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19/06/2010

du Hyde en moi

J'ai été folle et pour cause, mon psy à l'époque il y a de ça un bail me l'a confirmé plus d'une fois, il me semble d'ailleurs parfois l'être encore, la frontière est si mince... Je le sais pour l'avoir vécu et en avoir souffert que ce n'est pas des plus commodes ni des plus confortables ni vraiment enthousiasmant que de vivre avec un dédoublement de personnalité!

Rien de plus difficile à mon sens que cette dualité, que de sentir qu'une partie de vous vous échappe complétement, rien de plus éprouvant que de se retrouver hagarde le matin ne sachant plus ce qui a bien pu se passer la veille à cette soirée à ce dîner devant ce film, rien de plus douloureux que de ne pas être là quand l'homme de votre vie vous fait l'amour passionément et qu'alors c'est un autre monde qui s'ouvre béant peuplé de fantômes de personnages bibliques de roi vous offrant en pâture à son meilleur garde ou à son invité de marque de dîners fins où vous êtes apportée comme mets sur un plateau doré à une tablée de convives assoiffés buvant à votre figue et se rassasiant l'un aprés l'autre de votre corps livré, rien de plus effrayant que de pas pouvoir aimer ce corps et en profiter librement et de ne pouvoir s'appartenir toute entière, rien de plus cruel de ne pouvoir aimer vraiment pas même ses enfants...

Il y a, il y a eu du Hyde en moi, je n'ai pas voulu ça et n'ai voulu que m'en dépatouiller, l'apprivoiser le comprendre... Et c'est tout un parcours de vie, un chemin du combattant que d'être à part entière pour moi, un chemin qui en vaut la peine en tout cas, un émerveillement de chaque instant!

 

17/06/2010

Keith Jarrett solo concert

Pour Yvan le Terrible et pour vous, le stupéfiant Keith...

 

 

15/06/2010

"respir"

 

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14/06/2010

écrire

L'écriture est un remède, une nécessité aussi, j'ai le ventre qui crie et la main qui écrit, les mots me viennent et s'égrainent avec ferveur pour conjurer ou extraire, je les laisse faire. J'aime le langage épistolaire, vivant et décousu, très en direct si je puis dire avec la vie, jeune beaucoup plus jeune je m'écrivais, drôle de s'écrire pour se construire, je me faisais du chère, très chère et dans d'autres moments plus fréquents et moins fastes du pauvre hère ou stupide femelle, cela m'est resté.

Depuis que j'ai ouvert cet espace, je ressens un changement en moi comme une sorte de porte qui s'entrouvre tous les jours un peu un peu plus et qui m'ouvre à une part de moi-même insoupçonnée. Est ce parce que je livre et ouvre mon cœur, parce que je mets en mots et en images mes émotions et sentiments, est ce le regard de l'autre cet autre que je ne connais pas, est ce parce que je me permets d'exister, beaucoup de questions c'est vrai, besoin de comprendre et d'apprendre. Tout ça prend une importance vitale au même titre que l'heure de méditation quotidienne du rêve éveillé ou d'un sommeil réparateur parfois si difficile à trouver, écrire me devient indispensable comme peut l'être la respiration, c'en est une d'ailleurs parfois gênée par des états émotionnels trop intenses et submergeants. Je suis fascinée par ces gens de l'art qui maîtrisent les mots et les font danser en vers ou en prose, ces mots qui viennent parfois me chercher profond, si profond... Très sensible à la musique je le suis également par la musicalité d'une certaine littérature et de la poésie, c'est pour moi une nourriture, pour l'esprit et pour le cœur, je crois bien que tout cela rend meilleur... Écrire matérialise la pensée et l'imaginaire c'est fascinant et parfois souffrant aussi, ludique et révélateur jouissif et émouvant tout un panel d'émotions et de flux qui me traversent, et laisser faire laisser venir les mots ouvrir la digue ne pas retenir et néanmoins  tenir la barre me passionne; parfois les mots transpirent et s'écoulent comme si je n'avais plus ce frein de vouloir bien faire et alors c'est magique.

Quoiqu'il en soit l'acte d'écrire est un don... un don de soi.

 

clavier bien tempéré!

 

 

13/06/2010

Maria Elena Vieira da Silva

 

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L'œuvre de Vieira da Silva surgit et l'aiguillon d'une douce force obstinée, inspirée, replace ce qu'il faut bien nommer l'art, dans le monde solidaire de la terre qui coule et de l'homme qui s'en effraie. Vieira da Silva tient serré dans sa main, parmi tant de mains ballantes, sans lacis, sans besoin, sans fermeté, quelque chose qui est à la fois lumière d'un sol et promesse d'une graine. Son sens du labyrinthe, sa magie des arêtes, invitent aussi bien à un retour aux montagnes gardiennes qu'à un agrandissement en ordre de la ville, siège du pouvoir. Nous ne sommes plus, dans cette œuvre, pliés et passifs, nous sommes aux prises avec notre propre mystère, notre rougeur obscure, notre avidité, produisant pour le lendemain ce que demain attend.

- René Char, 1960 -

 

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Née à Lisbonne en 1908, l’artiste portugaise s’est exilée en France dès 1928 où elle a été une des fondatrices de l’école de Paris. Avant l'âge de vingt ans, elle étudie la peinture avec Fernand Léger, Charles Dufresne, la sculpture avec Antoine Bourdelle, et la gravure avec Stanley Hayter, tous des maîtres dans leur discipline. En 1930, elle épouse le peintre hongrois Arpad Szenes (mort en 1985). D’abord figurative, au milieu des années 1930, Maria Helena Vieira da Silva ébauche son style en forme de patchwork qui la rendra mondialement célèbre. En 1938, elle accueille dans son atelier parisien le jeune peintres, Nicolas de Staël. C’est dans les années 1950 qu’elle se positionne comme un peintre de premier plan. Elle est morte à paris en 1992.

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« Ses toiles reflètent son goût pour les surfaces divisées baignant, surtout à partir des années 1970, dans la lumière si caractéristique du Portugal. (…) Souvent à la frontière entre figuration et abstraction, le monde de cette artiste en quête d’infini est construit à partir d’unités colorées et de lignes qui s’enchevêtrent en créant des espaces labyrinthiques. On pense parfois à Lisbonne, sa ville natale, même si elle y a fort peu vécu. » (extrait de Portugal, Hachette, 2002)

Elle a illustré de nombreux livres, des œuvres littéraires comme des livres pour enfants.

Une fondation inaugure à Lisbonne en 1994 un musée Arpad Szenes-Vieira da Silva qui dépend du Comité Arpad Szenes- Vieira da Silva. En France, le musée de Dijon possède la plus importante collection publique d'œuvres de l'artiste (une centaine de toiles).

 

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" Je suis venue à Paris pour des raisons purement intellectuelles, en dehors de toute raison pratique... Du port de Lisbonne, on partait autrefois pour découvrir le monde et ensuite le peupler. A Paris, on le découvre sur place à chaque instant par des moyens spirituels. Et puis, Paris peuple l'espace de ses inventions. Si je n'étais venue à paris à ce moment précis, en 1928, je n'aurais pu continuer à travailler. j'avais besoin de l'instrument avec lequel on part pour l'espace inconnu et c'était à Paris seulement que je pouvais le trouver."
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"Je lègue à mes amis 
un bleu céruleum pour voler haut 
un bleu de cobalt pour le bonheur 
un bleu d'outremer pour stimuler l'esprit 
un vermillon pour faire circuler le sang allègrement 
un vert mousse pour apaiser les nerfs 
un jaune d'or: richesse 
un violet de cobalt pour la rêverie 
une garance qui fait entendre le violoncelle 
un jaune barite : science-fiction, brillance, éclat 
un ocre jaune pour accepter la terre 
un vert Véronèse pour la mémoire du printemps 
un indigo pour pouvoir accorder l'esprit à l'orage 
un orange pour exercer la vue d'un citronnier au loin 
un jaune citron pour la grâce 
un blanc pur: pureté 
terre de Sienne naturelle: la transmutation de l'or 
un noir somptueux pour voir Titien 
une terre d'ombre pour mieux accepter la mélancolie noire 
une terre de Sienne brûlée pour le sentiment de durée"

- Vieira da Silva -

 

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11/06/2010

Naked - Suite 604 -

A la suite et dans le sillage de "Notes d'hôtel", recueil à plusieurs mains et coeurs de nouvelles hôtelières, voici la réalisation de Laure Kalangel et de Nils Beaudelot sur inspiration des mots de mon texte Arms Hôtel. Un vrai petit bijou! 

 

La chambre d'hôtel est par excellence le lieu projectif de tous les fantasmes, l'univers d'internet rejoint parfois aussi cet état d'esprit. Mais passer de l'imaginaire au réel n'est peut-être pas toujours nécessaire ni souhaitable et pas forcément non plus la finalité...

 

10/06/2010

Risquer!

 

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- Photo Laure K. -

 

"Rire, c'est risquer de paraître fou...
Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental...
Tendre la main, c'est risquer de s'engager...
Montrer ses sentiments, c'est risquer de s'exposer...
Faire connaître ses idées, ses rêves, c'est risquer d'être rejeté...
Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour...
Vivre, c'est risquer de mourir...
Espérer, c'est risquer de désespérer...
Essayer, c'est risquer de défaillir...
Mais nous devons prendre le risque,
Le plus grand danger de la vie est de ne pas risquer.
Celui qui ne risque rien...ne fait rien...n'a rien...n'est rien!"

08/06/2010

Mon Homme

Mon Homme est un homme hors du commun, forcément, c'est le mien. Il me touche me séduit m'inspire me nourrit, il m'interpelle aussi et m'étonne parfois. C'est un artiste, plein de talents plein d'audaces plein de chemins, il est si riche à lui-même que longtemps j'ai été impressionnée et subjuguée, je ne me sentais pas à la hauteur et je pensais ne pas mériter un homme tel que lui dans ma vie. Pourtant tout s'est construit autour et par cette histoire d'amour profonde et intense et toutes les affres et toutes les difficultés rencontrées au travers de ces plus de vingt cinq années n'ont pas entamées notre amitié dense et créative. Je crois que nous nous sommes rencontrés et celà plusieurs fois, nous nous sommes aussi parfois un peu perdus l'un l'autre, la force des choses de temps en temps qui aliène qui entraîne sur des voies de traverse et puis nous sommes si sensibles et si vulnérables que certaines protections semblaient alors sans doute nécessaires. L'amour est une véritable aventure, on se découvre d'abord soi-même dans le regard de l'autre, dans ses attentes aussi, ses exigences et puis progressivement on s'ouvre, on se connaît, on s'aime soi et la relation alors change, et permet d'autres libertés d'autres interfaces d'autres voyages.

Il est de ces individus qui vivent leur amour pleinement, leur amour de la vie j'entends, qui payent cher de ne pas être conforme à leur sensibilité à leur ressenti à leur besoin profond de liberté et qui donc l'assume et n'envisage pas que ce soit autrement, il est de ceux-là et j'ai beaucoup de chance plus que cela même de vivre cette expérience avec un être aussi humain, cela m'a été salvateur constructif révélateur, je lui dois beaucoup. Et puis il est le père de mes fils, mes trois beaux gars, tous à son image, intègre charismatique curieux observateur tolérant sage bourré d'humour gracieux galant faillible fragile et fort à la fois, intransigeant aussi quand il s'agit d'injustice ou de cruauté, gourmand, friand de sexe et de sensualité de beauté, de bonheurs de vivre les grands comme les plus petits...

A cet homme là aujourd'hui j'ai juste envie de dire que je l'aime et lover mon grand corps autour du sien...

 

 

inspirant

A découvrir chez LP.

 

 

 

 " Je n'ai jamais pensé à l'homme et à la femme en tant que tels, mais je crois beaucoup en l'être humain comme un tout... le concept du corps comme refuge de l'âme."

- Jaume Plensa -

 

 

04/06/2010

pique-nique

En écho à Claudio et sa petite fête qui se prépare, en écho à Didier qui y sera avec le coeur et la pensée comme moi sans doute et qui a pris les devants avec délicatesse comme à son habitude, l'amitié reste sans détours un des plus belles expériences de vie, ce petit film! Hum, l'ambiance tout à l'heure sur la plage aura je pense une autre tonalité, mais je trouve que c'est quelques neuf minutes sont un beau moment de... psychologie, et d'amour et d'amitié aussi.

Bon pique-nique à vous, gens du Sud, plage du Passable à St Jean, enjoy!

 

 

03/06/2010

fleur bleue

Laure, Venise et vous tous et toutes... ça fleure bleue!

:-)

 

02/06/2010

16 heures 16

Le blog, cette fameuse histoire d'un blog, cet outil à double tranchant comme tout ce qui est créatif dans une vie, dans un quotidien, dans un contexte. Je le vis "hautetfort" avec délicatesse et tant de plaisir, pouvoir ainsi m'exprimer en toute pudeur et en toute confiance aussi bizarre que ça paraisse, pouvoir être là. Ce chemin qu'on défriche bonnant malant, ce chemin vers soi autant que vers les autres m'est cher et indispensable. Je suis ici, telle que je suis. Bouteille à la mer... et pieds sur terre.

 
podcast

 

 

30/05/2010

fête des mamans

C'est la fête des mamans aujourd'hui, je sais qu'elle s'attend à avoir un signe de moi, un petit coup de fil un mail une pensée, pendant des années j'ai zappé, impossible pour moi de lui écrire quoi que ce soit de tendre ou pire encore de lui dire quoi que ce soit de recevable pour elle, et puis le temps a passé, j'ai changé j'ai grandi peut-être, j'ai compris et sans doute ai-je adouci mes feelings à son égard. J'ai pris mon téléphone et je lui ai laissé un message sobre doux et même aimant finalement, mais je ne peux pas dire que ça me comble ou que ça m'enchante, cette non relation ne m'est pas agréable, pas plus que la relation que nous avions auparavant, cette sorte de consensus, de correct de retenue ne me convient qu'à moitié, elle s'en contente moi plus difficilement quand même, j'aurais aimé plutôt un rapport plus franc plus authentique plus profond mais cela ne peut pas se mettre en place, alors, je me résigne je crois à quelques petits gestes de courtoisie, de savoir vivre. Pourtant c'est ma maman et cela devrait avoir plus de corps plus d'envergure plus d'élan... On va dire que ma consolation vient des mes fils qui eux n'ont pas à se forcer ni à y réfléchir tant la spontanéité de leur amour est réelle, et celui que j'éprouve en retour pour eux aussi. La joie du jour viendra de là, de ces élans de tendresse et de complicité non feinte... Bonne fête mamans!

 

 

29/05/2010

Léonor Fini

  

Née d'une mère italienne et d'un père argentin, son enfance et son adolescence se passent à Triste en Italie, auprès de sa mère et de sa famille maternelle. Elle n'a pas connu son père, très tôt disparu. Dans un milieu bourgeois, très cultivé, elle acquiert une culture cosmopolite. Elle quitte sa famille à 17 ans pour s'installer à Milan et commence à peindre, adoptant le clasicisme et la peinture tonale. En 1937, elle quitte l'Italie pour Paris et rencontre André Bretonet les surréalistes. S'inspirant de leurs théories, elle expérimente le « dessin automatique ». Elle se lie d'amitié avec Georges Bataille, Paul Eluard et max Ernst sans jamais intégrer le groupe, n'ayant aucun goût, selon elle, pour les réunions ni les manifestes. C'est en solitaire qu'elle explore un univers onirique mettant en scène des personnages aux yeux clos (des femmes le plus souvent). Des jeunes gens, un peu androgynes, alanguis face à des sphinges protectrices évoluent ou rêvent dans un climat de fête cérémonielle où l'érotisme flirte avec la cruauté. Chez elle, la femme est sorcière ou prêtresse, belle et souveraine.

Sa première exposition monographique a lieu à New York, en 1939. Leonor Fini a réalisé de nombreux portraits Jacques Audiberti, Jean Genet, Anna Magnani confectionné des costumes pour le théâtre, le ballet et l'opéra et illustré des textes de Marce Aymé (« La Vouivre »), d'Edgar Poe, du marquis de Sade (« Histoire de Juliette », 1945). De nombreux poètes, écrivains, peintres et critiques lui ont consacré des monographies, essais ou poèmes dont Jean Cocteau, Eluard, Ernst, Alberto Moravia...

Filippo de Pisis, dont elle avait fait la connaissance dans le train la menant à Paris, l'emmène régulièrement au café Les Deux Magots où elle fait la connaissance de Jules Supervielle, Giorgio De Chirico et Max Jacob.
Elle fréquente les salons de Montesquiou et des Noailles. Un an plus tard, elle fait la connaissance de Cartier-Bresson et d’André Pieyre de Mandiargues. Bientôt elle s’installe chez ce dernier. Les portraits du jeune écrivain s’accumulent tandis que son ami photographe ne cesse de l’immortaliser dans des poses lascives, ou sinon en exécutant de troublants portraits. Sa beauté fascine bien d’autres photographes, dont Erwin Blumenfeld, George Platt Lynes, Dora Maar, Lee Miller et d’autres encore. Elle parvient à s’imposer comme peintre en exposant en 1933 avec les Italiens (Carrà, De Chirico, Severini, Campigli, De Pisis), puis en étant invitée un an plus tard à prendre part à l’exposition organisée par Paul Éluard sur le dessin surréaliste à la galerie Quatre Chemins. Des toiles telles que la Chambre noire, Femme en armure ou D’un jour à l’autre marquent son engagement dans l’univers surréaliste avec une forte connotation érotique. André Breton n’apprécie pas son travail : une femme ne peut avoir dans son univers phallocentrique (inquisiteur) qu’une place subalterne.

Leonor faisait séjour retirée du monde, mais non sans festivités, ayant eu des maisons en Loire, en Corse. Elle adorait les chats, elle a peint de nombreux tableaux et dessiné plusieurs esquisses et aquarelles en hommage aux chats. En 1977, elle consacra même un livre entièrement dédié à sa passion pour les félidés, Miroir des chats. Elle meurt dans un hôpital de la banlieue parisienne, sans jamais avoir cessé de peindre et d'écrire. De 1939 à sa mort, on a recensé plus de 45 expositions personnelles en Europe et aux États-Unis.

Cette artiste cosmopolite puise sa créativité dans les influences du romantisme allemand ainsi que du surréalisme tout en préservant son autonomie artistique. Elle traduit à travers son oeuvre des angoisses que l'art transfigurera, à travers une sensibilité mêlant l'onirisme, le goût du bizarre et l'étrange. Ses mises en scène du corps et des reflets de l'âme forment un monde de rituels et de cérémonies, obsessionnel et menaçant, théâtral et fascinant. 

« J’ai toujours vécu le présent. Je vis dans le présent. Je n’avais jamais de préoccupations de carrière ou de vocation, de projections dans l’avenir. Ça me plaisait de peindre, je peignais, donc j’étais peintre. Lorsque les gens me demandent : comment faites-vous ?, je réponds : Je suis ».

- Léonor Fini -

 Que ce soit à Paris, en Touraine ou en été au bord de la mer, elle peint tous les jours, l'après-midi, pendant cinq ou six heures. Pourtant, elle ne termine pas plus de dix toiles par an, car elle peint à l'huile avec une très forte exigence de perfection. Si, arrivée au terme d'une série qui l'avait stimulée elle s'interrompt de peindre, elle passe au dessin, où son écriture est rapide, nerveuse, spontanée. Lorsqu'elle cesse de peindre, elle crée des objets et écrit avec une rapidité presque automatique qui rapproche son écriture «littéraire» de celle du dessin.

"Toute ma peinture est une autobiographie incantatoire d'affirmation, une volonté d'exprimer l'aspect fulgurant de l'être; la vraie question est de transformer sur la toile le sens du jeu."

Léonor Fini -

« Ce qui est sûr c'est que je veux que les images que je fais surgir soient les plus proches d'elles-mêmes. Je les veux peintes le mieux possible : je veux dire au point le plus aigu de rencontre de ce qui veut s'exprimer à travers moi, et la façon de le faire.»

28/05/2010

feelings

 

 

 

Oh!

Comme un geyser en mon coeur bondissant une immense joie a jailli en ce début de journée ensoleillée et estivale, une fois de plus le facteur m'a fait la plus belle des surprises! Deux enveloppes, toutes deux blanches, toutes deux estampillées, toutes deux venant d'ailleurs...La plus grande de plus loin renfermait en son sein un livre tant désiré et dans l'autre de plus petite taille deux supports musicaux venus de l'Est! Un grand merci à Marsi pour son "Miam Miam Fléau" et sa dédicace pleine d'humour et de délicatesse, de gourmandise aussi, un grand merci aussi à l'instigatrice et la fidéle Venise, sa chère et tendre. Un autre grand merci à Didier pour ses compilations musicales qui emplissent désormais et à l'instant même l'espace où je sévis et dont je me régale les tympans. Quoi de plus merveilleux dîtes-moi que ces présents fait avec le coeur d'amis pas encore rencontrés et pourtant si proches, cette douce magie du blog et de ses possibles... Merci, merci, et encore merci. C'est si joli de vous savoir!

 

27/05/2010

et maintenant...

Maintenant ça se bouscule au portillon, tsé, tu pars tu pars et même si tu sais bien que voyager n'est pas guérir son âme... Pas pour autant qu'elle soit franchement malade elle est juste un peu ébranlée et malmenée, tout ce, ce tourbillon de la vie, mais plus encore à l'écoute des uns et des autres rencontrés dans ce petit périple, tant d'interrogations, de doutes de peurs du lendemain... les choses changent n'ont plus forcément la couleur tendre attendue. J'ai rencontré plusieurs familles d'amis dans mon court périple et j'ai ressenti partout la même tactile angoisse, une sorte d'insécurité latente et pas tellement de foi dans l'avenir, du moins pour leur progéniture, eux se sentant à tort déjà dépassé et sans prise sur ce présent qui les emprisonne plus qu'il ne leur donne vie. Bon nombre d'individus vivent dans cette équation en tenaille, prisonniers volontaires d'un système qui détruit leur quintessence leur créativité le sens même de leur vie. Je  ne vais pas sortir l'étendart pourtant il le faudrait bien en l'occurrence, quoi, baisser les bras, renoncer, et laisser la génération à venir tout prendre entre ses paumes. Pas possible pour moi, suis un peu trop dure à cuire et teinte révolution latente en silence, genre! Avec ou sans, sans enfant j'entends, il est de notre possible d'être comme il faudrait que ce soit, et de nous battre pour qu'il en soit ainsi. Diable comme l'air du vert donne du coeur à l'ouvrage...

 

 

de retour

 

"Et l'absence de ce qu'on aime, quelque peu qu'elle dure, a toujours trop duré."

- Molière -

 

23/05/2010

dentelles de vert

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- Photo Kilian Brisepierre -