, Guillaume Lajeunesse, Maxime dont je n'ai plus de nouvelles et Kevin dont la pensée me ramène à ce dîner où, il m'a offert ému,ce livre relié de ces mains, que j'en suis encore toute retournée, j'ai pas la mémoire qui flanche pour les preuves d'amitié, jamais.

Il y a mes potes du territoire, ceux qui me suivent depuis le tout début du début, je pense d'abord à Balthazar, et puis à ma copine La ch'tite rebaptisée Anacoluthe qui m'a encouragée à ouvrir un blog, et à Claudio et Didier même s'ils se font plus rares, et cette merveilleuse rencontre sans cesse renouvelée avec Laure K. et Laurence avec lesquelles les souvenirs s'engrangent comme autant de perles d'un collier talisman et qui me donnent encore après m'avoir déjà tant donné. Et puis il y a la face orientale, soleil couchant, solel levant, Jalel El Gharbi qui est un fidèle, je le sens même s'il ne met jamais de sa plume ici, et grâce à lui cette rencontre stupéfiante et d'importance pour moi, profonde et poétique, Mokhtar El Amraoui, et maintenant Bizak qui fait des découvertes qui ont bien l'air de l'épanouir et qui lui permettent de croire l'humain possible et non une vue de l'esprit! Sans oublier ce cher et talentueux Giulio! Anne des Ocreries, et Pieds, on s'est toujours soutenues, Manouche, toujours fidèle, et puis il y en a d'autres auxquelles je pense avec nostalgie qui ont disparus ou qui se font plus discret, comme Trader, Isabercée, Carole, Constance, Saravati... Et enfin tous ceux qui passent sans jamais laisser de trace!

Tout cela est si merveilleux, et si enrichissant et me fait tant de bien au coeur, qu'en fait dans mes bagages c'est tout vous que j'emporte, et qu'en plus de mon homme et de son amour, c'est votre amitié aussi qui m'accompagne.

Merci d'être là... merci d'être vous. Et, Joyeuses Pâques!

 

20/04/2011

Les gens qui doutent


podcast
- Vincent Delerm - Les gens qui doutent - Chanson de Anne Sylvestre -

 

* En prenant le soleil, avec ma liste " chansons françaises", est venue cette chanson, j'ignorais qu'elle était de Anne Sylvestre que j'aimais petite, enfin que maman aimait tant, et quand l'ouvrier à côté s'occupant de l'étanchéité d'un toit s'est mis à siffloter l'air, j'ai compris à quel point la chanson est un moyen d'entrer dans la tête des gens, de parler à leur coeur, et je me suis intérieurement formulée, que cet art est formidable, poètique, émotionel et universel! C'est tellement ce que j'aimerais faire, toucher chacun et qu'on se souvienne de moi, enfin de ce que je tente de dire en me fredonnant quel que soit son état d'âme et ce qu'on est entrain de faire!

 

 

18/04/2011

Le questionnaire.

Mon "Si j'étais un arbre?", vient d'une drôle de symbiose entre une image rencontrée au hasard de mes voyages nocturnes sur la toile et le questionnaire de Pivot, ses dix fameuses questions, j'aimais tant les réponses parfois et j'aurais tant aimé qu'il me les pose! je me souviens de Deneuve, la grande Catherine qui se voyait bien réincarnée en tilleul, ça m'a marquée. Votre mot préféré? Le mot que vous détestez? Votre drogue favorite? Le son, le bruit que vous aimez? Le son, le bruit que vous détestez? Votre juron, gros mot ou blasphème favori? Homme ou femme pouvant illustrer un nouveau billet de banque? Le métier que vous n'auriez pas aimé faire? La plante, l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné? Et le si Dieu existe, qu'aimeriez vous, après votre mort, l'entendre vous dire?

 

 

Corsé, costaud, mais pas insurmontable, c'est pas parce qu'on ne vous pose pas ce genre de questions tous les jours, ouf, " my god!" qu'on ne peut y répondre! Mon mot préféré: possible, celui que je déteste, ma foi n'existe pas, on a tant besoin de tous les mots existants pour pouvoir se dire, néanmoins j'adore pas, plus qu'un mot, l'expression " Va te faire foutre!", des vieilles réminiscences, sans doute! Mes drogues favorites sont au nombre de deux, l'amour et le vin, j'en ai bien une troisième qui s'appelle poésie. J'aime le son des soupirs et je déteste les bruits sans sens, sans histoire, sans retenue, sans contexte propice, sans échange, le bruit imposé, sans ressource, sans musicalité, sans accès. J'adore le son des oignons qui frémissent dans la poêle, le son des vagues se lovant sur la plage, le son des voix des gens que j'aime, la musique en général, et ce son si infinitésimal bruissant et sensible d'un soupir d'amour contenté. En matière de juron, je suis sans limite, c'est selon, mon préféré de tous reste néanmoins  mon désuet "crotte de bique à ressort!" ou mon emprunté bachibouzouk! Pour le billet de banque, j'aimerais une femme côté pile et un homme côté face ou l'inverse, peu m'importe. Je n'aurais pas pu faire un métier à l'encontre de mes valeurs, et de mon vouloir-vivre, alors je crains qu'il n'y en ait un gros paquet, c'est pas seulement que j'aurais pas voulu mais plus que je n'aurais pas pu! Dans l'absolu, si je devais choisir en quoi être réincarnée, dans le genre animal, je choisirais en homme dans le genre végétal, en arbre plutôt massif et généreux, dans le genre aucun genre en astre lumineux, et en ce qui concerne Dieu, j'eusse aimé l'entendre avant de mourir, et puisque ça n'est pas franchement la question, j'aimerais qu'il me dise: "Veux-tu y retourner?"

 

 

 

Il me semble que ça fait belle lurette que plus aucun tag ne se soit produit par icitte, alors en voilà un tout à fait à propos, et je profite pour taguer et encourager à répondre au questionnaire quelques vieux de la vieille, hum, ah non, je ne veux pas de non: dans l'ordre d'ancienneté, si je puis dire, je tague: Mistral, Venise, Terrible, Mc Comber, je sais, je sais je t'entends déjà venir Black Angel, et pourquoi pas toute la toile pendant que tu y es!, je tague un nouveau venu qui m'inspire Guillaume L., et bien sûr , bien évidemment mes deux ailes, Lorka et Laurence, Le bourdon masqué, Swann, Doodle, Gomeux, et cerise sur le gâteau, Sandra Gordon, Anne des Ocreries, Manouche et Pieds. Ben Geebee aussi s'il s'en sent l'âme et puis j'invite tous ceux qui n'ont pas de blog comme ceux qui en ont un, à jouer le jeu et à répondre à Bernard, via Blue! C'est quoi, votre mot préféré?

 

 

 

17/04/2011

Little Axe

 

15/04/2011

Le petit bonheur

 

 

12/04/2011

L'araignée

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Souvenirs, souvenirs et rêves en prime!

 

 

 

" Nous tissons notre destin, nous le tissons de nous comme l'araignée sa toile."

- François Mauriac -

 

 

11/04/2011

Laure K

 

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" Un ami est celui qui te laisse l'entière liberté d'être toi-même."

- Jim Morrisson -

 

Je ne sais plus exactement comment et quand on s'est rencontré, ce que je sais c'est qu'on se rencontre à chaque fois qu'on se voit, qu'on se lit ou qu'on se parle. L'amitié entre femmes m'a été difficile et presque impossible longtemps; sans doute parce que la figure de référence m'avait trop profondément trahie et que l'autre figure ayant accompagnée de près ma vie m'a elle aussi par la force des choses, trompée. Je retrouve d'ailleurs chez Laure K, ces traits communs à ma petite soeur quatre ans plus jeune que moi, physiquement un peu dans la manière d'être à l'espace et dans la façon de vivre et de se vêtir et aussi dans certains traits de caractère que j'apprécie; comme la volonté, l'appétit, la générosité, l'altruisme, la créativité. Laure K possède en elle une sorte de grâce qui me touche et que je ressens profonde, rien que déjà dans la façon quelle a de mouvoir ses mains fines et racées, à son image et ce que j'en perçois. Et puis, je me sens "être" auprès d'elle et avec elle, sans détour, je me sens accueillie. Laure est de cette nature d'individu qui accueille et recueille, sans doute en partie pour se rejoindre elle -même, et sans doute trop parfois à s'en brûler les ailes; je ressens une puissante demande d'affect chez elle également parce qu'elle est mienne aussi. Nous sommes amies et cette amitié me nourrit, m'importe, me touche et m'ouvre à des horizons insoupçonnés et à des joies nouvelles, tendres et inspirantes. Merci à elle d'exister. Merci à elle de me permettre d'être dans son existence cette importance.

 

10/04/2011

A nice normal family

 

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   " Remember as far as anyone knows, we're a nice normal family."

- Homer Simpson -

 

J'ai toujours pensé que le parler-vrai avec mes enfants était la seule voie possible, "vrai" ne voulant pas dire tout et n'importe quoi et n'importe comment, pourtant, juste le faire quand c'est le moment, oui, le moment, on peut dire les choses quand elles sont recevables, on peut tout dire quand le moment se dessine, quand il est profitable. Avant c'est trop tôt, après, c'est trop tard. Je crois sincèrement et viscéralement que c'est notre rôle de parents, en temps voulu et toujours honnêtement, les enfants ont ces antennes qui discernent toutes contrefaçons, entourloupes, empéchages de tourner en rond. Je viens d'en faire encore aujourd'hui l'expérience, faut vraiment arrêter de prendre ses gosses pour des cons! Au contraire, ils sont plus lucides, plus éclairés, plus au courant. Pourtant, ils ont besoin de savoir, de comprendre et d'être investis. Rien ne remplace l'expérience, le vécu, pour peu qu'en vieux de la vieille, on en ait déjà tiré les enseignements. Le plus simple, le plus direct, le plus constructif, le plus aimant, étant de " Va voir par toi-même, tu as le bagage suffisant. C'est à toi de jouer, ton avenir t'appartient, juste je suis là pour te passer la main après te l'avoir tenu un moment qui me semble une éternité filante.Tu peux toujours compter sur moi, quoiqu'il arrive, je suis là, vivante, et, en appétit de vie." Je suis fière d'être maman. Et je suis fière, plus encore d'être la vôtre, fistons!

 


05/04/2011

L'éblouissement de vivre

L’éblouissement de vivre, c’est du temps, des tonnes de temps…

- Christian Mistral -

 

C’est, réveillée tôt par des pensées nébuleuses s’entendre parler avec un être aimé depuis si longtemps, se rapprocher de lui dans des gestes compris par l’un et l’autre et tendrement faire l’amour et en soupirer d’aise, c’est se lever pour pisser quelques quarts d’heures après et boire en même temps une eau minérale à température ambiante parce que la soif vous dévore et se dire alors comme c'est bon d'être là. Se réécouter le trio Joubran tout en laissant son esprit baguenauder, c’est en retournant dans le grand lit remplaçant le lit d’enfant de son fils aîné relire une fois de plus sous la couette fraîche rayée ce texte de Mistral pointé d’un marque–page au milieu de son livre Carton-Pâte à l'odeur forte de tabac froid et c’est regarder par la fenêtre le bleu du ciel poindre promettant une journée lumineuse et avenante. C’est penser aux cœurs amis aimants dormant encore, entendre son cadet prendre sa douche et son petit dernier descendre à la volée l’escalier pour ne pas une fois de plus être en retard à son cours d’histoire, et c’est ressentir cette envie soudaine irrépressible de partager tout ça avec tout à chacun.

 

 

 

03/04/2011

Les radeaux bleus

 

 

En réponse au tableau « Le Grand Bleu » d’Anne des Ocreries

 

 

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- Le Grand bleu - Anne des Ocreries


 

 

Il est des heures, Il est des cris,

Il est des jours, Il est des nuits

Où le sang revient à ses rêves de mer,

A ses sèves célestes enfouies,

Pour nous offrir des parchemins

Qui redonnent leurs couleurs

A nos baisers, à nos cœurs, à nos mains

Et, à nos caresses, leurs fruits

De pinceaux en fleurs,

En échos d’appels à nos amours bleuies,

En rouleaux d’immenses cieux

Tantôt joyeux, tantôt meurtris,

Tantôt radieux, tantôt gris

Où se retrouvent les pleurs

Et les rires de nos yeux, 

Entre enfer et paradis,

Entre agonie et  tableaux bleus,

Radeaux de survie !

Il est des heures, Il est des cris,

Il est des jours, il est des nuits

Où le sang revient à ses rêves de mer,

A ses sèves terrestres enfouies,

Où les couleurs, pour le grand bleu,

De mille feux, rechantent la vie !

 

 

- Mokhtar EL Amraoui -

 


26/03/2011

Calling You

 

 

16/02/2011

private joke

 

 

 

14/02/2011

parlez-moi d'amour

 

 

Un bogue sur Hautetfort a empêché l'accès à mon espace ainsi qu'à tous les autres sur la plate-forme ce Dimanche. J'en suis bien désolée. Sachez néanmoins que malgré quelques coups de blues passagers et récurrents je ne lâcherais pas Helenablue de manière aussi sauvage et je remercie les marques d'amour et d'amitié qui lui ont été prodiguées. J'en suis particulièrement touchée.

 

 

make with the kisses

 

 

 

 

12/02/2011

Grand Hôtel Roubaix Atmosphère

 

par Laure K.

 

01/02/2011

coucou me revoilou

 

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Je reviens à la vie, à son ivresse essentielle, à VOUS!

 


27/01/2011

-28°

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Ici, dès qu'il fait zéro, on se les pèlent menus, on râle, on ne bouge plus, alors, difficile d'imaginer nos neurones à moins vingt et des poussières, pourtant d'autres y arrivent très bien! Mets-en en sacrament! Moi, c'est leur chaleur à l'intérieur que j'aime tant chez ces gens du grand Nord, leur franc-parler aussi et leur langue vivante réchauffante haute en couleur! Je vous aime les amis et plutôt plus que moins!

 

 

13/01/2011

équation

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On peut-être l'un avec l'autre l'un contre l'autre l'un à côté de l'autre l'un envers l'autre l'un dans l'autre l'un pour l'autre l'un et l'autre, mais on est rien, l'un sans l'autre.