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10/10/2009

fric and co

J'y pense depuis quelques jours d'une manière plus intense sans doute parceque j'y suis confrontée et que je vois des gens dans des situations désespérées, que moi-même je goutte aux affres de la faillitte et des difficulés financières, mais la note de Gaétan Bouchard m'incite plus encore à prendre le relai sur ce sujet plus que brûlant qu'est le régne de l'argent. Des histoires de dollars d'euros de yens de prêts quon ne peut plus rembourser ou d'autres qu'on ne veut pas vous accorder pour passer la vague de sommes dues d'huissiers d'harcélement des créanciers et surtout cette notion qui se développe que votre valeur est quantifiée à la taille du compte en banque plus qu'aux talents aux capacités et rêves encore moins. C'est dur à admettre, je ne voulais pas le voir n'ai jamais pensé comme ça mais dois bien me rendre à l'évidence que c'est ce qui gouverne le monde, que cela déshumanise empêche les gens de vivre effraie complétement parfois certains qui perdent les pédales, tuent leurs enfants ou mettent fin à leur jour pour une poignée de monnaie. C'est cruel implacable et désarmant. Alors que faire, la solution du pire de l'irrémédiable de l'atteinte criminelle à la vie de ses enfants, à la sienne parcequ'on ne peut plus faire face qu'on se sent minable fini parcequ'on se pense sans ressources est tout à fait inacceptable. On en a, j'en suis persuadé intimement parfois difficile d'accés faire autrement c'est possible et même au bout du rouleau il y a d'autres moyens de ne pas se vivre comme un échec parcequ'on n'a plus un sou. Comment pourrions nous donc faire bouger les choses et sortir de cette culture de l'argent en masse?

 

 

 

08/10/2009

Voices

En écho si je puis dire à la note de Sandy ...

 

 

22:27 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : musique, voix, plaisir, humains

histoire de survie

Parce que Roman, parce que Mistral, parce que Mac, et parce qu'il est de ces choses qui m'atteignent...

07/10/2009

Gustav Klimt

 

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klimt.jpgGustav Klimt est né à Baumgarten en 1862, près de Vienne en Autriche. Son père est orfèvre ciseleur et il en héritera ce goût pour l'or qui caractérisera sa peinture pendant une grande partie de sa carrière. 

Il suit les cours de la Kunstgewerbeschule de Vienne (École des arts décoratifs) dans les années et dès 1879, il participe avec son frère Ernst et Franz Matsch à la décoration des plafonds des thermes de Karlsbad. Ces oeuvres collectives fortement marquées par le style de Hans Makart, lui permet d'obtenir la commande des fresques du Kunsthistoriches Museum. Plus tard il réalisera également le décor de la grande salle de l'université de Vienne, fresque qui déclenchera une grande polémique du fait de l'audace de la conception. 

En 1892, à la mort de son frère, s'amorce la rupture avec l'académisme qui allait aboutir en 1897 à la création de la Wiener Sezession(sécession viennoise) avec Schiele, Moser et Kokoschka. 
Son œuvre maîtresse de cette époque est une série d'allégories peintes pour illustrer certaines matières de l'université de Vienne : la Philosophie, la Médecine et la Jurisprudence. Ces tableaux offusquent la critique, mais le premier est couronné de la médaille d'or de l'exposition universelle de Paris de 1900. Ces trois œuvres seront détruites par les nazis qui considère cet art comme dégénéré. 

En 1902, il peint une grande fresque en l'honneur de Ludwig van Beethoven pour la 14e exposition de la Sécession. Cette frise fait l'objet de nombreuses critiques, mais est appréciée par Auguste Rodin. En 1907, il rencontre le jeune peintre Egon Schiele qu'il va beaucoup influencer ; Klimt sera pour Schiele son modèle et son maître. 
Devant les désaccords avec de nombreux artistes du groupe, il quitte la Secessionen 1905, accompagné par Koloman Moser, Carl Moll, Otto Wagner et d'autres. Il épure son style, évitant, à partir de 1909, l'or. 
Klimt ne s'est pas marié, il vit avec sa mère et ses sœurs mais il a cependant de nombreuses maîtresses et quelques enfants. 

Gustav Klimt meurt en 1918 à Vienne d'une pneumonie.

 

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Peintre dénigré pendant plus d'une dizaine d'années de sa vie, l'oeuvre de Klimt aura été en permanence l'expression d'une référence à l'histoire de la peinture, à Moreau, Hodler, Monet, Saurat, Matisse, ou Rodin, dans ses compositions extrêmenent personnelles et originales faites de théâtralités d'antinomies d'hétérogénéité tant du point de vue pictural que décoratif que de celui des couleurs, son oeuvre faite d'oppositions entre la figuration et l'abstraction entre hédonisme et scepticisme entre impressionisme et symbolisme, lui confère une place à part dans l'histoire de l'art.

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Ses relations passionnées avec les femmes et sa quête éternelle de Perfection et d'Amour se reflètent dans toutes ses oeuvres.
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23:10 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : peinture, art, klimt, humain

rebelle

06/10/2009

entre amis

 

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" La personne que je vois ne sait pas ce que je vois d'elle. Et elle qui me voit, moi, je ne sais pas ce qu'elle voit de moi. En compagnie de mes amis, la figure qui m'est le moins familière c'est la mienne."

- Hubert Reeves -

 

 

 

blues


podcast

18:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : musique, blues, buddy guy

05/10/2009

avec les gants ...

 

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Ce matin tôt je visionne ce film que Christian Mistral a mis en lien "Le Steak" de Pierre Falardeau et Manon Leriche, puissant sobre et interpellant. Se battre pour gagner son steak, pour bouffer exister vivre faire valoir sa vision du monde, cela peut paraître paradoxal et pourtant c'est un combat quotidien sur ce qu'on veut nous faire croire ce comment il faudrait que l'on vive sur cette façon qui serait plus acceptable qu'une autre de mener son existence. Belle leçon d'humanité et de courage mais aussi de lucidité que le témoignage de cet homme buriné par les combats menés oui gladiateur des temps modernes Jedi de l'instant présent, là à ce qu'il fait dense. Je ne me suis pas beaucoup permise sans doute par retenue par éducation d'exprimer la rage qui m'anime parfois, à écouter ce boxeur dire qu'il n'a plus peur après les mastodontes qu'il a combattu et que finalement il atteint cette sorte de sagesse de celui qui a expérimenté, j'ai ressenti une profonde tendresse comme en écho et j'ai pensé je n'ai rien à perdre et rien à prouver, me suis sentie d'un coup plus libre plus vivante. Autre chose aussi, l'humilité, pas celle qu'on m'a enseigné chez les bonnes soeurs genre tend la joue droite quand on te frappe sur la gauche, non l'humilité de la connaissance de soi de ce que l'on vaut et de ses limites, l'humilité face à l'autre au sens respect et ouverture, pas infériorité, l'humilité de l'empathie à commencer envers soi-même, le droit à l'erreur au découragement à la colère et à l'exploration du monde autrement que par la rentabilité et l'efficacité et l'apparence. Je pense possible de s'améliorer, j'y travaille du poing.


podcast

 

 

 

04/10/2009

BB

 

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BB, est une icône nationale intouchable et si paraît-il représentative de la french touch que chasse gardée, je m'insurge rarement dégaine difficilement et réagis souvent à contre à rebours mais là je vais vous dire que la femme vu par Vadim que cet éternel féminin en dehors et comme dépossédée, qu'un corps de rêve ne résout pas tous les problèmes et que fuck les phoques même si l'intention est des plus noble faut  quand même scuzy déplacer les priorités, je ne m'appelle pas Brigitte, de surcroit il s'avère que c'est le prénom de ma mère qui n'a rien de Bardot plus Ornella dans le genre mais a de rapprochant je dois dire cette prédilection à privilégier l'animal sur l'humain, on dit qu'un individu qui n'aime pas les animaux ne peut pas aimer les humains, on ne s'intéresse pas au fait qu'un individu qui aime ou qui se préoccupe des humains avant tout n'est pas particulièrement au fait de comprendre les bêtes, mais est tout à fait capable de les aimer. J'en oublierais presque ce que je veux dire, genre faut pas pousser mémé dans les orties, ça va, passons à autre chose tout cela fait tâche, pardon d'être aussi franche du collier mais diantre il y a plus grave et plus besoin  si les humains maintenant s'intéressent plus à la gent animale qu'à leurs congénères, bon c'est vrai ils s'expriment davantage et parfois font vraiment braire mais, mais, certains paient de leur vies d'autres de leurs passions d'autres de leurs chimères d'autres justes de la vie elle-même et de son usure désolée de me désolidariser, pour la forme même si je comprend qu'on puisse penser les animaux plus gratifiants, c'est parfois pas difficile, mais aussi pour le fond, un enfant pour moi aura toujours bien plus d'importance qu'un chiot et une femme qu'une baleine, un homme qu'un pingouin, même si j'ai parfaitement conscience que tout a son importance, c'est comme pour certain partir sur la lune en pensant aider la planète alors que les milliards investis auraient à eux seuls sauver plus d'une vie, tabarnak.

 

 

 

 

le petit Pelissier

 

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Un petit bout de zan pas plus haut que trois pommes, c'est le souvenir que j'ai de lui, l'oeil vif hyperactif très friand de câlins et de bêtises en tout genre aussi, j'avais seize ans, Christophe Pelissier cinq. Monitrice de colo à l'époque je passais mon Bafa et me trouvais là au coeur de l'Ardèche avec en charge pas toute seule bien sûr une ribambelle de gosses de cinq à onze ans, tous des enfants de foyers issus ou de familles déglinguées père en prison mère alcoolique ou l'inverse ou les deux, enfants battus retirés de l'autorité familiale par la justice mais aussi enfants abandonnés un jour sur un trottoir et pour une paire d'entre eux dans une poubelle, une expérience éprouvante et riche, c'est que ces petits diables là ne manquaient pas d'énergie et d'imagination, une formidable soif de vivre de découvrir de rire ponctuée de nuits difficiles de cauchemars récurrents et de violentes bagarres. Et là au milieu de tout cet imbroglio et joyeux carnage une rencontre entre un petit blondinet et une grande tige vénitien. Je lui racontais tous les soirs une histoire pour l'endormir le berçant tant bien que mal tant il n'arrêtait pas de gigoter le bougre, on a passé des heures à courir, à jouer avec les autres à cache-cache ou aux cartes, faire des dessins des mimes même de la poésie. Deux mois qui ont marqués ma vie d'adolescente, me suis donnée à fond et j'ai reçu bien plus encore, les enfants ne sont pas des ingrats et sentent quand vous êtes vrai mais j'ai souffert de leurs histoires toutes les plus sordides les unes que les autres, je repense à cette gamine de douze ans qui avait fugué pour éviter le mariage qu'on voulait lui imposer avec un cousin du bled de trente ans son aîné ou de ces fameux jumeaux ingérables tout accaparé de rendre la violence reçue qui avaient été ballottés de foyers en foyers, parfois plus que maltraités par les gens qui en avaient la charge. Le petit Pelissier lui n'avait eu ni papa ni maman, sans famille, une grand mère trop vieille pour s'occuper de lui qu'il n'avait jamais vu mais nom d'une pipe un appétit de vie décoiffant, il rêvait de devenir joueur de foot ou astronaute, il disait: "tu sais les étoiles, c'est dans la nuit qu'elles brillent", petit prince va. Une vraie histoire d'amour qu'on a vécu là tous les deux, j'étais devenu comme une grande soeur pour lui, il m'a beaucoup appris, je l'ai beaucoup aimé.

 

 

 

 

 

03/10/2009

"chetemi"

 






 

01/10/2009

thag bleu

Bleu couleur de peau Krishna, royale depuis les capétiens symbolique de paix de volupté de sérénité d'évasion, couleur spirituelle pure principale composante du drapeau du Québec signe de noblesse c'est aussi paradoxalement évocateur de la peur ou de la mélancolie au travers du blues, j'en aime l'usage jurons les ventrebleu palsembleu maugrebleu sacrebleu vertubleu savoureux, couleur romantique à souhait, des bleus autant qu'il en pleut de prusse klein ciel marine cyan lapis azur, c'est la couleur que je préfère qui me compose et qui m'inspire.

Suivre le fil bleu de ce tag bleu dans les miettes de Carole et celui de Lyse.

Et puis eux, le Blue Man Group :

 


 

 

La mer

"La femme baigne son corps dans la mer - la grenouille jamais ne bouge ni ne tonne, charche - le serpent cache son corps sous le sable - Voilà le chien qui a la lumière sur son nez, indolent, les épaules si énormes qu'ells reviennent jusqu'aux fentes de pluie - Les feuilles courent vers la mer - Nous les laissons courir et se mouiller et nous leur donnons ce vieux sel de monnaie; cherchez plus au fond des choses et vous verrez qu'elles viennent de la Mer We - Pas de sourdine sordide du dimanche après-midi - Traversons en courant le coeur des falaises, escaladons les grottes! Ne dégagez pas la gelée ni les penseurs gelés du pendentif -

Palabres du reflux paralarle - paralléle parle pet sauveur - Un esprit fâcheux qui traîne par là ne peut pas y arriver dans le vide - La mer ne peut que me noyer - Ces mots sont des affectations de malade mortalité - Nous essayons de faire notre chemin dans la confiance, l'aide ne vient jamais trop vite d'où que ce soit, de quoi que ce soit le cher paradis peut avoir suggéré de nous en promettre..."

 

- Jack Kerouac - Bruits de l'océan pacifique à Big Sur -

 

30/09/2009

mes amis québécois ...

 

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Je dois beaucoup à mes amis outre atlantique, à ces québécois qui m'ont donné bien plus que je ne pourrais leur rendre, j'aime et je vous le dis sans détour cet appétit de vivre et de comprendre, votre humour intelligent, cette sensibilité qui vous est propre et aussi cette détermination à être et à défendre cette langue plus que subtile et chargée d'embûche qu'est le français, pour ma part ce qui me plaît chez vous et que sans doute nous avons perdu sauf preuve du contraire c'est votre forte voix, et cette force d'écriture liée à votre histoire et votre vision du monde qui me touche tant, cette manière d'être direct et au plus près, cette convivialité. Vous êtes une sorte de poche d'oxygène qui ouvre des espoirs et horizons, diable il est plus que temps qu'on se connecte, plus encore.

 

 

29/09/2009

cette histoire de miroir ...

 

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J'ai sept ans, je suis pas bien épaisse blonde comme les blés mais tremblante toujours pour un rien, maman me sort du bain, toute nue elle me met devant la glace et me dit ces mots qui ont résonné longtemps: " Regarde, regarde comme tu n'es RIEN!".

Miroir, miroir miroir qui ne dit rien de ce que je voudrais entendre qui ne me renvoie pas qui me laisse livrée à ce moi-même en quête d'image et de reflet, j'ai cherché longtemps, longtemps je n'ai rien vu dans c'est fenêtre à tain sans teinte pour moi, sans reflet et puis un travail quotidien et aussi une confrontation de tous les jours à l'image des femmes face à elles-mêmes et à l'expression de leurs inquiétudes doutes souffrances et besoins d'exister si prégnant et touchant dans ce qui fait mes jours, des femmes jeunes des moins jeunes aussi avec ou sans poitrine opulente fesses plates ou rebondies callipyges ventre plat souvent vécu et avec traces jambes trop maigres ou trop variqueuses cheveux épars ou blanchis et parfois pourtant des crinières éblouissantes mains de reines qui s'ignorent, tous les jours je travaillent à leur image d'elle-même et à les conforter les bousculer aussi.

La beauté est en chacun de nous au delà de l'image, beaucoup en ignore l'existence, d'autres le sentent et le magnétisent et puis être belle et désirable à priori quand en votre fort intérieur vous n'êtes que méprisable et à vieillir, ou que vous n'avez pas accès à l'intériorité de vous-même, ce besoin d'être reconnue et aimée au delà de l'enveloppe alors que l'enveloppe développe, c'est une équation complexe.

La souffrance se véhicule en écho comme du morse intime, d'âme à âme, plus encore avec ces quelques comètes qui passent dans notre vie et qui nous en font mesurer tout le paradoxe, on se cristallise on s'organise on se mobilise soudain plus que de coutume parce que le message offert nous touche nous dépasse on en mesure toute la générosité. J'aime à croire pourtant qu'il est possible de délivrer vibrante et par étape la teneur de cette sorte de blessure profonde, j'essaie d'y contribuer.

 

 


Ce texte de Christian Mistral m'a profondément touchée, ainsi que tous ceux qu'il a écrit de Nelly, là.


Roman

 Emprisonné en Suisse en attente d'une extradition pour les Etats-Unis pour une faute expiée et une plainte de la victime levée, citoyen français, reconnu pour l'ensemble de son oeuvre pas libre de sa vie il y a de quoi frémir, qu'est ce donc que cette justice, quelque chose m'échappe sans doute, peut-être plus encore, le monde change et les valeurs pas à la bonne place. Il me semble qu'il y a plus dangereux sur cette planète qu'un artiste ayant le courage et le talent d'exprimer et de remuer les consciences, qu'un homme qui a payé le prix fort aussi en matière de violence et de douleur, mais je ne suis ni Dieu ni juge, néanmoins ça me dépasse! Un peu l'impression que tout cela est une sorte de machination pour évacuer l'esssentiel, plus de neutralité en Suisse, plus de sécurité plus de liberté d'expression de liberté de mouvement, plus de justice, tout cela parait bien effrayant, non? 

Rendez nous Roman.

 

27/09/2009

music for a while


 

Et avant que je ne puisse plus mettre une musique une image un extrait ou quoique ce soit d'autre de youtube sur hautetfort genre bug, j'avais enregistré cette enregistrement, c'est un morceau de notes accents graves et musicaux que j'affectionne particulièrement il convient à mon tempo du moment et ...

Just listen.

 

 

16:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : état d'âme

épure

 

Man Ray, Noire et Blanche 1936.jpg

 

 

" Arrachons, déchirons tous ces vains ornements."

- Racine -

 

 

 

26/09/2009

viscéral

On se pense taillé pour la route et au delà pour pas mal d'évenements, on se pense aguérri et vieux routard on provoque transporte supporte secréte du plus profond de soi on offre donne entoure énergise insufle et puis d'un coup d'un seul sueurs philtres sentiments heures gestes souffles fluides, tout est balayé d'un décret d'un seul jugement, c'est la faillitte. Alors toute une vie bascule tout ce qu'on y a mis de ses tripes de son temps de ses rêves ses convictions ses intuitions ses errements doutes rencontres ses choix aussi, balayés d'un revers de signature en bas d'un formulaire et c'est fini, il faut alors plier bagage ranger vider classer rendre des comptes prouver résoudre et échouer. Le paysage change de ton vos interlocuteurs aussi pas de pitié, la couleur la saveur l'atmosphére tout est différent on est comme coupé à la racine on erre on se cherche on pense au pire on abandonne on se reprend on est dépossédé de soi on fait l'autruche le mur on pleure seul dans son coin démuni défait, c'est douloureux; et puis on mesure subitement que l'on est encore vivant que l'on souffre certes qu'il y a peut-être un ailleurs possible un autrement on essaie de croire de voir de sentir on renifle on serpente on escargote on cherche, d'autres n'en peuvent plus n'essaient plus déposent les armes à bout, d'autres aussi se mettent en congruence avec leur souffrance la vivent jusqu'à la lie ainsi la boivent tel un poison, chacun vit à sa manière le temps qui passe, la détresse de l'un n'est pas celle de l'autre et certaines douleurs sont indicibles même pas transmissibles, l'art ne rémédie pas à tout l'amour non plus même la lucidité parfois est une arme à double tranchant, du papier à la réalité, de l'expression au vécu de chacun au plus profond de soi seul avec lui même au fond de sa nuit il y a une sacrée différence. Parfois dans ces moments de vie si difficiles et crucifiants je regarde le monde bouger autour de moi et me sens étrangére et j'ai peur, viscéralement peur.

 

 

 

bonjour tristesse...

 

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Les sanglots longs        
Des violons 
De l'automne 

 
Blessent mon coeur         
D'une langueur 
Monotone 

 
Tout suffocant 
Et blême, quand 
Sonne l'heure 

 
Je me souviens 
Des jours anciens 
Et je pleure ;
Et je m'en vais 
Au vent mauvais 
Qui m 'emporte
De-ci, de-là, 
Pareil à la 
Feuille morte.

 

- Paul Verlaine - Poèmes saturniens -

 

 

En relation avec cet indicible, écrit de cette plume si prégnante et touchante que celle de Christian Mistral, en écho à sa douleur et de tous ceux qui la partagent, pour celle dont je découvre l'existence au travers de son geste fatal, et pour tous ceux qui nous délivrent se délivrent nous interpellent par leurs mots au delà des mots même, humains écrivains et poètes, tristesse et respect.