25/01/2010
poupoupidou !
10:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : barbara, défifoto, blog, rencontre, amitié, partage
Vincere
24/01/2010
merci Bird
22:24 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blog, rencontre, partage, échange, amitié
23/01/2010
remember too...
18:51 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : amour, rencontre, humain, blog, musique, chanson
22/01/2010
question de midi du vendredi
En écho à celle posée techniquement par Didier et parce que la curiosité n'est pas un vilain défaut :
" Pour vous, qu'est-ce qu'internet a changé dans votre vie ? "
11:47 Publié dans réflexion | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : question, reflexion, internet, blog, rencontre, humain
17/01/2010
Taïma - INUTUULUNGA
11:12 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : musique du monde, découverte, blog, rencontre, québec
14/01/2010
Besame Mucho
18:47 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cesaria evora, cap vert, chanson, musiqe, mélancolie, rencontre, humain
08/01/2010
Edvard Munch
En écho à la note d'Yvan sur cette célébre toile d'Edvard Munch,"Le Cri", je me suis souvenue de cette expo que j'avais vue à Paris il y a un bail déjà et qui à l'instar de Bacon m'avait fortement impressionnée, il y avait ce Cri que Terrible qualifie de punk, propos que je trouve assez juste tant l'expression en est palpable, d'ailleurs toute la recherche de Munch est parlante direct au coeur par sa force et sa densité.
Munch s'acharne à vouloir percer les mystères de l'âme humaine à partir des images qui le hantent depuis longtemps, son univers est totalement interiorisé, la contemplation de son oeuvre, hallucinée, conduit à opérer aux tréfonds de sa conscience une recherche du souvenir.
Enfant de la capitale, Edvard Munch est le fils d'un médecin militaire profondément religieux et peu argenté. Son oncle, P.A. Munch, est un historien réputé. Si l'ouverture à la culture a pu déclencher la vocation artistique d'Edvard, son environnement familial éminemment morbide l'a sans nul doute nourrie. Jugez-en. Sa mère, pourtant de vingt ans la cadette de son mari, meurt alors qu'Edvard n'a que cinq ans. Sa soeur aînée, quinze ans à peine, est emportée par la tuberculose. Sa soeur cadette est diagnostiquée "mélancolique". Son frère Andreas sera le seul des cinq enfants à se marier... pour décéder quelques mois après la cérémonie. Il est la plus parfaite incarnation d'un expressionisme opressant dominé par une tension psychologique portée à son paroxysme. Ses thémes: sexualité, religion, mort, sa technique violente, sa palpitante humanité, tout dans son art oblige le spectateur à s'adapter à un univers très personnel, non seulement plastique mais moral. Cette spécificité d'un univers est aussi le propre d'Ensor en expo au grand Palais actuellement, avec ses masques coquillages squelettes attributs d'une vision tragi-comique de la vie. |
Proche par sa culture, de la philosophie de Schopenhauer et surtout de Nietzsche dont le pessimisme radical la profondément influencé il entreprend une série de tableaux qui traduisent ses obsessions. Le thème de la mort rode omniprésent; il exprime l'idée que l'humanité et la nature sont inexorablement unies dans le cycle de la vie, de la mort et de la renaissance. Stéphane Mallarmé voyait parmi la nuit hantée de fantômes espiégles, de rêves fantasques des jardins qui ressemblaient à ceux qu la malice des enchanteurs construisent d'un coup de baguette magique. Il est dans la pure tradition symboliste.
" Un soir, je marchais le long d'un chemin. j'étais fatigué, malade. Je me suis arrété pour regarder le fjord: le soleil se couchait et les nuages étaient rouges,comme du sang. j'ai senti passer un cri dans la nature; il m'a semblé que je pouvais entendre le cri. J'ai peint ce tableau, peint les nuages comme du véritable sang, les couleurs hurlaient."
- Edvard Munch -
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme soeur,
Un automne jonché de taches de rousseur
Et vers le ciel errant de ton oeil angélique
Monte, comme dans un jardin mélancolique,
Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur!
- Vers l'Azur attendri d'Octobre pâle et pur
Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie
Et laisse, sur l'eau morte où la fauve agonie
Des feuilles erre au vent et creuse un froid sillon,
Se traîner le soleil jaune d'un long rayon.
- Soupir - Stéphane Mallarmé -
22:45 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : art, peinture, humain, rencontre, blog, souffrance, expression
02/01/2010
virturéalité
Il est de tradition de faire un bilan de l'année qui vient de s'écouler, dans le monde des affaires c'est une obligation, on jauge ainsi le passif et l'actif les faiblesses et les points forts de l'entreprise et on projette alors sans mal l'année à venir, voir les trois suivantes, les chiffres s'expriment d'eux-mêmes, froids et distants ils me glacent mais sont souvent cruellement parlant et augure de ce qui va se passer. Avec les affects, c'est si différent beaucoup plus ténu fluctuant exaltant, ils me passionnent pour le coup davantage.
Deux Mille Neuf a été une année charnière pour moi, ici et là; ici d'abord j'ai fait des rencontres marquantes et inspirantes, une qui a changé à jamais le cours de ma vie, et d'autres qui la nourissent chaque jour par leurs richesses, leurs variétés leurs excentricités aussi, leurs authenticités surtout; je n'ai jamais ressenti aucune virtualité dans toutes ces relations entretenues au travers des mots vers proses images chansons et musiques sensibilités et réactions touchantes pour moi comme peuvent l'être celles que j'entretiens par ailleurs corps et âme dans mon journalier. La plus importante la cruciale celle de cette année et des années à venir, je le souhaite, m'a forgée m'a révélée et m'a redonnée confiance énergie espoir et goût de l'effort, une amitié profonde sincère, unique et précieuse, une vraie rencontre. Merci Black Angel. Et puis tous ces rires partagés, ces émotions interactives, ces découvertes chez les uns et les autres, tous ces liens qui se tissent et qui me donnent une viscérale envie d'en faire plus, de rencontrer converser et d'approfondir ce qui se construit au fil des notes, au fil du temps, la décennie à venir m'en donnera peut-être l'opportunité, la volonté, je l'espère. Là, dans mon quotidien beaucoup de bousculades de remises en question, de souffrances aussi dissolvées au fur et à mesure car j'ai depuis petite cette capacité à renaitre des épreuves, d'imaginaire et de rêve aussi qui sont des réalités dans lesquelles je me refugie souvent, m'engoufre, m'imprégne.
Toute cette matière ici et là m'est nécessaire me cimente me vibre, alors à défaut de bilan, il y a conscience, conscience de vivre une aventure formidable vivante créative, en cela vous m'êtes tous "chairs". Merci à vous tous et toutes. Et longue vie à nous!
19:27 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : pensées, bilan, réflexion, rencontre, blog, amitié, amour, humain, vie, échange, art
29/12/2009
la chaîne d'amour en chanson...
07:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : chanson d'amour, musique, blog, rencontre, amitié, relation, amour, humain
25/12/2009
22e souffle
" Redevenir devenu
Tout plutôt qu'avoir été
Puiser encore
A la force des images
Connaître encore
Le don d'évoquer en puissance
Le sel du monde."
- Christian Mistral, Fontes -
12:19 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poésie, art, christian mistral, kandinski, peinture, rencontre, émotion, humain
24/12/2009
Noyeux Joël!
A vous toutes et tous. Faîtes vous plaisir!
Kiss.
Blue
08:46 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : art de vivre, amitié, partage, blog, rencontre, humain
23/12/2009
cadeau
14:14 - Lille -
Je viens de recevoir des mains de mon gentil et fringuant facteur mon petit colis de chez Pantoute, via les mers et les océans, j'en suis toute émue, toute chose, c'est un beau cadeau là à mes mains à défaut d'être au pied de mon sapin. Je me sens comme en présence d'un trésor, ça l'est, pour moi, c'est merveilleux de densité.
14:14 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : livres, cadeau, écriture, littérature, christian mistral, rencontre, québec, humain
22/12/2009
du plaisir...
Cette tague des plaisirs fait du chemin dans ma tête et me donne à réfléchir en ces périodes troublées de fêtes, n'est ce pas justement le temps du plaisir, ne cherche-t-on pas à toucher ce qu'on aime en tentant de leur faire plaisir, n'y prenons nous pas nous-mêmes un malin plaisir!
Mon cheminement pourtant se niche ailleurs, c'est le plaisir honteux qui m'interpelle, bien sûr facile de botter en touche en affirmant l'assumer ou ne pas en avoir, n'apparaissent pas non plus en filigrane les multiples et variés plaisirs moins avouables, forcément, comme souffrir par exemple ou faire souffrir. Le plaisir n'implique pas uniquement la notion de "bien" ou de "bonheur" comme on voudrait le croire, on est tous fait d'enfer comme de ciel, le "Hyde" en moi prend un plaisir peu commun de raffinement et d'audace, d'imagination aussi pour se satisfaire parfois...
Quoiqu'il en soit honteux défendu inconnu charnel émotionnel intellectuel relationnel des sens ou inconscient du vivant de l'ici et maintenant du rêve de l'avenir, je me targue d'en être à pleine puissance pleine chair pleine vivance, un de ces êtres de plaisir.
Belles fêtes à vous tous!
Cheers!
09:54 Publié dans réflexion | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : réflexion, pensée du moment, émotion, humain, temps des fêtes, rencontre
20/12/2009
La tague des plaisirs
Une petite dernière avant les fêtes, née chez les soeurs impertinentes qui n'ont pas repeuplé le Québec, reprise délicieusement chez Patrick Dion, voici la tague des plaisirs savoureuse et si poétique pour finir en beauté cette truculente riche torturante et inattendue année 2009, je m'y colle pour votre plaisir et le mien aussi...
Un plaisir des yeux? Le corps de l'aimé, ses mains, le désir dans ses yeux.
Un plaisir que l'on partage? L'amour, un bon repas avec du bon vin et de bons amis au son d'une bonne musique, une correspondance.
Un plaisir d'enfance? De la mienne, pas simple mais de celles de mes enfants, leurs rires et leurs joyeusetés.
Un plaisir odorant? N°! Et tant d'autres, suis très olfactive.
Un plaisir égoïste? Du bout des doigts.
Un plaisir de l'oreille? Satie, Chopin, Mozart, Les Beatles, Le Fado, la musique, quand il me sussurre des mots doux, le ressac, le vent dans les feuilles, le son de leurs baisers sur ma joue, les soupirs d'aise.
Un plaisir charnel? J'hésite, me tâte, le bain moussant aux huiles essentielles au feu de la bougie ou le massage des pieds jambes dos échine cuir chevelu...
Un plaisir inconnu? Etre un homme.
Un plaisir du goût? Le baiser.
Un plaisir anachronique? Chanter à tue-tête, faux sans doute, mais pas grave c'est dans ma voiture!
Un plaisir qui ne coûte rien? Respirer.
Un plaisir honteux? Aucun, j'assume tous mes plaisirs, et ne trouve rien d'honteux là-dedans, au contraire...
Un plaisir hors de prix? Un linceul de chez Dior! Je plaisante, un piano un Steinway de concert avec le loft pour qu'il respire.
Un plaisir défendu? Manger avec les doigts.
Un plaisir surestimé? Posséder.
Un plaisir à venir? Montréal!
Si c'est son bon plaisir il fera le mien, en souvenir de tous ceux que nous avons eu et aurons et du plaisir de les prendre, je tague mon cher Christian Mistral et sa douce si elle veut y jouer de concert même si je sais qu'il déteste cela par dessus tout.
Par plaisir et pour le plaisir, avec seigneuresse je tague également: Venise (à nouveau), Carole, Lyse, Sandy, Anne celle des Ocreries, Mû, Brigitte, Laure K, Saravati, Baltha, Maxime, Claudio, Didier, Françis, Bird, Gaétan Bouchard (avec les sacres, please), Stéphane Ranger (ici ou chez lui, j'insiste), Mc Doodle, Milena, É, Rainette, Hoplite et Yvan le Terrible.
Ce serait un immense plaisir, de partager les plaisirs ici de mon ami Jalel, Giulio, Pier Paolo, Christiane et Sylvaine, s'ils y prenaient du plaisir... De ma belle Hondée, ce cher Hervé, du Passant en passant, de Plumitif s'il passe, Démonio s'il ne m'a pas oubliée et tout ceux qui prennent du plaisir à lire écouter voir ici.
A nos plaisirs passés et à venir!
Helenablue.
10:51 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (56) | Tags : blog, tague, jeu, plaisir, rencontre, humain
besare el suelo for ti
00:13 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : musique, chanson, luz casal, humain, rencontre, amour, amitié
18/12/2009
femmes bleues
22:12 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : sculpture, verre, art, femmes, rencontre
17/12/2009
Green
- Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
- Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
- Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
- Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
- J'arrive tout couvert encore de rosée
- Que le vent du matin vient glacer à mon front.
- Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
- Rêve des chers instants qui la délasseront.
- Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
- Toute sonore encor de vos derniers baisers ;
- Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête.
- Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
- Paul Verlaine -
14:23 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, amour, tendresse, amitié, rencontre, partage, humain
16/12/2009
voyage
" J'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot."
- Honoré de Balzac -
09:25 Publié dans pensée du moment | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : pensée du moment, littérature, voyage, lecture, mots, rencontre, art
14/12/2009
Henri Matisse
- Henri Matisse -
Une peinture personnelle et riche en couleur, unique, ce qui captive Henri Matisse et qui fait de lui un peintre à part c'est cette magie des formes et des couleurs. Peu d'artiste ont su traverser près d'un demi siècle aussi tumultueux en gardant une même ligne directrice, Matisse est l'un d'eux complètement à sa recherche picturale il ne laisse rien transparaître des deux guerres qu'il a traversé dans son oeuvre, il a pu ainsi tout à son art s'isoler des drames qui l'entourent et exprimer avec toujours plus de force, de raffinement, d'économie aussi l'émotion qui envahit l'âme dans sa profondeur.
Après un été passé à Collioure, où le soleil éclatant fait jaillir les couleurs pures sur la toile, Matisse et ses compagnons, que l’on surnomme « fauves », exposent au Salon d’Automne des œuvres qui font scandale, en particulier La Femme au chapeau.
Mais la période fauve est de courte durée dans l’œuvre du peintre : avec La Joie de vivre(1905-1906), Matisse revient peut à peu au dessin, puis atténue la vigueur de ses coloris (Luxe I, 1907). A la veille de la guerre, ses toiles atteignent à un dépouillement frôlant l’abstraction, notamment lorsqu’il explore le thème ambigu de la fenêtre (Porte-fenêtre à Collioure, 1914). Dans les années 1920-1930, installé à Nice, Matisse peint un univers intimiste et sensuel, où des motifs orientaux viennent animer ses compositions décoratives.
Jouissant d’une reconnaissance internationale, le peintre reçoit la commande des vitraux de la chapelle de Vence (1948), et ne se consacre plus qu’aux gouaches découpées, qui lui permettent d’allier peinture et sculpture (La Tristesse du roi, 1952).
Matisse aura eu une influence considérable sur l’abstraction de la seconde moitié du XXe siècle, en particulier sur un artiste tel Mark Rothko.
"On ne peut s'empêcher de vieillir, mais on peut s'empêcher de devenir vieux."
- Henri Matisse -
Matisse ne part pas en voyage, ne fait pas de randonnées, il se rend en un lieu précis dans l'espoir de trouver réponse à une question picturale. S'il va à Londres en 1898, c'est " spécialement pour voir Turner " après trois étés bretons durant lesquels il a pu se familiariser avec la peinture de plein air. S'il embarque pour Ajaccio dés son retour d'Angleterre, c'est pour peindre comme bon lui semble loin de l'école et des salons. Le voyage est pour lui une manière de recul, il rend la liberté au peintre. Quand il séjourne à St Tropez en juillet 1904, il ne renoue pas seulement avec le voyage corse, il se met une nouvelle fois à l'école du post-impressionnisme pour sortir de l'impasse des quatre années précédentes ; L'été suivant, il sera à Collioure, pour se libérer d'une méthode dont il avait expérimenté les limites et s'immerger enfin dans le paysage méditerranéen. S'il se rend en Algérie en 1906, c'est sur les pas des écrivains et des peintres, à la recherche d'un Orient qui ne cessera de l'inspirer. C'est à Munich en 1911 qu'il en aura la révélation. L'Orient de Matisse ne doit rien ou presque à celui des orientalistes.
Voilà ce qu'il dira de son voyage à Tahiti:
" Au cours de mon voyage, tout en étant fortement impressionné par ce que je voyais tous les jours, j'ai pensé à plusieurs reprises à mon travail laissé en train. Je pouvais même dire que j'y pensais constamment. En rentrant à Nice, cet été pour un mois, je repris mon tableau et j'y travaillais tous les jours. Quand on a travaillé longtemps dans le même milieu, il est utile d'arrêter à un moment donné la marche habituelle du cerveau par un voyage qui en repose certaines parties et en laisse affluer tant d'autres. Et puis cet arrêt permet un recul, par conséquent un examen du temps passé. On reprend son chemin avec plus de certitude quand la préoccupation de la partie antérieure du voyage n'ayant pas été détruite par la quantité d'impressions reçues du monde nouveau dans lequel on s'est plongé, reprend possession du cerveau."
" L'ivresse des pays comme Tahiti est possible sur le cerveau d'un homme en formation chez lequel les différentes jouissances se confondent ( c'est-à-dire quand il a senti la rondeur voluptueuse d'une tahitienne, il s'imagine que le ciel est plus clair ). Mais quand l'homme est formé, organisé, avec le cerveau ordonné, il ne fait plus ces confusions et il sait davantage d'où lui vient son euphorie, sa dilatation. "
11:01 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : peinture, henri matisse, art, émotion, voyage, tahiti, rencontre, humain