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31/12/2010

nouvelle année

 

 

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" Sublime et rugissante " (piqué à Sandy), créative et puissante, émotionnelle, époustouflante, aimante, tripante, réconfortante, éblouissante, charnelle, inspirante, étonnante et sereine année 2011... c'est ce que je vous et nous souhaite à tous et à toutes! Santé, amitié, découverte, rencontre, richesse, humanité, et que vive l'amour! Cheers and Kiss. 

Blue

 

Une pensée toute particulière à celui dont c'est l'anniversaire aujourd'hui, happy birthday dear!

 

* photo Serge Lutens


29/12/2010

bouleversant!

 

 

28/12/2010

entre Noël et l'an...

Toujours flottante cette période là je trouve, comme entre parenthèse... comme une trêve... comme on voudrait peut-être aussi que ce soit plus souvent. Les coeurs s'ouvrent davantage, et les gestes d'affections se multiplient, les sms pleuvent, les cartes s'écrivent et ils se passent plus entre les humains que d'habitude, plus d'échanges de mots de rires de larmes aussi, quelques petits réglements de compte, quelques loups qui ressortent des placards et pourtant malgré tout une volonté commune que tout se passe au mieux... Une semaine dans l'année ainsi où les familles parfois se recomposent le temps d'un dîner, où certains se voient alors qu'ils n'y pensent même pas tout le reste du temps, où les enfants devenus grands reparlent de-quand-ils-étaient-petits et font revenir à la surface des vieux souvenirs communs; histoires de frères de soeurs de cousins d'oncles et de tantes, de grands-mères de grands-pères, de parents absents ou pas toujours présents vraiment, de bons moments partagés et d'autres un peu moins drôles et on se dit les choses dans le meilleur des cas, parfois même on répare car l'ambiance s'y prête parce que la demande est là. Moi, ça me rend toujours un peu mélancolique mais tout aussi étonnament ça me donne de l'espoir, on peut toujours faire mieux, on peut toujours s'aimer davantage et se le dire encore mais avec d'autres mots d'autres manières d'autres gestes aussi...

C'est une semaine étrange, une semaine charnière, parce qu'une année s'en va et une autre s'en vient, on pense à tout ce qui s'est passé et on parle de ce qui va arriver de ce qu'on aimerait faire ou pas ou davantage, on projette tout en faisant le bilan, on se dit "plus jamais comme ça" ou "oui là c'était bien", on se demande comment on a bien pu arriver à traverser certaines épreuves, comment on a pu oublier aussi vite certaines émotions intenses, on mesure que le temps passe et toujours de plus en plus vite, qu'on vieillit, qu'on avance ou qu'on stagne, qu'on a encore en soi l'espérance et l'énergie, qu'on a encore des rêves et toujours du sang qui coule dans les veines et le coeur qui bat parfois fragile comme au ralenti et parfois si fort et parfois si fort, parfois si fort encore qu'on aimerait bien pouvoir arrêter le temps, mais le temps lui avance inexorablement, alors à nous de le mettre à notre service au mieux et avant de vous en souhaiter une bonne à venir, je vous souhaite d'abord de bien finir celle-ci!

 

25/12/2010

Coeur à Mateur

" Ecrire, c'est danser le monde!"

- Mokhtar El Amraoui -

 

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- Fresque sur mur intérieur de la mairie de Mateur -

 

 

15h30, Mokhtar El Amraoui donne un récital à Mateur, sa ville natale, je sais que ça le touche au plus profond de lui, alors nous y sommes nous aussi. Car comme le dit lui-même le poète " l'ailleurs est ici ", "appel, vocation, contact direct, la poésie se tisse dans ce rapport avec le monde, avec l'autre qui nous interpelle!". Je vous invite à l'entendre lors d'un entretien qu'il a donné à la radio tunisienne dans l'émission Intersignes parlant de sa poésie, avant-hier le 23 Décembre, il vous suffit de cliquer sur la date dans ce lien, l'enregistrement n'est pas d'une qualité extrême mais les propos tenus sont denses et touchants, Mokhtar tel que lui même.

 

" J'écris avec le râle de ma valise

Remplie d'algues et de corail.

J'écris avec l'encre de mon ombre,

Affiche de mes nuits.

J'écris avec une langue comète

Aux rides assoiffées.

J'écris les nymphes

Caressant mes pieds d'étrangers,

La spirale verte

De ma titubante amnésie."

 

- Mokhtar El Amraoui - J'écris (extrait) - Arpèges sur les ailes de mes ans -

 

 

24/12/2010

pensées amicales et festives

 

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Je vous souhaite un joyeux, chaleureux, tendre, malicieux et merveilleux Noël! Une pensée toute particulière pleine de lumière pour Laure K. qui fête aujourd'hui son anniversaire, Happy Birthday ma belle.

Kiss à vous toutes et tous. Enjoy. Je pense bien à vous.

Blue

 

23/12/2010

envolée

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" Mon coeur, oiseau du désert, a trouvé son ciel dans tes yeux.

Ils sont le berceau du matin, ils sont le royaume des étoiles.

Leur abîme engloutit mes chants.

Dans ce ciel immense et solitaire laisse-moi planer.

Laisse-moi fendre ses nuages et déployer mes ailes dans son soleil."

 

- Rabindranath Tagore -

 

22/12/2010

aimer

 

23:46 Publié dans art de vivre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : what else!

soie

 

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"Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse"

- Nietzsche -


 

20/12/2010

adhérence

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Et là,
je me sens comme une petite fille qui voudrait juste pouvoir faire un gros long câlin réconfortant à sa maman, l'entendre me dire je t'aime et comme tu es jolie, comme je suis fière de toi. Sentir son corps chaud, son odeur, sa tendresse enveloppante douce et sécurisante, pouvoir m'abandonner dans ses bras aimants, ce petit geste simple que je n'ai jamais eu, et qu'elle n'a jamais su ou pu se permettre.

Fragilisée.

 

19/12/2010

live

On est le 19, tiens! mon chiffre fétiche, dans moins de quinze minutes il sera quinze heures et dehors il neige à gros flocons, je suis en compagnie de Patricia Barber et j'ai grand peine à réchauffer l'espace, j'ai les pieds gelés du bout de chemin que j'ai du faire dans la neige mais le coeur chaud pourtant comme de la braise. Franchement rien ne devrait là me réjouir, je suis à mon poste comme il se doit les Dimanche de fêtes et je sais pourtant que c'est peine perdue pour mon petit commerce, alors j'essaie de ne pas perdre cette flamme qui m'anime et qui me viens de je ne sais où n'ayant rien fait au fond pour qu'elle s'avive. Ce matin déjà, j'étais prise d'une énergie vivace, levée tôt ce qui est plutôt rare, très tôt même ce qui l'est davantage, j'étais déjà dans cet état fournaise, cette sorte d'incandescence, un peu de même nature quand on est amoureux et qu'on sait qu'on est en foufelle à l'idée de pouvoir voir en tête à tête, en corps à corps l'objet de ses désirs! Je le suis peut-être...

J'aime pourtant vraiment pas cette période des fêtes, je ne l'ai jamais franchement aimée et là, comme une parenthése dans ce que j'ai l'habitude de traverser à cette période, pas trop d'angoisses, pas trop de tourments, mais une sorte d'envie de vivre de la manière la plus chouette ces intenses moments. Hier mon homme et mes fils ont fait un sapin dingue, immense  lumineux décoré en diable scintillant clignotant et tout multicolore, quans je suis rentrée tard dans la soirée, j'étais comme l'enfant que j'aurais voulu être, émerveillée, c'est bête quand même que ça m'ait pris tout ce temps. Dans l'après-midi j'ai parlé avec M. un joli sourire, frisée, trentenaire et touchante, nous avons échangé, nous nous sommes approchées, c'était une belle rencontre et je n'ai fait qu'une bouchée des orangettes qu'elle m'a offertes du bout de ses doigts fins, et là je pense à elle très fort comme pour être présente, et puis j'ai revu des vieilles connaissances pas vues depuis plus de dix ans, de ces gens qui vous ramènent d'un coup en arrière et qui vous aident à mesurer le chemin parcouru. Et puis, et puis, toujours cette écriture qui me brûle les doigts et qui pousse et qui pousse, qui demande à s'inscrire, cette voix à l'intérieur qui veut se faire entendre.

J'ai aimé l'entendre au téléphone, sa voix encore un peu endormie, la mienne si vive en réponse. J'ai aimé l'entendre pourtant elle si loin et que je sens si près, j'aime ces conversations en dehors du temps juste pour se dire sans se le dire vraiment qu'on s'aime et qu'on pense l'une à l'autre, c'est précieux, c'est touchant, ça gonfle mon coeur déjà chaud, d'un coup j'aime la terre entière, c'est normal docteur? Je devrais être inquiète, rongée par le désespoir des jours à venir, de la fin du mois à boucler des factures à payer, des cadeaux que je ne pourrais faire faute d'avoir les moyens nécessaires, je devrais me maudire de ne pas avoir su faire ce qu'il fallait, de ne pas avoir été à la hauteur, d'avoir merdé, c'est vrai parfois j'ai honte et pourtant là, là présentement, je suis heureuse, la neige tombe de plus en plus j'y vois presque plus goutte au travers de la vitre de la boutique qui m'abrite.

Un texto tendre, un mail réjouissant, un geste prévenant, là tiens voilà Abbey Lincoln qui résonne dans mes oreilles, quoiqu'il se passe tout prend une couleur tendre et énergisante, je me sens comme dans un état de grâce, oh, que je me méfie, je sais que ça peut être annonciateur d'un retour violent, mais tant pis je cours le risque et j'en profite à fond, j'aime aussi goûter à cette joie intense d'être en haut de la crête et pas toujours en bas à l'attendre, la vie est une danse...Et je pense à nous tous, à notre passage ici, à tout ce qu'on peut faire ou non de notre vie, à ce qui nous rattrape, à ce qui nous nuit, ce qui nous fait du mal et ce qui nous réjouit, et me vient comme un flot, comme un flot de tendresse, une caresse géante, une envie de partage, un sentiment profond de grande humanité.

Je n'ai ni fumé, ni bu, ni pris de psychotropes, je ne viens pas non plus de faire l'amour, c'est dommage, non, c'est un état étonnant, une sorte d'extase devant le vivant, devant tant de beauté, devant ce qu'on peut faire de bon, de profitable, de magique, de merveilleux et c'est vrai je vois le verre à moitié plein même si je sais qu'il reste tant à faire! Chacun en mettant sa petite pierre on peut construire grand, on peut faire bouger ce qui parait immuable, on peut s'ouvrir, se permettre, s'agrandir...Bonjour le réveil de mon rêve en live! Tout est ouaté dehors, ça devrait faire moins mal!

Love.

Blue

 

jeu de jambes

"Helenablue vue par Claudio" vue par Laurence ou le tableau enjambé de Claudio.


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- Photo Laurence G. -

 

 

 

18/12/2010

"Les corpuscules de Krause" de Sandra Gordon

Etonnant de lire le livre d'une auteure devenue une amie au fil d'échange de blog à blog, de mails à mails et finalement de chair quand elle m'a remis son ouvrage en mains propres manifestement aussi émue que moi un soir au Moonshine, le soir de la veille de cette si étonnante soirée où toute la tribu mistralienne et d'autres s'étaient réunis pour le lancement des fameux "Corpuscules de Krause". Je me souviens avoir lu la dédicace avec une larme à l'oeil et puis la préface tôt dans la matinée du lendemain dans le fauteuil trop mou moelleux dans lequel on s'enfonce qui trône face au bureau de Christian Mistral au Bunker, il y avait une lumière dehors particulièrement magnifique et il était prévu une grande ballade en fin de matinée vers le Mont Royal. J'ai souri à la lire, j'ai tout de suite reconnu le style et l'écriture franche, truculente et directe que je lui avais toujours connue et dont j'apprécie la nature. Je n'ai jamais vu autant d'écureuils de ma vie après cette lecture, c'est ça aussi la force de la littérature, elle ouvre le regard et aiguise les sens. Et même si ça n'est pas peut-être dans l'ordre des choses qu'on lise en public la préface d'un roman qui vient juste de sortir, j'ai eu déjà là-bas vraiment envie de le faire, bon, je demande indulgence parce qu'il faut quand même dire que le québécois pour des néophytes comme moi n'est pas franchement facile à appréhender avec l'accent et qu'il m'aurait sans doute fallu quelques cours de sacres pour rendre avec justesse le ton dans le cru de la langue. La musique de Michel Plamondon, notre ami le Plumitif donne un ton d'ailleurs à cette lecture un peu plus angoissant peut-être que ce que Sandra voulait rendre, elle se sert plutôt de l'humour décapant voire noir et de causticité rude matinée de tendresse pour faire dire à ses personnages et notamment à sa Lucie ce qu'elle veut nous transmettre, mais moi à la lecture du livre en entier faite finalement depuis peu, j'avais volontairement voulu attendre pour pouvoir avoir un recul affectif mais ça ne marche pas si bien, j'ai eu vraiment tout au long du bouquin l'impression bien nette d'être avec Sandra Gordon en personne près de moi, j'ai trouvé qu'il y avait en filigrane cette dimension terrible et ce ton tendu, en voici la mouture, mixée par mon cher Barner.

 

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podcast
 

- Prologue des Corpuscules de Krause de Sandra Gordon- Musique Michel Plamondon - Mixage Barner- Voix Blue -

 

 

 

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Au cours de ses quarante sept chapitres, Sandra Gordon nous maintient en alerte, on sent toute la quête de réponses des uns et des autres, chacun à leur manière et tous confrontés à leurs solitudes respectives et à leurs angoisses. Une galerie de personnages qui s'entrecroisent, s'entremêlent, s'entraident aussi au coeur de nulle part qui pourrait être n'importe où. Le langage est cru, parfois cruel même et pourtant en même temps une grande humanité se dégage du livre, une intensité particulière qui nous ramène au sens même de la vie. L'usage du joual accentue pour moi cette truculence et ce côté direct, pas toujours facile quand on ne le maîtrise pas, je devais parfois m'y reprendre à plusieurs fois et ça finissait souvent à voix haute, pour que je saisisse le sens et la puissance de frappe des mots dits de cette façon là ce qui donne un relief et une couleur bien personnelle qui renforce cette impression d'écriture parlée. L'écriture de Sandra Gordon ne fait pas dans la dentelle, elle est direct du gauche, certaines scénes même font vraiment froid dans le dos, d'autres sont tellement caustiques qu'on en sourit même face à l'adversité, sacrée leçon de vie et d'endurance, quelques phrases courtes lucides aussi qui en disent long: "Ça prend trop de place, du monde absent.", "On est toujours seul avec ce qui se passe à l'intérieur de notre corps." Et puis il y a du suspense, cet écrivain qui erre, des secrets bien gardés, des morts dans les tiroirs, des désirs d'exister, des besoins de comprendre, d'aimer et de l'être, de se maintenir à la vie. J'ai particulièrement aimé les monologues intérieurs de Lucie avec elle-même et cette manière de prendre sa vie et son destin en mains, d'avancer sans se faire de cadeau pas plus d'ailleurs qu'elle n'en a reçu elle-même, un peu comme un parcours initiatique finalement. C'est vrai, on aimerait en savoir davantage, on reste un peu sur sa faim, mais c'est tant mieux je trouve, on a hâte au prochain! 

 

*Lire là les différentes réactions à ce premier roman.

 

 

16/12/2010

la vie

 

 

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- Photo de Laurence G. -



podcast

- Astor Piazzolla -

 

 

" La vie est courte, même pour ceux qui vivent longtemps.

Il faut vivre pour quelques-uns qui vous connaissent,

vous apprécient, vous jugent et vous absolvent,

et pour lesquels on a même tendresse et indulgence."

 

" La vie engendre la vie. L'énergie produit l'énergie.

C'est en se dépensant soi-même que l'on devient riche."

  

- Sarah Bernhardt -

 

 

 

14/12/2010

le blues du bleu

 

 

12/12/2010

ses mots

 

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- Annonciation - Igor Mitoraj -

 

 

 

Ses mots m'emportent, me crispent, m'enivrent, me désespèrent, ses mots m'envoûtent... Ils me transportent, ils m'encouragent, parfois me jettent à terre, me renvoient trop le miroir de moi-même et c'est pas forcément toujours pour moi facile, mais ses mots m'enveloppent, me protègent, me rassurent me rendent plus lucide, me rendent à moi-même aussi... j'aime ses mots. Parce qu'au coeur de ma nuit ils sont une lumière, parce qu'au coeur de mon noir ils deviennent ma couleur, parce qu'au coeur des arabesques tordues qui sont miennes parfois ils deviennent miroir de ma joie de mon trouble et de tout mon amour. Ses mots sont source, ses mots sont fenêtres, ses mots sont souffle parfois ils sont tornades, parfois brises légères, mais jamais ils ne sont pour moi insipides et fades. Ses mots sont ma raison de vivre, ses mots sont les miens. On ne mesure pas toujours à quel point les mots de l'autre peuvent à ce point résonner en nous, on ne mesure pas l'importance de l'implication de celui qui écrit pas plus que celle de celui qui le lit, les mots qui viennent de ses tripes me touchent bien au delà, sans doute est-ce cela qu'on nomme poésie, sans doute est-ce là toute la puissance de l'écriture qui touche, et sans aucun doute, aucun, si un jour je me le permets c'est par mes mots que je souhaite venir m'inviter à la table de votre coeur, tout comme ses mots m'ont invitée à son banquet où je me retrouve livrée et enivrée, sereine et remuée, vivante...

 

 

 

11/12/2010

saute d'humeur

Oh! Ce matin j'étais d'une humeur à couper au couteau, stressée par une nuit agitée et puis une addition de petites contrariétés au saut du lit dès six heures du mat, j'étais à prendre avec multiples pincettes, ce qui bien sûr dans ce genre d'état même ne suffisent pas! Alors j'ai envoyé bouler le bébé et l'eau du bain, tous ceux qui ont le soi-disant bonheur de vivre en ma douce et séduisante compagnie en ont pris chacun pour leur grade! Dans un état vraiment au bord de la crise j'ai commis un véritable pugilat, car au lieu de me taire comme il serait intelligent de le faire dans ces cas-là et d'attendre que l'orage interne se calme, les mots ont fusés -il fallait que ça sorte- et j'ai envoyé du lourd, du bête et du méchant!

Bonjour les dégâts!

 Et après, comme chaque rares fois où ça m'arrive -on est pas fait non plus que de douceurs- je suis mal, vaiment mal d'avoir pas su contenir, de m'être laisser entraînée par des broutilles qui quoiqu'on fasse et quoiqu'on s'en fasse finissent finalement toujours par se résorber, mal d'avoir fait mal inutilement juste pour passer mes nerfs, d'avoir réagi plutôt que d'avoir agi! Et franchement ça me rend vraiment triste, saleté de chierie de chienne d'humeur à la noix, crisse de calvaire d'hostie de saletés d'interférences puériles et inutiles. Quelle sale engeance! Là je me suis calmée et je suis apaisée mais je n'arrive pas à sortir de ma bouche ce goût d'amer qui me brûle les lèvres parce que j'aime vraiment pas ça la méchanceté gratuite, la colère sans fondement et surtout pas produite au bon endroit et là, je suis pas bien fière de moi!

 

 

09/12/2010

Carlos Gardel

Découvert grâce à notre cher poète Mokhtar, voici pour lui et pour vous ce petit hommage au grand Monsieur du tango qu'est Carlos Gardel, avec en prime cette magnifique scène de danse au début du film "l'exil de Gardel" de Fernando Solanas.

 

 

 

" Le tango crée un trouble/ passé irréel qui d'une certaine façon est vrai/ un souvenir impossible d'avoir péri/ en se battant/ au coin d'une rue d'un faubourg."

- Jorge Luis Borges -

 

07/12/2010

Frida

 

C'est quoi être libre! C'est quoi en réalité! Pouvoir dire ce qu'on a à dire, vivre ce qu'on a à vivre, espérer, ressentir, être là. Vit-on seulement ce qu'on veut vraiment, n'a-t-on pas tous des chats dans nos gouttières, des silences enfouis, des rats dans nos cimetières. Vivre c'est faire face, quoiqu'il nous arrive ou qu'il nous soit arrivé, vivre ça n'est pas jeter l'ancre au contraire c'est larguer les voiles tout en ayant conscience qu'on vient de quelque part. Vivre, c'est vivre avec toute cette jouissance que peut contenir le mot, vivre c'est danser, c'est écrire, chanter, et donner du plaisir, vivre c'est aller partager entreprendre, c'est aussi perdre et s'aventurer, c'est se savoir vulnérable et tendre et simultanément fort et guerrier. Vivre devrait être "être libre" à la vie! Oh oui!

Seulement, pas si simple, n'est-ce-pas! Vivre semble être une sorte de combat, envers soi-même dans le meilleur des cas! Vivre nous appartient, à nous de faire en sorte de ne pas avoir à, trop souvent regretter, ou pleurer sur son sort, vivre est le plus précieux bien que je nous connaisse, alors, hum, pas de temps à perdre! Soyons en vie! Enjoy!

 

 

 

06/12/2010

sa voix

Sa voix m'enveloppe de mots touchants murmurés à voix basse, son timbre intime résonne à mon oreille comme une mélodie nourrissant, intense, mon imaginaire. Elle m'emplit de frissons indolores et de caresses chaudes et m'emporte vers des horizons flous, des contrées foisonnantes, des rêves insensés, elle m'enlace m'interpelle me révèle me séduit m'inspire. Sa voix me fait jouir quand elle me dit je t'aime, quand elle me glisse je te désire, quand elle poétise je te chéris plus que tout et même au-delà même. J'aime quand sa voix parfumée et profonde me prend ainsi, quand elle me fait l'amour et puis quand elle soupire, vibrante, en écho à la mienne...

 

04/12/2010

miroir

 

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- "Do it yourself" - Uwe Ommer -

 

 

" Tous les arts sont comme des miroirs où l'homme connaît et reconnaît quelque chose de lui même qu'il ignorait."

- Alain -