Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/06/2012

cheminement

tumblr_m3nssucnAe1qg996lo1_500.jpg

 

"Nous vivons fragmentés. Nous sommes un personnage au bureau, un autre dans notre foyer; nous parlons de démocratie et sommes autocrates en notre coeur; nous parlons d'aimer le voisin que nous tuons par notre esprit compétitif; une partie de nous travaille, regarde, agit indépendamment de l'autre. Etes-vous conscient de la fragmentation de vos existences? Est-il possible à un cerveau qui a mis en pièces la strucuture de sa pensée de percevoir le champ total de la conscience?"

- Krishnamurti -

 

 

18/06/2012

les oies sauvages

 

17/06/2012

Denis Rival

rival 1.jpg

 

Marc et Sophie sont de vieux amis, nous avons en commun une manière de vivre, l'appétit du beau et de l'authentique et un certain regard sur l'art contemporain. Ensemble nous avons eu le même attrait et le même irrésistible penchant pour l'art africain, nous partageons une sorte de philosophie commune quant à notre avenir et notre aptitude à le faire nôtre, sachant les uns et les autres que nous avons entre nos mains notre destin. Conviés à une garden party pas ordinaire, nous ne pouvions Pat et moi absolument louper cela d'autant que par la plus grande des chances ils eurent pour eux un ciel clément et une température douce. Marc a toujours aimé la peinture et faire découvrir ses coups de coeur. Denis Rival n'est pas nouveau dans sa carte du monde, voilà plus de vingt ans qu'il nous en parle et qu'il défend son art. Le re-découvrir ainsi, au milieu de la verdure, a été source de joie et d'enthousiasme. Les touches de couleurs vibrantes de Rival résonnent on ne peut mieux avec l'environnement et sa peinture captant l'instant et toute sa magie a trouvé magistralement sa place dans ce cadre comme agencé pour elle.

 

rival2.jpg

rival3.jpg

rival4.jpg

 

" Regarde la lumière et admire sa beauté. Ferme l'oeil et regarde; ce que tu as vu d'abord n'est plus; et ce que tu verras ensuite n'est pas encore."

- Léonard de Vinci -

 

rival5.jpg

- Denis Rival et son épouse -

rival6.jpg

rival7.jpg

 

" Comment regarder un tableau pour le comprendre? m'a-t-on innocemment demandé. Come si je pouvais révéler la formule magique ou mathématique ui ouvre les yeux à la beauté, à la vérité objective ou sublective! Comme si je pouvais réduire, entre les peintres et les amateurs d'art dont William Blake affirme qu'elles rendent les hommes égaux- une égalité idéale n'ayant d'autre fin, par ailleurs, que d'aider chacun à déterminer sa propre personnalité. A la mesure des régles humaines, les régles de l'art sont profondément variables. Les vérités s'entrecroisent, les lumières s'éteignent et se rallument, la confiance et l'inquiétude, l'habileté et la naïveté, la connaissance et l'intuition concourent à un même but: la vérité de la beauté et la beauté de la vérité, pour le plus grand plaisir de la raison."

- Paul Eluard -

 

rival8.jpg

rival9.jpg

 

" Comment pourrais-je indiquer un itinéraire quand je vais moi-même au long d'une multitude de sentiers imprévus? Je me fie à mon sens de l'orientation, à l'attraction qui me mène aux autres pour me ramener à moi-même. Je guette le miroir où, au détour d'une phrase, d'un regard semblable, en un éclair, se reflétera mon image, la phrase que j'ai envie de contresigner ou qui, du moins, éveille en moi un écho.

Je ne me promène pas parmi les livres et dans les musées coùùe dans un jardin rassurant, je risque l'aventure, même en des lieux que je croyais familiers. J'expore mon royaume ambitieux qui est celui de l'infini de l'homme, de sa volonté de cohésion. Je ne poursuis pas un mirage, j'essaie de gagner ma place au soleil, dans le choeur de l'invisible avenir. Je suis certain de n'en jamais finir avec l'ilumination sociale, fraternelle, pas plus qu'avec moi-même."

- Paul Eluard -

 

rival10.jpg

rival11.jpg

 

" Chez Denis Rival, dont je connais de l'homme, la modestie, l'estrême courtoisie, le sens inné du contact humain comme du partage, daonc la vive sensibilité; il y a aussi ce qui culmine de façon systématique dans son oeuvre, la générosité, le côté chaleureux, ardent, l'instinct spontané du beau sans académisme dans dans sa plus totale liberté."

- Pierre Noël Roy -

 

rival12.jpg

rival13.jpg

rival14.jpg

 

J'aime cette façon de découvrir un peintre, au milieu des plantes, au milieu de la vie, d'un quotidien, d'un lieu. Je trouve que ça donne une vivance de plus à la peinture, elle semble participer à la vie et paraît plus en possible symbiose avec l'humain. C'est une dimension charnelle qui me touche et qui exarcerbe les émotions que je peux ressentir; ça ouvre, je trouve. Inspirant et inspiré, javais le sentiment de participer, de faire corps avec l'exposition qui m'est apparue plus comme un art de vivre l'art qu'une manière de le vivre intelectualisée.

 

rival15.jpg

 

Marc trouve qu'il y a du Velazquez, du Lanskoy, du De Kooning dans la palette et le coup de pinceau de Denis, je ne saurais dire. Je réagis tellement toujours en néophyte devant n'imoorte quelle toile, neuve, naïve comme tentant de sonder le coeur de mon ressenti. Si je devais écrire ce que m'inspire les toiles de Rival, c'est le mot "joie lumineuse communicante" qui me vient à l'esprit. Sa vision du monde est musicale et énergétique me semble-t-il, en tout cas pour avoir deviser quelques minutes avec lui, elle n'est pas sombre du tout mais ouverte et sympathique, ça fait du bien.

 

rival16.jpg

rival17.jpg

rival18.jpg

 

 

 

 

l'homme d'une vie

 Bonne fête à tous les papas et, plus spécialement, à celui de mes petits gars. Une pensée toute spéciale pour le magnifique papa qu'a été son papa, une autre plus compliquée pour celui qu'a tant de mal à être le mien. On ne choisit pas sa famille, c'est vrai, mais on ne peut pas ignorer d'où l'on vient, un père qu'il ait été bon pour nous ou mauvais, absent voire inexistant marque de son empreinte à jamais notre manière d'être au monde. Qu'on reproduise, qu'on rejette, qu'on se batte contre ou qu'on ne puisse pas s'en passer et qu'on cherche encore après des années à lui plaire et à ce qu'il soit fier de nous, il est un incontournable dans notre existence. Je n'ai pas beaucoup  de bonnes vibrations et de tendres souvenirs avec le mien, je bénis le ciel d'avoir pu  offrir un bien meilleur et bien plus structurant, plus aimant , plus épanouissant père à mes enfants et, après avoir détesté celui qui m'a élévée, m'a nourrie, m'a pervertie et m'a détournée de ce que j'aurais du être, j'aborde sereine une journée comme celle-ci. Bon ou mauvais, il est mon père et un homme important dans ma vie même si je ne peux pas être fière de lui, j'ai appris à me contenter du peu qu'il me donne, à ne plus attendre qu'il change et me comprenne, à ne plus penser qu'un jour il va savoir me prendre normalement dans ses bras et me dire qu'il m'aime sans arrière-pensées malsaines. Un papa est un papa pour la vie, un homme qui compte même disparu et qu'on ne peut oublier ni contourner, il n'est pas à prendre ou à laisser, il est là, en nous, quelque soit l'enfance qu'il nous a donné. Par bonheur, j'ai croisé dans ma vie un père généreux et humain, tentant de remplir au mieux sa mission paternelle. Par bonheur, son fils a fait mieux que lui encore. Proche de ses garçons, il leur fait confiance, les aime, les soutient et leur montre la voie par son indépendance et son charisme, sa volonté d'être ce qu'il a besoin d'être sans se justifier et sans jamais blesser son entourage et ceux qu'il aime. Il est pour eux l'homme de leur vie. Sans doute mesureront-ils plus tard quand ils deviendront père à leur tour à quel point on en a qu'un!

 

 

15/06/2012

"le choix" de Laure K.

 

 

 

"C'est la liberté de tyranniser, qui est le contraire de la liberté."

- Fernando Pessoa -

 

 

inspiré

 " Ecrire, c'est une respiration."

- Julien Green -

 

12/06/2012

le gamin au vélo

LE-GAMIN-AU-VELO1.jpg

 

J'aime le cinéma des frères Dardenne, cette réalité de la vie qu'ils filment de façon romanesque. J'aime le message que leur vision du monde délivre comme celui dans ce film, le Gamin au vélo où comment un enfant dont le père ne veut plus s'occuper peut en découvrant l'amour d'une femme sortir de la violence et de la peine qui le submerge. Forcément! L'amour qui guérit et qui sauve, voilà un message qui ne peut que me plaire... Au-delà de ça, et suite à la discussion entre les trois drôles de dames que nous formons, Laurence, Laure et moi, je réfléchissais ce matin à pourquoi le cinéma, pourquoi tel film nous parle plus qu'un autre, qu'est-ce que chacun d'entre nous vient chercher et trouve dans le septième art? 

 

11/06/2012

bruit de casseroles

182710_438988832786372_278550055496918_1664170_833745320_n.jpg

 

C'est émouvant tout un peuple qui se fait entendre, qui défend sa liberté d'expression, qui sort de sa léthargie, qui prend conscience qu'il est fort, qu'il existe et qu'il a le droit d'exister. Ça prend aux tripes tous ces jeunes qui manifestent sans relâche vêtus dêvetus de rouge et d'espérance, ces casseroles qui résonent un peu partout, ces voix qui se font entendre par le tintamarre de cuillères en fer sur le métal blanc ou couvercle contre couvercle. C'est poignant l'endurance de tous ces gens qui veulent plus de justice, plus d'équité et plus de transparence et, c'est plus que révoltant de voir la violence déployée face à un peuple qui ne cherche qu'à exprimer sans autres armes que sa cohérence, sa témérité et sa créativité un désaccord profond sur des choix de société que leur imposent ceux qui sont censés les gouverner et leur permettre d'être. Alors, même si je suis loin de mes amis là-bas, de ma seconde patrie, de ma deuxième famille, j'en suis. Même si le carré rouge au revers est proscrit et passible d'emprisonnement, je le porte haut et fort et dehors et dedans, sur ma veste mais surtout, dans ma chair, dans mon sang. Rien ne me paraît plus violent, où que cela se passe, qu'un peuple privé de ses libertés, qu'un peuple qu'on tente d'amadouer, qu'un peuple qu'on intimide, qu'on insulte, qu'on veut faire taire par tous les moyens, qu'un peuple qu'on montre du doigt alors qu'il est dans son bon droit, celui du bon sens, celui de la démocratie, celui de la fraternité. On ne peut pas ne pas se dire et réagir face à tant d'injustice et de mépris. On ne peut pas rester assis à ne rien faire et à attendre. On ne peut pas ne pas être contre des agissements policiers brutaux et sans discernement. On ne peut être que révoltés et troublés par de telles manières de faire. Câlisse, tenez bon, nous sommes de tout coeur avec vous qui êtes chaque jour dans la rue et qui bravait la bêtise la plus primaire dans votre quotidien. Don't give up, nous sommes nombreux à penser et à oeuvrer pour une humanité meilleure et épanouissante pour chacun d'entre nous et pour chacun de nos enfants. Nous sommes nombreux à espérer cela possible et à notre façon manier les casseroles où que nous soyons et crier ainsi toute notre rage de vivre, autrement.

 

09/06/2012

plaisir de lire

533894_321259771274581_100001716827503_934115_1895765849_n.jpg

 

08/06/2012

For you

 

07/06/2012

lu ce matin

 

" La vraie moralité consiste, non à suivre les sentiers battus, mais à trouver soi-même le vrai chemin qui nous convient et à le suivre de manière intrépide."

- Gandhi -

 

06/06/2012

L'Aléatoire, Paris

 

IMG_1332.jpg

- Photo Laurence Guez -

 

La Bièvre s'écoule tranparente sous nos pas, fusion des glacis, sublimation des soies. Entre deux eaux, les matières jouent de leurs artifices. Travail photographique sur papier et soie de Laurence Guez et Patricia Chichmanova Paris, 29 rue de Bièvre portes ouvertes des ateliers d'artistes Samedi et dimanche 9 et 10 juinde 14h à 20h.

 
 

05/06/2012

sensation

Olga Ziemska.jpg

- Oeuvre d'Olga Ziemska -

 

 

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.

 

- Arthur Rimbaud -

 

28 ans de vie commune, de complicité, d'amour et l'avenir devant nous

" L'amour c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l'amour de l'être aimé. C'est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu qu'appelle le large.

- Rainer Maria Rilke -

 

Mai 2012 154.jpg

Mai 2012 158.jpg

Mai 2012 159.jpg

- Photos Pascaline Brisepierre -

 

 

04/06/2012

Max Ernst

 

1802809134.JPG

ernst_max_portrait.jpg

- Max Ernst -

 

Max Ernst était un peintre allemand (ou franco-allemand pour certains) de la mouvance dada, surréaliste puis pataphysique. Max Ernst est né à Brühl, en Allemagne. En 1909, il commence à étudier la philosophie à l'université de Bonn, mais il abandonne rapidement les cours pour se consacrer à son intérêt pour l'art. En 1913, il rencontre Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay et part pour Paris, rejoignant à Montparnasse des artistes venant des quatre coins du globe. En 1918, il épouse Luise Straus, historienne d'art. Leur relation tumultueuse ne tiendra pas. L'année suivante, il rend visite à Paul Klee et crée ses premières peintures, impressions à la main et collages ; il expérimente différents supports et matériaux. Durant la Première Guerre mondiale, il sert dans l'armée allemande. Après celle-ci, rempli de nouvelles idées, il fonde avec Jean Arp et l'activiste social Alfred Grunwald le groupe dada de Cologne mais deux ans plus tard, en 1922, il retourne à la communauté d'artistes de Montparnasse à Paris. 

Expérimentant constamment, il invente en 1925 le frottage où il laisse courir une mine de crayon à papier sur une feuille posée sur une surface quelconque (parquet ou autre texture). Cette technique fait apparaître des figures plus ou moins imaginaires. Elle s'apparente à l'écriture automatique des écrivains surréalistes qu'il côtoyait comme Paul Eluard et André Breton bien sûr. L'année suivante, il collabore avec Joan Miro sur les designs pour Sergei Diaghilev. Avec l'aide de Miro, Max Ernst se lance dans l'élaboration d'une nouvelle technique, le grattage où il gratte le pigment de la toile. En plus de son aide à la diffusion du dadaïsme, il contribuait à la naissance du mouvement surréaliste à Montparnasse. Après une période passée avec les surréalistes, il quitte leur groupe en partie à cause de Breton qui voulait écarter l'ami de Ernst, le poète Eluard. En 1934, il commence à sculpter, fréquentant Alberto Giacometti. En 1938, l'héritière américaine Peggy Guggenheim achète un bon nombre d'œuvres de Max Ernst qu'elle expose dans son nouveau musée à Londres. 
 

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain



Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, Max Ernst est arrêté comme étranger ennemi, mais, avec l'aide du journaliste américain Varian Fry à Marseille, il réussit à quitter le pays en compagnie de Peggy Guggenheim. Ils arrivent aux USA en 1941 et se marient l'année suivante. Max Ernst vit à New York où, à côté des peintres d'avant-garde Marcel Duchamp et Marc Chagall qui ont fui la guerre en Europe, il aide au développement de l'expressionnisme abstrait parmi les peintres américains. 
 

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain



Son mariage avec Peggy Guggenheim se termine par un échec et il épouse Dorothea Tanning à Beverly Hills, en Californie, en octobre 1946, lors d'une double cérémonie avec Man Ray et Juliet Bowser. Max Ernst s'installe alors aux USA à Sedona, en Arizona. En 1948, il écrit le traité « Beyond Painting » puis part voyager en Europe en 1950. En 1952, il devient satrape du Collège de Pataphysique. À partir de 1953, il s'installe définitivement à Paris et l'année suivante gagne les biennales de Venise. Grâce à la publicité occasionnée par cet évènement, il commence à connaître un certain succès financier. 
 

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain

- Dorothéa Tanning et Max Ernst -



En 1963, il déménage avec sa femme dans une petite ville du sud de la France, à Seillans où il continue à travailler. Il crée les décors d'un théâtre et une fontaine dans la ville d'Ambois. En 1975, une rétrospective a lieu au Musée Solomon R. Guggenheim à New York et les Galeries Nationales du Grand Palais de Paris publient un catalogue complet de ses œuvres. Max Ernst meurt le 1er avril 1976 à Paris. Il y est enterré au Cimetière du Père Lachaise.

 

             oedipus-max-ernst.jpg

ernst2.jpg

Max Ernst.jpg

Dans sa petite oeuvre autobiographique Une vie familière de Max Ernst (racontée par lui-même à un jeune ami), l'artiste relate que, à l'âge de quinze ans, il a eu son premier contact avec le surnaturel, la magie, et la sorcellerie: la nuit du cinq janvier. Un de ses plus proches amis, un cacatoès rose qui était très intelligent et affectueux, est mort.  Cela a produit un choc terrible pour Max quand, le lendemain, il a découvert le cadavre mort et quand, au même moment, le père a annoncé la naissance d'une soeur...Une confusion dangereuse entre les oiseaux et les humains s'est fixée dans sa tête et s'est affirmée dans ses dessins et peintures.  (Museum of Modern Art 1961, pg. 3.)

bride.jpg

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain

456704.jpg

" Telle est la vocation de l'homme: se délivrer de sa cécité."

- Max Ernst -

 

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain

max ernst1.jpg

max_ernst_arizona.jpg

" On n'est pas certain de vivre dans le sens de celui qui nous est coutumier. Peut-être, dans ce cas, nos rêves ne sont-ils que des souvenirs? "

- Max Ernst -

long-live-love-1923.jpg!Blog.jpg

23.jpg

max-ernst-st-cecilia-the-invisible.jpg

 

" J'étais alors dans une auberge du bord de mer un soir pluvieux. J'eus une vision qui cloua mon regard sur les lattes du plancher sur lesquelles mille éraflures avaient laissé leurs traces. Je décidai de continuer le contenu symbolique de cette vision et je fis une série de dessins de ces lattes de plancher pour favoriser mes facultés méditatives et hallucinatoires. Je posai au hasard des feuilles de papier sur les lattes que je frottai au crayon noir. Lorsque je contemplai intensément les résultats de ces dessins, les endroits foncés et les autres, dans une pénombre douce et légère, je fus surpris par le renforcement soudain de mes facultés visionnaires…. Ma curiosité s'éveilla et je commençai, émerveillé, à expérimenter plein d'insouciance et d'espoir .Pour ce, j'utilisai les mêmes moyens, tous les matériaux qui se trouvaient dans mon champ de vision: les feuilles et leurs nervures, les bords revêches d'un lambeau de lin, le fil déroulé d'une bobine. Devant mes yeux, surgissaient des têtes d'hommes, des animaux, une bataille, des rochers, la mer..." 

 

- Max Ernst -

 

ernst5-thumb.jpg

ernst2-thumb.jpg

ernst6b-thumb.jpg

 

" L'art est un jeu d'enfant."

- Max Ernst -

 

ernst_jardin.jpg

Ernst_Gala_luard_1924_.jpg

2693054594_597d97db59.jpg

 

 L'oeuvre de Max Ernst me touche loin, elle me parle de ma propre quête et vient en interaction directe avec ma réalité onirique. Il y a de l'humour, de la poésie, de l'enfantillage et une force communicative dans toutes ses toiles et collages. J'imagine un esprit curieux, jouissif, gourmand, ludique et éclectique, je ne ressens pas de ténébres ni d'angoisse dans sa vision du monde, plutôt beaucoup de douceur et de curiosité. Ce devait être un homme inspiré, inspirant, en paix avec lui-même et en contact fort avec son monde des rêves, cette seconde façon qu'on a tout à chacun d'être à la vie.

 

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain

 

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain

 

GMA 3972.jpg

Il ne manquait pas d'humour ni d'impertinence comme en témoigne sa toile de La Vierge à l'enfant Jésus.

art,peinture,collage,surréalisme,poésie,max ernst,rêve,partage,humain

 

" Si ce sont les plumes qui font le plumage, ce n'est pas la colle qui fait le collage."

Max Ernst -

 

postman_cheval.jpg

1401.jpg

 - C'est le chapeau qui fait l'homme -

 

 

Portrait-of-German-pa-298.jpg

shamoni_ernst.jpg

 

" Max Ernst n'est pas un voyeur, c'est un voyant."

- Louis Pauwels -

 

Max_Ernst._Le_Rossignol_chinois_1920_Photomontage_12_2_x_8_8_cm.jpg

 

03/06/2012

Oui!

art de vivre,amitié,montréal,québec,christian mistral,voyage,défifoto,photographie,joie,partage,énergie,humain

- Blue par Patrick Natier - Mont Royal, Montréal, Octobre 2010 -


Le thème du défifoto de ce mois de Juin était "Ailes", j'y ai participé non en photographe amateur mais en modèle parce que ce thème m'a tout de suite fait penser à cette photo que j'aime de moi-même en haut du Mont Royal par une belle journée ensoleillée d'Octobre à Montréal. J'aime cette image, elle est joyeuse, tonifiante, jubilatoire, un de ces moments de grâce quand le bonheur vous donne des ailes, quand tout alors paraît possible, quand vous êtes au septième ciel. Avant l'amour, ça arrive parfois aussi, cette poussée intense d"énergie, de puissance et de légereté. J'étais heureuse à ce moment précis du clic clic de la boîte magique, j'étais bien, au nirvana, émue et je retrouve la qualité de l'émotion intacte en revoyant cette photo, puissance des images, avec un petit trémolo dans le coeur, un goût de le revivre, mais on ne peut revivre une première fois n'est-ce-pas? C'était la première fois que je voyais Montréal, la première fois que je montais en haut du Mont Royal, la première fois que je me balladais avec Christian Mistral, la première fois qu'on partageait lui et moi une escapade diurne, la première fois que j'exprimais devant lui mon plaisir de sa compagnie, la première fois que je pouvais partager cela avec l'homme de ma vie, la première fois que notre amitié pouvait ainsi se montrer sans retenue au grand jour, la première fois que je ressentais une telle fierté, la première fois que je m'autorisais à le faire. Jamais je ne pourrais retrouver cette quintessence de la première fois, mais je suis bien persuadée que dans les mêmes conditions, au même endroit, je pourrais savourer pleinement ce moment passé, cette ancre positive et que je pourrais même arriver à vivre tout aussi intensément une nouvelle première fois différente. On a tous quelque part au fond de soi une image de cette sorte de joie pure et étonnante de fraîcheur, on a tous dans le coin de sa tête une expérience de ce genre, une exaltation qui balaie tout sur son passage, un moment où tout semble possible, un pareil moment d'harmonie totale, on peut tout s'en souvenir avec tendresse et y puiser parfois le ressort nécessaire pour continuer d'avancer et de croire que ce que en quoi on croit a un sens, une force et un élan vital. On a tous le goût de revivre un tel délicieux défi à tout ce qui entrave et alourdit notre vie. Cette photo à la feuille d'érable c'est comme dire "Oui" à la vie! Et je dis "Oui".



Une maman parmi tant d'autres

A 19 ans je me suis retrouvée maman. C'était jeune pour l'époque et bon nombre de mes amis n'ont pas compris que je puisse l'accepter avec tant de bonheur. Je le voulais depuis l'âge de douze ans, je ne concevais pas la vie sans pouvoir être un jour maman. C'était jeune, c'est vrai, étais-je vraiment apte, étais-je vraiment mûre pour accueillir un petit être en devenir qui comptait tant sur moi, ai-je été à la hauteur de ses attentes, à l'écoute de ses besoins, à la mesure  de ce qu'il avait à vivre? Peut-on être une maman parfaite? Bien entendu que non, mais jeune comme je l'étais je ne me posais pas vraiment la question, j'étais dans le feu de l'action pleine d'espérance, pleine d'innocence, pleine d'idées nouvelles et d'élans du coeur. J'ai fait comme j'ai pu, comme j'ai pensé bien, comme je le sentais venir. A 21 ans, mon deuxième fils est arrivé, pas plus angoissée que pour le premier, j'ai géré, j'ai fait au mieux avec toute l'inconscience et l'énergie qu'on peut avoir quand on a 21 ans. A 24, j'étais maman de trois enfants. C'était pas mal de chambardements et de temps! Prise dans le feu de l'action, je m'occupais de mes trois gaillards avec ferveur et passion, je reproduisais certains préceptes reçus de ma propre mère, quelques recettes de ma belle-maman et j'ajoutais à grandes lampées mes propres manières de faire. C'est bien plus tard, plus de dix années après la naissance de mon premier que j'ai commencé à réfléchir sur le pourquoi du comment et que je me suis rendue compte de mes multiples erreurs, faux-pas, manque d'empathie et d'écoute pour mes petits gars. C'est à ce moment là que j'ai commencé à leur permettre de se dire davantage et à vraiment les aimer pour ce qu'ils étaient et non plus pour ce que je voulais qu'ils soient, on projette tant d'images sur ses enfants sans bien se rendre compte. Le plus beau cadeau qu'ils puissent me faire en ce jour de fête c'est d'être tels qu'ils sont, d'exprimer leur amour, leur tendresse et leur pardon pour cette jeune maman qui a été la leur avec sa myriade de défauts et celle que je suis toujours avec ses doutes et ses fragilités. Quoi de meilleur pour une mère que d'être aimée et comprise par ses enfants devenus grands?

 

02/06/2012

choisis ton côté

181032_437986556219933_1666963171_n.jpg 


podcast

- Choisis ton côté - Collectif international en appui au peuple québécois -

 

  

31/05/2012

Meilleur que nous

IMG_1272.jpg

- Toile Francine Vernac -


On est là pour ça, là pour insufler, générer et être dépassé. C'est notre rôle de parents, d'artistes, d'humains. On a toujours à apprendre et à transmettre. C'est cette équation subtile qui permet à tout à chacun d'avancer et de perdurer. S'unir, s'ouvrir et s'affranchir. S'agrandir et agrandir le monde dans lequel on vit, construire un autre avenir.



De rouille et d'os

 

" La délicatesse est une façon de parler et l'amour une façon de faire."

- Michel Audiard -

Film à voir.