12/10/2012
"Oser avec audace"
J'ai appris deux choses l'année dernière. La première est que la vulnérabilité n'est pas faiblesse. Et ce mythe est terriblement dangereux. Laissez-moi vous demander honnêtement -- et je vous préviens, je suis un psy, je sais comment vous gêner -- si vous pouviez donc lever la main combien d'entre vous, honnêtement, en pensant à une action qui vous rendrait vulnérable ou à dire quelque chose qui vous rendrait vulnérable, se disent, « Mon Dieu, la vulnérabilité est une faiblesse. Ceci est une faiblesse » Combien d'entre vous pensent que la vulnérabilité est un synonyme de faiblesse ? La grande majorité. Je vais vous poser une question: Cette semaine à TED, combien d’entre vous, en voyant la vulnérabilité ici sur scène, ont pensé que c'était du pur courage ? La vulnérabilité n'est pas une faiblesse. Je défini la vulnérabilité comme un risque émotionnel une mise à nu, une incertitude. Elle alimente nos vies quotidiennes. Et j'en suis arrivée à la conviction -- c'est ma 12ème année de recherche -- que la vulnérabilité est la mesure la plus précise que nous ayons du courage -- être vulnérable, se mettre à nu, être honnête. (...)
Si nous devons trouvons un moyen de nous rapprocher les uns des autres, la vulnérabilité en est le chemin. Et je sais que c’est alléchant de rester en dehors de l’arène, parce que je l’ai fait toute ma vie, en pensant, Je vais botter le cul à tout le monde quand je serai blindée et parfaite. Et c’est alléchant. Mais la vérité est que ça n’arrive jamais. Et même si vous arrivez à être aussi parfait que possible et aussi blindés que possible en rentrant dans l’arène, ce n’est pas ce que vous voulez voir. Nous voulons que vous y rentriez. Nous voulons être avec vous et en face de vous. Et nous voulons, pour nous-mêmes et pour les personnes auxquelles nous tenons et pour ceux avec qui nous travaillons, « Oser avec audace ».
- Brené Brown -
08:31 Publié dans art de vivre, psychologie, réflexion | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art de vivre, audace, vulnérabilité, réflexion, exploration, empathie, partage, humain
08/10/2012
Mistral chanté par Major
J'aime ses chansons, qu'est-ce que je peux vous dire de plus, si ce n'est qu'il a des interprètes artistes musiciens hors pairs...
23:46 Publié dans écriture, Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écriture, musique, chanson, christian mistral, catherine major, partage, humain
collages
Quand je n'arrive plus à dormir, parfois je lutte en me disant que ça finira bien par revenir et puis d'autres fois je me lève en désespoir de cause le corps endolori. Alors je viens devant mon ordi pour m'enrichir, m'évader, trouver l'inspiration, prendre une bouffée d'affectif, lire les gens que j'aime et alors découvrir au travers de leurs posts leurs états d'âme, leurs avancées, leurs rencontres. Je n'étais pas allée chez Mc Doodle depuis un moment et j'ai découvert que depuis quelques temps elle postait ses collages qui m'ont interpellés surtout trois d'entre eux plus que les autres.
Il y a quelques choses de touchant dans les collages. J'ai toutjours été attirée par cette expression libre, je ne sais pas pourquoi. Peut-être que nancy pourra me dire ce qui l' amène à ça. Je vais sur Wikipédia pour en savoir plus:
Le collage a renouvelé la pratique de l'art, en remettant en cause la représentation classique de la réalité, la fabrication de l'image, pour rapprocher l'art et la vie, la réalité faisant désormais partie intégrante de l'œuvre, à travers les matériaux utilisés, « tout le bric-à-brac qui traîne dans les cabinets de débarras ou sur les tas d'ordures » selon Kurt Schwitters qui privilégie les objets usagés, abimés, « parce qu'il n'y a rien de parfaitement propre dans la vie, ni les hommes, ni les meubles, ni les sentiments. »
Oui, il doit y avoir de ça. Picasso, Braque, Max Ernst, Dubuffet, ils sont légions à avoir explorer cette technique. En continuant de fouiller je découvre que Jacques Prévert aussi en avait produit. Les collages d'un poète c'est tout un poème...
Je continue à fouiller, à chercher, à percevoir ce qui fait qu'on puise avoir ce besoin de coller et de s'exprimer ainsi, ce qu'on tente de découvrir en se laissant ainsi faire par de images et des morceaux de matériaux divers, comme le dit si bien Prévert, "Quand on ne sait pas dessiner, on peut faire des images avec de la colle et des ciseaux, et c'est pareil qu'un texte, ça dit la même chose". Je tombe alors sur un espèce de site d'art-thérapie qui m'explique que le collage artistique consiste à puiser, au hasard des émotions, dans la réalité du quotidien, les images qui nous entourent, des éléments dissemblables, hétérogènes, afin de composer, de recomposer la trame de la réalité en la transformant et la sublimant.
Les images découpées figurent les émotions intimes de l'artiste, révélant ses confidences intimistes.Les images, désordonnées, prises au fil de nos ressentis, de nos désirs, s’imbriquent entre elles jusqu’à ce que plus aucune brisure, cassure multiple entre les images, reflet de nos blessures, ne se devinent, nos blessures étant désireuses de retrouver une harmonie d’ensemble.
Des images déjà vues, s’étiolent des fragments qui naissent, créant ainsi une fresque unique, reflet de notre vécu. De là surgissent nos émotions refoulées conduisant à une transformation positive de soi même.
Un collage est le reflet miroir de nos émotions, le reflet de soi, fruit de l'expression de notre âme et un passionnant support pour les exprimer et les révéler. Il parle et dévoile l'inconscient. Le collage révèle ainsi les nombreux recoins d'une personnalité. Il offre à chacun la possibilité de traduire telle ou telle dimension de son vécu. Le collage permet de se rendre compte de l’invisible, de le mettre en scène en combinant le visible avec le senti et le ressenti.
Les collages de Guy Garnier me mettent en émoi et j'avance doucement dans ce monde qui me tente depuis pas mal de temps. Depuis des années j'accumule des images, des photos, des matières diverses, bouts de papier, rubans, extraits de journaux dans l'idée de m'adonner à cet art mais je n'ai pas encore franchi le rubicon, trop absorbée par la danse des mots. le temps presse, j'ai du travail qui m'attend, mon exploration matinale qui d'un seul coup m' rengaillardie approche à sa fin. Là, le comment du pourquoi, je vous laisse deviner, tout ceux qui pratiquent Google savent bien que c'est une succession de tiroirs sans fin. Quand on se laisse aller à chercher sans chercher on finit toujours par tomber sur quelque chose. La pêche ce matin fut plutôt bonne, car en plus de m'être souvenue grâce à Nancy qu'il fut un temps où j'avais caressé l'idée de m'exprimer ainsi, j'ai découvert les collages de John Stezaker. Réalisées à partir de photographies de plateau ou de portraits d’acteurs trouvés dans des librairies d’occasion, d’images extraites de livres de seconde main ou de cartes postales anciennes, les œuvres que l’artiste britannique John Stezaker crée depuis le milieu des années 1970, ont pour origine la fascination que peut exercer l’image trouvée, inversant ainsi la hiérarchie habituelle entre l’artiste et l’œuvre...
« Ce sont les images qui me trouvent plutôt que l’inverse », se plaît à répéter John Stezaker. À l’exemple de sa série Mask, dans laquelle des cartes postales recouvrent, tels des masques, les visages d’acteurs de cinéma, ses collages et ses fragments d’images se caractérisent par des modes d’intervention minimaux : le recadrage, l’inversion, la superposition, la juxtaposition...
Parce qu’elles renvoient à une époque récente mais néanmoins révolue, les images qu’utilise John Stezaker mettent en œuvre le pouvoir imaginatif et révélateur que les Surréalistes percevaient dans les objets « démodés ». « Je suis intéressé par l’obsolescence des images, le point où elles deviennent illisibles, mystérieuses, où elles touchent à un autre monde », précise John Stezaker. Ses œuvres proposent un arrêt, ou un retard, dans le flot d’images qui caractérise le monde contemporain, rendant soudainement visibles des images qui s’éclipsaient derrière leurs usages et leurs fonctions.
Si elles s’inscrivent à plusieurs égards dans la continuité des pratiques du collage qui ont marqué l’art du XXe siècle, les œuvres de John Stezaker se distinguent notamment par la manière dont elles abordent la construction du sens : celui-ci n’est pas appréhendé en termes de composition, mais est l’objet d’une certaine « suspension ». La ligne créée par la rencontre entre deux images hétérogènes devient, pour John Stezaker, un espace en soi, « profondément attirant », où peut s’engouffrer le regard et d’où peuvent émerger d’autres significations. Ses œuvres explorent le potentiel du non-dit, troublant nos habitudes de spectateur en même temps qu’elles soulignent le pouvoir du regard.
L'article lors d'une expo qui lui a été consacrée à son sujet du MUDAM m'interesse. L'exploration du potentiel du non-dit , oui, avec l'image, la poésie, la musique et les mots aussi. La démarche de ce " colleur " et ce que j'y vois me parle. Cette matinée finalement commence bien, je me suis enrichie. Merci Nancy.
- Collages John Stezaker -
09:51 Publié dans art, Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art, blog, collages, nancy mcdonald, prévert, john stezaker, expression, poésie, partage, découverte, humain
07/10/2012
Mistral chanté par Moran
19:02 Publié dans écriture, Musique, poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : chanson, christian mistral, poésie, écriture, musique, moran, partage, humain, émotion
force fragile
Je me lève ce matin glacée jusqu'aux os. Un blizzard intéreur m'empêche d'agir. Je suis comme figée dans la glace de mon passé hurlant. Qu'est-ce qui m'arrive encore? J'ai eu une semaine difficile et compliquée, tourmentée et cruelle par certains côtés. J'ai du faire face à des vieux vieux démons endormis qui ont refait surface aux détours de discussions compliquées. J'ai mis le pied à terre, je me suis effondrée sous le poid d'une douleur intense qui m'a cloué au pilori. D'angoisse je me suis ratatinée Jeudi sur un trottoir à Paris. J'étais là, immobile, face contre terre, à la sortie du métro station Etienne Marcel. J'avais un rendez-vous important, et tétanisée par une souffrance intense, je ne pouvais pas m'y rendre, mon corps ne voulait plus faire un pas. J'ai senti en moi un hurlement de fauve, j'ai senti mon ventre devenir dur et j'ai pensé: " je vais imploser!". Là, en dernier recours, puisqu'aucun passant ne m'a prêté mains fortes, j'ai passé un coup de fil, un appel au secours, une sonnette d'alarme. En vain. Alors j'ai mobilisé mes forces intellectuelles, je n'ai pas laissé l'émotion envahir tout. Je me suis fabriquée une image de moi-même forte et capable de faire face, comment dire, je me suis concentrée, je me suis raccrochée à une ancre positive, j'ai pensé à mon homme, à mes fils, à mon entreprise, à mon meilleur ami, j'ai mobilisé le maximum de neurones pas encore touchés par cette vague de froid, tous les neurones encore tièdes et les quelques rares encore brûlants de ma fièvre de vivre et je me suis relevée. Je me suis redressée à la verticale et j'ai marché jusqu'à la place des Victoires où j'étais attendue. Plus tard dans la journée j'ai pu en parler, encore tremblante, encore sous le choc. Et puis les choses on repris leur cours. Cette nuit j'ai revécu cette scène. Ce matin je ne suis que frissons. Des vieilles terreurs d'enfant imprégnent ma peau d'adulte, je sais que je vais devoir aller au devant d'elles, pour les comprendre, les extirper, les empêcher de venir interférer plus qu'il ne faudrait dans la grande fille que je suis devenue. C'est difficile de se réchauffer quand le givre du passé vous tombe dessus. Forte et fragile. Parfois j'ai ce sentiment d'être dotée d'une force hors du commun et d'autre fois c'est la fragilité si fine si au bout du fil qui m'étreint que je me demande comment je vais pouvoir, pouvoir continuer à vivre comme ça, pouvoir faire ce bout de chemin, pouvoir m'ouvrir plus grande encore au monde et me mesurer aux forces du vent? Je me frotte les pieds, l'un à l'autre, j'ai les orteils gelés, j'ai les bras comme la peau d'une poule qu'on vient de plumer, et mes vertébres semblent claquer des dents. Pourtant j'ai trois tonnes de couches de vêtements sur le dos, un pull, une écharpe, une vieille robe de chambre bordeaux, des grosses chaussettes en laine, un pantalon en pilou. Il fait une température normale en cette saison dans mon bureau. Dieu que j'ai froid! Ce même froid qu'à ma naissance, ce froid de l'abandon, ce froid du non-amour, ce froid de la tahison, de l'abus de confiance, ce froid angoissant et profond. Je sens qu'il faudrait que je crie, que je pousse à nouveau ce cri: " JE VEUX VIVRE", à défaut, je l'écris. Toute la maison est endormie et si je pousse là ce cri intense qui déchire, je vais ébranler l'équilibre qui règne ici. O Solitude! Mon enfant intérieur, mon tout petit à moi n'est pas encore guéri. Et je n'ai pas non plus encore parfaitement construit la cuirasse qui l'empêche de souffrir. Ma résilience a encore à mûrir, à encore à se faire, à se construire. A être là à me dire et à tenter de rétablir mon fluide corporel me réchauffe petit à petit. Réfléchir et constuire ma pensée, l'offrir et l'ouvrir à autrui, au monde, à vous a un effet brasero. Chaleur humaine. Puissance des mots. J'ai la gorge qui se noue tout d'un coup et les larmes me salent le visage. Combien de fois vais-je devoir encore éprouver de ne pas avoir été aimée, désirée, respectée, validée? Comment puis-je me faire comprendre que je suis digne de l'être, que je n'ai pas sans cesse à devoir m'expliquer, que cette culpabilité de vivre et de tout qui me ronge n'est pas la réalité mais un poison qu'on m'a fait prendre d'office, suis tombée dans la marmite de la honte toute petite? Quand bon dieu, vais-je enfin pouvoir pour de bon sortir de cette victimisation qui me pourrit la vie. Accepter d'être ce que je suis comme je suis. Ne pas avoir sans cesse cette impression de devoir rendre des comptes. Agir en femme libre. La température monte. Shit. Fuck Hate. Venceremos! Je veux pouvoir être fragile sans finir en miettes, je veux pouvoir être juste et non plus agie par toutes ces forces obscures qui m'habitent et qui me font parfois faire des choses qui m'échappent, qui ne sont pas moi et qui pourtant le sont aussi. C'est infernal, cette dichotomie, cette sorte de skyzophrénie. Je fais tout pour me réunir, tout pour n'être qu'une, tout pour être le plus en accord possible avec ce que je pense, ce que je sens, ressens, aspire, désire et recherche. Mais je sens bien à quel point tout est un peu plus compliqué quand on a été malmené tout bébé. Je n'ai pas dit mon dernier mot, pas encore. Je ne suis pas découragée, non. Je suis fragilisée. D'un seul coup ramenée à mon état initial, à poil, sans défense. Merde, ce que j'ai froid.
09:47 Publié dans écriture, état d'âme | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : états d'âme, écriture, enfance, souffrance, partage, humain, inceste
06/10/2012
céleste
05/10/2012
se comprendre
"On a tous en nous un monde de choses, chacun un monde de choses à soi! Et comment pouvons-nous nous comprendre, monsieur, si dans les mots que je prononce je mets le sens et la valeur des choses que j'ai en moi; alors que celui qui les écoute es prend inévitablement avec le sens et la valeur qu'ils ont pour lui, avec son monde à lui?"
- Luigi Pirandello- Six personnages en quête d'auteur -
22:08 Publié dans art de vivre, pensée du moment, réflexion | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : réflexion, pensée du moment, écriture théâtre, pirandello, quête, cheminement, partage, humain
04/10/2012
Thalie
- Toile de Jean-Marc Nattier -
"La conscience a été donnée à l'homme pour transformer la tragédie de la vie en une comédie."
08:43 Publié dans art, art de vivre, pensée du moment, philosophie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : philosophie, pensée du moment, conscience, art de vivre, peinture, muse, partage, humain
Face B, pour Laure et pour nous tous...
02:05 Publié dans art de vivre, Musique, poésie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, michel legrand, amour, vent, coeur, art de vivre, émotion, partage, humain
03/10/2012
Plus fort que nous
Je partage ma vie depuis presque trente ans avec un homme que j'aime et qui m'aime. Notre parcours semé d'embûches et de désillusions nous a parfois séparés l'un de l'autre, subrepticement. Et puis les autres aussi s'en sont mêlés, le bonheur, ça agace. Pourtant nous ne vivions pas dans le bonheur, nous tentions juste l'un et l'autre de nous offrir l'un à l'autre le meilleur de nous-mêmes. Qui est parfait, qui peut se targuer de l'être? La vie de couple, c'est ça l'idée, c'est de parvenir à être, chacun et du même coup permettre et encourager l'autre, c'et un deal, une relation, une juste équation, un amour vrai, une confiance sans cesse renouvelée. C'est savoir qu'il ne peut pas faire autrement que ronfler et préférer prendre les feuilles de salade dans le plat avec les doigts, c'est qu'en retour il accueille plusieurs fois par jour que je lui demande s'il me désire, et m'aime encore. C'est accepter qu'il soit au fond du trou à faire on ne sait quoi, voire rien peut-être et qu'en retour il écoute sans sourciller mes états d'âme. C'est avoir le matin un poème et une fleur séchée au bol de mon petit déjeuner et qu'il trouve sans sa poche un mot doux, un baiser. C'est privilégier la qualité à la quantité, l'humain à la vanité, l'humour à la possession, l'esprit à la négation de l'autre, la tendresse à l'emporte-pièce. C'est vraiment tout un programme. Je ne pourrais vivre sans cet homme qui parfois, très rarement, me met hors de moi. Et que parfois, tout aussi rarement j'exaspère. Nous nous aimons, plus comme nous nous aimions, mais davantage, mieux avec l'âge. Parce que pour quoi est-ce que? Parce que je crois que nous savons l'un et l'autre que l'amour se travaille, se cultive et s'entretient. Par ce que nous avons en commun l'envie, l'idée et l'énergie à faire ce que nous sommes, parce qu'aussi nous sommes fiers et en sommes fiers. Et parceque nous nous sommes apprivoisés, compris, acceptés, chacun dans notre complexité et que nous avons faim l'un de l'autre. L'amour, n'est pas une donnée, c'est un cheminement, une destinée... Faut se le permettre, s'offrir à son possible, s'ouvrir à soi-même. C'est une expérience unique, qui engage, qui embellit et qui encourage chacun à être ce qu'il a à être, lui- même Seuls deux êtres libres peuvent s'aimer longtemps. Cette liberté qu'ils gagnent l'un avec l'autre, l'un sur l'autre, l'un dans l'autre. Cette ivresse amoureuse qui les fait devenirs grands.
00:05 Publié dans art de vivre, poésie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, amour, partage, vie, mystère, merveilleux, humain
02/10/2012
Fashion-week
Tous, ça les rend dingues. "Fashion-week". Ils tremblent, sont aux taquets, en rêvent depuis des nuits. Et puis, ben, il se passe ce week-end, avec moults fracas et moultes découvertes mais pas de quoi fouetter un chat, pour moi! Ou je vieillis, ce qui par la force des choses se produit, ou je deviens plus spectateur qu'acteur dans ce process récurent qui ne semble fabriquer que du vent alors qu'il génère tant de business. C'est étonnant de voir cette multitude de créatures venues d'on ne sait où et qu'on ne voit que là, graciles, évanescentes, fragiles, présentes et puis ces looks improbables, tant d'asiatiques, de russes, de femmes à cran, d'hommes hagards, tous en noir. Au milieu de tout ça, je traçe ma route. La mode est à multiples facettes, sans aucun doute... Et il y a matière, ça c'est clair! Paris...
01:07 Publié dans art de vivre, pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pensée du moment, mode, expérience, partage, humain
30/09/2012
les ondes orientales
01:32 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : musique, état d'âme, découverte, jazz, partage, humain
28/09/2012
Une autre extraordinaire journée ordinaire -3-
15:48 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : écriture, vie, instant, échange, partage, humain tranche de vie, expérience
Une autre extraordinaire journée ordinaire -2-
Plate, plate plate. Rien. Rien à se mettre sous la dent. Le néant. Le vide. Et la peur qui pointe son bout de nez. Quel métier stupide! Pas même la force de prendre mon livre. J'ai ma déclaration de douane à faire, et puis les taxes et paiements divers. J'ai la sensation effrayante de ne faire que des chèques, alors que je devrais plutôt les recevoir. Pas de pluie à l'horizon! En tout cas pas de cette nature. Faut être cinglée pour faire ce métier! Pourtant je m'accroche, pourtant j'y crois, pourtant je me dis que les gens ont besoin d'être admis, aimés, reconnus, regardés, conseillés, respectés, entendus. J'ai peur, peur de ne plus être dans la course, peur d'avoir trop envie de faire autrement que le courant, peur d'en payer le prix une nouvelle fois. Indépendant, une utopie, un rêve d'enfant, une lubie! Trop de charges, trop d'impôts trop de trop. Mais l'âme sincère et toujours au taquet, pas le moment de chômer.
Elle revient me voir une énième fois, c'est incroyable à quel point l'indécision fait partie de sa vie. Je la bouscule un peu, "oui, mais vous, oui mais vous..." Oui, quoi, moi? Je suis toujours stupéfaite à quel point les femmes que je rencontre me trouve pleine, féminine, là, entière, féline. Certaines sont partagées entre la confiance et la méfiance, elles sont bigrement partagées, elles sont méfiantes et puis d'un coup super confiantes. Etrange. Je leur fait peur, je le sens. Elles me respectent. Elles m'envient. Elles voudraient vivre ma vie. Elles se disent que peut-être, elles aussi... (Si seulement elles savaient, le prix que j'ai payé.) Elles aussi elles pourraient passer des heures à s'expliquer, à se dire, à s'enthousiasmer à un homme aimant, présent, là pour elles. Sauf que ça court pas les rues ce genre d'individu. Sauf qu'elles ne sont sans doute pas capable de fournir ce qu'il faut pour s'entourer d'une telle présence, sauf que prendre le risque d'aimer est au dessus de leurs forces, sauf que c'est compliqué.
J'apprends jour après jour avec toutes ces femmes qui vivent des réalités loin des miennes mais leurs. J'apprends la vie et je deviens humble, deviens humble, oui. J'étais tellement campée sur ma vérité. Tellement à cran. Tellement sûre. Tellement aveuglée.
Des souffrances, il y en a tant que ça dépasse l'entendement.
00:44 Publié dans écriture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : écriture, partage, humain, femme état d'âme, d'être, terrain, observation, émotion
Sur toi
00:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, émotion, découverte, zazie, partage, humain
27/09/2012
Une autre extraordinaire journée ordinaire -1-
Pas le temps cette fois de faire dans la dentelle. Je me suis levée à l’heure où je devais être au magasin. Pas question de trainasser, de méditer, de tergiverser. Il me faut être efficace et rapide. Je saisis un jean, un pull col V noir, une paire de bottes et mon écharpe doudou en cachemire et soie d’un ton subtil taupé. Vite fait un petit coup de pinceau et de rouge sur ma face encore endormie, un brossage intense de mon blond vénitien et me voilà après une tasse de thé avalée d’un seul coup prête à partir. Je perds quelques précieuses minutes à chercher ma voiture que j’ai garée je ne sais où. Je ne m’explique pas cette résistance que j’ai à me souvenir de l’endroit où je la mets. Et me voilà en route pour de nouvelles aventures. Jamais savoir de quoi va être fait la journée. C’est un bon exercice de lâcher-prise. Un disque qui ne m’appartient pas raisonne dans l’habitacle, j’écoute distraitement et puis d’un seul coup arrive une chanson qui m’émeut davantage. Je la remets une deuxième fois un peu plus fort et une troisième pour cette fois complètement m’immerger dedans.
J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessures
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du court
Mais c'est toujours
Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse
A jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Ecrire, c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé
On n'écrit pas
Sur ce qu'on aime
Sur ce qui ne pose pas
Problème
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vie manquée
De mal en prose, de vers brisés
J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps
J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Ecrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir
On n'écrit pas qu'on manque de rien
Qu'on est heureux, que tout va bien
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble à la votre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau
J'écris le blues indélébile
Ça me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin
Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire " ne me quitte pas "
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va
On n'écrit pas la chance qu'on a
Pas de chanson d'amour quand on en a
Voilà pourquoi, mon amour
Je n'écris rien
Sur toi
Rassure-toi
Quel beau texte, quelle correspondance avec ce que je ressens, j’en suis toute retournée. Je me demande qui chante, cette voix , je la connais. Enfin Rue Basse, j’ouvre la boutique avec un bon vingt minutes de retard. Mes clientes le savent, c’est sans doute pour cela que c’est plus calme le matin. Un truc étonnant dans le commerce c’est ce temps, ce temps à attendre et puis souvent d’un seul coup tout le monde qui arrive en même temps. A croire que beaucoup d’entre nous ont la même horloge biologique. J’ai avec moi L’insatiable Homme-Araignée dès fois que je trouve le temps de bouquiner. J’attaque par les vitrines. La nuit j’en ai rêvé. Je reproduis ce qui m’est apparu. C’est beau. J’aime. J’espère que ça va plaire. Un doux mélange de matières et de formes qui inspirent la douceur et la féminité. De la non-couleur. De l’enveloppement. Une certaine façon de penser la mode. Confortable et élégante. Satie envahit l’espace. C’est une gymnopédie. Ma première cliente de la journée entre :
- Oh ! Vous êtes là ?
- Oui. Comme vous pouvez le constater, je suis là…
- J’adore votre vitrine, elle est de toute beauté, ce gilet… il m’a fait de l’œil !
- Vous voulez le passer ?
- Oui, c’est une folie, mais oui… Ici c’est dangereux de franchir la porte ! Trop de tentations !
- Bah ! On n’a qu’une vie, non ?
- Allez dire ça à mon banquier !
Elle essaye le fameux gilet qui lui va à merveille. Je le savais, elle le savait. Il était pour elle. Quand je l’avais commandé huit mois plus tôt, j’avais justement pensé à elle. Bingo. C’est réussi. Elle repart plus légère et en sortant ouvre la porte à Madame Dauberville qui a une petite mine, je trouve, elle d’habitude si pimpante.
- Bonjour Madame Dauberville, ça n’a pas l’air d’aller fort ce matin ?
- Non, c’est pas terrible. J’ai été opérée fin Août, c’est pour cela que vous ne m’avez pas vu jusqu’à aujourd’hui. Je viens d’avoir les résultats. C’est pas génial…
- Hum…
- Je vais quand même devoir faire de la chimio… Je suis effrayée à cette idée !
- Vous allez y arriver, vous êtes une battante !
- Oui, Blue, vous avez raison, je suis une battante mais là, j’en ai les jambes coupées.
- Et si nous parlions de futilités, je vais vous montrer ce que j’ai reçu pour vous, histoire de vous changer les idées, qu’en pensez-vous ?
- Oui, c’est exactement ce dont j’ai besoin, montrez-moi, voulez-vous, Blue !
Je lui montre alors des petites choses comme elle aime. Elle n’est pas très grande et tous les petits volumes un peu près du corps lui vont bien, je l’habille depuis plus de cinq ans, je connais son corps par cœur. Je lui fait essayer un petit twin-set en mérinos et soie black blue avec un pantalon droit en flanelle grise, je lui pose un collier de minuscules perles grises amaties autour du cou et lui passe une veste en faille de soie bleu nuit qui pourra lui servir de petit imper élégant. Elle me sourit, heureuse de l’image que lui renvoie le miroir. Elle ne pense plus à son cancer du sein. A la caisse elle m’embrasse, me promet de me donner de ses nouvelles, me remercie du courage que je lui ai donné alors que je l’ai juste aidée à le trouver en elle et disparaît en plein milieu d’un morceau de jazz expérimental de ce nouvel artiste que je viens de découvrir Palle Danielsson, contrebassiste de grand talent qui m’enchante.
Je me prépare à fermer, je déjeune ce midi avec mon amie Anne qui sculpte et qui surtout à un grand besoin de me raconter ses nouvelles péripéties sexuelles. Faut dire qu’elles sont toujours d’un tel incroyable que chaque fois je me dis que la réalité dépasse la fiction. La concernant, c’est vraiment peu dire ! Elle arrive en trombe, toujours à courir et après avoir mis un petit mot sur la porte de la boutique : « Je reviens à 14 heures, à très vite », nous allons déjeuner à l’Orange bleue. La cuisine y est simple, délicieuse et l’endroit est plein de poésie propice aux confidences et autres diableries.
Anne est déchainée, elle a tellement besoin de parler qu’elle en oublie de manger. Je l’écoute en dégustant mon carpaccio de bœuf-frites.
- Je me suis encore fourrée dans une histoire pas possible, tu sais Blue !
- Ah, tu m’étonnes !
On se sourit d’un air entendu.
- Je crois qu’une fois de plus je ne me suis pas rendue compte ! Tu crois que je suis anormale ? Pourquoi est-ce que j’ai ces pulsions que je ne peux contrôler ? Pourquoi je ne peux pas vivre sans être pénétrée ? Tu te rends compte, j’ai maintenant trois amants et je n’arrive pas à gérer…
- Euh ! En même temps ?
- Non, tout de même. Quoique ça ne me déplairait pas, c’est une idée…
Elle se tait une minute et rêvasse à cette idée.
- Là, je me suis retrouvée dans une histoire de dingue. Une de mes amies m’a invitée à faire l’amour avec elle et un de mes amants que j’adore depuis longtemps. Nous avons fait cela tranquillement à trois, c’était plutôt bien, mais depuis, figure-toi, alors qu’ils m’avaient juré l’un et l’autre de ne jamais le faire sans moi, ben ils sont toujours l’un avec l’autre et je n’existe plus ni pour l’un ni pour l’autre, ça me fait un mal de chien, tu n’as pas idée. Je ne mange plus, je ne dors plus, je suis comme devenue folle. J’ai le sentiment d’avoir été utilisée comme un objet, suis terrassée. Qu’est ce que t’en penses ?
- Depuis que je te connais, tu as toujours été confrontée à ce sentiment d’être un objet. Ce que j’en pense, tu le sais bien, toi seule sait pourquoi il faut toujours que tu reproduises les mêmes schémas, les mêmes erreurs, pourquoi tu fais ton propre malheur ? Tu vas me dire que c’est plus fort que toi. Et je vais te dire que tu peux agir dessus mais que je n’ai pas la recette miracle pour toi. Seulement, je n’aime pas te voir souffrir, te voir dans cet état là parce que les choses t’échappent. Ne cois-tu pas qu’aller au-devant de toi, pourrais t’être profitable ?
- J’ai essayé, j’ai tout essayé. Je dois être maudite !
- Nan, nan, arrête de dire des conneries ! Quelque chose en toi tente de se dire, essaie d’entendre. Parle à ton homme, dis lui que tu souffres, demande lui de l’aide, c’est ton meilleur ami, non ?
- Oui. Il a une patience infinie avec moi et il m’aime. Mais lui parler de ça, Blue, c’est trop la honte !
- C’est certain que ça n’est pas facile, mais vous vivez ensemble de puis plus de trente ans, vous vous connaissez bien l’un et l’autre et il ne t’a jamais laissé tomber. Il doit bien sentir que tu souffres et doit avoir envie de t’aider sauf qu’il ne sait pas par quel bout prendre le problème, tu ne crois pas ?
- Si, tout à fait, je vois bien qu’Alain cherche à m’aider, mais je n’arrive pas à lui parler de ces démons qui me démangent, tu sais... comment tu dis déjà... ce Hyde en moi !
- Tu peux le faire. Tu peux intervenir. Quand changer te fera moins peur que souffrir…
Anne prend un café gourmand. Elle boit le café et je mange la mousse au spéculoos, le mini-tiramisu et la barre de chocolat. Je suis obligée d’écourter notre conversation, l ‘heure tourne et je ne peux me permettre d’être en retard une deuxième fois. D’un commun accord on se donne rendez-vous la semaine prochaine, même endroit, même heure. Elle me serre dans ses bras, je la réconforte. On dirait un moineau crevé tant elle est maigrichonne. On s’embrasse et on se quitte sur le trottoir. Je retourne à ma base, le cœur un peu défait...
13:01 Publié dans écriture | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : écriture, tranche de vie, quotidien, émotions, partage, humain
26/09/2012
ailleurs...
00:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : musique, ailleurs, émotion, possible, humain, partage
25/09/2012
explore ton corps
Il y a comme ça des images que je croise et qui opercuts, me percutent. Explore ton corps. Suite à une discussion hier avec Laure, je me suis posée et j'ai tenté de penser mon corps. Longtemps je me suis sentie chose, rien, voire moins que rien, en tout cas rien d'humain. Longtemps mon corps n'a été qu'un étranger pour moi, insondable, impossible, trop lointain, comme si je devais le garder à distance. Et puis, à dix-neuf ans, j'ai accouché. J'ai souffert, j'ai crié, pourtant pas tout à fait là, dissociée de moi-même, comme anesthésiée. Je me suis demandée si l'enfant que je venais de mettre au monde était bien de mon fait, si j'avais pu faire ça. Quelque chose s'est brisé, une digue a craqué et j'ai découvert en donnant vie à un petit être que j'avais une vie moi aussi, une vie et un corps. La prise de conscience de ce corps meurtri fut brutale, j'étais comme rouillée. Trop longtemps absente je ne savais pas quoi faire de ce grand corps qui d'un coup s'imposait à moi, demandait à faire corps avec ce que j'étais. J'ai mis du temps à l'apprivoiser, à le connaître, à le sonder. Encore aujourd'hui, il me déroute, il me surprend. Mais j'ai découvert en l'explorant qu'il avait beaucoup à dire, qu'il était ma mémoire et mon ami. Parfois je lui parle, je lui demande de l'aide, je le mets à contribution pour parcourir, pour avancer, pour comprendre encore et toujours ce qui m'est arrivé, ce qui m'arrive, ce qui se passe en moi.
Je danse. Je bouge. Je me positionne et j'apprends à le regarder. Je ne pouvais pas me voir dans les miroirs plus jeune, rien, il n'y avait aucun reflet. Je passais un temps fou devant la glace, mes yeux ne me percevaient pas, ne voulaient pas me voir. C'est fou quand j'y pense, fou d'avoir pu vivre ainsi pendant plus de vingt ans, c'est cruel de s'en rendre compte, de mesurer qu'on a ainsi vécu un quart de sa vie sans avoir pu être au monde. Maintenant, c'est fini. Et s'il reste encore quelques zones d'ombre, j'ai pu me reprendre en mains, me rassembler, m'accepter et jouir de ce corps qui m'a été donné. Le serpent de Guem. Cette musique me donne des ailes. Mon corps alors me semble léger aérien, telle une plume offerte aux alizées. Etonnament plus je m'exprime avec mon corps, plus j'arrive à formuler, à écrire, à réfléchir. Cette fameuse relation du coprs et de l'esprit n'est pas une duperie, c'est si bon de sentir tout son être vibrer, respirer, accueillir, offrir, aimer. C'est bon d'arriver à cet état de grâce, à cet abouti. J'ai lutté, je me suis battu avec mes névroses, je lutte encore pour éviter qu'elles ne reviennent polluer cette relation entre mon corps et moi. J'explore encore. Je me crée. J'écris.
09:22 Publié dans art de vivre, écriture, pensée du moment, photographie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : art, photographie, corps, relation, identité, femme, réflexion, partage, humain
24/09/2012
love
Muere lentamente
- La Havane, plage de l'Est - Août 2012 -
10:09 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, pablo neruda, émotion, partage, humain, écriture, pouvoir des mots, blog, mc comber