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05/07/2010

ça me plait ça, tiens...

" Je veux qu’on me lise pour se sentir vivant, pas pour se sentir intelligent. "

- Stéphane Ranger -

 

Léon Spilliaert

 

 

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" De mon enfance, je garde un souvenir ébloui, jusqu'au jour où l'on me mit à l'école. Depuis lors, on m'a volé mon âme et plus jamais je ne l'ai retrouvée. Cette douloureuse recherche est toute l'histoire de ma peinture."

- Léon Spilliaert -

 

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Né en 1881 à Ostende, Léon Spilliaert est une représentant majeur du symbolisme belge autour de 1900. Autodidacte, il a entretenu des affinités électives avec les artistes et écrivains belges de sa génération. Il a été influencé par Edvard Munch, mais aussi bien par Nietzsche et Lautréamont.
Si le peintre est peu connu en France, il jouit dans son pays natal d’une renommée importante, comme en témoigne la rétrospective récemment organisée aux Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles.

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" Ma vie s'est passée seul et triste, avec un immense froid autour de moi. J'ai toujours eu peur."

- Léon Spilliaert -

 

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"Spilliaert. Le nom claque, au début, comme un fouet sur la croupe d’un cheval de trait, puis il reluit, brise-lame humide, glissant, algueux, pour se résoudre en une sonorité plus minérale, celle du sable qui, en lignes de fuite infinies, bordait encore uniformément la côte belge, au début du XXe siècle. Avant l’envahissement. Avant la saturation.

À l’époque où James Ensor croquait les sarabandes de masques au Bal du Rat Mort et la vulgarité satisfaite de baigneurs pétomanes ; à l’époque où Permeke dressait sur d’énormes toiles les corps terreux de paysans flamands aux mains et aux sabots démesurés, Léon Spilliaert se fit le peintre du vent, du silence et des instants suspendus. Une feuille de calendrier marquant un 2 novembre éternel. Une salle de restaurant vouée à rester déserte. La géométrie énigmatique des reflets d’une véranda. Une rue obscure qui file vers la digue et n’attend que vous. Le sillon et la fumée d’un bateau, déjà loin, là-bas.

Ses silhouettes flottent, figées dans l’attente du retour d’un pêcheur, hérissées par une bourrasque, abattues par un deuil secret sur la banquette d’un train, recluses dans un grenier, courbées sous un châle blanc, marchant à petits pas vers la lune. Quand ce n’est pas la sienne même qui s’incarne, au détour d’un miroir, l’œil rond, le trait creusé, une crampe tombante pour tout cri. Lui, Léon Spilliaert, trentenaire moribond sanglé dans sa stricte redingote noire, happé par on ne sait quelle prémonition.

Entrez dans cet univers les mains libres, désencombré, sans audio-guide surtout. N’entrez dans cet univers qu’avec vos pupilles. Ici, vous le constaterez assez tôt, les nonnes ne se déplacent que par sept et une fermière de 150 kilos peut dissimuler, sous ses oripeaux de misère, une idéaliste. Ici, c’est l’ivrogne qui soutient la colonne. Ici, c’est Ève qui charme le Serpent."

- Frédéric Saenen -

 

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Peintre du silence, Léon Spilliaert m'émeut, il y a une telle pudeur une telle élégance faite de retenue et de finesse dans son oeuvre que je la trouve fondamentalement poétique. Introspective, elle est la représentation d'un espace intérieur dont l'ennui et le besoin de créer trouvent écho dans le vide nocturne des espaces désertés, d'un cheminement bleu de nuit, calme et nécessairement solitaire. Sa peinture symbolise à elle seule, l'attente, le vertige, l'aliénation du moi solitaire et éveillé dans un environnement endormi et agit en moi comme une des Gymnopédies d'Erik Satie. A respirer des yeux...

 

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04/07/2010

pour Max et puis pour nous tous...

" Il est bon aussi d'aimer; car l'amour est difficile. L'amour d'un être humain pour un autre, c'est peut-être l'épreuve la plus difficile pour chacun de nous, c'est le plus haut témoignage de nous-même; l'oeuvre suprême dont toutes les autres ne sont que des préparations. C'est pour cela que les êtres jeunes, neufs en toutes choses, ne savent pas encore aimer; ils doivent apprendre. De toutes les forces de leur être, concentrés dans le coeur qui bat anxieux et solitaire, ils apprennent à aimer. Tout apprentissage est un temps de clôture. Ainsi pour celui qui aime, l'amour n'est longtemps, et jusqu'au large de la vie, que solitude, solitude toujours plus intense et plus profonde. L'amour ce n'est pas dès l'abord se donner, s'unir à un autre. (Que serait l'union de deux être encore imprécis, inachevés, dépendants?) L'amour, c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l'être aimé. C'est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu qu'appelle le large."

-  Rainer Maria Rilke - Lettres à un jeune poète -

 

ode à l'oued, l'invitation au voyage...

 

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Chagrin d’oued



Ne pleure pas Joumine, *
Oued de mes dix ans !
Mon ombre se dessine,
En haillons lumineux, sur tes étoiles.
Ne pleure pas !
Cette poupée, fée de lyre,
Danse sur les  lames de l’horizon,
Tranches de nuit
Que tu bois dans tes ivresses,
Oraison des séparations.
Ton supplice qui atteint mes lèvres
S’agrippe à mon cou et le serre
Comme un chant solitaire
De vin bu à tes naissances.
Il me baigne de lauriers jusqu’à l’absence.
Danse,  mais danse donc, mon oued !
Chasse au loin cette affreuse mine morose !
Reprends ton cours heureux !
Regarde, sur tes doigts roses,
S’est posée  une colombe bleue !
Ecoute ses caresses !
Ce train pour lequel clapote
Le mouchoir de ton onde
Ne reviendra plus !
Ô ne pleure pas !
Mais ne pleure plus !
Chasse donc tes détresses !
Patience, car un jour tout cesse,
Dans ces roulis de la vie !
Rendors-toi dans ton lit,
Mon oued, et oublie !

- Mokhtar El Amraoui -

*Oued(rivière) qui traverse ma ville natale Mateur(à trente kilomètres de Bizerte)

 

 

03/07/2010

De l'amour

 

Maxime m'a tagguée, " Qu'est-ce qui pour vous est signe d'amour? Comment savez-vous que vous aimez?. Il a également taggué ma chère Venise qui a babillardé généreusement sur le sujet. Moi il m'est venue cette petite histoire que je vous livre en souhaitant que cela réponde à la question!

 

 

 

 

De l’amour.

 

 

- Dis-moi, Florent, comment tu sens que tu aimes ?

( Florent, neuf ans)  - Ben, ça me fait plein  de guilis dans le cœur ?

-  Ah oui, le cœur qui chavire…

Et toi ? Mélanie ?

( Mélanie, sept ans ) – Moi ça me fait tout chaud tout partout, aussi je suis toute en lumière et je suis contente. J’aime bien quand j’aime…

- C’est doux c’est vrai, c’est doux et agréable d’éprouver de l’amour, un sentiment qui nous grandit et nous réconforte à la fois, l’amour nous nourrit autant celui qu’on donne que celui que l’on reçoit, il est vital à notre développement à notre vie, il construit nos rêves et bâtit nos mémoires.

Que ne ferait-on par amour ?

 

- Moi , j’aime bien dessiner et rire avec ma chouchoute, j’aime bien jouer au foot avec mon copain Henri et puis faire des gâteaux avec maman.

 

- Hi,hi, moi c’est raconter des petits secrets et faire des bisous dans son cou, j’aime aussi faire de la corde à sauter et jouer à la marelle avec Julie, avec Melissa aussi, j’aime trop faire des câlins à mon papa chéri et puis chanter des chansons douces à mon doudou.

 

- L’amour passe par le partage alors, par faire ensemble avoir du plaisir ensemble pouvoir se parler se confier rire et s’étonner l’un l’autre, l’amour se construit dans le temps, une relation un échange une vision commune un parcours un cheminement…

 

- Mais des fois ça fait mal !

 

- Ah ! raconte nous donc ça Mélanie, quelles fois ?

 

- L’autre jour à la récré Julie est arrivée et elle m’a dit : «  j’suis pus ta copine ! ». Moi j’étais comme toute cassée de l’intérieur et j’ai pleuré, pleuré… Et puis elle m’a plus parlé pendant deux jours même que j’ai cru que je mourirais et elle est revenue tout sourire en disant : «  j’ai changé d’avis, je suis re ta copine ! ». J’étais toute contente mais j’ai vu que j’avais eu mal aussi…  Pour toi aussi Blue, ça te l’a déjà fait ça, être toute brisée ?

 

- Oui, ça m’est arrivée, parfois quand on aime on a une telle attente de l’autre, on a tellement soif de l’autre qu’on le veut pour soi toute seule, et puis ça fait mal d’avoir le sentiment d’être trahi dans toute la confiance et les espoirs qu’on met dans l’autre…

 

- Moi c’est à maman que j’ai dit l’autre jour que je ne l’aimais plus, elle voulait pas m’acheter un petit chat et je le voulais tellement, tu l’aurais vu Blue, toi, t’aurais craqué, il était trop mignon, je l’aurais appelé Mistigri, il était tout gris, et Henri lui il en a un , Noiraud qu’il s’appelle, maman elle me disait que c’était pas une bonne idée que c’était pour mon bien qu’elle ne l’achetait pas, moi je comprenais pas  comment elle peut dire qu’elle m’aime si elle ne comprend pas ce qui est important pour moi ? Moi à ce moment j’avais l’impression qu’elle ne m’aimait plus, alors ben moi non plus.

 

- Hum, l’amour implique certaines frustrations aussi, je crois qui oblige à sublimer, sans doute une des raisons pour laquelle il inspire tant les poètes… mais tu n’as pas à t’inquiéter c’est normal aussi de pouvoir exprimer sa colère ou son désarroi dans les échanges entre gens qui s’aiment ! l’amour est un sentiment durable qui même est exponentiel, plus on aime plus on est capable d’aimer, plus aussi on se prend à s’aimer soi-même dans l’amour que l’on donne et que l’on reçoit, il y a une sorte de notion d’apprentissage de l’autre en même temps qu'un chemin vers soi. Il me semble que tu l’as eu ton Mistigri, non ?

 

- Ouiiiiiiiiiiii !!!

 

- Ta maman t’aime donc, tu vois bien ?

 

- Oui, d’ailleurs j’étais triste de lui avoir dit que je l’aimais plus parce que c’était pas vrai, maman je l’aimerais toujours, Mélanie aussi !

 

- Chut ! c’est un secret !

 

- Oh, vous êtes donc amoureux tous les deux…

 

- (en chœur) Oui ! Et c’est pour la vie…

 

- Dis Blue toi tu aimes pour la vie ?

 

- Je crois que quand on aime on aime pour toujours, quoiqu’il  arrive, même au-delà de la mort. Parfois on ne peut pas mettre en place le sentiment que l’on porte à quelqu’un exactement comme on le voudrait ou comme on pourrait s’y attendre mais l’amour lui existe bien. Il y a à l’intérieur de l’amour tant de possibles et tant de manières d’aimer, moi j’aime mes fils, vous les connaissez, au-delà de tout, et puis Mon Homme plus encore...

 

- Ah, le grand là sur la photo ?

 

- Oui, celui-là…Il est bel homme, hein? (sourire) et puis j’aime aussi mes amis et amies…

 

- Et celui-là, là aussi au dos du livre ?

 

-  Ben dis donc t’as l’œil partout fripouillette! Lui, oui très fort, et puis tous ceux là, là dans mon pêle-mêle de douceurs, tu vois, les petits mots que je reçois les bouts de tissus les images les photos les poèmes les pétales, j’ai une boîte aussi pleine de mots d’amour de correspondances de dessins de parfums… Je suis toute chose là tiens à vous parler de ça, mes petits bouts de zans… On va aller s’aérer un peu la tête, hein qu’est ce que vous en dîtes ? Le mieux pour comprendre ce qu’est l’amour et pour pouvoir définir ce que c’est que d’aimer c’est encore de l’expérimenter…

 

- Dis, toi tu nous aimes Mélanie et moi ?

 

- Venez là que je vous embrasse et que je vous serre tout contre mon cœur, et tu verras comment je vous aime.

 

La discussion s’est close dans un gros câlin tendre et joyeux, l’émotion était à son comble et mon cœur faisait des bonds, tant de fraicheur et de spontanéité et de confiance dans ses deux petits êtres, je me suis sentie réconciliée avec moi-même, encore une des puissance et une des magie de l’amour humain.

 

 

 

 

touchée

 

 Mille mercis de vos douceurs, de votre écoute de votre regard  de votre énergie de vos attentions de vos mots de votre amitié... ça me fait chaud au coeur...

 

01/07/2010

coup de mou

Récurrent chez moi, toujours des hauts et puis aussi des bas, question d'endurance d'ambiance de tolérance. Je ne suis pas complètement cyclothymique du moins je ne le pense pas mais je surfe sur la vague, partagée entre le bleu et le blues! Je souffre un peu mais n'ose me plaindre en même temps je sais qu'au fond cette dualité me nourrit et puis surtout est mienne depuis si longtemps. Je fais des rêves toujours les mêmes, cependant je reste ancrée dans ma réalité quotidienne parfois si ardue et parfois aussi si tendre. J'imagine aisément que cela doit bien vous assommer d'arriver ici et de vous prendre de plein fouet mes états d'âme, il y a presque un côté indécent et pourtant, être découragée être en état de non-être être ainsi ramollie du bulbe et étripée du coeur n'est pas une sorte d'aberration mais pour tout à chacun une sorte de quotidien, il faut avouer que ce n'est pas si facile d'être âme sensible et sensitive dans ce monde de brutes et de pragmatiques, d'efficaces et d'assoiffés de pouvoir, de lucre d'argent de business d'image... J'avoue je fatigue, là, la lutte est si inégale et si montagneuse... Il paraît qu'un train en cache un autre, probable qu'un coup de mou en chasse un autre! j'ai fait confiance et je fais encore confiance en l'humain et en la vie même, pourtant force est de constater que j'ai vécu plus de déceptions que de joies, plus de trahisons que d'authentiques amitiés, plus de troubles que de paix, plus de mensonges aussi que de véritables attitudes, mais je tiens bon parce que je suis de constitution positive et que je retiens que ce qui a pu être bénéfique, la partie du verre à moitié pleine et même si mon moral encaisse une fois de plus une tempête et mon corps une lourde fatigue, étonnamment et pourvu que ça dure, mon coeur garde du coeur à l'ouvrage, juste là, un molissement des ventricules qui entraînent une mauvaise irrigation des méninges! Diantre, être humain c'est vraiment pas une sinécure...

 

 

30/06/2010

modern jazz quartet

 

Au fond du coeur

 

Au fond du coeur, au fond de notre coeur, un beau jour, le beau jour de tes yeux continue. Les champs, l'été, les bois, le fleuve. Fleuve seul animant l'apparence des cimes. Notre amour c'est l'amour de la vie, le mépris de la mort. A même la lumière contre dite, souffrante, une flamme perpétuelle. Dans tes yeux  un seul jour, sans croissance ni fin, un  jour sur terre, plus clair en pleine terre que les roses mortelles dans les sources de midi.

Au fond de notre coeur, tes yeux dépassent tous les ciels, leur coeur de nuit. Fléches de joie, ils tuent le temps, ils tuent l'espoir et le regret, ils tuent l'absence.

La vie, seulement la vie, la forme humaine autour de tes yeux clairs.

 

- Paul Eluard - Donner à voir -

 

 


29/06/2010

Kyle Eastwood

Fils du plus que célèbre Clint, Kyle magnifique bassiste est également considéré comme l'un des plus grands contrebassiste de jazz actuel. A découvrir et à entendre! 

 

 

28/06/2010

deux ans

 

 

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Ce blog, cet espace bleu, a maintenant deux ans d'existence, MERCI à vous tous passants passantes fidèles et amis chers...

 

 

 

27/06/2010

art

 

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- Helena Almeida -

 

 

" Il faut faire de sa nature un style."

- Fiedrich Nietzsche -

 

 

 

25/06/2010

ressenti

 

Je suis toujours extrêmement touchée émue troublée quand l'homme aimé et aimant jouit en moi, pas de l'ordre du disible ni de l'écrivable une sorte de quintessence dans l'extase comme si j'approchais de l'essence de la vie même, pénétrant et puissant...

 

 

jamais sans mon rouge...

 

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- photo Peter Lindberg -

 

 

Évidemment ça va sembler bien superficiel et bien anodin, pourtant pas pour moi, il m'habille et sans lui je me sens vulnérable, il n'y a qu'au lit où je n'en fais pas usage, enfin... la nuit... J'ai toujours aimé ça...l'objet, la texture, le geste, l'effet... L'objet déjà allez savoir pourquoi, dans mes méandres inconscients je pourrais bien y trouver une explication freudienne mais ce serait tellement trop simple, j'aime l'objet, c'est tout, j'aime passer le bâton sur mes lèvres et j'aime le goût que cela donne à ma bouche, pas toujours partagé au demeurant. Parfois même je me prends à laisser un baiser bruni au dos d'une enveloppe, au bout d'une lettre, au bord d'une coupe de cristal, sur le miroir de la salle de bains aussi en souffle, sur une joue amicale ou au creux des reins aimés comme une gourmandise. Alors ayant subrepticement envie de partager avec vous cette délicieuse futilité, je me suis surprise à même n'avoir jamais jeté un cil sur le nom de celui auquel je m'adonne en ce moment, je vous le donne en mille: "intrigue" ! J'ai souri de toutes mes dents comme si d'un coup je me transformais en une sorte de Mata-Hari, une Marlène, une intrépide instigatrice, une grande séductrice et l'idée même de mon après-midi a soudainement changé de couleur!


24/06/2010

à tous ceux que j'aime là-bas...

 Bonne Fête! ♥

 Le temps qu'on a pris pour se dire je t'aime
C'est le seul qui reste au bout de nos jours
Les voeux que l'on fait les fleurs que l'on sème
Chacun les récolte en soi-même
Aux beaux jardin du temps qui court

Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour

Le temps de s'aimer, le jour de le dire
Fond comme la neige aux doigts du printemps
Fêtons de nos joies, fêtons de nos rires
Ces yeux où nos regards se mirent
C'est demain que j'avais vingt ans

Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour

Le ruisseau des jours aujourd'hui s'arrête
Et forme un étang ou chacun peut voir
Comme en un miroir l'amour qu'il reflète
Pour ces coeurs à qui je souhaite
Le temps de vivre leurs espoirs

Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour
Gens du pays c'est votre tour
De vous laisser parler d'amour

- Gilles Vigneault -

 

mon enfance

 

" J'ai mis mon dos nu à l'écorce... l'arbre m'a redonnée des forces... tout comme au temps de mon enfance. "

" Car parmi tous les souvenirs, ceux de l'enfance sont les pires, ceux de l'enfance nous déchirent..."

 

 

Mais je n'ai pas eu tort.

Et jamais ne le regrette, même si oui, pour moi, les non-souvenirs de l'enfance sont les pires...

 

 

22/06/2010

on vient de loin...

 

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- Joan Miró -

 

podcast

 

21/06/2010

Nouvelles couleurs

Découvert et aimé chez Jalel El Gharbi...

- Hambourg Kunsthalle -

 

Nous relierons

Patiemment nos veines

Et de nos sangs mélangés,

Sortiront des couleurs

Jusque-là inconnues.

Et tous unis,

Nous leur donnerons

De nouveaux noms

Sur les rythmes des battements

D'un même coeur.

 

- Mokhtar El Amraoui -
.

au travers

 

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20/06/2010

Didier, le retour...

"Je fais partie de ceux qui pensent qu'en ces temps "modernes", tout va un peu trop vite, manque de discernement. Autrement dit, je trouve qu'on ne prend pas assez le temps de réfléchir. De penser, plutôt.
Je fais partie de ceux qui en ont marre du bling bling, du jugement hâtif, de la forme qui sans cesse prend le pas sur le fond. J'y vois un appauvrissement. 
Alors j'ai décidé de créer ce blog. 
Il n'est qu'un petit caillou dans l'univers. Cela me plait bien.
J'ai plusieurs chances : Celle d'écrire. Celle d'être curieux. Celle d'aimer partager. Celle de baigner dans l'information. Celle d'avoir envie de consacrer un peu de mon temps pour alimenter un espace.
J'ai acquis cette conviction : si je ne suis spécialiste de rien, je suis l'expert de ma propre vie. 
Ce blog sera le lieu de cette expertise.
Car si c'est soupe à la grimace, je l'aime, cette vie. Et pour tout dire, je suis fatigué de tous ces gens qui ont la morgue au nez. Alors j'ai envie d'essayer d'apporter un petit quelque chose. A ceux qui me feront le plaisir de venir par ici.
L'être humain est fascinant, l'homme est parfois désespérant.
Je pourrais faire un blog qui dénonce et dénonce encore, qui flingue, qui entre dans la danse du tous pourris, qui sait tout mieux que tout le monde, etc. Mais ça, ça ne m'intéresse pas. Ce n'est pas moi. Et puis c'est largement fait par ailleurs. Il n'y a pas besoin de moi.
Par contre, je peux apporter d'autres manières de considérer les choses, faire liens, transmettre ce je ne sais quoi qui me permet au quotidien de ne pas épouser cette désespérance et qui, au contraire, me permet de faire avec elle. Il serait vain de la nier. J'essaie de la comprendre, de la dépasser, voire de la transcender.
Ma petite expertise s'exprimera dans ce blog que j'ai choisis d'appeler Terra Philia.
Parce que je suis un gars de la terre, parce que la terre m'inspire et parce que je souhaite ici défendre une certaine idée de l'homme. Qui ne serait pas qu'un imbécile. Qui serait doué de sens. Qui serait capable d'intelligence et de bon sens. 
Ce blog est celui d'un type qui a envie de contribuer à un Monde plus humain. Qui a des enfants. Qui a des parents. Qui a des amis. Qui a des joies et des peines, des doutes et des convictions. 
Je vous souhaite de vous sentir bien ici et en retour de le partager avec moi."

- Didier Jacquot -

 

Il avait prévenu qu'il changerait d'espace, il voulait créer un endroit qui lui ressemblerait encore davantage. Je suis heureuse de le retrouver car j'ai toujours grand plaisir à le lire et qu'il fait partie des quelques qui me font réfléchir et qui me donne foi dans l'humain et dans la puissance de la pensée avec un naturel et une simplicité touchante et vivante.

Il est de retour! .

 

 

 

19/06/2010

"être en vie"

 

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" Lorsque j'analysais, j'observais clairement que la peur de la mort était fonction du non-vivre. Moins une personne était en vie, plus grande était la peur. Par "être en vie", j'entends vivre de toutes ces cellules, toutes les parties de son être. les cellules que l'on renie s'atrophient, comme un bras mort, et infectent le reste du corps. Les gens qui vivent en profonduer n'ont aucune crainte de la mort. "

- Anaïs Nin -