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30/07/2011

Matière

Phrase croisée ce matin, au petit déjeuner:

 

" Le devoir et le privilège de l'artiste est l'affirmation de soi."

- Oscar Wilde -

 

29/07/2011

Une cour d'honneur, un ballet, un moment de grâce partagé

 

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Je n'avais encore jamais battu les pavés de la cour d'honneur des Invalides, chose faite grâce à une des mes ailes qui m'y a entrainée afin d'y voir en plein air Roméo et Juliette de Thierry Malandain. Je n'ai pas la culture étonnante et la même passion intense que Laurence pour la danse, je ne peux donc en parler aussi bien qu'elle le fait. Je peux par contre évoquer sans détours l'émotion déjà particulièrement forte d'entrer dans ce lieu majestueux, le bonheur d'être là avec elle à l'idée de partager un moment particulier et rare, le plaisir de découvrir, de voir autre chose, d'entendre une musique jamais entendue et d'apprécier les gestes gracieux de corps évoluant sur scène avec une ferveur palpable pourtant dans une atmosphère plutôt fraiche et brumisée. Merci belle amie.

 

 

 

24/07/2011

Amy

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Triste fin pour une si grande voix. Requiescat in pace.

 

 

19/07/2011

avenir

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- Photo Bianca van der Werf -

 

Un petit rien à finir.

Un roman à écrire.

Un projet à construire.

Une pile de livres à lire.

Et un coeur à polir.

Je serai moins présente dans les jours à venir...

 

 

Prenez soin de vous. Blue

 

18/07/2011

Traumerei

 Pour elle, pour vous.

 

 

Deuil

Hier, j'ai perdu un être cher. Cher à mon coeur. Ma nuit fut brève. Ma journée sera longue. Sa présence présente. Il est comme ça des personnes qui passent dans votre vie qui n'en délogent jamais. C'est heureux. C'est qu'elles furent d'importance. Vous ne leur parlerez plus, ne les verrez plus, n'entendrez plus leur voix, ne les saliverez plus, ne les humerez plus non plus, pourtant elles sont toujours là, lovées, en creux, au fond, profond, faisant partie de vous. 

Je ne t'oublierai pas, jamais, m'entends-tu?

 

16/07/2011

Ombres portées

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- Blue par Laurence Guez -

 

 

15/07/2011

Blue Moon Mask

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- Blue Moon Mask -

 

 

Je pensais me connaître, en fait, je me découvre et chaque jour un peu plus. J'ai fait un long chemin semé d'embûches pour en arriver là où j'en suis, je ne devrais plus "être" depuis longtemps si ce n'est que la rage au ventre je me suis débattue et me débats encore avec mes anges et avec mes démons! " Le diable existe, je suis bien obligé d'y croire, car je le sens en moi", disait Charles Baudelaire. J'ai fait d'un petit rien ce que je suis aujourd'hui et pourtant, je n'y suis pas encore. On est si multiple, si étonnant, si imprévisible à soi-même parfois!

Souvent on parle d'une suite de masques qu'on porte ou qu'on sort à l'occasion. J'ai longtemps adhéré à cette théorie, celle des pelures d'oignons, qu'un masque en cache un autre et ainsi de suite. Plus maintenant. On n'est pas une suite de masques, on est tout en même temps, juste magnifiquement plongé dans l'aventure de la vie, avec ce qu'elle comporte de vivant, de tangible, d'inattendu.

Qui sait comment il ferait si on pointait sur lui une arme en lui demandant l'inacceptable tout en torturant devant lui son propre enfant, qui pourrait jurer ne jamais faire du mal à un être aimé, qui sait ce qui lui viendrait à l'esprit quand la passion l'étreint? Qui peut savoir face à une situation de détresse ou d'extrême urgence sachant parfaitement qu'il se met en danger venir en aide à son prochain?

On n'est pas une suite de masques, on est juste des êtres complexes modelés dans des histoires lointaines dont on essaie de faire une matière plus humaine. On est tous confronté à sa conscience, à son ressenti, servis par eux aussi. Et on a tous à apprendre des uns des autres, si on en prend le risque. Celui de se montrer tel que l'on est et celui de gagner en force à s'y mesurer.

Je n'avance pas masquée, j'avance telle quelle, armée et désarmée, confiante et apeurée, lumineuse et ténébreuse, curieuse et pétrie de choses et d'autres, lucide et bête, bonne et mauvaise, forte et fragile, injuste et fière, folle, entière, créative, aventurière, femme, humaine.

Blue.

 

 

14/07/2011

Quand même, c'est le 14 Juillet!

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- Claude Monet-

 

13/07/2011

matière à réfléchir

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- Vincent van Gogh -

 

" Chacun a raison de son propre point de vue, mais il est possible que chacun ait tort."

-Gandhi -

 

 

J'aime le vent

 

 

12/07/2011

Épiphanie

Je cherche, je cherche, je m'aventure, j'extrapole, je cherche, je cherche, je me trompe, je m'affole, je cherche, je cherche et je cherche encore, je m'abandonne. Je cherche, je m'égratigne, je cherche, cherche, fouille, fouis, fuis, recommence, reviens, je cherche, je cherche et pas toujours en vain. Je cherche, je cherche, cherche, recherche, m'inquiète, m'étonne, me déteste, je cherche, je m'aime, je cherche, je tombe, je bute, j'invente, j'imagine, je rêve, je cherche. Je cherche, je me brûle, m'incendie, m'irradie, je cherche et je cherche, je creuse, j'approfondis, je cherche, je me repose, je fais confiance, j'applaudis, je pleure aussi et je cherche, toujours et encore, j'interviens, je dispose, je me soumets, je me cabre, j'éructe et je soupire et intensément  je cherche, je découvre, j'ouvre, je ferme, je claque, j'encaisse, je cherche. Je cherche, je cherche, je cherche, je veux comprendre, je cherche, je veux aimer mieux et davantage, je cherche, cherche, cherche, je crée, j'exprime, j'écris, j'inscris, je ris de me voir si belle en ce miroir, je cherche. Je cherche, cherche, cherche, cherche et re-recherche, j'innove, j'organise, et je cherche sans relâche, je respire, reprends mon souffle, je m'instruis. Je cherche, le jour, la nuit. Je cherche, cherche, je charrie, je peine, j'introduis, je revendique, je pique, je partage, je cherche, je mens, je vole, j'inspire, je me nourris, je cherche sans relâche, je m'évanouis, je succombe, j'avance, je m'écroule, me relève, je grandis. Je cherche à être qui je suis.

 


11/07/2011

Claude Cahun

 

" Je vais jusqu'où je suis, je n'y suis pas encore."

- Claude Cahun -

 

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Une fois de plus à Paris, je retrouve mes deux L. et l'une d'elles propose qu'on aille au Jeu de Paume voir l'exposition de photos de Claude Cahun. Toujours curieuse de tout et ouverte, je suis emballée à l'idée de découvrir encore quelqu'un qui jusqu'alors m'était totalement inconnu. Ce fut une rencontre autant picturale que littéraire. J'ai toujours eu un faible pour les surréalistes, encore quelque chose que je ne m'explique pas et là, je peux dire que cette femme par sa démarche, sa volonté, ses explorations identitaires et l'expression de son art m'a touchée.

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" Nul n'est pris qu'à ses propres sortilèges."

- Claude Cahun -


Claude Cahun, née Lucy Schwob (1894-1954), est à la fois écrivain, femme de théâtre, et photographe.

Intimiste, poétique et largement autobiographique, l'œuvre de Claude Cahun, qui s’étale sur une vaste période allant de 1910 à 1954 — peu avant sa mort —, échappe aux tentatives de classification ou de rapprochement. Ce sont sans doute ses autoportraits qui ont suscité le plus d’intérêt. L’artiste s’y sert de sa propre image pour démonter un à un les clichés associés à l’identité. Claude Cahun s’est réinventée à travers la photographie (comme à travers l’écriture), en posant pour l’objectif avec un sens aigu de la performance, habillée en femme, en homme, cheveux longs ou crâne rasé (chose des plus incongrues pour une femme de l’époque).

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Longtemps méconnue, l'œuvre photographique de Claude Cahun s'est imposée ces dernières années comme l'une des plus originales et des plus fortes de la première moitié du XXe siècle. Elle marque rétrospectivement un jalon capital dans l'histoire du surréalisme tout en faisant écho à l'esthétique contemporaine.
L’exposition du Jeu de Paume, la première de cette importance en France depuis seize ans, réunira un large ensemble d’oeuvres majeures, dont quelques pièces peu connues ou jamais exposées, et mettra en valeur à la fois la diversité et l’unité de la démarche photographique de Claude Cahun.

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- La photo préférée de Laurence, de Laure K. aussi. -

 

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- Les deux que j'ai préférées pour ma part... -

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- Celle-ci aussi. -

 

" Je ne voudrais coudre, piquer, tuer, qu'avec l'extrême pointe. Le reste du corps, la suite, quelle perte de temps! Ne voyager qu'à la proue de moi-même."

- Claude Cahun -

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10/07/2011

Synesthésie

Une chouette idée que ce blog créé il y a plus de cinq ans par Christian et son ami complice Oldcola. Le goût par les mots! Je ne pouvais pas ne pas y être sensible. Interpellée par l'évocation du pâté chinois de Mistral, j'ai eu envie d'y mettre mon grain de sel avec une recette sucrée de poires rôties au miel et sirop d'érable. Hé,hé. Essayez-là, vous m'en direz des nouvelles!

 

09/07/2011

Hervé Brisepierre

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Il travaille le bois comme d'autres pétrissent la glaise, usent du pinceau ou encore de la plume comme je me plais à le faire. Hervé est un très bon ami de longue date, en plus de ressembler vraiment à Charles Bronson, j'aime comme il parle de lui et de son devenir, ce qui l'a conduit à être ce qu'il est et à s'exprimer ainsi avec cette matière si particulière. Pour ceux qui seront dans le coin, il présente dans la salle municipale de Maussane dans les Alpilles ses dernières créations du 11 au 17 Juillet, vernissage le 12. Je ne peux en être de chair mais y serai de coeur. L'amitié tout comme l'art fait fi des kilomètres et de l'espace temps, les oeuvres d'Hervé aussi, faites pour perdurer.

 

08/07/2011

Love Me Tender

 

06/07/2011

"Upgrade" nocturne

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Je rêve la nuit, quand je dors. Je rêve parfois aussi de jour dans une sorte d'état de semi-conscience, dans mon bain surtout, un rêve éveillé en quelque sorte mais ça n'est jamais vraiment de même nature. Certains pensent qu'on ne vit pas quand on sommeille, je pense qu'au contraire. Les pendules se remettent à l'heure, l'inconscient se libère et résout, alerte, entrevoit, agit à sa guise et nous éveille au fond. Je ne tente pas d'analyser mes rêves, juste j'écoute je prends acte de l'avancée qui s'est produite en moi, indubitablement, par glissement, une remontée nette à la conscience. Il m'arrive d'ailleurs, alors que tout était obscur avant de me coucher, bouché, sans issue, de me lever éclairée et sûre; parfois à l'inverse, je me glisse dans mes draps presque euphorique et j'en sors alourdie avec la gueule de bois. Finalement la nuit met à jour bien des choses et j'ai toujours été très attentive à cette partie de vie qui semble nous échapper, l'endormie, la délicate, la précieuse vie de notre moi profond, celle de tous les possibles où se niche souvent notre vraie solution, celle qui ne concerne que chacun d'entre nous avec son lui-même, l'éveil même de notre essence, le moment où l'on puise sans contraintes dans nos ressources les plus dissimulées et les plus en accord avec celle ou celui qu'on est ou qu'on a à être.

Henri Michaux a dit: "Je compte sur mes nuits pour éclairer mes jours." Moi aussi.

 

 

 

Islands in the stream, that is what we are

Une bien belle chanson au bien beau message que m'a offerte ce matin l'Ange Noir qui veille sur moi. A l'origine une chanson écrite par les Bee Gees, chantée par Dolly et Kenny, plus intéressantes, en concomitance*, je partage avec vous les deux versions. Elles me touchent l'une et l'autre et pas du tout pour les mêmes raisons alors que c'est la même toune! Quels êtres complexes et riches à nous-mêmes nous sommes, quand même!


 

 

* de Christian Mistral

 

04/07/2011

La mort, la vie, l'amour

 

J'ai cru pouvoir briser la profondeur de l'immensité
Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho
Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges
Comme un mort raisonnable qui a su mourir
Un mort non couronné sinon de son néant
Je me suis étendu sur les vagues absurdes
Du poison absorbé par amour de la cendre
La solitude m'a semblé plus vive que le sang


Je voulais désunir la vie
Je voulais partager la mort avec la mort
Rendre mon cœur au vide et le vide à la vie
Tout effacer qu'il n'y ait rien ni vitre ni buée
Ni rien devant ni rien derrière rien entier
J'avais éliminé le glaçon des mains jointes
J'avais éliminé l'hivernale ossature
Du vœu qui s'annule

Tu es venue le feu s'est alors ranimé
L'ombre a cédé le froid d'en bas s'est étoilé
Et la terre s'est recouverte
De ta chair claire et je me suis senti léger
Tu es venue la solitude était vaincue
J'avais un guide sur la terre je savais
Me diriger je me savais démesuré
J'avançais je gagnais de l'espace et du temps

J'allais vers toi j'allais sans fin vers la lumière
La vie avait un corps l'espoir tendait sa voile
Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit
Promettait à l'aurore des regards confiants
Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard
Ta bouche était mouillée des premières rosées
Le repos ébloui remplaçait la fatigue
Et j'adorais l'amour comme à mes premiers jours.

Les champs sont labourés les usines rayonnent
Et le blé fait son nid dans une houle énorme
La moisson la vendange ont des témoins sans nombre
Rien n'est simple ni singulier
La mer est dans les yeux du ciel ou de la nuit
La forêt donne aux arbres la sécurité
Et les murs des maisons ont une peau commune
Et les routes toujours se croisent.

Les hommes sont faits pour s'entendre
Pour se comprendre pour s'aimer
Ont des enfants qui deviendront pères des hommes
Ont des enfants sans feu ni lieu
Qui réinventeront les hommes
Et la nature et leur patrie
Celle de tous les hommes
Celle de tous les temps.

 

 

 - Paul Eluard -

 


03/07/2011

Lettres Québécoises

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J'apprends chez Christian qu'on peut maintenant s'abonner en ligne et recevoir des nouvelles de la littérature et de ceux qui la font là-bas dans sa boîte mail, c'est une bonne idée, simple et peu coûteuse pour tous ceux qui comme moi aiment les belles-lettres d'ici ou de là-bas. Lettres Québécoises. Le seul numéro en ma possession c'est le 137, le spécial Mistral que m'avaient envoyé conjointement Sandy et Christian. J'ai eu grand plaisir à le lire, et j'en ai toujours autant à le redécouvrir. Nous en avions fait à plusieurs d'ailleurs un complément tribal. C'est important pour reprendre la formule délicieuse et invitante: le plaisir de lire pour mieux lire. Alors pour 15$ par an, il ne faut pas s'en priver! J'ai tout de suite opté pour celui sur trois ans, comme ça je suis bien sûre de ne rien louper d'important. Des initiatives de ce genre et de cette qualité méritent qu'on s'y intéresse et qu'on les encourage, il en va de l'avenir de toutes les Lettres de ce genre.