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30/11/2009

élan

 

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" Quand j'aime, mon sentiment est une inondation qui s'épanche tout à l'entour."

- Gustave Flaubert -

 

 

 

29/11/2009

bloody sunday

 

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Bain brûlant,

 

j'aime et depuis que je suis en âge de les prendre seule prendre des bains chauds, très chauds, je sais que ce n'est pas bon pour la circulation les varices la cellulite le coeur la peau tant pis, j'aime, sensation d'apesanteur foetale méditative je suis en contact d'une autre manière avec mon esprit, peut-être oui cette sensation de ne plus sentir son corps d'en être libéré pourtant en même temps cette chaleur enveloppante rassurante, j'ai pas l'explication logique, ce que je sais c'est que ça me fait un bien fou et que j'ai pris toutes les décisions importantes de ma vie là, et là aussi les intuitions les délires imaginatifs les plus incroyables l'inspiration l'impulsion la source...

 

 

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" Le premier effet de la poésie, et avant même que l'on ait compris est un effet de grâce, dans tous les sens de ce beau mot. Emouvante certes, elle l'est, et surprenante, car c'est un cri d'homme; mais en même temps rassurante, déliante, heureuse; même dans la mélancolie, la tristesse, le tragique; et le contraste est alors admirable entre ce que nous devrions éprouver et ce que nous sentons en effet."

- Alain -

 

 

 

Vu Lee Konitz hier soir en concert, plus de bouteille of course, jazz plus expérimental aussi et beaucoup d'humour et de simplicité, un bon moment. Là un enregistrement avec le grand Bill Evans, pianiste hors pair, jamais eu la chance de le voir en live, lui!

 

 

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Demain il est à Lille, chez les ch'tis, m'en vais le ravigoter à la bonne franquette l'aventurier cyclonomade.

 

 

 

 

 

 

 

 

28/11/2009

Modigliani

 

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« Ton devoir réel est de sauver ton rêve »

- Amadeo Modigliani -

 

amedeo_modigliani.jpgNé au sein d'une famille juive de Livourne, Amedeo est le quatrième enfant d'un homme d'affaire ruiné et d'Eugénie Garsin. Son enfance est pauvre et marquée par la maladie. À 14 ans, il subit une attaque de typhoïde et deux ans plus tard une tuberculose. En 1898, son frère de 26 ans, Emmanuel, est condamné à six mois de prison pour anarchisme. En 1902, il s'inscrit à l'école libre du nu, la Scuola Libera di Nudo de l'Accademia di Belle Arti à Florence dirigée par le professeur Giovanni Fattori, le peintre chef de file des Macchiaioli, à Florenceet l'année suivante à l'Institut des Arts de Venise où il fréquente les bas-fonds. Quatre ans plus tard il déménage à Paris alors le centre de l'avant-garde dans le Bateau-Lavoir, un phalanstèrepour prolétaires de Montmartre. D'abord influencé par Toulouse-Lautrec, il s'inspire de Paul Cézanne, du cubisme et de la période bleue de Picasso. Il est remarqué pour sa vitesse d'exécution. Il ne retouche jamais ses tableaux mais ceux qui ont posé pour lui ont dit que c'était comme avoir son âme mise à nu. En 1909, il fait un court séjour à Livourne, malade et usé par son mode de vie. Il revient à Paris et loue un studio à Montparnasse. Il se considère au début plus comme un sculpteur que comme un peintre, se consacrant à cet art après que Paul Guillaume, un jeune et ambitieux négociant, lui a présenté Constantin Brancusi. Il découvre l'art nègre et cambodgien au Musée de l'Homme. Ses statues sont reconnaissables à leurs yeux en amande, la bouche petite, les nez fins et longs et les cous allongés. Une série fut présentée au Salon d'automnede 1912, mais sa mauvaise santé lui fait abandonner cette voie brutalement ; les poussières et l'épuisement l'obligent à se consacrer seulement à la peinture.

 

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Il fait le portrait des habitués de Montparnasse, comme Soutine qui avait un « gosier en pente », Diego Rivera,Juan Gris, Léopold Survage, Max Jacob, Blaise Cendrars, Foujita, Jean Cocteau et Raymond Radiguet... Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, il essaye de s'engager dans l'armée mais sa santé précaire le fait réformer. Connu comme « Modì » par ses amis, Amedeo est magnétique pour la gent féminine. Il a beaucoup d'aventures jusqu'à ce que Béatrice Hastings entre dans sa vie. Elle reste avec lui pendant presque deux ans, étant le modèle pour plusieurs portraits comme « Madame Pompadour ». Sous l'effet de l'alcool, il est maussade et violent mais à jeun il est gracieusement timide et charmant, citant Dante Alighieri et récitant des poèmes du comte de Lautréamont Les Chants de Maldoror dont il garde un recueil en permanence auprès de lui. En 1916, il se lie avec le poète et marchand d'art polonais Léopold Zborowski et sa femme Hanka. Modigliani le peint plusieurs fois ne faisant payer que dix francs par portrait.

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L'été suivant, le sculpteur russe Chana Orloff lui présente Jeanne Hébuterne, une belle étudiante de 18 ans inscrite à l'académie Colarossi, et qui avait notamment posé pour Foujita. Lorsque la famille bourgeoise de Jeanne apprend sa liaison avec celui qu'elle considérait comme un débauché et une épave, elle lui coupe les vivres. Leurs relations très orageuses deviennent bientôt encore plus célèbres que le comportement de Modigliani ivre. Le 3 décembre 1917 a lieu son premier vernissage, mais l'exposition est fermée sur ordre de la Préfecture pour indécence : les nus en vitrine de la galerie montraient des poils. À cause de problèmes de santé, il doit déménager à Nice avec Jeanne Hébuterne, qui accouche fin 1918 d'une fille prénommée Giovanna. En mai 1919, il retourne à Paris, rue de la Grande Chaumière. Sa santé se détériore rapidement. N'ayant pas entendu parler de lui depuis plusieurs jours, Manuel Ortiz de Zárate le trouve délirant dans son lit tenant la main de Jeanne enceinte de près de neuf mois. Le docteur ne peut que constater son état désespéré. Il meurt d'une méningite tuberculeuse le 24 janvier 1920. Les funérailles sont suivies par les communautés d'artistes de Montmartre et Montparnasse. Jeanne Hébuterne, qui avait été conduite chez ses parents, se donne la mort en se jetant d'une fenêtre au cinquième étage, deux jours après le décès de Modigliani. Leur fille orpheline, Jeanne (1918-1984), sera adoptée par la sœur de Modigliani à Florence. Adulte, elle écrira une biographie importante de son père intitulée: Modigliani: Homme et mythe. (source Wiki)

 

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 " Le bonheur est un ange au visage grave."

- Amadéo Modigliani -

 Son ami le peintre Maurice Vlaminck disait de lui: " Je l'ai vu ayant faim, je l'ai vu ivre, je l'ai vu riche de quelque argent, jamais je n'ai vu Modigliani manquer de grandeur et de générosité. Jamais je n'ai surpris chez lui le moindre sentiment bas. Je l'ai vu irascible, irrité d'être obigé de constater que la puissancede l'argent, qu'il méprisait tant, dominait parfois sa volonté et sa fierté. je revois Modigliani assis à une table de café de la Rotonde. Je revois son pur profil de Romain, son regard autoritaire; je revois aussi ses mains fines, des mains racées aux doigts nerveux, ces mains intelligentes, tracer d'un seul trait un desin sans hésitation."

 

27/11/2009

"absoblu"

 

 

Vivant jusqu'au bout...

 

Le Plumitif nous en reparle dans un échange riche et vivant chez Christian Mistral qui nous avait fait partager cette édifiante vidéo d'Henry Miller sur son lit de mort, impressionnante de justesse et de simplicité, sobre et émouvante, je vous la fait passer à mon tour tant c'est puissant de vie.

 

 

 

les yeux fertiles

 

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- oeuvre d'IsaBercée -

 

 

"Toutes les opérations les plus cachées de l'être, tous ses élans, ses désirs, ses amours, ses craintes, ses angoisses, tous ses sentiments les plus doux, et les plus tendres, comme les plus durs et les plus violents, trouvent leur plus haute expression dans le regard. C'est dans cet organe vivant que se rencontre, pour ainsi dire, tout ce qui veut, tout ce qui chante, tout ce qui pleure, tout ce qui vibre, tout ce qui aime dans l'âme, dans cette substance spirituelle où réside la flamme de la pensée, la vie immatérielle et supérieure, la vie de l'esprit."

- Buffon -

 

 

 

prélude

 

 

26/11/2009

question d'actu

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Hum, Christine Boutin ministre du Logement et de la Ville pense à la réouverture des maisons closes, qu'est ce que ça vous inspire?

 

25/11/2009

visages

 

 

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- Ousmane Saw -

 

 

"La plus grande aventure, c'est de voir surgir quelque chose d'inconnu, chaque jour dans le même visage. C'est plus grand que tous les voyages autour du monde."

- Alberto Giacometti -

 

entre nous, entre tous...

 

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"MAKE BRIDGES NOT WALLS !"

- Giulio-Enrico Pisani -

 

 

 

24/11/2009

matière

 

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 - Ousmane Saw -

 

 

"On ne retient presque rien sans le secours des mots, et les mots ne suffisent presque jamais pour rendre précisement ce que l'on sent."

- Denis Diderot -

 

 

 

23/11/2009

lundi vingt trois onze deux mille neuf

Ce matin j'étais d'humeur féconde et légére même que la pluie dehors m'inspirait plus du Gene Kelly qu'une danse macabre de Camille Saint Saens entendue plus tard à la radio dans mon bain bouillant, j'ai fait la grasse mat en soie grége et draps beiges, j'ai surfé sur les webs amis, lu Bataille chez Flash retourné chez Sandra voir cette photo troublante qui interférait avec Didier et ses rêves, bu mon café à l'horizontale dans des édredons moêlleux et  presque fini la biographie de Gabrielle. J'ai mis deux notes en lignes pour finir par les remettre à plus tard car mon humeur à l'instar du temps qui passe a changé et de gaie suis passée à grave. Le manque tout comme l'attente parfois ronge et comment prévoir les effets si indéfinissables du boomerang, celui qu'on attend pas et qui arrive pas toujours forcément au bon moment. Pourtant à quoi ça sert de s'en faire, pourquoi ne pas toujours s'ouvrir au positif et aux joies de vivre, au bonheur, ce fameux bonheur qui n'existe pas en soi mais qu'on atteint parfois au détour d'un souffle ou d'un soupir ou d'un rien. J'ai continué à pérégriner de ci de là, chez Bohren, chez Saravati, chez Claudio nous parlant de pudeur pour finir chez Jalel, en plein salon des écrivains méditéranéens à Marseille, et y lire avec grâce:

"Mon impossible rêve est d’avoir une autre chance dans la vie, de renaître mais dans des conditions autres. Je viendrais muni des connaissances que j’ai acquises d’une première existence quasiment épuisée. Je naîtrais sachant que ce feu brûle et que quiconque ne sait pas nager se noie dans cette eau, que tel regard signifie l’affection, tel autre l’avertissement et tel autre la rancœur. Que de temps n’ai-je pas perdu à saisir les évidences. Aujourd’hui encore, j’annone certains mots de l’abécédaire. Gamal Al Ghitany"

Et en sortant fumante de mon bain parfumé au N° de La Mademoiselle dont je lis la vie depuis qelques jours, j'ai réécouté St Saens et pensé à la passion. J'ai aimé  les mots du Passant dans son commentaire, le romantisme jolie névrose, ne sommes nous pas tous névrosés chacun à sa manière, pourrais-je dire comme Nin, je suis une ex névrosée, disons que j'ai aménagé cette névrose je crois comme me disait encore mon cher et tendre hier tu as flirté avec la folie, right, pas que j'ai choisi de le faire mais j'ai choisi de m'en défaire et dans les deux cas cela oblige à l'approcher. J'ai apprécié un Woody Allen hier soir, il m'a fait rire alors que souvent ça me rase mais là non, étrange ma vue mon écoute mon intérêt serait-il entrain de changer, n'est-on pas toujours en mouvement en changement constant en évolution. Je repense aussi à ce que dit Venise, la créativité, la sérénité, et francis qui se demande à quoi sert l'amour, et toutes ces interactions échanges potentiels fluctuances et énergies ondes qui passent et s'interfacent entre nous, nous qui nous sommes mis ainsi en relation virtuelle parait-il, pas pour moi. Je suis touchée qund Butch nous montre ces dernières toiles ou quand la p'tite Isa s'écorche et se met à nu avec ses dessins en fusion, quand Yvan parle à l'aimé et Christian à son fils, ou Rainette de ce qui se passe tout prés de chez elle. Alors voilà, cette aventure est riche enrichissante et étonnante importante pour moi, j'y mets mon coeur, mes tripes comme dirais Mc Doodle, probable comme tout à chacun que j'entrecroise ici ou ailleurs.

Mon aprés-midi sous une pluie récalcitrante mouillante et plutôt cafardante à faire ce que j'ai à faire pour metre des épinards dans l'assiette, le beurre se fait rare par les temps qui court, se présente plutôt bien à réfléchir à tout ce qe j'ai pu lire ou ressentir, c'est là que je me redis une fois de plus comme tout cela est étonnant et à cultiver, comme on cultive un jardin qu'on veut voir fleurir et s'épanouir... Feuilly écrivait chez Coumarine que sur la toile il faut faire court pour être lu, peut-être, cela voudrait-il supposer que ceux qui passent chez les uns et les autres le font suprebticement sans se poser juste pour voir picorer goûter, possible, parfois je le fais aussi, par manque de temps manque de motivation, de concentration pourtant je réitére ce que nous vivons là est tout bonnement extraordinaire, c'est vrai pouvoir écrire réagir ressentir intervenir échanger évoluer s'enrichir ainsi les uns des autres, en instantané, je n'ai pas fumé la moquette vous rassure, hi,hi, juste que je trouve cet outil formidable et même si comme Carole parfois je déplore le fait que très vite une dimension manque, je ne suis pas si sûre qu'elle manque au fond. Quelle probabilité dans l'existence aurions nous eu à pouvoir ainsi se rencontrer par les mots, c'est tout de même assez puissant. Pouvoir toucher ainsi le coeur des uns et des autres, pouvoir s'étonner et se séduire, pouvoir même parfois souffrir d'une réaction ou d'un propos ou à l'inverse se sentir valorisé aimé encouragé, hum, c'est pas toi qui va me contredire hein ma soeur des ocreries, et puis L'oiseau va y aller de concert, lui qui fait le yoyo avec ce sentiment qui taraude je pense tout blogueur que nous sommes, à quoi ça sert, est-ce la vraie vie? Ben, oui. C'est autant la vraie vie que celle de se plonger dans un bon roman, de visionner un long métrage ou de se noyer dans la poésie d'une rime chantée ou lue. Je pense qu'on avance avec l'interactivité, celle-ci est plus ou moins nouvelle, il y a des vieux routards de l'internet parmi nous, des pionniers de ce mode d'expression de ce nouvel art de communiquer et d'entrer en relation. Pour ma part malgré parfois toujours un léger sentiment diffus de culpabilité je m'y adonne avec un plaisir non feint et un investissement personnel qui me nourrit.

 

 

entre deux eaux...

22/11/2009

le paradoxe amoureux

 

 

" Nous vivons sur deux mythes à la fois libertin et romantique de l'amour qui se cumulent et se bousculent dans nos esprits. Le premier nous commande de soumettre notre érotisme, le second de sombrer dans la pose de la déploration. Le fameux vers d'Aragon "Il n'y a pas d'amour heureux" pose sur toute expérience sentimentale le sceau de la malédiction. Or c'est l'inverse qu'il faut soutenir: il n'y a d'amour qu'heureux tant qu'il dure, même si les amants se quittent un jour. Il n'y a de l'harmonie, de la gaieté, un immense bien-être dans la vie à deux. Si toute passion était torturante ou impossible, comment expliquer que tant de gens, à peine sortis d'une histoire chaotique, rêvent de retomber sous la coupe d'un despote aussi envoûtant que dangereux? Qu'il y ait de la souffrance dans un couple est indéniable et la même personne qui m'a élevé dans la lumière peut d'un instant à l'autre me renverser de mon piédestal, me rejeter dans le néant. Mais l'amour n'est rien d'autre que l'état de douleur euphorique, intolérable autant que divine. Tel est son paradoxe: il est une angoisse génératrice et une jouissance, un servage merveilleux, un mal délectable dont la disparition nous accable. Même générateur d'affliction, cet état est souvent préférable au calme du coeur: notre chagrin nous plaît et il nous manquerait s'il venait à disparaître. La passion est peut-être vouée à l'infortune. C'est une infortune plus grande encore que de n'être jamais passionné."

- Pascal Bruckner

 

 

aller à vau-l'eau ...

 

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podcast

- Frederico Mompou -

 

 

21/11/2009

et toujours cette pluie...

 

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à perte de vue

 

 

20/11/2009

Foujita

 

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Fujita Tsuguharu, devenu Léonard Foujita après sa conversion au christianisme est né à Tokyo (Shin-Ogawa, Uchigome) le 27 novembre 1886. Issu d’une famille de samouraïs, Léonard Foujita commence très tôt à dessiner. Élève brillant de l’école impériale des beaux-arts de Tokyo et après un brillant début de carrière dans son pays, il réussit à convaincre son père de le laisser partir en France. En 1913, il s’installe à Montparnasse. Le lendemain de son arrivée, il rencontre Ortiz de Zarate qui lui présente Picasso, Rivera, Apollinaire, Salmon, Derain et tous les autres. Très vite, il devient leur ami, et l’un des artistes les plus populaires de l’avant-guerre.

 

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Foujita a son premier atelier au 5 rue Delambre à Montparnasse où il projette alors d'installer une baignoire avec l'eau chaude au robinet dès qu'il aura assez d'argent. Beaucoup de modèles y viennent pour apprécier ce luxe. Parmi eux, Man Ray et Kiki, qui pose courageusement nue pour Foujita dans la cour. Un autre portrait de Kiki intitulé Nu couché à la toile de Jouy la montre nue sur un fond blanc ivoire.

 

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 Les cinq premières années sont des années d’intense souffrance. La première épreuve étant de se retrouver lui-même comme artiste, alors qu’il découvre sans préparation le Fauvisme, le Cubisme et les premières tentatives abstraites. La seconde, celle de survivre à la misère de la guerre alors qu’il ne reçoit plus la pension de sa famille. En 1917, Chéron, le marchand de Soutine et de Modigliani, lui organise une première exposition personnelle très visitée, notamment par Picasso qui y demeure trois heures. Dès lors sa carrière est assurée. En 1918, il peint un premier paysage de la place du Tertre, sous la pluie. Son style est alors monochrome, sévère et proche du Douanier Rousseau. A Montmartre, il rejoint le soir dans les bistrots, bals et cabarets, ses amis Modigliani, Utrillo, Suzanne Valadon, Max Jacob, Juan Gris et le père Boyer qui peint son portrait (actuellement au Musée National d’Art Moderne de Tokyo).

Sa femme Youki raconte dans ses mémoires comment il s’amusait à faire vendre, en un temps record, tous les œufs de la crémière de la rue Lepic en dessinant son visage sur chacun et en signant chaque petit autoportrait. Il est avec Pascin, Kisling et van Dongen au centre de la fête des Années Folles qui secoue Paris entre 1918 et 1930. Au printemps 1939, revenant à Paris après neuf années passées en Amérique latine, en Chine et au Japon, ils s’installent à Montmartre. De la baie vitrée, il découvre le Sacré-Cœur qu’il peint de nombreuses fois. Il est alors voisin de deux de ses amis peintres Oguiss et Inokuma. Devant la menace allemande, le 23 mai 1940, il doit fuir Paris et s’embarquer pour le Japon. Ses meubles et ses tableaux sont conservés par ses amis montmartrois jusqu’à son retour en 1950. Il s’y installe alors et reprend après dix ans une carrière malheureusement interrompue. Il est naturalisé français en 1955. Il se convertit en 1959 après une illumination mystique qu'il a ressenti dans la basilique Saint Remi de Reims et décide de construire une chapelle romane à Reims même avec son parrain René Lalou qui dirigeait la maison de champagne Mumm, son dernier travail majeur sera la décoration de cette chapelle. Il meurt d'un cancer le 29 Janvier 1968 à Zurich, ses cendres reposent dans la chapelle Foujita


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 Message de Sylvie, expert de Foujita:

"... et bientôt, cet été, dans un château du Loiret, le château de Chamerolles (25 kms d'Orléans), une exposition Foujita, intitulée "L'Honorable partie de campagne, Foujita et ses amis" ... que je prépare pour le conseil général du Loiret, donc dès le 30 juin, il faut venir faire un tour dans le monde réel de Foujita avec au moins 80 oeuvres de lui, en vrai, et de Marie Laurencin, van Dongen, Pascin, Kisling, Derain, Vlaminck ...! "

 

19/11/2009

épanescence

 

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pourquoi cette pluie...

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podcast
  - Idir - Deux rives, un rêve -

 

 

Ce matin, j'ai froid jusqu'à l'os.