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25/02/2011

fin de journée aux bains maures...

 

...j'adore.

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- Kechmara - Lille -

 

 

 

 

23/02/2011

" Du désir ", live.

 

désir,mots,musique,mixage,association,rencontre,amitié,amour,ouverture,humain


podcast

- Texte et voix moi-même - Gymnopédie Satie - Mixage Barner -

 


22/02/2011

pause musicale

 

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20/02/2011

Moi

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- Bacon - Photo expo Beaubourg -

 

 

Le Crâne, un coeur avec sa vie secrète,

Les chemins de mon sang dissimulés,

Et les tunnels du rêve, ce Protée,

Les viscères, la nuque, le squelette.

Je suis ces choses. Et, je ne peux y croire.

Je suis aussi une épée, sa mémoire,

Celle d'un soleil seul et déclinant

Qui se disperse en or, ombre, néant.

Je suis celui qui voit les proues du port;

Je suis ce peu de livres, de gravures

Fatigués par le temps et son usure.

Je suis celui qui jalouse les mots.

Et, plus étrange, l'homme qui assemble

Des mots chez lui, dans un coin de sa chambre.

 

- Jorge Luis Borges ( 1899-1986 )-( La Rosa Profunda, 1975 )-

 

 

 

19/02/2011

little Blue

 

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Quatre ans sur cette photo, quatre et six aujourd'hui!

Que de chemin parcouru...

 

 

18/02/2011

La course contre la montre

La ménopause me panique, depuis mon plus jeune âge, c'est étrange. J'ai toujours pensé que ma vie prendrait fin pour mes quarante ans et puis finalement j'en suis à davantage. La ménopause me panique parce que je n'ai pas pu profiter de mon corps et de ses hormones comme il aurait fallu et que par expérience chargée sur le terrain, je sais à quel point elle transforme une femme, la trouble, la surprend, l'angoisse, l'assaille... Tôt, c'est tôt et bien trop tôt pour quelqu'une comme moi qui se réveille tard d'une longue et embrouillée réalité cauchemardesque. Je suis à J-1 de mes quarante six ans et, c'est la panique qui l'emporte, vais-je y arriver à temps?

Vais-je pouvoir investir tout mon être, vais-je pouvoir avoir cette liberté d'en être maître et de le ressentir? Le handicap sexuel sensuel émotionnel, ne se voit pas, il se vit de l'intérieur, gangrenant. Et puis pour beaucoup de gens tout cela est une énigme. Je suis en vie, what else? Moi c'est l'else qui m'intéresse, m'aspire, m'inspire et me donne le courage d'affronter les vieilles peaux qui me font ombrage, grave!

Alors je prends de l'âge comme tout à chacun, et j'aimerais pouvoir rejouer les dés, mais c'est une illusion, je sais que ce n'est pas possible et qu'il me faut accepter ma réalité telle qu'elle est, mais personne ne peut non plus m'empêcher de l'imaginer autrement, réécrire mon passé qui forme mon présent. Je suis suffisamment avancée pour savoir et pour accepter que celle que je suis là, ici et maintenant, est le fruit de ce passé sauvage et violent.... mais qu'on me laisse rêver à ce que j'aurais pu être, qu'on me laisse des plages de non-discernement, j'ai besoin aussi de me sentir faillible, de me sentir fragile, de me sentir vivante!

 

 

Le discours d'un roi

 

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D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.

 

D'abord mon fils cadet l'a vu et a beaucoup aimé, puis mon aîné a été très touché par ce film, enfin le petit dernier, plus si petit, a lui été enthousiasmé et par le film en soi, et par la petite histoire dans la grande, tout passionné qu'il est de celle-ci. Nous l'avons vu mardi soir avec un vieux couple d'amis après avoir dîner rapidement au Grand Hôtel pour la première fois, une bien belle soirée!

Ce film est admirable, les acteurs y sont justes et attachants, l'émotion passe, on est pris dans l'histoire et dans le destin peu commun de cet homme qui devient roi. Rarement un film a à tel point fait l'unanimité au sein de ma petite famille! Pour ma part j'ai aimé l'aspect psychologique et j'ai beaucoup apprécié le personnage de Lionel, le thérapeute, incroyablement interprété par Geoffrey Rush qui a une présence et un physique tout à fait stupéfiants! 

Mis à part l'aspect purement cinématographique et humain de ce film qui l'est particulièrement, c'est une belle leçon de chose quant à l'importance du langage et de la manière de communiquer, à quel point la voix a un rôle émotionnel et persuasif puissant, à quel point non seulement le choix des mots est d'importance, mais aussi dans des situations de leadership, à quel point la manière de les offrir au monde prend toute sa valeur!

A voir!

17/02/2011

Là, maintenant.

 

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- Photo Jean Boccacino -

 

J'aimerais qu'une paire de mains douces et gourmandes parcoure de part en part mon grand corps pendant que je ne penserais à rien.

 

 

16/02/2011

private joke

 

 

 

15/02/2011

Espasmes

 

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- Photo Maia Flore -

 

 

Dans l'alchimie de tes songes enflammés,

Des refrains de cigognes

Ravivent les ailes sonores

D'une mémoire qui n'a jamais cessé de voyager.

Des jets de couleurs bruissent,

Au fond d'un choeur qui gémit,

Suppplie et se repent.

 

- Mokhtar El Amraoui -

 

 

 

14/02/2011

quand je t'aime

Quand hier, j'ai demandé à mes fils leur chanson d'amour préférée, quelle drôle de question n'est-ce-pas! Mon dernier, entrant dans sa vingtième année, me sort de son portable Demis, je suis restée sans voix, et pourtant! Un chevalier d'autrefois, un roi, le seul homme sur la terre...

 

 

J'ai trop longtemps vécu dans le désamour de mon père, j'ai si longtemps quêté ce manque, sans doute n'importe comment... et puis j'ai ancré ma demande à l'homme qui est son père et qui sans doute lui ouvre des voies quant à ce possible et parce que j'y ai toujours cru, que j'y ai toujours aspiré et que cette aspiration est partagée, notre fils aujourd'hui, un de nos trois fils me sort de ses propres fagots cette chanson là, que je ne connaissais pas " quand je t'aime ", alors j'ai envie de lui dire, dans un genre différent et pourtant compatible, j'ai celle-là à t'offrir: écoute, entend:

 

" On fera des voyages à déchirer les nuages... "

 

L'amour, c'est plus que vrai et plus que tout, plus à vivre qu'à sublimer et pourtant, l'un ne va pas sans l'autre. La poèsie, la musique, la peinture, l'art, et la vie elle-même... tout se nourrit de l'amour.

Je l'ai toujours pensé, je le crois, et maintenant je le vis et comment!

A fond.

 

 

Et quand la question m'a été retournée, et puis à leur père aussi, nos réponses furent différentes mais si cohérentes!

 

 

Et vous?

 

parlez-moi d'amour

 

 

Un bogue sur Hautetfort a empêché l'accès à mon espace ainsi qu'à tous les autres sur la plate-forme ce Dimanche. J'en suis bien désolée. Sachez néanmoins que malgré quelques coups de blues passagers et récurrents je ne lâcherais pas Helenablue de manière aussi sauvage et je remercie les marques d'amour et d'amitié qui lui ont été prodiguées. J'en suis particulièrement touchée.

 

 

make with the kisses

 

 

 

 

13/02/2011

Quand les murs tombent...

Hommage à Edouard Glissant. 

 

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" Agis dans ton lieu, pense avec le monde. "

 

" Ecrire, c'est souffrir sa liberté."

 

- Edouard Glissant -

 

 

 


12/02/2011

Grand Hôtel Roubaix Atmosphère

 

par Laure K.

 

11/02/2011

Christian Mistral, le géant aux doigts fins...

Si vous ne connaissez pas Christian Mistral, vous êtes ou bien perdus, ou bien pas originaires du Québec... Cet homme est un conteur, remuant le triste arbre de la vie pour en faire tomber des fruits poétiques. Mistral raconte sa vie, c'est presque uniquement ce qu'il fait. Ses romans sont des « romans-réalité » pour ainsi dire. Notre bonhomme est une sorte de bohème, un rebelle, un barbare au coeur fébrile et à l'intelligence affûtée. Il croit être un génie. C'en est un : mais seulement lorsqu'il décide de faire le bien.

Christian Mistral est le premier romancier que j'ai lu à l'adolescence. Je ne lisais pas à cette époque, et pourtant, à l'âge de quatorze ou quinze ans, je me suis rué tête première dans Vamp, le roman mythique, où abonde un vocabulaire riche. Je me suis alors cogné la tête ! Mon vocabulaire souffreteux ne me permettait pas de bien sonder le texte. J'avais alors décidé, je m'en souviens, de chercher chacun des mots dans le dictionnaire, et de tous les noter. Quel infernal exercice c'était, si l'on considère la richesse du vocabulaire de Mistral. Depuis, j'ai dû relire Vamp quatre ou cinq fois. Sans compter ses autres romans. À chaque fois, je suis étonné par la qualité de ses textes.

Lorsqu'on ouvre un livre de Christian Mistral, les mots ont un tranchant relief. Ils se soulèvent, s'amplifient, se rapprochent de vous, se gorgent de passion ; ils ont une odeur, une vie ; on est instantanément ailleurs, fascinés d'être pourtant ; si l'on retrouve des virtuoses de la musique, qui semblent faire de chaque envolée de notes un serment unique, alors chaque mot des livres de Mistral est sacré, et vous captive ; les phrases qu'ils forment se déroulent de façon ardente, gironde, avec une implacable, inlassable beauté, ainsi qu'une matière en fusion, dangereuse, qui progresse, étonne dans un vrai mystère, fait rêver... Quand je le lis, dégustant la succession suave et surprenante des expressions qu'il sait former, je pense : « Nul choix de mots ne serait plus parfait ; ah oui, ce mot également complète la suite parfaitement ; celui-ci aussi ! » ; telle est la réaction simpliste de celui qui s'enhardit face au génie de l'autre, génie dont le fruit semble si intellectuellement accessible, mais dont la gestation a été, à vrai dire, un tourbillon démené, où tout a dû être crument ressenti, réfléchi, repensé, soupesé, flairé par l'âme ! Voulu depuis les entrailles !

Le ton des textes de l'auteur québécois ont, par moments intercalés au joual, quelques reflets pour ainsi dire royaux, sans pourtant porter une essence guindée. Ses mots les plus riches ont la hauteur des étoiles, et ses descriptions aux paroles rares ont souvent la texture du rêve des grands peintres. Mais essentiellement, son ton est vrai, véritablement vrai, on l'entend penser ; c'est un grand conteur... Christian Mistral est violemment doué, et je le remercie d'être ce qu'il est.

- Guillaume Lajeunesse -

 

Je ne pouvais passer au travers d'un tel texte, juste, savoureux et si joliment et lucidement écrit. Ce Guillaume nouvellement arrivé sur la toile avec sa salve d'étoiles touche à l'une de mes plus chères d'entre elles. Comment pouvais-je passer mon chemin et ne pas l'encourager dans le sien?

J'aime le "violemment doué", j'aime le "voulu depuis les entrailles", j'aime le "crument ressenti "et le "tranchant relief", toutes sensations éprouvées par moi-même à la même lecture, sans toutefois être québécoise de naissance mais devenue depuis québécoise de coeur. Je ne serais pas aussi directe que ce nouvel ami: "si vous n'avez pas lu Mistral, soit vous êtes perdus, soit vous n'êtes pas originaires du Québec"... On peut ne pas l'avoir lu parce qu'on ne savait pas ça possible...une telle écriture, et qu'on a pas eu l'occasion et l'heureuse surprise de la/le rencontrer sur sa route, moi si, aussi, comme Lajeunesse, la jeunesse que je n'ai plus, ou plus ou moins car toujours pourtant si présente dans mon âme et ma soif de vivre.

Une nouvelle occasion pour moi de rebondir sur cette rencontre qui m'a tant apportée jusqu'à l'audace d'écrire grâce à sa fulgurance et à son amitié. Une belle et heureuse occasion pour moi de remercier cet homme d'une rare sensibilité, d'une rare présence, d'une rare étonnante présence, oui, dans ses livres comme dans la vie...

 

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                                       - Black Angel & me - Mont-Royal -

 

 

10/02/2011

le serpent qui danse

 

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- Pierre Bonnard -



podcast
- Serge Gainsbourg -

 

 

Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau!

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L’or avec le fer.

A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D’un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon coeur!

 

- Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal -

 

 

 

09/02/2011

un tramway nommé désir

 

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- Anne Kessler et Eric Ruf - Photo Cosimo Mirco Magliocca

 

Un tramway nommé désir!

 

 Double, triple, quadruple émotion même, devrais-je dire... D'abord de passer quelques heures avec cette délicieuse et attentionnée amie pleine de grâces et de ressources, ensuite d'avoir pour la première fois et cela à son initiative franchi le seuil de la Comédie Française, lieu mythique et dont les murs transpirent de patrimoine et de culture, ensuite d'assister à une première au théâtre dans des conditions insoupçonnées, enfin cette magnifique et remuante pièce de Tennessee Williams si brillamment jouée et superbement mise en scène par Lee Breuer... une belle soirée que je ne suis pas prête d'oublier!

 

 

 Temps superbe, presque printanier Lundi à Paris et malgré un emploi du temps assez chargé dans l'après-midi, j'avais la légéreté d'être et puis l'idée de passer un moment avec Laurence me donnait du coeur à l'ouvrage; nous allions encore deviser, échanger, boire un thé, projeter et cela adoucissait fortement mon labeur, presque, lui donnait un sens. En toute fin de journée je suis arrivée chez elle, toujours aussi bien accueillie, c'est délicieux l'amitié partagée, et après nos échanges habituels, comme si on n'avait jamais stoppé la conversation d'il y a quelques semaines, elle me dit tout de go avoir eu l'idée de m'emmener à la Comédie Française voir la première d'un tramway nommé désir, le titre ayant fait mouche dans son inconscient suite à ma note "du désir" d'il y a quelque temps, je ne sais si certains d'entre vous s'en souviennent? Nous sommes arrivés au théâtre sur le coup de sept heures, car c'était une représentation pas ordinaire, plutôt réservée à la presse et aux artistes et donc sans moyen de pouvoir prendre une place d'avance, il fallait faire la queue et attendre en espèrant pouvoir avoir un siège. Après une heure et demie d'attente la chance nous a souri et nous nous sommes retrouvées en corbeille face à cette magnifique scène et dans ce lieu mythique, je ne saurais vous expliquer l'indicible joie que cela m'a procurée!

Et quelle pièce! Dense, profonde, remuante, esthétique, une mise en scène époustouflante, des jeux d'acteur admirables, touchants, renversants d'authenticité et de vitalité, un régal pour les yeux, l'esprit et l'âme. J'ai été pour ma part très profondément émue par ce texte et par cette manière de l'appréhender et de l'offrir ainsi: la présence de la musique, le mouvement des paravents intensifiant les émotions et rythmant les expressions déchirantes des êtres, ce mélange de brutalité et d'élégance... Bouleversant! A priori pas du goût de tous, à l'entracte pas mal de sièges de notre côté se sont vidés ce qui nous a permis de nous approcher davantage et être encore plus au coeur de cette tragédie, j'en ai rêvé la nuit et j'y pense encore. Pas facile de rendre la folie aussi palpable et la souffrance aussi belle, l'Anne qui joue Blanche est stupéfiante et l'Eric incarnant Stanley remuant au possible, franchement j'ai vraiment beaucoup aimé et encourage tous ceux qui peuvent le faire d'aller se régaler de cet intense poétique spectacle.

Merci belle amie.

 

 

07/02/2011

Karen Lamonte, réflexions féminines

 

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"À travers ses robes, Karen LaMonte questionne subtilement les thèmes de l’identité humaine et féminine. Empreintes d’un corps absent, les drapés voluptueux en verre expriment néanmoins un mouvement, une vie, un sublime mélange entre absence et présence. A l’instar de ses robes qui emprisonnent le corps, l’artiste capture les reflets fugaces de femmes, enfants ou vieillards à l’intérieur de miroirs. Sortes d’ombres spectrales, ces visages se figent dans une ambiance fantasmagorique à la limite de l’irréel et disparaissent bientôt lorsque la lumière varie."

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regard

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Combien de temps m'a-t-il fallu pour regarder un sexe d'homme droit dans les yeux, d'égal à égal?

Et pourquoi est-ce encore si difficile pour moi... parfois?