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08/11/2009

Mano a mano

 

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L'opacité d'un bras nu qui se love

la fixité d'une main véritable

l'air immobile que troue le luxe de tes ongles

et l'arène incurvée d'un éternel retour

 

Vers quelle clairière

ira la pointe aigüe du glaive

pour déterrer le plus ancien des trésors

taureau épais

la nature

ou ton corps

que mes mains creusent pour en exhumer le plaisir

 

- Michel Leiris -

 

 

 

07/11/2009

cours de poésie!

 

 

06/11/2009

Créativ Blogger

J'ai été estampillée et ça m'a touchée par Anne des ocreries et Blue Bird d'une vignette blog créatif, touchée à double titre d'abord par la nature et la qualité des deux protagonistes, compères bloquesques depuis peu et qui deviennent de vrais amis pour moi et également parce qu'il m'est toujours agréable d'être récompensée, aussi singulier que cela puisse paraître cela remonte à loin, l'époque des images et des bons points que l'on recevait à l'école élémentaire pour une écriture soignée une poésie bien apprise une addition juste ou une bonne tenue en classe que je rangeais soigneusement dans une boîte d'alumettes, j'en garde une émotion ténue et émue car à l'époque je grappillais toute reconnaissance et gratifications possibles et seule l'école m'en donnait l'opportunité. Ben là, c'est pareil, la petite fille en moi en palpite d'aise et de plaisir non feint, et hop dans la boîte!

 

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Premier enjeu de cette partie fine et petit jeu entre amis, coller la vignette, la deuxième est d'y adjoindre une photo de sa trombine, ah là là, l'éternelle difficulté de se voir en miroir et la peur de décevoir ou de pas ressembler à ce que l'on s'attend à trouver, l'anonymat ayant on peut quand même le dire certains attraits non négligeables, mais puisque c'est une des composantes de cette aventure et que je suis plutôt joueuse de nature, je vais coller une image qui a une petite histoire de blog aussi. C'est le bout de moi d'une photo prise lors d'un bien sympathique déjeuner avec Maxime the Kid, un bloggeur québécois en stage à Lille à l'époque et qui devrait reconnaître l'endroit et le moment s'il passe par icitte tantôt.

 

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La troisième étape est de parler de soi la quatrième de citer 7 blogs qui nous plaisent... Parler de moi plus encore que je ne le fais déjà, j'avoue préférer parler des autres et des autres endroits qui m'interpellent et me passionnent me ravigotent m'amusent m'apprennent me vibrent aussi m'émeuvent et me triturent, tiens pour reprendre la bannière d'une sauvageonne au grand coeur et à la plume alerte. Rien de virtuel dans toutes ces rencontres, pas de hasard non plus, la vie, et les amitiés qui se construisent et se distillent au fil des jours et des semaines, précieuses et chaleureuses; parce que sept est un nombre magique en relation étroite avec l'histoire humaine( source Wiki), je vais me plier à lui mais je ne peux en choisir uniquement sept, je vais vous en servir trois fois sept, et pour préserver les sensibilités de tous ces êtres qui comptent pour moi j'ai classés mes choix et douces attentions en catégorie hétéroclites.

 Tous ceux qui passent ici le savent, j'ai beaucoup d'affinités et d'attirances pour mes amis québécois, je vous livre mon top seven ici en premier choix:

Vacuum II, cahier spicilège de Christian Mistral, pour dix mille et une raison que je ne peux expliciter en détail, une écriture unique une sensibilité une rencontre importante une passion une source vive. 

Le passe-mot de Venise, une autre rencontre qui compte un autre endroit où je me régale. Créative et cultivée, drôle et sensible, humaine attentionnée réfléchie, grande éprise des mots et des lettres, amoureuse des livres et de leurs auteurs, un lieu incontournable pour découvrir la littérature québécoise, et ça en vaut la peine, croyez moi. 

Je ne peux pas ne pas citer ce cher Yvan, plus tendre que Terrible, avec qui j'ai beaucoup d'affinités autant cinématographiques que culinaires, dont j'apprécie l'humour la sagesse et l'empathie, et le verbe joueur et vibrant

 La cour à scrap, de Sandra Gordon, à l'instar de Christian quelles parties de plaisir verbaux que d'échanges mémorables, que de souvenirs en commun déjà. Sandy et son écriture truculente riche différente, une personne qu'il me tarde de rencontrer pour qu'on puisse rire et jaser ensemble!

Rainette, Rain pour la tribu Mistralienne, nouvelle venue pleine de fantaisie, de bon sens, d'humanité et d'amour des bêtes surtout les grenouilles et les chats, pis on partage le plaisir d'entendre le hautbois...GeeBee et son Pédale Blais Pédale, ou comment découvrir de beaux paysages québécois... Enfin, Bast, joueur, élégant, inspiré. Bien d'autres encore, Trader ancien Inukshuk, une vieille connaissance, et découvert tout récemment le bel espace raffiné et sensible de Lascaux Hall, et puis aussi Gaétan Bouchard et ses histoires du jour simplement...

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 Ma seconde série de sept, c'est une série féminine, des mots des oeuvres des idées des découvertes et des émotions à fleur qui me touchent et m'enrichissent, là chez ma chère et tendre Isa-Bercée, une fidèle des débuts dont j'apprécie beaucoup les multiples talents , pour son oeil et son esprit sa sensibilité aussi Sylvaine Vaucher, le féminisme et la féminité de Carole et parce que ses mots parce que sa vivacité parce que son amitié et sa fidélité à elle-même Saravati. Découverte récemment, son blog est un enchantement, Au fil de mes rêveries de Lyse et parce qu'elle est de mon coin de ch'nord que c'est une véritable amie et que c'est grâce à elle si j'ai découvert le plaisir de blogger, ce quelle écrit avec son humour et son esprit vif argent lui ressemble, ne pas louper ma copine la ch'tite. Je n'ai pas recité Anne, ni parlé de Valérianne  qui nous a fait réfléchir quotidiennement avec ses billets doux, ni de Sylvie et de sa passion des livres, ni de mes amies de la toile Barbara, Marie et ces petites choses, mais sept c'est sept que voulez-vous!

 Bon, encore une petite dernière pour la route, ma série masculine cette fois.

Je suis fidèle à son blog et j'y passe tous les jours, j'en apprécie la teneur et la grande qualité, Jalel El Gharbi, poète lui-même parle comme personne de la poésie et je partage cet amour, et puis il y a les vieux de la vieille comme on dit, les deux compères, Claudio et son Ambition Passionneur qui y arrive à passionner et à susciter haut la main, et puis Didier et son canard du coin, au 42 bis. Alex et son blog riche et intéressant blog cinéphile espaces interculturels cinéma, Hoplite pour le ton, le subversif, le réveil des consciences et la beauté de sa muse Adriana et puis un de la première heure l'incontournable pour qui j'ai une affection toute particulière, Hervé, ses appels d'air ses toiles et ses bons mots, enfin pour boucler la boucle, québécois mais en voyage cyclistique en Europe, Mc Comber et son talentueux Roule Rosie Roule...Et d'autres, encore et plus ...

J'aime ce monde des blogs, rien de virtuel pour moi, créatifs par le contenu, mais aussi par les échanges qu'ils occasionnent chez les uns et les autres, le partage et les affects qui se développent, une belle aventure humaine en somme...

 

 

 

 

 

 

05/11/2009

Le corset

 

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04/11/2009

Antoine Watteau

 " Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant."

 - Baudelaire, Les Fleurs du mal, Les Phares, 1857 -

 


Par la suite, le peintre a la possibilité d’étudier toute une série de toiles baroques de Rubens, qui le marquent profondément. En 1709, Watteau remporte le second prix de Rome, puis est agréé par l’Académie de peinture en 1712, avant d’en être élu membre, en 1717.

Les toiles de Watteau reflètent l’influence des grands maîtres flamands, notamment de Rubens, et des Vénitiens. Mais l’artiste il y ajoute une certaine étrangeté par son goût des rendus vaporeux, la sensualité de sa palette et ses figures énigmatiques. Il est le peintre des réceptions mondaines de plein air, les fameuses « fêtes galantes », dont le chef-d’œuvre emblématique est Le Pèlerinage à l’île de Cythère, toile mélancolique et mystérieuse. Parmi ses autres sujets de prédilection figurent également les clowns (Pierrot) et les personnages de la commedia dell’arte.

Dans L’Enseigne de Gersaint, panneau réalisé pour la boutique d’un marchand d’art, Watteau représente ironiquement, sous la peinture sociale, la controverse entre la peinture du passé et celle du présent, que son œuvre a tenté de synthétiser.

Watteau meurt de la tuberculose en 1721, âgé de 37 ans. Ses œuvres influenceront les impressionnistes par la légèreté de l’air qui y circule, et feront l’admiration des poètes, en particulier de Baudelaire et de Verlaine.

 

Personnellement plus encore que ses toiles ce sont ses dessins qui me touchent par leur finesse et leur côté fragile et délicat. Il y a une telle grâce une sensibilité si particulière, une sorte d'intériorité aussi.

 

Notamment dans l'étude des visages et des expressions ...

 

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Les 'Fêtes galantes', le recueil de poèmes mélancoliques de Paul Verlaine est inspiré des oeuvres de Watteau, et plus particulièrement du tableau présenté à l'Académie royale de peinture.

Éloigné de vos yeux, Madame, par des soins
Impérieux (j'en prends tous les dieux à témoins),
Je languis et je meurs, comme c'est ma coutume
En pareil cas, et vais, le coeur plein d'amertume,
A travers des soucis où votre ombre me suit,
Le jour dans mes pensers, dans mes rêves la nuit,
Et, la nuit et le jour, adorable, Madame!
Si bien qu'enfin, mon corps faisant place à mon âme,
Je deviendrai fantôme à mon tour aussi, moi,
At qu'alors, et parmi le lamentable émoi
Des enlacements vains et des désirs sans nombre,
Mon ombre se fondra en jamais en votre ombre.

En attendant, je suis, très chère, ton valet.
Tout se comporte-t-il là-bas comme il te plaît,
Ta perruche, ton chat, ton chien? La compagnie
Est-elle toujours belle? et cette Sylvanie
Dont j'eusse aimé l'oeil noir si le tien n'était bleu,
Et qui parfois me fit des signes, palsambleu!
Te sert-elle toujours de douce confidente?

Or, Madame, un projet impatient me hante
De conquérir le monde et tous ses trésors pour
Mettre à vos pieds ce gage - indigne - d'un amour
Égal à toutes les flammes les plus célèbres
Qui des grands coeurs aient fait resplendir les ténèbres.
Cléopâtre fut moins aimée, oui, sur ma foi!
Par Marc-Antoine et par César que vous par moi,
N'en doutez pas, Madame, et je saurai combattre
Comme César pour un sourire, ô Cléopâtre,
Et comme Antoine fuir au seul prix d'un baiser.

Sur ce, très chère, adieu. Car voilà trop causer,
Et le temps que l'on perd à lire une missive
N'aura jamais valu la peine qu'on l'écrive.

-"Lettre" de Paul Verlaine, les Fêtes galantes -

lumière

 

 

 

"Il vaut mieux allumer une chandelle que de maudire l'obscurité."

- Confucius -

  

03/11/2009

Happy Birthday !

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Aurais tant aimé être vraiment là prés de toi, ta douce et tous tes amis pour festoyer ripailler m'enivrer de bulles d'amitiés et de rires, j'en suis, par la pensée et par le coeur. Happy Birthday to you, Black Angel!

Que cette journée soit un feu d'artifice d'amour et de folies, d'élans d'égards et de générosité, de douceurs et d'aventures, que dire de plus qui ne soit en toi de toi, qui ne soit tien et notre à la fois, tu impulses tu engendres et tu émeus, tu troubles aussi et tu assailles, unique et aimé.

Pas d'âge pour naître une fois de plus. Bon anniversaire. Avec  toute mon amitié. Yours. Blue.

 

 

02/11/2009

amitié

 

Je ne suis pas tout à fait sans famille j'ai appris aujourd'hui que papa avait fait un AVC, sur le coup j'ai pas réagi pourtant ça m'a secouée et d'être secouée m'a secouée, étrange cet homme qui a plus fait mon malheur que mon bonheur d'un seul coup m'apparaissait en manque, c'est douloureux. Gaétan m'avait fait une remarque juste au sujet de l'importance qu'avait l'amitié pour moi long time ago, comme une famille choisie et cultivée, juste remarque, je n'aurais pas pensé qu'une telle nouvelle pouvait m'atteindre mais celui que je pleure par peur de le perdre n'est pas celui qui est mais celui que j'aurais voulu avoir pour père, c'est compliqué et simple à la fois, c'est l'histoire d'un raté raté parce que j'ai fait le chemin jusqu'à lui mais qu'il n'a pas pu saisir, raté parce que tant de douleur pour un passage si mince tant de souffrances infligées et d'humiliations pour juste sauver sa peau pas "sauvable" pas possible, équation insoluble et pas soluble tant la misère à voir est immense.

Alors une fois de plus je découvre et expérimente, et je mesure à quel point l'amitié, celle d'amis proches celle de mes enfants et la votre comptent pour moi, au-delà des mots; et aussi qu'amitié ou amour c'est la même énergie, c'est une nourriture, c'est la vie.

 

 

 

 

Poésie, plaisir et panache!

 

 

01/11/2009

Êtres humains

 

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" C’est une erreur de croire que la pédagogie est une science de l’enfant et non pas de l’homme."

" Dans un moment d’emportement, un enfant violent frappe, un adulte violent tue. À un enfant naïf, on soutire son jouet ; à un adulte naïf on fait signer des traites. Un enfant déraisonnable dépense en bonbons l’argent du cahier; un adulte irresponsable dilapide son patrimoine au jeu."

" Enfant? Adulte? Il y a seulement des êtres humains. Seule existe une différence d’échelle entre les idées, les sentiments, les impulsions, les expériences de chacun d’eux."

 

- J. Korczak -

 

 

 

31/10/2009

Un jour un film m'a marqué ...

 Dans la même veine que la note du livre qui un jour nous a aidé, il y a pour les amateurs d'images que nous sommes aussi un ou plusieurs films qui nous ont marqués plus que d'autres, qui nous ont bouleversés émus interpellés, qu'on peut revoir plusieurs fois en boucle même sans lassitude et qui sont fondateurs pour nous, certains plus que d'autres, le Photon dans son commentaire laissé sur les livres le suggère en filigrane et nous parle de deux films qui ont comptés pour lui, le crabe tambour et les ailes du désir, et pour vous lequel ou lesquels ont cette importance?

 

Cette question a été posée à Bacon par Franck Maubert, auteur de plusieurs livres consacrés à la peinture et qui vient de sortir celui-ci, " L'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux", conversations avec Francis Bacon, la réponse est celle-ci:

" J'aime le cinéma comme celui de Bunuel des débuts ou dans un autre genre celui d'Antonioni dont je me sens proche, celui du Désert rouge, de La Notte... En France, celui de jean-Luc Godart; il a divisé, lui. Mais j'oublie les titres: Alphaville? Pierrot le fou? Certaines choses que je sais d'elle? je n'ai pas vu tous ses films mais j'aime ses images brutales et l'atmosphére de ses films. Il y a quelque chose d'émouvant dans le visage d'Anna Karina. Il est qussi l'auteur d'une histoire du cinéma qui se déroule comme une histoire de suites d'images. Les cinéastes sont de grands inventeurs d'images... Un film qui m'a plus récemment marqué, ce film d'un cinéaste hongrois, Istvan Szabo, Colonel Redl, avec ce merveilleux acteur Klaus Maria Brandauer, dans la peau d'un homosexuel contrarié. Il y a le magie des noirs, des rouges et des éclairages mordorés... Je crois que c'est en grande partie inspiré d'une histoire vraie. "

 

Dites moi tout...

 

 

 

 

30/10/2009

j'habite une douleur

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-Giuseppe Arcimboldo. 1566. "Water," Oil on wood-


Le poème pulvérisé (1945-1947)


Ne laisse pas le soin de gouverner ton coeur à ces tendresses parentes de l'automne auquel elles empruntent sa placide allure et son affable agonie. L'oeil est précoce à se plisser. la souffrance connaît peu de mots. Préfère te coucher sans fardeau: tu rêveras du lendemain et ton lit sera léger. Tu rêveras que ta maison n'a pus de vitres. Tu es impatient de t'unir au vent, au vent qui parcourt une année en une nuit. D'autres chanteront l'incorporation mélodieuse, les chairs qui ne personnifient plus que la sorcellerie du sablier. Tu condamneras la gratitude qui se répète. Plus tard, on t'identifiera à quelque géant désagrégé, seigneur de l'impossible.

Pourtant.

Tu n'as fait qu'augmenter le poids de ta nuit. Tu es retourné à la pêche aux murailles, à la canicule sans été. Tu es furieux contre ton amour au centre d'une entente qui s'affole. Songe à la maison parfaite que tu ne verras jamais monter. A quand la récolte de l'abîme? Mais tu as crevé les yeux du lion. Tu crois voir passer la beauté au-dessus des lavandes noires...

Qu'est-ce qui t'as hissé, une fois encore, un peu plus haut, sans te convaincre?

Il n'y a pas de siège pur.


- René Char -




29/10/2009

une minute une de pur plaisir

28/10/2009

rage

Elle t'épouse, s'ouvre à toi t'arrache et ne prévient pas elle s'impose violente,

tendre, insidieuse

troublante.

Elle ne te lâche pas te subjugue t'aspire, t'inspire, te nourrit.

Elle ne faiblit pas quand bien même les orages de la vie,

les défaites, les échecs, les troubles

les dénouements difficiles les bonheurs incendiaires

et les plus paisibles.

Elle s'acharne, t'interpelle et elle devient toi,

ton regard la flamme dans tes yeux

reflet du fond de ton âme, de tes tripes,

tout y passe.

Cette rage, la rage de vivre...

L'ai faite mienne, apprivoisée

louve au grand coeur pur

et chaque jour qui passe parfois lasse

 désemparée

elle me remet en selle, me redonne courage

volonté

souffle et désir.

Plus qu'une rage de vivre elle est une force vive

en moi foudroyante

et lucide.


 

 

 

27/10/2009

Un jour un livre m'a aidé...

 Sur son blogue Chantal Guy nous interroge à la suite de son article sur le livre refuge, celui qui nous aide dans les périodes difficiles, dans les passages à vide ou qui nous a aidé, la question n'est pas si facile surtout si on aime beaucoup les livres, pour ma part avec le recul ils sont nombreux et différents suivant les périodes de ma vie, mais vous, pourriez vous dire quel est celui qui vous a rendu service et le fait encore?

 

 

 

Nostalgie

A Barbara,

 

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 la nostalgie est noire et blanche...

 

 

 

 

( photo de Michael Kenna, mots d'Anny Duperey)

 

 

26/10/2009

Henri Rousseau, dit le Douanier

 

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 Nous te saluons 
Gentil Rousseau tu nous entends
Delaunay sa femme Monsieur Queval et moi
Laisse passer nos bagages en franchise à la porte du ciel
Nous t'apporterons des pinceaux des couleurs et des toiles
Afin que tes loisirs sacrés dans la lumière réelle
Tu les consacres à peindre comme tu tiras mon portrait
La face des étoiles 
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Né à Laval, Henri Rousseau est commis à l’octroi de Paris jusqu’en 1893, année où il se consacre entièrement à la peinture. Douanier et peintre amateur, il expose pour la première fois aux Indépendants en 1886, recommandé par Paul Signac. 
Rousseau peint plusieurs types d’œuvres. Dans les portraits et scènes de la vie populaire, il représente les personnages de face, dans une expression figée, par un dessin gauche mais d’une grande netteté, et des couleurs éclatantes. Ses paysages sont peuplés de petits personnages d’une poésie idyllique et mystérieuse, tandis que ses scènes collectives traduisent une inspiration sociale et humanitaire, et des convictions républicaines transposées en allégories patriotiques (Le Centenaire de l’Indépendance, 1892).
Peu à peu l’art du douanier Rousseau évolue vers des scènes fantastiques (La Guerre, 1894,Le Rêve, 1910), et des sujets exotiques, qui obtiennent un grand succès et sont développés en grand format à la fin de sa vie (Le Repas du lion, 1907), pour lesquels il s’inspire de magazines et de visites au Jardin des Plantes, renouvelant l’exotisme par son style fantastique et son primitivisme moderne.
Le douanier Rousseau est admis en 1905 au Salon d’Automne dans la salle des Fauves, et acquiert la célébrité et des admirateurs, Alfred Jarry, Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay, dont la mère commande au peintre La Charmeuse de serpents, et Picasso, qui offre un banquet en son honneur dans son atelier du Bateau-Lavoir en 1908.

 

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L’art complexe du douanier Rousseau est l’objet d’interprétations multiples. Son style apparaît comme «naïf», mais la franchise des couleurs, les formes synthétiques, et l’imagination qui y président sont méditées. Se proclamant «peintre réaliste», admirateur des peintres académiques et d’Ingres, l’artiste se sent très éloigné des impressionnistes et des modernes, malgré leur admiration pour lui.

 

 

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C'est un monde hors de l'ordinaire qui au fond intéresse Rousseau, un monde hors de la réalité de sa vie misérable de ses drames familiaux de ses déboires affectifs de ses échecs, il ne veut peindre que la nature. Il a été bercé par les contes traditionnels que lui racontait une vieille tante durant son enfance à Laval, impressionné quelques années plus tard par la lecture de Robinson Crusoé il restera imprégné de le lecture qu'il fera de Jean-Jacques Rousseau de l'homme naturel et du bon sauvage, il puise dans ses lectures et dans la vogue de l'époque des expéditions françaises vers l'Afrique son inspiration, il fréquente aussi les musées pour y copier des oeuvres et parfaire sa technique, il y découvre les toiles de Rubens, Van Loo, Géricault, Delacroix autant que Paul Gauguin qui lui raconte en 1894 ses périples dans les îles Polynésiennes. Il puise aussi beaucoup dans ses ballades au jardin des plantes, au muséum d'histoire naturelle ou au jardin d'Acclimatation et malgré la légende qu'entretient poétiquement son ami Guillaume Apollinaire, il n'a jamais quitté Paris et c'est dans son atelier qu'il compose ses célèbres jungles. Ses mises en scène exotiques, ses forêts vierges sont autant de traductions de ce qu'est pour lui la vie, une jungle avec ses cruautés, ses peurs, ses beautés, ses enchantements comme celles de ses épouvantes.


 

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pour faire capoter Rain...

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"Ya pas d'avenir dans les souvenirs

Ya pas d'espoir dans la mémoire...

Pas d'magie dans la nostalgie ..."

 

- Christian Mistral -

 

 

25/10/2009

marelle, mondo, pulpo, rayuela, plat lune...

 

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En passant le passant me rappelle à de vieux souvenirs de jeux en cours de récréation, à part les billes les osselets la corde à sauter et plus tard l'élastique j'étais fan de la marelle, jeu très ancien déjà présent sur le forum de Rome il établit ce chemin de cases entre terre et ciel qu'il faut à cloche-pied traverser en évitant le caillou lancé et de mordre les lignes tracées préalablement à la craie, tout un symbole avec le recul finalement. Plus petits ça nous apprend l'équilibre, ça nous apprend aussi à viser juste et à compter de zéro à neuf, le rapprochement symbolique avec ma vie d'adulte m'amuse, car ne sommes nous pas toujours livrés entre terre et sky à jongler mesurer notre adresse flancher mal lancer parfois notre petite pierre vaciller pas à l'aise sur un seul pied sautiller d'obstacles en obstacles mais aussi connaître parfois le septième ciel tant attendu et espéré!

Un petit aparté du Dimanche frais et réjouissant pour moi qui ai transbahuté dans mon cartable des images plus lourdes et moins gracieuses que ces jeux dont je mesure aujourd'hui l'effet soleil...

 

 

24/10/2009

Hamburger story ...

 

 

Oh! Je lui pique c'est trop savoureux!